Témoins de Jéhovah. 290.

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"Si des Témoins de Jéhovah viennent vous voir", Nicolas Hesse, Téqui.
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Comme toutes les sectes, celle des Témoins de Jéhovah, fondée par Charles Russel en 1879, prétend posséder la juste interprétation de la Bible, quitte à en falsifier certains passages, comme par exemple Mt 26.26 : « Ceci EST Mon corps » qui devient : « Ceci représente Mon corps. ». Les dirigeants des Témoins de Jéhovah savent tout ! Même la date de la fin du monde, qu’ils n’ont pas cessé d’annoncer pour : 1914, 1915, 16, 25, 29, 30, 40, 41, 42, 46, 50, 53, 55, 66, 75, etc. Comment pourraient-ils mieux montrer qu’ils sont de faux-prophètes (Mt 24.4,11,24) ?

Mais puisque les dirigeants savent tout, il faut aussi leur obéir en tout, jusqu’à rejeter toute participation à la vie civique et sociale, et préférer mourir plutôt que recevoir une transfusion sanguine, dans la prétendue obéissance au précepte de l’Ancienne Alliance interdisant la consommation du sang (Gn 9.4, Lv 7.27 ; 17.10-14, 19.26 ; Dt 12.16,23, 15.23), précepte qui ne visait qu’à inculquer le caractère sacré de la vie. Jésus, en guérissant le jour chômé du Sabbat a montré quelle était la juste interprétation de la Loi divine : celle qui sert le vrai bien de l’homme (Mc 3.1-6). Si « le sang, c’est la vie » (Dt 12.23), alors donner son sang est une exigence chrétienne, aussi vrai qu’il n’y a « pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis » (Jn 15.13) ! Ce que Jésus a fait : « Qui mange ma Chair et boit mon Sang a la Vie éternelle. » (Jn 6.54). Et si les Apôtres ont demandé aux chrétiens d’Antioche de s’abstenir de consommer du sang, c’était uniquement, comme le montre le contexte, que pour leur éviter la persécution des juifs (Ac 15.21,23 ; Rm 14.14-21 ; 1 Co 8.8-13 ; 10.25-27).

Le grand malheur des hérétiques vient de ce qu’ils pensent pouvoir comprendre la Bible en dehors de la communion de l’Église à qui elle est adressée et confiée (1 Co 2.10-16 ; 12.3). Bien qu’ils prétendent le contraire, les Témoins de Jéhovah ne sont pas chrétiens, puisqu’ils rejettent aussi bien l’Église que la Sainte Trinité ou la divinité de Jésus. Pour nier cette dernière, ils citent Jésus disant : « Le Père est plus grand que Moi » (Jn 14.28), ignorant que Jésus est une personne divine, ayant assumé la nature humaine, en sorte qu’Il a deux natures, divine et humaine, qui ne sont ni mélangées ni séparées mais unies et distinctes, et qu’Il S’exprime ici tout simplement selon sa nature humaine. Ils en arrivent même à nier des vérités d’ordre seulement philosophique, comme l’immortalité de l’âme, à partir d’Ec 9.5-10 ou d’Ez 18.4 qui dit : « L’âme qui pèche, c’est elle qui mourra. », comme si Jésus n’avait pas annoncé pour les élus la vie éternelle et pour les damnés le feu éternel (Mt 25.31-46 ; Mc 12.18-27 ; 2 Co 5.1-11 ; Ap 20.6,13,14 ; 21.4,8) !

Il y a bien d’autres hérésies que prêchent les Témoins de Jéhovah préférant donner leur confiance à Charles Russel plutôt qu’à l’Église bâtie pas Jésus aujourd’hui (Mt 16.18), comme la célèbre croyance tirée de Ap 7 que seules 144 000 personnes iront avec Jésus au Ciel, alors que ce chiffre symbolique se lit : 12x12x1000, 12 étant le nombre de la totalité des tribus d’Israël et 1000 celui de la multitude, autrement dit une super moisson d’élus venus du peuple d’Israël, mais d’Israël seulement, car, preuve que le compte ne s’arrête pas là, le verset qui suit montre lui-aussi une foule immense d’élus, mais venus, eux, du paganisme « que nul ne pouvait dénombrer, de toute nation, race, peuple et langue ». Telle fut en effet une des œuvres du Christ : « détruire la barrière qui séparait juifs et non-juifs, cette Loi des préceptes avec ses ordonnances, pour créer en sa personne les deux en un seul homme nouveau, faire la paix, les réconciliant avec Dieu par sa Croix. En sa personne, Il a tué la haine. » (Ep 2.11-21).
Si les gens savaient qu’ils vont en Enfer, ils accueilleraient leur Sauveur !