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shazam
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L’invincible force des humbles L'Eternel est près de ceux qui ont le cœur brisé, Et il sauve ceux qui ont l'esprit dans l'abattement. Psaume 34 :18 Je suis la lumière du monde; celui qui me suit ne …Plus
L’invincible force des humbles

L'Eternel est près de ceux qui ont le cœur brisé, Et il sauve ceux qui ont l'esprit dans l'abattement. Psaume 34 :18

Je suis la lumière du monde; celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. Jean 8:12

L’humilité jointe à l’amour est une force terrible. (Fedor Dostoïevsky, Les Frères Karamazov)

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Quid de cet extrait de film :

youtube.com/null

a mis en musique cet extrait de film, dont

La Musique est :

Spiegel im Spiegel, Miror in Miror, Miroir(s) dans le Miroir, est une œuvre pour piano et violon du compositeur estonien Arvo Pärt, écrite en 1978, dédié dédiée au violoniste Vladimir Spivakov.

Dans cet extrait de film, Speigel im Spiegel est interprété par Branka Parlic au Piano et Timea Kalmar au violoncelle, et ne figure pas cependant dans le film.

Pour les Images :

Il s’agit d’un extrait du film Nostalghia, d’Andrey Tarkovsky sorti en 1983 : Un intellectuel soviétique voyageant en Italie ressent cruellement l'éloignement de son pays. Cet exil passager devient l'occasion d'une réflexion sur l'inaccessibilité d'un monde meilleur. Le film est dédié à la mémoire de sa mère.

La scène finale du film (elle suit ce que vous venez de visionner) :

Nostalghia Final Scene
Maranatha Maranatha partage ceci
1861
« L’humilité jointe à l’amour est une force terrible. »
(Fedor Dostoïevsky, Les Frères Karamazov)
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L'Eternel est près de ceux qui ont le cœur brisé,
Et il sauve ceux qui ont l'esprit dans l'abattement.
(Psaume 34 :18)
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De l’énorme essai philosophique que constitue le film Nostalghia (1983), on retient souvent une scène – l’une des dernières, la fameuse « séquence de la bougie », …Plus
« L’humilité jointe à l’amour est une force terrible. »
(Fedor Dostoïevsky, Les Frères Karamazov)

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L'Eternel est près de ceux qui ont le cœur brisé,
Et il sauve ceux qui ont l'esprit dans l'abattement.
(Psaume 34 :18)

-

De l’énorme essai philosophique que constitue le film Nostalghia (1983), on retient souvent une scène – l’une des dernières, la fameuse « séquence de la bougie », probablement les dix minutes les plus inoubliables de l’œuvre tarkovskienne.

Cette scène, n’est pas seulement un chapitre de la filmographie du soviétique, elle en est le dernier acte. Une conclusion.

Tarkovski est un cinéaste infiniment pieux, dont la vision de l’entité divine est finalement très simple : tout n’a pas à être expliqué, le rationalisme ne peut pas tout justifier, il est orgueilleux de la part de l’homme de penser pouvoir les comprendre.

De cette morale chrétienne, Nostalgia en est le prolongement. Un thème que l’on découvrait déjà dans Le Miroir et Andreï Roublev (1966), et qui se répétera une ultime fois dans Le Sacrifice, était l’idée du lien étroit entre le destin individuel et le destin collectif.

Cette bougie c’est la quête ultime de chaque être vivant, la brique faisant partie d’un mur gigantesque.

Cet exilé qui traverse une piscine, c’est au final la profession de foi de Tarkovski : la vie aura beau avoir dressé des obstacles sur son chemin (on pense à son expulsion d’URSS ou à son piètre état lors du tournage de Le Sacrifice), il n’aura jamais abandonné.

Il est donc à chacun de savoir trouver cette bougie, ce dessein moteur d’existence, boussole dans l’inconnu, symbole de l’anti-nihilisme le plus total.
Maranatha Maranatha
Sybille Verlac partage ceci
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Extrait du film Nostalghia (1983) d’Andreï Tarkovski.
Le synopsis du film Nostalghia :
Andrei est accompagné par une interprète d'une grande beauté, Eugenia. Il pourrait vivre avec elle une grande histoire d'amour, mais le souvenir de sa femme le hante.
Il (Andreï) rencontre Domenico, un fou qui prêche la paix et lui demande d'accomplir un petit geste, afin de sauver, du moins le prétend-il,…Plus
Extrait du film Nostalghia (1983) d’Andreï Tarkovski.
Le synopsis du film Nostalghia :

Andrei est accompagné par une interprète d'une grande beauté, Eugenia. Il pourrait vivre avec elle une grande histoire d'amour, mais le souvenir de sa femme le hante.

