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Lettre ouverte au Pape François au sujet de certains propos épiscopaux

Très Saint Père, Puisque vous avez voulu que l’on s’exprimât dans l’Église de façon franche et libre, permettez-nous de vous dire en premier lieu notre incompréhension de ce que le synode sur le …Plus
Très Saint Père,
Puisque vous avez voulu que l’on s’exprimât dans l’Église de façon franche et libre, permettez-nous de vous dire en premier lieu notre incompréhension de ce que le synode sur le mariage et la famille par vous convoqué doive traiter de ce dont il ne nous est pas même permis de prononcer le nom parmi nous (Ep 5.3)… Quel rapport en effet l’Église peut-elle voir entre l’homosexualité, le mariage et la famille ? Certes, un petit nombre de familles est malheureusement concerné par le péché contre-nature, mais le danger n'est-il pas grand, en l'évoquant, de se faire les jouets du mouvement gay pour introduire dans l'Eglise le relativisme moral ? De plus, tous les présents problèmes relatifs au mariage et à la famille, n’ont-ils pas déjà reçu leur solution dans l’exhortation apostolique Familiaris Consortio de saint Jean-Paul II ? Or, cette exhortation apostolique ne traite absolument pas la question de l'homosexualité, tant il paraissait encore évident en 1981 que l'homosexualité …Plus
dvdenise
Plusieurs vont en enfer parce qu'on ne prie pas pour eux, a dit la Vierge. Ainsi il nous faut toujours prier pour les autres et surtout pour les membres de notre famille.
VVV.JNSR
J'allais ajouter, avant de partir, que si seuls les péchés contre l'Esprit Saint (dont celui de présomption, ne surtout pas l'oublier) menaient en enfer, je ne vois pas bien quel intérêt il y aurait à confesser les autres...
VVV.JNSR
Bonsoir AbbaPère, puis-je répondre (succinctement) à ce passage ? Le père Pagès répondra bien quant à lui, s'il en a le temps (je ne suis pas sûre qu'il soit rentré de son dernier déplacement) :
"Or, Monsieur l’Abbé, croyez-vous par exemple sérieusement que des personnes qui mouraient brutalement, l’un, alcoolique, dans un état d’ivresse, un autre, régulièrement colérique, après s’être …Plus
Bonsoir AbbaPère, puis-je répondre (succinctement) à ce passage ? Le père Pagès répondra bien quant à lui, s'il en a le temps (je ne suis pas sûre qu'il soit rentré de son dernier déplacement) :

"Or, Monsieur l’Abbé, croyez-vous par exemple sérieusement que des personnes qui mouraient brutalement, l’un, alcoolique, dans un état d’ivresse, un autre, régulièrement colérique, après s’être emporté, un autre, régulièrement querelleur, après s’être querellé, un autre, souvent voleur, après avoir volé, un autre, souvent médisant et diffamateur, après avoir diffamé, ETC., iraient toutes inexorablement en Enfer ? Telle n’est pas en tout cas mon interprétation de l’Ecriture ni, il me semble, celle du magistère infaillible de l’Eglise. Seuls les vrais péchés mortels, à savoir lucides et volontaires, (s’identifiant donc dans leur nature profonde avec le blasphème contre l’Esprit saint, qui ne peut être pardonné ni en ce monde ni dans l’autre, contrairement aux autres blasphèmes, nous enseigne Notre Seigneur, cf Mt 12,31-32)"

Selon l'enseignement infaillible et constant de l'Eglise, toute personne morte en état de péché mortel, voit son âme aller directement en enfer, d'où l'importance de "veiller et prier" en tous temps, comme nous le demande Jésus.

CEC 1035 L’enseignement de l’Église affirme l’existence de l’enfer et son éternité. Les âmes de ceux qui meurent en état de péché mortel descendent immédiatement après la mort dans les enfers, où elles souffrent les peines de l’enfer, " le feu éternel " (cf. DS 76 ; 409 ; 411 ; 801 ; 858 ; 1002 ; 1351 ; 1575 ; SPF 12). La peine principale de l’enfer consiste en la séparation éternelle d’avec Dieu en qui seul l’homme peut avoir la vie et le bonheur pour lesquels il a été crée et auxquels il aspire.

Ne s'agit-il pas de l'enseignement du Magistère infaillible de l'Eglise ? Jésus nous apprend qu'il est donc possible d'être "pardonné dans ce monde" (par le ministère des prêtres) "et dans l'autre", mais nous ne savons pas pour quelles fautes. Les actes homosexuels sont décrits par le Magistère comme des dépravations graves (cf. Gn 19, 1-29 ; Rm 1, 24-27 ; 1 Co 6, 10 ; 1 Tm 1, 10), la Tradition a toujours déclaré que " les actes d’homosexualité sont intrinsèquement désordonnés " (CDF, décl. " Persona humana " 8). Ils sont contraires à la loi naturelle. Ils ferment l’acte sexuel au don de la vie. Ils ne procèdent pas d’une complémentarité affective et sexuelle véritable. Ils ne sauraient recevoir d’approbation en aucun cas.

Je méditais récemment sur la question de l'état spirituel suivant la mort. Par définition, tout psychisme relié au fonctionnement cérébral, ne peut que disparaître avec celui-ci, ce pourquoi l'Eglise enseignement certainement que l'âme ne peut plus rien faire pour son salut, par les moyens dont elle disposait avant la mort. Même les peines de Purgatoire, à plus forte raison, de l'Enfer ne sont soumises à aucune forme d'équivalent physique, y compris les peines dites des sens. Bref...

Pour en revenir à votre intervention, je pense que l'Eglise doit donner un soin tout particulier à accueillir les homosexuels, comme tous les pécheurs que nous sommes. Toutefois, si ces derniers sont remis entre les mains d'un Monsieur Bonny, il y a de quoi frémir...

Bonne soirée, je regrette de n'avoir que peu de temps pour participer à cette discussion. Il y aurait encore tant à dire ! 😇 🤗
remi dec
Bravo mon père pour votre démarche, j'ai signé et je reproduis votre texte sur le forum archedeMarie.