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Irapuato
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Je suis consacré - Message pour la Journée de la Vie Consacrée.

Diocèse de Belley-Ars on Jan 30, 2015
http://www.vieconsacree2015.catholiqu...

Message de Mgr Pascal Roland, évêque de Belley-Ars et président de la commission épiscopale pour la vie consacrée, à l'occasion de la Journée de la Vie Consacrée, le 2 février 2015.

"Moi aussi, en cette journée de la vie consacrée, je rends grâce pour tous les consacrés, d’hier et d’aujourd’hui : moines et moniales, religieux et religieuses apostoliques, membres d’instituts séculiers, vierges consacrées et ermites…

Je défends leur liberté d’adopter un mode de vie hors du commun : celui du Christ, avec le célibat consacré à Dieu, le choix de la pauvreté évangélique, le choix de l’obéissance à une règle et à un supérieur, le service désintéressé des personnes les plus pauvres.

Oui, je défends cette liberté, car moi-même, toute l’Eglise et l’ensemble de la société, nous avons tous besoin de leur témoignage de foi ! Ces consacrés offrent à notre société comme aimait à le dire Jean-Paul II, comme une thérapie spirituelle. C'est-à-dire qu'ils nous offrent un moyen de lutter contre toute forme d’idolâtrie. Ils proclament la beauté de pouvoir aimer sans posséder autrui, de vivre de manière positive et libératrice le sexe, l’avoir et le pouvoir.

Rejoignez-nous ! Apprenez à connaître et à aimer ces consacrés qui nous disent l’essentiel, car il en va de notre avenir, il en va de notre liberté !"
Irapuato
Profanations : le Saint-Sacrement retiré des tabernacles dans le diocèse de Belley-Ars
Le 10 février, Mgr Pascal Roland, évêque de Belley-Ars, a demandé à tous les curés de paroisse de retirer le Saint-Sacrement des tabernacles et de laisser leur porte ostensiblement ouverte. Une mesure d’exception pour protéger le saint des saints alors qu’une série de profanations, de vols et de dégradations …Plus
Profanations : le Saint-Sacrement retiré des tabernacles dans le diocèse de Belley-Ars
Le 10 février, Mgr Pascal Roland, évêque de Belley-Ars, a demandé à tous les curés de paroisse de retirer le Saint-Sacrement des tabernacles et de laisser leur porte ostensiblement ouverte. Une mesure d’exception pour protéger le saint des saints alors qu’une série de profanations, de vols et de dégradations d’églises ébranlent le diocèse depuis six mois. Dernière en date : le dimanche 8 février, un ciboire a été dérobé dans l’église Saint-Étienne de Jujurieux. Les explications de Guilhem Duval, délégué épiscopal à l’information.

La décision de Mgr Pascal Roland peut surprendre par sa radicalité. Pourquoi vider les églises et chapelles paroissiales de la présence réelle ?
Pendant le seul mois de février, cinq églises ont été victimes de vols de ciboires. Et l’une d’elles, la collégiale Notre-Dame-des-Marais, de vols d’hosties consacrées. Face à la recrudescence de ces actes odieux, il fallait réagir avec force. L’intention de l’évêque est donc d’abord sécuritaire. Pour que de tels faits ne se reproduisent pas.
La porte des tabernacles doit rester grande ouverte pour montrer aux voleurs qu’il n’y a rien à dérober. Mais cette mesure signifie également que l’Église est en deuil, car il n’y a rien de plus offensant contre Dieu et contre la foi chrétienne que la profanation des tabernacles. Les fidèles sont appelés à se joindre à cette démarche.
L’ordonnance de l’évêque entend-elle donc aussi susciter une réaction spirituelle ?
Sans conteste. Entrer dans une église vidée de la présence réelle est un choc. Un choc comparable à celui que l’on peut ressentir les vendredi et samedi saints. Ce n’est pas anodin.
Hier, durant son homélie de la messe dominicale, le vicaire général, le Père Frédéric Pelletier, invitait les chrétiens à prendre conscience qu’habituellement, le Christ est réellement présent dans son église. Les paroissiens doivent se poser ces questions essentielles : croient-ils vraiment en la présence réelle ? Prennent-ils le temps d’adorer l’eucharistie, de rencontrer le Christ ? Font-ils tout ce qu’ils peuvent pour protéger leur église ?
Depuis le 10 février, ceux qui veulent prier devant Jésus peuvent demander que le Saint-Sacrement soit remis temporairement dans le tabernacle. L’ordonnance le prévoit. Espérons que cette mesure incite à l’adoration. Ce serait une belle manière de réparer les actes commis dans nos églises.
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En lien avec les communes, nous aimerions organiser une réunion pour informer les curés et les pouvoirs publics, et leur communiquer des mesures de bon sens pour limiter les risques.
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Connaissez-vous les motifs de ces actes : vandalisme ou satanisme ?
La question se pose en effet. Nous ne l’avons pas encore élucidée. Dans les cas de vol d’objets liturgiques, la démarche ne semble que matérielle. C’est gênant, mais moins grave que le vol d’hosties. Mais même là, il est difficile de savoir si les saintes espèces ont été volées parce que présentes dans les ciboires, ou si elles l’ont été avec une intention de profaner.
Par contre, à la mi-novembre, de nombreux signes nous ont permis d’interpréter l’effraction d’une église comme liée à des cultes sataniques : le tabernacle détruit au gourdin, une statue de la Vierge Marie allongée et retournée, et une croix déposée à terre, sans avoir été dégradées.
Les profanations sont fréquentes en France. Mais la mesure prise par Mgr Roland est exceptionnelle…
J’imagine que Mgr Roland a souffert en rédigeant cette ordonnance. La décision n’a pas dû être facile à prendre car, en effet, elle est exceptionnelle. Je ne crois pas que le diocèse a déjà vécu cette situation. Il me semble qu’il y a une vingtaine d’années, l’ancien évêque de Toulouse a dû s’y résoudre.
Mais le Code du droit canonique permet, « en cas de cause grave », de vider les églises. La cause, aujourd’hui, est grave. Et les mesures resteront en vigueur jusqu’à nouvel ordre.
« Jusqu’à nouvel ordre » : c’est-à-dire ?
Je ne peux vous répondre. Ce que je peux vous dire, c’est que nous menons beaucoup d’initiatives pour renforcer la sécurité de nos lieux saints. Trop de tabernacles sont en bois, usés, facilement fracturables. Il faut les renforcer, les rénover.
Mais le diocèse ne compte pas moins de quatre cents églises, toutes propriétés des communes. En lien avec celles-ci, nous aimerions organiser une réunion pour informer et les curés et les pouvoirs publics, leur communiquer des mesures de bon sens pour limiter les risques : ne placer qu’un seul ciboire plutôt que deux dans le tabernacle, limiter le nombre d’hosties dans les ciboires, renforcer la présence de fidèles dans les églises… Nous faisons également l’inventaire des objets sacrés et religieux avec le Service diocésain de l’art sacré et le conseil général de l’Ain. Tout cela prend du temps.
Je crains donc que la mesure soit en vigueur au moins pendant tout le temps du Carême. Ce serait d’ailleurs une belle résolution que de croire à nouveaux frais en la présence réelle, à ce Christ qui se rend présent dans nos églises.
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