François : l'Eglise doit "se départir" de ses traditions
Le Pape François a prêché lors d'une messe pour Caritas Internationalis (23 mai).
Son point de départ était la décision du Conseil des Apôtres (Actes 15) selon laquelle les païens qui embrassent la Foi n'ont pas besoin d'accepter le judaïsme au préalable.
François en a déduit que les premiers chrétiens "ont laissé" d'importantes traditions et préceptes religieux. Mais ce n'est pas vrai : ces choses n'étaient pas "laissées pour compte" mais accomplies.
Ensuite, François a fantasmé sur le fait que les premiers chrétiens n'avaient pas besoin d'un "tas de doctrines et de traditions", mais seulement de l'annonce que "Dieu est amour", ignorant que la doctrine catholique ne pouvait être et ne fut jamais réduite à un slogan.
François a supposé que le Christ ne disait pas beaucoup de choses à ses disciples pour que l'Église apprenne à "renoncer à son désir de clarté et d'ordre".
Ce n'est pas vrai non plus : le Christ a promis à ses apôtres le Saint-Esprit qui leur enseignerait "tout" alors que la confusion et le désordre sont des signes du diable.
Néanmoins, François a finalement raison : il doit renoncer à ses traditions libérales épuisées qui ont amené l'Eglise au bord de la perdition.
#newsOkahqdbhby
Son point de départ était la décision du Conseil des Apôtres (Actes 15) selon laquelle les païens qui embrassent la Foi n'ont pas besoin d'accepter le judaïsme au préalable.
François en a déduit que les premiers chrétiens "ont laissé" d'importantes traditions et préceptes religieux. Mais ce n'est pas vrai : ces choses n'étaient pas "laissées pour compte" mais accomplies.
Ensuite, François a fantasmé sur le fait que les premiers chrétiens n'avaient pas besoin d'un "tas de doctrines et de traditions", mais seulement de l'annonce que "Dieu est amour", ignorant que la doctrine catholique ne pouvait être et ne fut jamais réduite à un slogan.
François a supposé que le Christ ne disait pas beaucoup de choses à ses disciples pour que l'Église apprenne à "renoncer à son désir de clarté et d'ordre".
Ce n'est pas vrai non plus : le Christ a promis à ses apôtres le Saint-Esprit qui leur enseignerait "tout" alors que la confusion et le désordre sont des signes du diable.
Néanmoins, François a finalement raison : il doit renoncer à ses traditions libérales épuisées qui ont amené l'Eglise au bord de la perdition.
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