Irapuato
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Frère
des religieux de son ordre se trouve à Ophain en Belgique, à Bois-Seigneur-Isaac,à 10 km de Nivelles dans la province du Hainaut, ils viennet du Liban parlent parfaitement le français, il y a une boutique dédiée à saint Charbel
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24 juillet St Charbel (Youssef) Makhlouf, moine libanais. Youssef Makhlouf est né en 1828 à Beqakafra au Liban. D’une famille de paysans modestes, il est le dernier de cinq enfants, et d’une mère, Brigitta Chidiac, très pieuse. Orphelin de père très jeune, à trois ans, il est placé en tutelle chez son oncle, après le remariage de sa mère. Voyant que sa famille s’oppose à sa vocation religieuse …Plus
24 juillet St Charbel (Youssef) Makhlouf, moine libanais. Youssef Makhlouf est né en 1828 à Beqakafra au Liban. D’une famille de paysans modestes, il est le dernier de cinq enfants, et d’une mère, Brigitta Chidiac, très pieuse. Orphelin de père très jeune, à trois ans, il est placé en tutelle chez son oncle, après le remariage de sa mère. Voyant que sa famille s’oppose à sa vocation religieuse, il fugue et se réfugie au monastère Saint-Maroun d’Annaya. Il entre à 23 ans comme novice dans l’ordre libanais maronite de St Antoine à Notre-Dame de Mayfouk (au nord de Biblos). Il prend le nom de Frère Charbel (saint martyr d’Edesse en 107, fête le 5 septembre). Sa mère dit alors : « Si tu ne devais pas être un bon religieux, je te dirais : reviens à la maison. Mais je sais maintenant que le Seigneur te veut à son service. Et dans ma douleur d’être séparée de toi, je lui dis, résignée : qu’Il te bénisse, mon enfant, et fasse de toi un saint ». L’Ordre maronite, très rigoureux, a été fondé en 1695 et approuvé par Clément XII en 1732. Frère Charbel est très généreux, aucun travail ne le rebute. Après sa profession, le 1er octobre 1853, il étudie la théologie à Saint-Cyprien de Kfifane. Il devint le disciple du père Nématallal el-Kafri, savant renommé et apprend, outre la théologie, le syriaque, langue liturgique des maronites. Ordonné prêtre le 23 juillet 1859 au siège maronite à Bkérké, il retourne au monastère de Saint-Maroun à Annaya. Il célèbre quotidiennement la messe avec une profonde humilité qui subjugue ceux qui y participent. Il désire être ermite, mais son supérieur l’envoie réconforter les malades et donner les sacrements. Désormais, dans les villages environnants il est attendu, demandé. La piété croît, les conversions se multiplient. Charbel accueille chacun avec bonté et simplicité, d’une manière qui touche profondément. Il soigne les malades avec une immense compassion et parcourt les routes jour et nuit pour leur porter secours. L’Eucharistie devient sa vie. 16 ans plus tard, en 1875, après une période probatoire de trois ans de silence à l’intérieur du couvent, il peut devenir ermite, près d’Annaya et il le demeurera 23 ans, jusqu'à sa mort. Il vit dans une petite construction de pierres sèches, à quelques centaines de mètres sur une butte au-dessus du couvent. Un simple sentier y conduit. A l’intérieur, la pauvreté est totale. Dans l’enclos qui l’entoure, Charbel entretient des herbes médicinales pour soigner les malades et des cultures qui procurent des revenus au couvent. Mortifié, obéissant, chaste, souverainement libre, sa sainteté rayonne et tous accourent vers lui. Chrétiens ou non, ils viennent à lui comme au médecin de l’âme et du corps. C’est ainsi qu’il rend la raison à un jeune homme pris de folie. Il épargne par sa prière les champs du monastère de l’invasion des sauterelles, ressent la mort d’un enfant à distance. Il sait équilibrer sa vie entre l’ascèse, le travail et la pauvreté, la centrant sur l’adoration et la communion eucharistique auprès de laquelle il passe de longues heures, dans un silence toujours plus prégnant. Sa vie est si perdue en Dieu qu’il fait des miracles sans s’en rendre compte. Comme ce soir, où, distrait, il verse de l’eau dans sa lampe à huile. Elle ne s’éteint pas, mais au contraire brûle toute la nuit. Un vendredi de décembre 1898, la paralysie le frappe au cours de la messe qu’il célèbre. Les souffrances sont très grandes et elles durent une semaine. Il meurt à Annaya le 24 décembre 1898. Mais c’est après sa mort qu’il sort de l’ordinaire. Son corps, pourtant inhumé, est demeuré intact et secrète une sueur mystérieuse et intarissable. Des lumières éblouissantes apparaissent autour de son tombeau. On vient en nombre à son tombeau : proches ou éloignés de Dieu, en proie à la détresse ou en quête de lumière… Dès l’ouverture du tombeau, les guérisons de toutes sortes se vent multipliées d’une manière subite et inaccoutumée. De toutes les régions du Liban les pèlerins de toutes confessions venaient implorer le “Saint” Charbel. Bientôt, les miracles dépassaient les frontières. Des milliers de correspondances et de témoignages conservés dans les archives d’Annaya restent les meilleurs témoins de la propagation de sa sainteté. Ce phénomène exceptionnel a été la cause immédiate de plusieurs conversions et d’une grande revivification des vertus dans les cœurs des fidèles. Le si pauvre tombeau est devenu le pôle d’attraction qui attirait vers lui les gens de tout âge et de toute classe, rassemblés devant le “Saint” sans distinction de religion ni de condition. Ils sont tous là, fils de Dieu. Lui dont on n’a aucun portrait va même jusqu’à apparaître miraculeusement sur un cliché pris en 1950 par des séminaristes. Parmi les nombreux miracles attribués à l’intercession de l’homme de Dieu, l’Eglise en retint deux pour la Béatification et un troisième pour la Canonisation. Soeur Marie Abel Qamari, de la Congrégation des Saints Coeurs, opérée à deux reprises d’un ulcère très grave, supporta durant 14 ans des douleurs indescriptibles. Elle guérit à Annaya le 12 Juillet 1950. Iskandar Naïm Obeid, de Baabdate, avait perdu en 1937 l’usage d’un oeil. Conseillé de l’enlever pour sauver le second, il pria le Père Charbel pour son intercession et redécouvrit la vue, après sa visite à Annaya en 1950. Miriam Aouad, de Hammana, avait le cancer de la gorge. Les médecins déclaraient leur incapacité de la soigner. Elle pria Saint Charbel et en 1967, guérit par son intercession. Le lieu de sa tombe, Innaya ou Annaya, est appelé le « Lourdes du Liban ». « Grande est la joie de l’Orient et de l’Occident pour ce fils du Liban, fleur admirable de sainteté, épanoui sur la tige des antiques traditions monastiques orientales et vénéré aujourd’hui par l’Eglise de Rome », déclara Paul VI. Béatifié par Paul VI le 5 décembre 1965, et canonisé par Paul VI le 9 octobre 1977 (TL). Fête le 24 juillet.*
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