Non, l'amour de sa Patrie n'est pas un péché !

Contrairement à ce que des Catholiques dévoyés ou perfides insinuent ou prétendent même ouvertement, l'amour de son pays ou de sa Patrie, est une "Charité étendue" à laquelle Notre-Seigneur et sa Très Sainte Mère sont extrêmement attentifs et sensibles; Ils ne s'en désintéressent pas du tout, bien au contraire. Ne nous laissons pas impressionner par ces mauvaises brebis qui dénigrent l'amour de la France en le qualifiant avec mépris de pharisaïsme ou de "Nationalisme Chrétien". Les courts extraits qui suivent nous rappellent à quel point le Bon Dieu se soucie toujours, plus que jamais en ce temps de détresse, de la France. Courage et Patience ! :

Paray le Monial et Sainte Marguerite-Marie (décédée en 1690)
"...Mais Il (Le Sacré-Coeur de Jésus) ne veut pas s'en arrêter là. Il a encore de plus grands desseins qui ne peuvent être exécutés que par sa Toute-Puissance, qui peut tout ce qu'Elle veut. Il désire donc, ce me semble, entrer avec pompe et magnificence dans la maison des princes et des rois, pour y être honoré autant qu'Il a été outragé, méprisé et humilié en sa Passion, et qu'Il reçoive autant de plaisir de voir les grands de la terre abaissés et humiliés devant Lui, comme Il a senti d'amertume de se voir anéanti à leurs pieds. Et voici les Paroles que j'entendis à ce sujet : « Fais savoir au fils aîné de mon Sacré-Cœur — parlant de notre roi — que, comme sa naissance temporelle a été obtenue par la dévotion aux mérites de ma Sainte Enfance, de même il obtiendra la naissance de grâce et de gloire éternelle par la consécration qu'il fera de lui-même à mon Cœur Adorable qui veut triompher du sien, et, par son entremise, de celui des grands de la terre. » Il veut régner dans son palais, être peint dans ses étendards et gravé dans ses armes pour les rendre victorieuses de tous ses ennemis, en abattant à ses pieds ces têtes orgueilleuses et superbes pour le rendre triomphant de tous les ennemis de la sainte Eglise.
... Le Père Eternel, voulant réparer les amertumes et les angoisses que l'adorable Cœur de son divin Fils a ressenties dans la maison des princes de la terre parmi les humiliations et les outrages de la Passion, veut établir son Empire dans le cœur de notre souverain Monarque, duquel Il veut se servir pour l'exécution de ce Dessein qu'Il désire s'accomplir en cette manière, qui est de faire faire un édifice où serait le tableau de ce Divin Cœur pour y recevoir la consécration et les hommages du roi et de toute la cour. De plus, ce Divin Cœur se voulant rendre le Protecteur et Défenseur de sa sacrée personne contre tous ses ennemis visibles et invisibles, dont Il le veut défendre, et mettre son salut en assurance par ce moyen, c'est pourquoi Il l'a choisi comme son fidèle ami pour faire autoriser la Messe à son Honneur par le Saint-Siège apostolique et en obtenir tous les autres privilèges qu'Il veut accompagner cette dévotion de ce Sacré-Cœur, par laquelle Il veut départir les trésors de ses Grâces de sanctification et de salut, en répandant avec abondance ses Bénédictions sur toutes ses entreprises qu'il fera réussir à sa gloire, en donnant un heureux succès à ses armes pour le faire triompher de la malice de ses ennemis."

