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Millet, L'Angélus, ca. 1857-1859 smarthistoryvideos on Oct 20, 2011 Jean-François Millet (French), L'Angélus, ca. 1857-1859, oil on canvas, 21 x 26 (53.3 × 66.0 cm) (Musée d'Orsay, Paris) Speakers: …More
Millet, L'Angélus, ca. 1857-1859

smarthistoryvideos on Oct 20, 2011 Jean-François Millet (French), L'Angélus, ca. 1857-1859, oil on canvas, 21 x 26 (53.3 × 66.0 cm) (Musée d'Orsay, Paris)

Speakers: Drs. Beth Harris and Steven Zucker
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Millet, L'Angélus, ca. 1857-1859
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Millet, L'Angélus, ca. 1857-1859
The painting was commissioned by Thomas Gold Appleton, an American art collector who was based in Boston, Massachusetts, and who had previously studied with Barbizon painter, Constant Troyon, a friend of Millet's. It was completed during the summer of 1857. Millet added a steeple and changed the initial title of the work, Prayer for the Potato Crop to The AngelusMore
Millet, L'Angélus, ca. 1857-1859
The painting was commissioned by Thomas Gold Appleton, an American art collector who was based in Boston, Massachusetts, and who had previously studied with Barbizon painter, Constant Troyon, a friend of Millet's. It was completed during the summer of 1857. Millet added a steeple and changed the initial title of the work, Prayer for the Potato Crop to The Angelus when the purchaser failed to take possession in 1859. Displayed to the public for the first time in 1865, the painting changed hands several times, increasing only modestly in value, since some considered the artist's political sympathies suspect. Upon Millet's death a decade later, a bidding war between the US and France ensued, ending some years later with a price tag of 800,000 gold francs.
The disparity between the apparent value of the painting and the poor estate of Millet's surviving family was a major impetus in the invention of the droit de suite, intended to compensate artists or their heirs when works are resold
en.wikipedia.org/wiki/Jean-François_Millet
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L'Angélus est un tableau de Jean-François Millet, peint en 1858. En plein travail des champs, deux paysans ont posé leurs outils pour se mettre en prière avec simplicité tandis qu'on devine l'angélus sonner au clocher lointain (celui de l’église Saint-Paul des XIIe et XVe siècles de Chailly-en-Bière, près de Barbizon).
À la suite de La Récolte des pommes de terre et Des glaneuses, Millet …More
L'Angélus est un tableau de Jean-François Millet, peint en 1858. En plein travail des champs, deux paysans ont posé leurs outils pour se mettre en prière avec simplicité tandis qu'on devine l'angélus sonner au clocher lointain (celui de l’église Saint-Paul des XIIe et XVe siècles de Chailly-en-Bière, près de Barbizon).

À la suite de La Récolte des pommes de terre et Des glaneuses, Millet s'attache ici à représenter avec réalisme et délicatesse un aspect de la vie quotidienne des campagnes de son temps. Parallèlement au goût des foules paysannes pour les pratiques magiques et les grandes cérémonies ostentatoires, la deuxième moitié du XIXe siècle voit le développement au sein du monde paysan d'une piété plus profonde et plus personnelle. La prière de l'angélus est tout à fait représentative de cette sensibilité.
Ce tableau s'inspire de son enfance paysanne. « L'Angélus est un tableau que j'ai fait en pensant comment, en travaillant autrefois dans les champs, ma grand-mère ne manquait pas, en entendant sonner la cloche, de nous faire arrêter notre besogne pour dire l'angélus pour ces pauvres morts » disait Millet. Il ne cherche pas à représenter la religiosité du monde rural, mais à fixer son rythme de vie.
Cette œuvre a été très largement reproduite sur différents objets et supports et copiée ou réinterprétée par d'autres artistes du XIXe siècle et du XXe siècle. Salvador Dali en particulier était fasciné par ce travail, et lui a consacré un livre entier (le Mythe tragique de l'Angelus de Millet). En 1938, Dali écrit que les paysans figurant sur le tableau, n'étaient pas simplement en prière suite à l'Angelus, mais qu'ils se recueillaient devant un petit cercueil. En 1963, Dali insiste et obtient du Louvre que le tableau soit radiographié. Sous la peinture, au premier plan, est effectivement masqué le cercueil d'un enfant.
Des variations de ce tableau de Millet apparaissent dans plusieurs de ses propres peintures. En 1889, la volonté de rachat du tableau par le Louvre est devenu en France une affaire d'État et médiatique, opposant la droite royaliste qui ne voulait pas de cette acquisition, au gouvernement qui ne voulait pas que le tableau devienne la propriété des musées américains. L'État ne réunissant pas la somme nécessaire, le tableau fut acheté chez le marchand Charles Sedelmeyer pour 553 000 Francs par l'American Art Association en 1890, mais aussitôt revendue à Alfred Chauchard, qui le lègue aux musées nationaux à sa mort, en 1909. Dès lors, exposé au Louvre, il est lacéré par un déséquilibré en 1932. Il est affecté au musée d'Orsay en 1986.
Tout comme La Joconde, L'Angélus a été représenté un nombre incalculable de fois, sur des calendriers des Postes, des canevas, des meubles, des cahiers d'écolier, etc. Il est devenu une sorte d'icône de la peinture populaire[1]. Il a en outre inspiré à Salvador Dalí ses tableaux L'Angélus architectonique de Millet et Réminiscence archéologique de l'Angélus de Millet, en plus de son interprétation paranoïa-critique[2].
fr.wikipedia.org/wiki/L'Ang%C3%A9lus