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Un simple regard sur la crise - Père Robert GURTNER. Un simple regard sur la crise, par le Père Robert Gurtner. Aussi présent sur missionweb radio www.mission-web.com/radio.php www.mission-web.comPlus
Un simple regard sur la crise - Père Robert GURTNER.

Un simple regard sur la crise, par le Père Robert Gurtner.
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dvdenise
Toutes les crises de l'humain quelque soit l'époque, a toujours été que les vases d'argile que nous sommes, n'avons pas encore appris à conjuguer avec l'Amour Véritable que nous commande NOTRE DIEU.
Il nous a fait à son image et à sa ressemblance. Il nous a envoyé en exemple suprême de l'Amour, son bien-aimé Jésus-Christ. Qu'a-t-il fait sinon nous montrer jusqu'où allait Son Amour pour nous …Plus
Toutes les crises de l'humain quelque soit l'époque, a toujours été que les vases d'argile que nous sommes, n'avons pas encore appris à conjuguer avec l'Amour Véritable que nous commande NOTRE DIEU.

Il nous a fait à son image et à sa ressemblance. Il nous a envoyé en exemple suprême de l'Amour, son bien-aimé Jésus-Christ. Qu'a-t-il fait sinon nous montrer jusqu'où allait Son Amour pour nous et de quel amour nous devions aimer! ET C'EST POUR CETTE RAISON QU'IL A ÉTÉ CLOUÉ À UNE CROIX?

Si seulement la parabole de l'Enfant prodigue était bien comprise, combien humblement, nous nous prosternerions devant Notre Dieu pour l'adorer et lui chanter avec les moines bénédictins de Solesmes le chant sacré Kyrie Eleison.
stephane77
"La crise de l’Eglise est une chose, celle de la société en est une autre. Mais les deux sont liées.
On a reproché aux chrétiens de pratiquer une religion qui crée un monde illusoire. Mais n’en voyons-nous pas aujourd’hui bien d’autres, nous, des mondes illusoires ? Ceux des marchés financiers, des médias, du luxe et des modes ?
Ne sommes-nous pas contraints de constater qu’une modernité …Plus
"La crise de l’Eglise est une chose, celle de la société en est une autre. Mais les deux sont liées.
On a reproché aux chrétiens de pratiquer une religion qui crée un monde illusoire. Mais n’en voyons-nous pas aujourd’hui bien d’autres, nous, des mondes illusoires ? Ceux des marchés financiers, des médias, du luxe et des modes ?
Ne sommes-nous pas contraints de constater qu’une modernité qui perd ses repères menace de sombrer dans l’abîme ? On voit un système bancaire réduire à néant de gigantesques patrimoines nationaux.
On mène une existence fulgurante qui nous rend littéralement malade. On découvre l’univers d’internet, et toutes ses questions pour lesquelles nous n’avons pas de réponses. Où allons-nous au juste ? Sommes-nous en droit de faire tout ce que nous sommes capables de faire ?
Pape Benoit XVI . Lumière du monde (2010)

"La grande prétention au bonheur, voilà l’énorme imposture ! C’est elle qui complique toute la vie ! Qui rend les gens si venimeux, crapules, imbuvables. Y a pas de bonheur dans l’existence, y a que des malheurs plus ou moins grands, plus ou moins tardifs, éclatants, secrets, différés, sournois…
« C’est avec des gens heureux qu’on fait les meilleurs damnés. » Le principe du diable tient bon. Il avait raison comme toujours, en braquant l’Homme sur la matière. Ça n’a pas traîné. En deux siècles, tout fou d’orgueil, dilaté par la mécanique, il est devenu impossible. Tel nous le voyons aujourd’hui, hagard, saturé, ivrogne d’alcool, de gazoline, défiant, prétentieux, l’univers avec un pouvoir en secondes ! Éberlué, démesuré, irrémédiable, mouton et taureau mélangé, hyène aussi. Charmant. Le moindre obstrué trou du cul, se voit Jupiter dans la glace. Voilà le grand miracle moderne. Une fatuité gigantesque, cosmique.
L’envie tient la planète en rage, en tétanos, en surfusion. Le contraire de ce qu’on voulait arrive forcément. Tout créateur au premier mot se trouve à présent écrasé de haines, concassé, vaporisé. Le monde entier tourne critique, donc effroyablement médiocre. Critique collective, torve, larbine, bouchée, esclave absolue.
Louis-Ferdinand Céline . Mea Culpa (1936)