Promouvoir la consécration du Royaume de France au Sacré-Cœur, est une bien grande tâche pour une humble religieuse. Marguerite-Marie le sent fort bien et elle écrit à sa Mère supérieure : "Tout cela paraît très difficile, tant pour les grands obstacles que Satan se propose d'y mettre, que pour toutes les autres difficultés. Mais Dieu est au-dessus de tout. Il se plaît souvent à se servir des moindres choses, et même des plus méprisables, pour l'exécution de ses plus grands Desseins, tant pour aveugler et confondre le raisonnement humain que pour faire voir sa Puissance, qui peut tout ce qui Lui plaît, quoiqu'Il ne le fasse pas toujours, ne voulant pas violenter le cœur des hommes afin que, le laissant en liberté, Il ait plus de moyens de le récompenser ou de le châtier.
... Il faut que tout se fasse doucement et suavement, quoique fortement et diligemment, suivant les moyens qu'Il nous en fournira, car enfin, ma Mère, il faut poursuivre l'Oeuvre de Dieu sans désister, ni nous lasser, quelque obstacle ou contradictions qui s'y puissent rencontrer, car Il est assez fort et puissant pour les vaincre et confondre ses ennemis. Mais ce Divin Coeur n'est que Douceur, Humilité et Patience, c'est pourquoi il faut attendre. Il saura bien faire chaque chose en son temps.
... Il se servira des contradictions comme d'un solide fondement pour établir son Règne, car dans cette glorieuse et sainte Entreprise, les croix et les oppositions sont une des marques les plus infaillibles et les plus assurées, que la chose vient de Dieu et qu'Il en doit être beaucoup glorifié par le Règne du Sacré-Cœur de son divin Fils.
... Le Sacré-Cœur règnera malgré Satan et tous ceux qu'il suscite à opposer. Mais c'est maintenant le temps d'opérer et souffrir en silence, comme Il a fait pour notre amour.

Saint Pie X (Pape de 1903 à 1914)
"Que vous dirai-je à tous, chers fils de la France, qui gémissez sous le poids de la persécution ? Le peuple qui a fait alliance avec Dieu aux fonts baptismaux de Reims se convertira et retournera à sa première vocation. Sans doute les fautes ne resteront pas impunies, mais la fille de tant de mérites, de tant de soupirs, de tant de larmes, ne périra jamais. Un jour viendra - et il ne tardera guère - où la France, comme autrefois Saül sur le chemin de Damas, sera enveloppée d'une Lumière céleste et où elle entendra une Voix qui lui répétera : "Ma fille, ma fille, pourquoi Me persécutes-tu ?" Et, sur sa réponse : "Qui êtes-Vous, Seigneur ?", la Voix répliquera : "Je suis Jésus de Nazareth. Il t'est dur de regimber contre l'Aiguillon, parce que dans ton obstination, tu te ruines toi-même." Et elle, frémissante et étonnée, dira : "Seigneur, Seigneur, que voulez-Vous que je fasse ?" Et lui : "Lève-toi, lave-toi de tes souillures qui t'ont défigurée, réveille dans ton sein les sentiments assoupis et le pacte de notre Alliance, et va, nation prédestinée, vase d'élection, va porter comme par le passé, Mon Nom devant tous les peuples et les rois de la terre !" (Extrait du discours de Saint Pie X, le 21 novembre 1911, devant les Cardinaux français récemment nommés.)

Madame Royer (décédée en 1924. Fondatrice de l'Association de Pénitence et de Prière au Sacré-Coeur de Montmartre)
- "Un jour, toutes les épreuves auront une bonne fin. Dieu sauvera l'Eglise et la France, l'Une par l'autre."
- "Le Sacré-Coeur nous sauvera, mais quand ? Avec qui ? Avec quoi ? ... C'est son Secret... La France sera comme désemparée... Les mauvais se détruiront eux-mêmes. Alors arrivera celui qui doit tout restaurer; il faudra bien accepter celui que la Providence enverra !" (lettre de 1915)
- "La paix qui suivra (la Guerre toute proche de 1914-1918) sera une fausse paix. La lutte continuera sous des formes diplomatiques, sociales, économiques, financières. Le monde croulera dans l'impiété, l'impureté, le complet oubli de Dieu et courra à son châtiment. Les français iront jusqu'aux confins du désespoir; ils ne reprendront courage que contre eux-même; une à une, les solutions proposées pour porter remède à leurs maux échoueront. C'est seulement quand tous les recours aux moyens humains seront épuisés et que tout semblera perdu, que le Sacré-Coeur interviendra. Alors apparaitra l'élu de Dieu et la France ne pourra nier qu'elle devra au Sacré-Coeur son Salut !" (note confiée à l'Abbé Domain le 24 mai 1914).