Il (Andreï) rencontre Domenico, un fou qui prêche la paix et lui demande d'accomplir un petit geste, afin de sauver, du moins le prétend-il, le monde…

Tarkowsy :

Considéré comme un des plus grands réalisateurs soviétiques, il a réalisé sept longs-métrages qui le placent parmi les maîtres du septième art.
Son premier film, L'Enfance d'Ivan (1962), est vu comme le signe d'un renouveau du cinéma soviétique.
Mais Tarkovski s'éloigne dès le film suivant, Andreï Roublev (1966), de toute considération politique prosoviétique, ce qui le fera se confronter à la censure avec ses quatre films suivants.
Il choisit à la fin des années 1970 de quitter l'URSS pour réaliser ses deux derniers films à l'étranger, Nostalghia (1983) et Le Sacrifice (1986) car les organes soviétiques de cinéma ne lui permettent plus de financer ses films.
Il meurt à 54 ans le 29 décembre 1986 à Neuilly-sur-Seine en France d'un cancer du poumon.
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L’accompagnement musical de cet extrait du film n’est pas l’extrait musical original du film (!) mais une musique de Arvo Pärt nomée Spiegel im Spiegel (ou Miror in Miror, Miroir(s) dans le Miroir).

(La) Maison de la Radio et de la Musique :

Arvo Pärt, un mystique égaré en musique ?...
Un artiste qui tente d’échapper à l’Histoire. Si c’est là pour certains le propre de l’art, car tout grand texte a pour vocation d’échapper à son contexte, ce fut tâche particulièrement ardue pour un compositeur que l’Histoire ne cessa d’essayer de rattraper.

Né en 1935 en Estonie,
il n’a que cinq ans lorsque l’URSS annexe son pays natal
qu’envahit l’Allemagne nazie dès 1941
avant que l’Estonie revienne en 1944 dans le giron de l’URSS.

« C’est quelqu’un qui a cette capacité rare de faire vraiment abstraction des conflits du monde », estime David Sanson *.
Qui ajoute : « Même si, de facto, la matière est très condensée dans son œuvre, c’est une musique très concentrée et très pure.
Chaque note a sa justification.
C’est un peu comme une huile essentielle qui condense la substantifique moelle d’une plante. »


* Traducteur du premier ouvrage paru en France sur Arvo Pärt (Arvo Pärt, conversation avec Enzo Restagno, Actes sud, 2012).
apvs
Du silence, de la lenteur, tout ce que le monde fuit, tout ce dont il a le plus besoin...
France Vappereau
Cher Shazam, de Tarkovski je n'ai vu que "Andreï Roublev" vraiment un très beau film et "Le Sacrifice", un film inoubliable également ! La Passion selon St Matthieu de Bach, et particulièrement le passage connu et si beau, "erbarme dich", "Seigneur aie pitié" accompagne de nombreuses scènes de ce dernier film, étrange et envoûtant, difficile parfois à suivre et à comprendre mais qui ne laisse …Plus
Cher Shazam, de Tarkovski je n'ai vu que "Andreï Roublev" vraiment un très beau film et "Le Sacrifice", un film inoubliable également ! La Passion selon St Matthieu de Bach, et particulièrement le passage connu et si beau, "erbarme dich", "Seigneur aie pitié" accompagne de nombreuses scènes de ce dernier film, étrange et envoûtant, difficile parfois à suivre et à comprendre mais qui ne laisse pas indifférent..
Merci de nous faire découvrir des " perles de culture" de cette qualité là, j'ai hâte de voir "Nostalghia"!
shazam partage ceci
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Extrait du film Nostalghia (1983) d’Andreï Tarkovski.
Le synopsis du film Nostalghia :
Andrei est accompagné par une interprète d'une grande beauté, Eugenia. Il pourrait vivre avec elle une grande histoire d'amour, mais le souvenir de sa femme le hante.
Il (Andreï) rencontre Domenico, un fou qui prêche la paix et lui demande d'accomplir un petit geste, afin de sauver, du moins le prétend-il,…Plus
Extrait du film Nostalghia (1983) d’Andreï Tarkovski.
Le synopsis du film Nostalghia :

Andrei est accompagné par une interprète d'une grande beauté, Eugenia. Il pourrait vivre avec elle une grande histoire d'amour, mais le souvenir de sa femme le hante.

