Homélie pascale de saint Proclus de Constantinople
La beauté de la fête de Pâque
défie l'éloquence des discours.
La virtuosité du langage est impuissante
à proclamer le bienfait du Crucifié.
Quand donc était-il arrivé
ce que maintenant nous contemplons dans la foi ?
Quand l'esprit avait-il imaginé,
le coeur soupçonné,
l'intelligence conçu,
l'oeil contemplé ou l'ouïe perçu
les dons que maintenant
le Christ crucifié octroie au monde ?
Jamais le soleil n'avait vu
le diable déshonoré sur le bois.
Jamais une croix n'avait racheté
la nature de la malédiction.
Jamais trente pièces d'argent
n'avaient payé la rançon du monde.
Jamais la passion de l'Innocent
n'avait purifié le péché.
Jamais la Vie n'avait été suspendue au bois
et n'avait triomphé des tyrans dans une chair
qui n'a point de père.
Jamais le tombeau
n'avait accueilli son destructeur.
Jamais le ciel ne s'était voilé d'obscurité au milieu du jour
pour ne point voir le forfait tramé contre Dieu.
Jamais l'Enfer n'avait été horrifié
par Celui qu'il avait englouti.
Jamais la terre n'avait été ornée
par un tombeau d'où jaillit la Vie,
non pas tombeau, mais chambre nuptiale,
car Celui qui y fut enseveli
ne s'est pas corrompu,
mais il y a célébré ses noces.
Jamais la nature
n'avait engendré la Résurrection
en trois nuits et trois jours.
Dans le sein de la Vierge,
le Christ s'est mystérieusement façonné un corps
et, en trois jours, il a uni de nouveau son âme à son corps
et a manifesté sa résurrection.
Jadis le temps attestait sa naissance humaine,
maintenant le tombeau atteste sa puissance divine.
L'Agneau qui porte les péchés du monde
a été immolé sur l'autel,
lorsque Dieu a pris la forme d'esclave.
défie l'éloquence des discours.
La virtuosité du langage est impuissante
à proclamer le bienfait du Crucifié.
Quand donc était-il arrivé
ce que maintenant nous contemplons dans la foi ?
Quand l'esprit avait-il imaginé,
le coeur soupçonné,
l'intelligence conçu,
l'oeil contemplé ou l'ouïe perçu
les dons que maintenant
le Christ crucifié octroie au monde ?
Jamais le soleil n'avait vu
le diable déshonoré sur le bois.
Jamais une croix n'avait racheté
la nature de la malédiction.
Jamais trente pièces d'argent
n'avaient payé la rançon du monde.
Jamais la passion de l'Innocent
n'avait purifié le péché.
Jamais la Vie n'avait été suspendue au bois
et n'avait triomphé des tyrans dans une chair
qui n'a point de père.
Jamais le tombeau
n'avait accueilli son destructeur.
Jamais le ciel ne s'était voilé d'obscurité au milieu du jour
pour ne point voir le forfait tramé contre Dieu.
Jamais l'Enfer n'avait été horrifié
par Celui qu'il avait englouti.
Jamais la terre n'avait été ornée
par un tombeau d'où jaillit la Vie,
non pas tombeau, mais chambre nuptiale,
car Celui qui y fut enseveli
ne s'est pas corrompu,
mais il y a célébré ses noces.
Jamais la nature
n'avait engendré la Résurrection
en trois nuits et trois jours.
Dans le sein de la Vierge,
le Christ s'est mystérieusement façonné un corps
et, en trois jours, il a uni de nouveau son âme à son corps
et a manifesté sa résurrection.
Jadis le temps attestait sa naissance humaine,
maintenant le tombeau atteste sa puissance divine.
L'Agneau qui porte les péchés du monde
a été immolé sur l'autel,
lorsque Dieu a pris la forme d'esclave.