Fatima (lettre de soeur Lucie à son Evêque, datée du 29/08/1931) Paroles de Notre-Seigneur : "...Fais savoir à mes ministres (les Papes), étant donné qu'ils suivent l'exemple du Roi de France en retardant l'exécution de ma demande, qu'ils le suivront dans le malheur. Jamais, il ne sera trop tard pour recourir à Jésus et Marie."

L'Ile Bouchard (ces apparitions de Notre-Dame en 1947, quoique souvent méconnues, font partie des rares apparitions mariales officiellement reconnues par l'Eglise Catholique)
"Je ne suis pas venue ici pour faire des miracles, mais pour vous dire de prier pour la France qui, ces jours-ci, est en grand danger (de fait, fin 1947, beaucoup d'observateurs français et étrangers voyaient la France sur le point de basculer dans le communisme stalinien; "par miracle" et de justesse, cela n'arriva pas).... La Dame, prenant un air grave, continue : Je vais vous confier un secret que vous ne direz à personne. - Nous Vous le promettons ! répondent les enfants en choeur. La confidence est brève. C'est la même pour tous. Nous n'en saurons rien de plus. Ce secret, les voyantes l'ont gardé strictement. Cependant, après les évènements de mai 1968 en France, elles se concertèrent et furent d'acccord, au vu de la nouvelle situation critique où se trouvait plongé le pays, de le communiquer à l'Archevêque de Tours. Ce qui fut fait le 1° juin 1968." : de ce fait, on peut déduire que le Secret confié par Notre-Dame concerne l'avenir de la France et des évènements qui auront probablement quelque ressemblance, du moins à leur début, avec les modestes émeutes de mai 1968...

Viens, Seigneur Jésus !
islametverite
PRIONS POUR ASIA BIBI ! Aujourd'hui il pourrait bien se jouer une "parodie de procès", la conduisant tout droit dans les bras du Seigneur... 🙏 🙏 🙏
islametverite
Syrie : Les djihadiste imposent le retour de la dhimmitude aux chrétiens
Le groupe djihadiste État islamique en Irak et au Levant (EIIL) impose un retour de la «dhimmitude» à la population chrétienne. La dhimmitude impose aux minorités non musulmanes un statut inférieur «en échange de leur sécurité». Les femmes en général n’ont plus le droit de se promener seules, elles doivent être couvertes …Plus
Syrie : Les djihadiste imposent le retour de la dhimmitude aux chrétiens

Le groupe djihadiste État islamique en Irak et au Levant (EIIL) impose un retour de la «dhimmitude» à la population chrétienne. La dhimmitude impose aux minorités non musulmanes un statut inférieur «en échange de leur sécurité». Les femmes en général n’ont plus le droit de se promener seules, elles doivent être couvertes de la tête aux pieds et être accompagnées d’un homme de la famille. L’EIIL est un des groupes djihadistes les plus durs composé essentiellement de combattants étrangers venus combattre en Syrie. Il mène un combat non seulement contre le régime, mais aussi contre d’autres groupes de l’opposition syrienne.