Il (Andreï) rencontre Domenico, un fou qui prêche la paix et lui demande d'accomplir un petit geste, afin de sauver, du moins le prétend-il, le monde…

Tarkowsy :

Considéré comme un des plus grands réalisateurs soviétiques, il a réalisé sept longs-métrages qui le placent parmi les maîtres du septième art.
Son premier film, L'Enfance d'Ivan (1962), est vu comme le signe d'un renouveau du cinéma soviétique.
Mais Tarkovski s'éloigne dès le film suivant, Andreï Roublev (1966), de toute considération politique prosoviétique, ce qui le fera se confronter à la censure avec ses quatre films suivants.
Il choisit à la fin des années 1970 de quitter l'URSS pour réaliser ses deux derniers films à l'étranger, Nostalghia (1983) et Le Sacrifice (1986) car les organes soviétiques de cinéma ne lui permettent plus de financer ses films.
Il meurt à 54 ans le 29 décembre 1986 à Neuilly-sur-Seine en France d'un cancer du poumon.
-

L’accompagnement musical de cet extrait du film n’est pas l’extrait musical original du film (!) mais une musique de Arvo Pärt nomée Spiegel im Spiegel (ou Miror in Miror, Miroir(s) dans le Miroir).

(La) Maison de la Radio et de la Musique :

Arvo Pärt, un mystique égaré en musique ?...
Un artiste qui tente d’échapper à l’Histoire. Si c’est là pour certains le propre de l’art, car tout grand texte a pour vocation d’échapper à son contexte, ce fut tâche particulièrement ardue pour un compositeur que l’Histoire ne cessa d’essayer de rattraper.

Né en 1935 en Estonie,
il n’a que cinq ans lorsque l’URSS annexe son pays natal
qu’envahit l’Allemagne nazie dès 1941
avant que l’Estonie revienne en 1944 dans le giron de l’URSS.

« C’est quelqu’un qui a cette capacité rare de faire vraiment abstraction des conflits du monde », estime David Sanson *.
Qui ajoute : « Même si, de facto, la matière est très condensée dans son œuvre, c’est une musique très concentrée et très pure.
Chaque note a sa justification.
C’est un peu comme une huile essentielle qui condense la substantifique moelle d’une plante. »


* Traducteur du premier ouvrage paru en France sur Arvo Pärt (Arvo Pärt, conversation avec Enzo Restagno, Actes sud, 2012).
shazam
Photos :
1 et 2 - Nostalghia
3 – A. Tarkowski réfugié en Italie en 1985.
4 - Arvo Pärt
Turenne
www.youtube.com/watch Video non disponible
shazam
NOSTALGHIA (Ностальгия) de Andrei Tarkovski - Official trailer - 1983
www.youtube.com/watch

(Cette bande annonce recente était pour la ressortie du film. Si le lien ne fonctionne pas, essayer par le bouton droit de la souris et choisir "ouvrir le lien dans un nouvel onglet")
Un poète russe, Gortchakov, est à la recherche d'un compatriote compositeur qui a séjourné en Italie au XVIIIe siècle. …Plus
NOSTALGHIA (Ностальгия) de Andrei Tarkovski - Official trailer - 1983
www.youtube.com/watch

(Cette bande annonce recente était pour la ressortie du film. Si le lien ne fonctionne pas, essayer par le bouton droit de la souris et choisir "ouvrir le lien dans un nouvel onglet")
Un poète russe, Gortchakov, est à la recherche d'un compatriote compositeur qui a séjourné en Italie au XVIIIe siècle.

Il est accompagné dans son voyage par une jeune interprète, Eugenia.

