blanche 52, vos propos sur BHL m'encouragent à rappeler aux plus jeunes, qui l'ignorent peut-être, que BHL n'a pas toujours été le sinistre personnage univoque que l'on connait de nos jours; à la fin des années 70, il fut, jeune "philosophe" mondain, et comme son coréligionnaire et ami de l'époque André Glucksmann, très influencé par son aîné, le bouillant et très médiatique philosophe Catholique (mais aussi "gaulliste") Maurice Clavel ("Dieu est Dieu, Nom de D..."). A l'étonnement général et au grand mécontentement des "Puissants de ce Monde", ce groupe, qualifié de "Nouveaux Philosophes", s'empara brillamment d'idées qualifiées avec condescendance de "réactionnaires" et donna une nouvelle jeunesse et une grande notoriété à la thèse de la vieille droite Catholique et Légitimiste selon laquelle les Lumières anti-Catholiques et la Grande Révolution de 1789 ont été les matrices où se sont forgées les grandes barbaries du 19° et surtout du 20°siècle (Libéralisme, Communisme, Nazisme etc...) : des ouvrages comme "La Barbarie à Visage humain", "Les Maîtres Penseurs" ou "La Cuisinière et le Mangeur d'Hommes" eurent un immense succès, tant en librairie que sur les plateaux de TV; plusieurs, alors, crurent, non sans quelque raison, venu le temps de la Contre-Révolution salvatrice, un peu comme lorsque des gens venus de la gauche et de milieux très éloignés du Catholicisme fondèrent l'"Action Française" dans les dernières années du 19°s. Mais ce mouvement enthousiasmant fit long feu car les "Nouveaux Philosophes" se ravisèrent vite (spontanément ou sous l'influence de qui ?) et BHL continua le chemin que vous connaissez jusqu'à notre "bel aujourd'hui". Ce temps me fait aussi souvenir d'amis très proches qui présentèrent à cette occasion à BHL un tract d'invitation à une conférence de l'abbé de Nantes dans la grande salle de la Mutualité, intitulée à peu près "Les Nouveaux Philosophes". BHL lut attentivement le tract et le rejeta avec mépris et avec ces mots : "Qu'est-ce que j'en ai à foutre de ... !" J'ai eu la chance d'assister à cette longue et flamboyante conférence qui est probablement l'une de celles qui m'ont le plus profondément marqué : un festival de finesse, d'intelligence, de culture, de pertinence, de solide théologie et, surtout, de coeur et d'espérance pour l'avenir. Rien n'est perdu car le Triomphe de Notre-Dame de Fatima est CERTAIN, même si beaucoup d'entre nous ne seront probablement plus là pour admirer cette Aurore de Temps Nouveaux...

Deo gratias ! Enfin ! Cette princesse a repris la place qui aurait dû être la sienne dans l'Eglise depuis tant et tant d'années : la première ! "Véronique", "Montres-nous ton Visage !" : voici, déjà !, l'avant-garde de cet immense, innombrable cortège de ceux qui, bientôt, après le Triomphe promis et certain de Notre-Dame de Fatima, tomberont à genoux devant la Sainte Face adorable du Seigneur, rendue visible à toute l'humanité depuis 1898 à Turin. L'ignoble sermon de l'individu qui l'interroge ("...il vaut mieux pour les Juifs que leur destinée ne soit pas de se fondre dans des conversions qui les fassent disparaitre pire que d'autres ont essayé de le faire...") coule sur cette reine comme l'eau sur les plumes d'un canard; elle ne juge même pas digne ou opportun d'y répondre. Bonjour à vous et merci Jozecat  !