Relent d’ottomanisme en Syrie. Le groupe djihadiste État islamique en Irak et au Levant (EIIL), dont le projet est d’établir un grand califat au Moyen-Orient régi par la charia, a publié un communiqué, daté du 22 février sur des forums djihadistes, dans lequel l’EIIL dévoile le contenu d’un « pacte » imposé par son émir Abou Bakr al-Bagdadi aux habitants chrétiens de la ville syrienne de Raqqa (Nord), un bastion du groupe.
Ainsi, ce groupe originaire d’Irak, qui tente depuis plusieurs mois de supplanter les autres rebelles syriens en lutte contre le régime du président Bachar Al Assad, affirme que la vie, les biens, les propriétés, et les lieux de culte des chrétiens seront protégés tant que ces derniers respecteront les 12 règles du pacte.
Parmi celles-ci, figure notamment le versement d’un impôt annuel pour chaque personne de sexe masculin, équivalent, pour les personnes aisées, à 17 grammes d’or pur, pour les classes moyennes, à la moitié de cette somme, et pour les plus pauvres, le quart. Sachant, précise le pacte, que l’impôt peut être versé en deux fois.
En outre, les djihadistes interdisent strictement la construction d’églises et de monastères, ainsi que la restauration des édifices déjà existants dans la ville et ses environs. Ils exigent également que les chrétiens ne se montrent pas avec «une croix ou toute chose de leur Livre dans les marchés ou les endroits où il y a des musulmans», s’abstiennent de «célébrer leurs rituels (…) hors de l’église», ainsi que d’ «utiliser des haut-parleurs pour faire entendre leurs prières».
La Croix
Roy-XXIII
Gesta Dei per Francos
"Chaque Nation, comme chaque individu, a reçu une mission qu’elle doit accomplir" a dit Joseph de Maistre. Celle de la France est d’exécuter les gestes de Dieu, "Gesta Dei per Francos".
Et le grand Philosophe d’ajouter. "
Le châtiment des Français sort de toutes les règles ordinaires et la protection accordée à la France en sort aussi; mais ces deux prodiges réunis se …Plus
Gesta Dei per Francos