Dans un village où se trouve une piscine thermale dédiée à sainte Catherine de Sienne, il fait la rencontre d'un ermite, Domenico, qui lui confie une tâche originale.
avecrux.avemaria
Tu es hyper sensible cher Shazam ! 🙏
shazam
De l’énorme essai philosophique que constitue le film Nostalghia (1983), on retient souvent une scène – l’une des dernières, la fameuse « séquence de la bougie », probablement les dix minutes les plus inoubliables de l’œuvre tarkovskienne.
Cette scène, elle n’est pas seulement un chapitre de la filmographie du soviétique, elle en est le dernier acte. Une conclusion.
Pour comprendre la scène …Plus
De l’énorme essai philosophique que constitue le film Nostalghia (1983), on retient souvent une scène – l’une des dernières, la fameuse « séquence de la bougie », probablement les dix minutes les plus inoubliables de l’œuvre tarkovskienne.

Cette scène, elle n’est pas seulement un chapitre de la filmographie du soviétique, elle en est le dernier acte. Une conclusion.

Pour comprendre la scène de la bougie, il faut s’intéresser aux sous-textes récurrents de l’auteur. L’art et le dessein dans Andreï Roublev, la religion dans Stalker, la science dans Solaris – entre autres.

Tarkovski est un cinéaste infiniment pieux, dont la vision de l’entité divine est finalement très simple : tout n’a pas à être expliqué, le rationalisme ne peut pas tout justifier – un peu comme l’océan jaune de Solaris ou la zone de Stalker, il y a une part de mystère en ce monde et, pour Tarkovski, il est orgueilleux de la part de l’homme de penser pouvoir les comprendre.

De cette morale chrétienne, NOSTALGHIA en est le prolongement. Un thème que l’on découvrait déjà dans Le Miroir et Andreï Roublev (1966), et qui se répétera une ultime fois dans Le Sacrifice, était l’idée du lien étroit entre le destin individuel et le destin collectif.

Cette bougie c’est la quête ultime de chaque être vivant, la brique faisant partie d’un mur gigantesque.

Cet exilé qui traverse une piscine, c’est au final la profession de foi de Tarkovski : la vie aura beau avoir dressé des obstacles sur son chemin (on pense à son expulsion d’URSS ou à son piètre état lors du tournage de Le Sacrifice), il n’aura jamais abandonné, continuant – tel un Andreï Roublev – à peindre ses fresques-mouvement qui auront décidément transformé la face du cinéma.

Il est donc à chacun de savoir trouver cette bougie, ce dessein moteur d’existence, boussole dans l’inconnu, symbole de l’anti-nihilisme le plus total.
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Extrait(s) de « Le blog du cinéma : on refait la scène », n°9 : La scène de la bougie.
ON REFAIT LA SCÈNE n°9 : la scène de la bougie dans NOSTALGHIA

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Photo : Image du film Nostalghia (1983) de Andreï Tarkowsky
shazam
Quid de cet extrait de film :
www.youtube.com/watch
a mis en musique cet extrait de film, dont
La Musique est :
Spiegel im Spiegel, Miror in Miror, Miroir(s) dans le Miroir, est une œuvre pour piano et violon du compositeur estonien Arvo Pärt, écrite en 1978, dédié dédiée au violoniste Vladimir Spivakov.
Dans cet extrait de film, Speigel im Spiegel est interprété par Branka Parlic au Piano et …Plus
Quid de cet extrait de film :
www.youtube.com/watch
a mis en musique cet extrait de film, dont

La Musique est :

Spiegel im Spiegel, Miror in Miror, Miroir(s) dans le Miroir, est une œuvre pour piano et violon du compositeur estonien Arvo Pärt, écrite en 1978, dédié dédiée au violoniste Vladimir Spivakov.
Dans cet extrait de film, Speigel im Spiegel est interprété par Branka Parlic au Piano et Timea Kalmar au violoncelle, et ne figure pas cependant dans le film.

Pour les Images :

Il s’agit d’un extrait du film Nostalghia, d’Andrey Tarkovsky sorti en 1983 : Un intellectuel soviétique voyageant en Italie ressent cruellement l'éloignement de son pays. Cet exil passager devient l'occasion d'une réflexion sur l'inaccessibilité d'un monde meilleur. Le film est dédié à la mémoire de sa mère.

La scène finale de ce film, voir ci-dessous,
elle suit cette scène-ci, et ne nécessite pas de posséder un sens très élaboré du Symbolique pour être compréhensible...
www.youtube.com/watch