Pourquoi mgr Burke, comme le rapporte fidèlement fr.news avec une légère erreur facilement correctible, a bien fait de déclarer que LE RITE EXTRAORDINAIRE est la plus belle forme du rite romain ?
Bien sûr, premièrement, parce que c'est tout simplement la vérité : c'est ce rite qui introduit et célèbre de la manière la plus aboutie et sacrée possible le grand mystère de l'Eucharistie, en …Plus
Pourquoi mgr Burke, comme le rapporte fidèlement fr.news avec une légère erreur facilement correctible, a bien fait de déclarer que LE RITE EXTRAORDINAIRE est la plus belle forme du rite romain ?
Bien sûr, premièrement, parce que c'est tout simplement la vérité : c'est ce rite qui introduit et célèbre de la manière la plus aboutie et sacrée possible le grand mystère de l'Eucharistie, en prévenant autant qu'il est possible tout risque de sacrilège de la part du prêtre et des fidèles envers notre Seigneur se rendant présent et comestible pour nous, pécheurs, pour notre salut éternel.
Ensuite, parce que uniquement depuis Vatican II, il n'y a plus UNE, mais DEUX formes du rite romain, comme ne l'indique pas cette définition rapportée ci-dessous, et dont l'une est qualifiée très improprement d' "extraordinaire"...
Pourquoi improprement ? Parce que la définir ainsi supposerait que ceux qui célèbrent ou participent à la forme dite "ordinaire" du rite, participent aussi à certaines époques ou occasions extraordinaires de l'année liturgique à la forme dite "extraordinaire", ce qui n'est certainement pas le cas. Au contraire : ceux qui participent au rite Paul VI le font tout au long de l'année pour la pluspart, et craignent de devoir assister même de temps en temps au rite tridentin en latin. Ainsi, pour eux , le rite Paul VI n'est pas devenu le rite "ordinaire" , mais LE RITE TOUT COURT !
Exactement de la même manière, une majorité des catholiques fidèles au rite tridentin de la Messe ne participent jamais au rite Paul VI, qui n'est en rien pour eux "le rite ordinaire".
Pourquoi en est-on arrivé là ?
Tout simplement parce que durant tout le cours de l'histoire du rite romain, lorsqu'il lui fut apporté telle ou telle correction, celle-ci était unanimement adoptée sans discution. Il n'y avait donc globalement dans la sainte Eglise qu'un seul rite romain.
Alors qu'aujourd'hui, la fidélité au rite de la Messe hérité des apôtres EXIGE que ne soit abandonnée SOUS AUCUN PRETEXTE la forme "ancienne" du rite romain, c'est à dire la Messe tridentine toujours actuelle dont parle mgr Burke, sous peine d'en perdre une partie essentielle de sa valeur inestimable.