"Chaque Nation, comme chaque individu, a reçu une mission qu’elle doit accomplir" a dit Joseph de Maistre. Celle de la France est d’exécuter les gestes de Dieu, "Gesta Dei per Francos".
Et le grand Philosophe d’ajouter. "
Le châtiment des Français sort de toutes les règles ordinaires et la protection accordée à la France en sort aussi; mais ces deux prodiges réunis se multiplient l’un par l’autre, et présentent un des spectacles les plus étonnants que l’œil humain ait jamais contemplés"(Considérations sur la France, ch. II, p. 8 et p. 27.).
Strabon, le grand Géographe de l’Antiquité, semble l’avoir pressenti quand il écrit de la Gaule: "
Personne ne pourrait douter, en contemplant cette œuvre de la Providence, qu’elle n’ait disposé ainsi ce pays avec intention et non au hasard."
En effet, Dieu a toujours préparé ses voies. De toute éternité, dans Sa prescience des événements, il avait jeté son dévolu sur notre pays et choisi notre peuple pour succéder au peuple Juif et remplir, pendant l’ère chrétienne, la mission divine qui avait été assignée à ce dernier sous l’Ancien Testament.
Cette mission a été et demeure la plus glorieuse, assurément, de toutes celles qu’Il a jamais confiées à une nation. Aussi, parce que cette mission — en raison même de son importance — fera encourir fatalement à la France les assauts répétés de l’Enfer déchaîné, va-t-Il, dans Sa prescience des événements, lui donner un protecteur d’autant plus puissant que les attaques infernales seront plus farouches, Il choisit alors le plus puissant et le premier de tous les Anges, le Chef de toutes les Milices Célestes, le grand vainqueur de Satan: Saint Michel, qui est associé à toutes les grandes pages de notre Histoire, inspira personnellement notre Jeanne d’Arc et lui déclara: "
Je suis Michel, le Protecteur de la France."
Déjà, les peuplades de la Gaule croyaient à l’immortalité de l’âme et méprisaient la mort et, bien avant la naissance du Christ, avaient le culte de la Vierge qui devait enfanter le Sauveur du Monde, culte que Notre-Dame de Chartres a continué en le christianisant.
Dans la lutte engagée entre Vercingétorix et César — cinquante ans avant l’avènement du christianisme — ne peut-on voir encore l’un des signes de la prédestination de notre pays, dont le jeune chef inflige à Rome — c’est-à-dire au paganisme officiel — la sanglante défaite de Gergovie? Ephémère victoire, sans doute, puisque l’héroïque chef gaulois est vaincu en définitive et que, magnanimement pour sauver son peuple des représailles romaines, il s’offre en holocauste, est traîné en esclave derrière le char de César et est égorgé à Rome dans cette prison Mamertine où, un siècle plus tard, le premier Vicaire du Christ, Saint Pierre, sera crucifié.
Autre marque de la prédestination de notre Pays: le seul être qui ait volontairement apporté un soulagement matériel au Divin Maître au cours de sa Passion, Véronique, n’était-elle pas une Gauloise, originaire de Bazas? Le premier converti du Sacré Cœur, qui fut aussi le premier à oser proclamer la divinité du Sauveur, Longin, n’était-il pas Gaulois lui aussi? N’est-il pas logique, puisque notre Patrie a une mission divine à remplir, que Dieu ait voulu que ce soit une femme de chez nous qui transmit au monde entier l’image de sa Sainte Face et qu’un soldat de notre Pays ouvrit son Cœur adorable d’où devaient jaillir tous les trésors de grâce, d’amour et de résurrection qui, depuis lors, ne cessent d’embraser les âmes droites et qui doivent les irradier davantage encore à l’approche des derniers temps.
Ajoutons encore qu’en mourant, Notre Seigneur regardait du côté de l’Occident, et que, le jour de son Ascension glorieuse en montant au ciel, Son regard se portait toujours du même côté, comme s’Il avait voulu unir dans un même geste d’amour suprême Rome et notre France, Son Église et Son Royaume de prédilection (Voir les recherches de Saint Ignace de Loyola par les Bollandistes).
Enfin, les premiers Evangélistes qui apportent à la Gaule "la bonne Nouvelle" sont Madeleine, Marthe et Lazare. Lazare, image de la résurrection de la France. Madeleine, la grande pécheresse, mais l’âme au grand repentir et au grand amour qui symbolise à l’avance notre France pécheresse d’aujourd’hui, et notre France repentante et amoureuse de demain; Madeleine, que le Christ a sauvée d’un regard et pour laquelle Il eut une toute particulière et tendre affection. En donnant à notre Pays Ses amis de dilection, le Sauveur pour la première fois lui donnait Son Cœur.
De son côté, la Vierge Immaculée voulut également manifester avec éclat l’amour dont Son Cœur débordait pour notre Pays: A ces Amis de dilection que Son Fils envoie en Gaule, Elle confie ce qu’Elle a de plus sacré au monde, le corps de Sa Mère, Sainte Anne, pour qu’ils le déposent dans notre sol, pour bien montrer qu’Elle considérait que notre Peuple était plus capable qu’aucun autre de La remplacer sur terre pour entourer cette tombe si chère de respect, de vénération et d’amour.
Puis, si l’on en croit le Martyrologe Romain, le Pape Saint Clément envoie dans notre pays Denys de l’Aéropage, converti par Saint Paul et qui a assisté la Vierge à ses derniers moments. Denys s’installe à Lutèce [Paris] et fait de nombreuses conversions.
Après plusieurs arrestations et supplices, il est décapité avec quelques autres Chrétiens, sur la Colline de Mars, appelée depuis lors Mons Martyrum ou Montmartre (a l’endroit même où a été édifié le Sacré-Cœur), et enseveli à Saint-Denis. Ses restes furent, de tous temps, l’objet d’une vénération particulière, et il y a bien peu d’événements de notre Histoire auxquels l’Abbaye de Saint-Denis ne soit mêlée.
La Basilique est le sanctuaire où sont enterrés tous nos Rois et où est déposée la vieille Bannière qui nous a si souvent conduits à la victoire au cri de "Montjoye Saint-Denis". Aussi n’est-on pas surpris de voir un Allemand, l’auteur de "la Mystique divine, magique et diabolique" (Voir Santo. "Les crimes allemands". — "La chaine infernale et ses 33 anneaux".) s’écrier: "
Détruisez la basilique de Saint-Denis: dispersez au vent les ossements de leurs Rois; abattez, réduisez en cendres cette Basilique de Reims, où fut sacré Klodowig, où prit naissance l’Empire des Francs, faux frères des nobles Germains; incendiez cette Cathédrale".
Il avait bien compris, le misérable, ce que sont Reims et Saint-Denis: les deux symboles de notre Histoire Nationale.
Il ne faisait, il est vrai, que continuer les traditions sauvages de sa race. Déjà, au début des invasions barbares, le général romain Cérialis disait très justement aux Gaulois: "
Les mêmes motifs de passer en Gaule subsistent toujours pour les Germains: l’amour des plaisirs, celui de l’argent, et le désir de changer de lieu. On les verra toujours, quittant leurs solitudes et leurs marécages, se jeter sur les Gaules si fertiles, pour asservir vos champs et vos personnes…" (P. Champion "Galerie des Rois", page 22.)
Cérialis avait dit vrai. Pendant plusieurs siècles, les tribus germaniques ne cessèrent de ravager la Gaule. C’était le temps où nos Evêques prenaient la tête de la résistance aux envahisseurs et méritèrent de s’appeler les défenseurs de la cité; le temps où les Monastères étaient les refuges de la civilisation et où les moines défrichaient non seulement le sol de notre France, mais son âme et y semaient à profusion toutes les vertus qui devaient y germer en une éclosion magnifique et nulle part égalée. Comment ne pas citer Saint Martin, le grand apôtre de nos campagnes et le fondateur de Ligugé…? Déjà, à cette époque, la foi rayonnait de la Gaule sur les autres Pays: Saint Patrick qui convertit l’Irlande n’était-il pas un disciple de l’Evêque de Tours…?
Au milieu du Ve Siècle, pour châtier le monde tombé dans l’arianisme, Dieu permit qu’Attila ravageât, avec ses Huns, les peuples hérétiques. Redoutable par son génie et par sa cruauté, il mit tout à feu et à sang sur son passage, égorgeant les populations terrifiées. Quand le châtiment eut été assez grand, Dieu suscita alors un autre Chef pour vaincre celui qui s’appelait justement "le fléau de Dieu" et sauver son Église: Mérovée, le Roi des Francs. Mérovée était païen, mais il avait l’âme généreuse et le cœur droit; il souffrait de voir les tortures des populations chrétiennes et résolut d’arrêter l’envahisseur.
Il le rencontra aux Champs Catalauniques, non loin de Reims, où son petit-fils, Clovis, devait être baptisé et sacré. Il tailla en pièces les Huns qui s’enfuirent de l’autre côté du Rhin, laissant au vainqueur un immense butin. Mérovée avait sauvé le monde chrétien et magnifiquement inauguré les gestes de Dieu par les Francs. Aussi Dieu permit-il qu’il donnât son nom à la première branche de nos Rois.

Marquis de la Franquerie – La mission divine de la France (1926)
Publié le 29 avril 2013par bibliothequedecombat
Roy-XXIII
« Et pourtant quelqu'un doit venir, quelqu'un d'inouï que j'entends galoper au fond des abîmes. La France de Dieu, le Royaume de Marie ne peuvent pas périr, il faut qu'il vienne. Quand il paraîtra enfin, quand il frappera à la porte des cœurs avec le pommeau de l'Epée divine, le réveil de tous les aveugles sera prodigieux » . (Léon Bloy)
3 autres commentaires de Roy-XXIII
Roy-XXIII
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Roy-XXIII
Quelles pages admirables ! Voilà ce qu'écrivait au siècle dernier un vrai savant catholique. Voilà les bons principes. L'étude sérieuse et concomitante de ces auteurs anciens, avec celle des auteurs modernes, universitaires ou non, aboutit pratiquement toujours à l'avantage de ces anciens. Au faux principe cité plus haut et que l'on voudrait imposer partout, s'oppose le vrai principe suivant : …Plus
Quelles pages admirables ! Voilà ce qu'écrivait au siècle dernier un vrai savant catholique. Voilà les bons principes. L'étude sérieuse et concomitante de ces auteurs anciens, avec celle des auteurs modernes, universitaires ou non, aboutit pratiquement toujours à l'avantage de ces anciens. Au faux principe cité plus haut et que l'on voudrait imposer partout, s'oppose le vrai principe suivant : Dans les événements passés catholiques, s'impose comme vrai, ce qui n'est pas démontré faux par des CONTEMPORAINS catholiques (Louis-Hubert REMY)
Roy-XXIII
... En général, ce qui est moderne a pour nous peu d'attrait, c'est la vérité qui est ancienne, et l'erreur est moderne. Tout ce qui est nouveau en théologie est hérétique ; tout ce qui est nouveau en philosophie est absurde ; tout ce qui est nouveau en politique est révolutionnaire, tout ce qui est nouveau en Histoire est roman.»
Mgr Gaume (L'Évangélisation Apostolique du globe) 1879 « les …Plus
... En général, ce qui est moderne a pour nous peu d'attrait, c'est la vérité qui est ancienne, et l'erreur est moderne. Tout ce qui est nouveau en théologie est hérétique ; tout ce qui est nouveau en philosophie est absurde ; tout ce qui est nouveau en politique est révolutionnaire, tout ce qui est nouveau en Histoire est roman.»

Mgr Gaume (L'Évangélisation Apostolique du globe) 1879 « les Hypers Critiques ».
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Roy-XXIII
"Dans les événements passés catholiques, s'impose comme vrai, ce qui n'est pas démontré faux par des CONTEMPORAINS catholiques."
Mgr Gaume (L'Évangélisation Apostolique du globe) 1879 « les Hypers Critiques ».Plus
"Dans les événements passés catholiques, s'impose comme vrai, ce qui n'est pas démontré faux par des CONTEMPORAINS catholiques."

Mgr Gaume (L'Évangélisation Apostolique du globe) 1879 « les Hypers Critiques ».
Roy-XXIII
Quelles pages admirables ! Voilà ce qu'écrivait au siècle dernier un vrai savant catholique. Voilà les bons principes. L'étude sérieuse et concomitante de ces auteurs anciens, avec celle des auteurs modernes, universitaires ou non, aboutit pratiquement toujours à l'avantage de ces anciens. Au faux principe cité plus haut et que l'on voudrait imposer partout, s'oppose le vrai principe suivant :
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Roy-XXIII
... En général, ce qui est moderne a pour nous peu d'attrait, c'est la vérité qui est ancienne, et l'erreur est moderne. Tout ce qui est nouveau en théologie est hérétique ; tout ce qui est nouveau en philosophie est absurde ; tout ce qui est nouveau en politique est révolutionnaire, tout ce qui est nouveau en Histoire est roman.»
Roy-XXIII
5° Elle oublie que les anciens possédaient des détails ignorés aujourd'hui et des monuments que nous n'avons plus. Il est notoire qu'un grand nombre de documents ont péri dans les invasions des barbares, dans les guerres locales, dans les guerres de peuples à peuple, surtout dans les guerres de religion, qui saccagèrent tant de bibliothèques, tant de monastères, et même tant de villes.
Roy-XXIII
4° Elle oublie que les miracles sont les lettres de créance de l'apostolat ; que dans la vie des saints, surtout des premiers âges, le surnaturel devient le naturel, et que la place de l'homme, assez impertinent pour refuser à Dieu le pouvoir de faire des miracles, n'est ni à l'Académie, ni à l'Institut, mais à Charenton.
Roy-XXIII
3° Elle oublie qu'avant la Renaissance et l'invention de l'imprimerie, la tradition n'était pas livrée au gaspillage des premiers venus ; qu'il n'y avait ni journaux pour la falsifier, ni faiseurs de lignes à tant la ligne pour la tourner en ridicule ; mais qu'elle se conservait à l'ombre du sanctuaire, dans le calme des monastères, au paisible foyer des familles patriarcales. Cela veut dire que …Plus
3° Elle oublie qu'avant la Renaissance et l'invention de l'imprimerie, la tradition n'était pas livrée au gaspillage des premiers venus ; qu'il n'y avait ni journaux pour la falsifier, ni faiseurs de lignes à tant la ligne pour la tourner en ridicule ; mais qu'elle se conservait à l'ombre du sanctuaire, dans le calme des monastères, au paisible foyer des familles patriarcales. Cela veut dire que le patrimoine de tous était confié à la garde de la classe la plus savante et la plus vertueuse de la société.
Roy-XXIII
En effet, cette prétendue critique repose sur l'oubli de cinq choses essentielles :
1° Elle oublie que nos aïeux avaient, pour le moins, autant de bon sens que nous et autant de crainte du mensonge : rien ne prouve le contraire.
2° Elle oublie qu'étant plus rapprochés des événements, ils étaient mieux que nous à même d'en juger.Plus
En effet, cette prétendue critique repose sur l'oubli de cinq choses essentielles :

1° Elle oublie que nos aïeux avaient, pour le moins, autant de bon sens que nous et autant de crainte du mensonge : rien ne prouve le contraire.

2° Elle oublie qu'étant plus rapprochés des événements, ils étaient mieux que nous à même d'en juger.
Roy-XXIII
Ainsi, combattre par tous les moyens le rationalisme homicide n'est pas seulement un devoir religieux mais c'est un devoir social. Tout libre penseur est un librefaiseur. Tout libre faiseur est l'ennemi-né de tout ce qui l'empêche de faire ce qu'il veut. De là sa haine à outrance de tout droit et de toute autorité. Cependant, dénigrer n'est pas raisonner : nier n'est pas prouver. Traiter notre …Plus
Ainsi, combattre par tous les moyens le rationalisme homicide n'est pas seulement un devoir religieux mais c'est un devoir social. Tout libre penseur est un librefaiseur. Tout libre faiseur est l'ennemi-né de tout ce qui l'empêche de faire ce qu'il veut. De là sa haine à outrance de tout droit et de toute autorité. Cependant, dénigrer n'est pas raisonner : nier n'est pas prouver. Traiter notre histoire et nos traditions comme font les rationalistes, n'est pas de la saine critique, mais de la critique malsaine et de la fausse science. Dans cette fièvre continue de négation, il faut voir l'influence du père du mensonge et une maladie de l'esprit humain.
Roy-XXIII
...
Au protestantisme succéda le jansénisme qui dévora le résidu du protestantisme. Au jansénisme succéda le voltairianisme qui dévora le résidu du jansénisme. Au voltairianisme succéda le rationalisme qui dévore le résidu du voltairianisme : insecte à la dent d'acier qui ne laisse intact aucun fait de l'histoire religieuse...
Roy-XXIII
... Contempteur de la tradition universelle, à plus forte raison des traditions locales, il prétendit circonscrire la discussion sur le terrain de la Bible. On lui fit d'imprudentes concessions. Sous prétexte de sauver le coeur de la place, on abandonna les ouvrages avancés. Alors se produisit, dans l'ordre intellectuel, quelque chose d'analogue aux ravages successifs des arbres et des plantes, …Plus
... Contempteur de la tradition universelle, à plus forte raison des traditions locales, il prétendit circonscrire la discussion sur le terrain de la Bible. On lui fit d'imprudentes concessions. Sous prétexte de sauver le coeur de la place, on abandonna les ouvrages avancés. Alors se produisit, dans l'ordre intellectuel, quelque chose d'analogue aux ravages successifs des arbres et des plantes, décrit par le prophète Joël (1-5).
Roy-XXIII
... Les récits jusqu'alors les plus autorisés, furent traités de légendes et ceux qui les écrivirent de cuistres et de robins. Ce qui avait obtenu la foi des contemporains les plus respectables devint le produit de cerveaux malades, transmis à la postérité par des esprits trompés ou trompeurs. Survint le protestantisme, fils des hypercritiques de la Renaissance : Ego peperi ovum, Lutherus …Plus
... Les récits jusqu'alors les plus autorisés, furent traités de légendes et ceux qui les écrivirent de cuistres et de robins. Ce qui avait obtenu la foi des contemporains les plus respectables devint le produit de cerveaux malades, transmis à la postérité par des esprits trompés ou trompeurs. Survint le protestantisme, fils des hypercritiques de la Renaissance : Ego peperi ovum, Lutherus exclusit.
Roy-XXIII
...
Le caractère particulier d'un miracle, le silence d'un historien, une erreur de date, l'altération d'un texte, des fautes de copistes quelques variantes dans les manuscrits, l'absence de classicisme dans le langage, et surtout l'ombre d'une intervention surnaturelle furent autant de fins de non-recevoir.