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FRANÇOIS à TELEVISA -6- : Valentina Alazraki s'entretient avec l'Antéchrist à la télévision mexicaine (traduction française intégrale) - Sixième partie -

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>>> Le CAS d'un PAPE HÉRÉTIQUE : comme François l'est, concluez !

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[Quand deux dingues discutent, on atteint le sommet de la dinguerie, comme on peut s'en rendre compte par le dialogue surréaliste qui suit : les hôpitaux-psy ont de l'avenir !!!]

Le PAPE à TELEVISA (suite)

>>> Les 6 autres parties

Pape François, il y a une chose qui attire mon attention. Certaines de vos connaissances quand vous viviez en Argentine disent que vous étiez conservateur, pour utiliser toujours des catégories, disons, dans la doctrine.

R. - Je suis conservateur.

Vous vous êtes battu contre des mariages avec des gens du même sexe en Argentine. Et puis ils disent que vous êtes venu ici, que vous avez été élu pape et que maintenant vous semblez beaucoup plus libéral qu’en Argentine. Vous reconnaissez-vous dans cette description de certaines personnes qui vous ont connu auparavant, ou était-ce la grâce de l’Esprit-Saint qui vous a donné plus ? [rires]

R. - La grâce de l’Esprit Saint existe certainement. J’ai toujours défendu la doctrine. Et c’est curieux, dans la loi sur le mariage homosexuel.... C’est une incohérence de parler de mariage homosexuel.

Ce n’est pas vrai qu’avant c’était une chose et maintenant c’en est une autre.

R. - Non, avant j’étais une chose et maintenant j'en suis autre chose, c’est vrai.

Oui, parce que vous êtes maintenant Pape.

R. - Non, parce que je crois que j’ai grandi un peu, que je me suis sanctifié un peu plus. On change sa vie. Que j’ai élargi les critères, il se peut que, voyant les problèmes du monde, j’ai eu plus conscience de certaines choses qu’auparavant. Non, je crois qu’il y a des changements dans ce sens, oui. Mais, conservateur.... C’est les deux.

Les deux, alors ?

R. - Et oui, en Argentine, j’allais dans les villas, dans une villa par exemple, mon cœur s’arrêta, et puis j’avais aussi peur que la catéchèse soit sérieuse. Je ne sais pas, un peu... un mélange.

C’est très difficile d’enfermer les gens dans des catégories.

R. - C’est vrai, c’est vrai.

Mais en pensant à cette évolution que vous dites avoir eue au cours de ces six années, si vous deviez nous dire ce que vous avez fait de mieux au cours de ces six années....

R. - En vous écoutant, je pense que c’était une chose pour moi, je ne dis pas la meilleure, mais une très bonne chose.

Même si nous critiquons.

R. - Oui. Oui.

Nous ne sommes pas des ennemis.

R. - Non, mais si vous critiquez bien, que Dieu soit béni, si vous critiquez mal, je vais vous le dire et clarifier certaines choses. Parce que le rôle de la presse n’est pas seulement de critiquer, mais aussi de construire, de construire. Parfois par la critique, parfois en développant une bonne chose, en louant la prise d’une bonne décision, parfois en attirant l’attention sur quelque chose, sans critiquer, mais « avec attention à cela ». C’est un bâtiment, un bâtiment. La presse doit construire.

Une critique constructive, disons.

R. - Constructive. Quand c’est critique, mais pour construire après la critique. Je suis également conscient d’une chose qui vous préoccupe : que vous n’êtes pas toujours libre. Malheureusement, beaucoup de gens dépendent d’une ligne éditoriale pour vivre et tout le reste, et ils ne peuvent pas toujours dire tout ce qu’ils voudraient dire ou entendre, et en cela je suis proche de vous, je comprends, mais pas toujours, que cela soit clair.

Il y a beaucoup de journalistes qui paient de leur vie leur travail au Mexique et dans beaucoup d’autres pays.

R. - Oui, c’est vrai. C’est une vie difficile et pas totalement libre, c’est le but.

Quelle est la plus belle chose que vous pensez avoir faite ?

R. - Le mieux pour moi, c’est d’être toujours avec les gens, que veux-tu que je te dise. Je renais quand je vais sur la place, quand je vais dans une paroisse.

Dans les prisons....

R. - Les prisons, être avec les gens. Oui, je suis pape, je suis évêque, j’étais cardinal. Tu peux tout m’enlever, mais, s’il te plaît, ne m’enlève pas mon statut de prêtre.

Ça sent le mouton entre autres choses....

R. - Ça sent le mouton et ça sent le sanctuaire. Les deux sentent mauvais. J’en fais l’expérience, dans ma vocation de prêtre.

Quelque chose que vous pensez avoir mal fait, quelque chose que vous ne referiez pas de la même manière ?

R. Parlons des erreurs commises au Chili, par exemple. Quelques erreurs de jugement dans certaines décisions que j'ai ensuite dû rectifier, alors j'en ai fait plusieurs. Certains d’entre vous ne savent pas, Dieu merci, sinon vous m’auriez sévèrement critiqué.

Vous pouvez nous le dire, nous avons le temps.

R. - Il y a toujours des erreurs. Je me confesse tous les quinze jours, signe que je fais des erreurs.

Et ce sont de longues confessions ou pas ?

R. - La curiosité féminine, hein ? La touche féminine.

C’était pour rendre tout plus agréable.

R. - C’est déjà magnifique.

Pape François, vous sentez beaucoup de polarisation, dans le monde en général, même dans l’Église, ici, pas dans cette salle, mais à l’intérieur du Vatican, partout. Ce n’est pas une prérogative du Vatican.

R. - La polarisation est une tentation destructrice.

Mais on se sent très fort même au sein de l’Église, de ces groupes...

R. - Aussi, vous avez dit vous-même que certaines personnes m’accusent d’être hérétique...

Être hérétique, comment avez-vous pris ?

R. - Avec le sens de l’humour, ma fille.

Vous ne donnez pas beaucoup de valeur à cela...

R. - Non, non, non, je prie aussi pour eux parce qu'ils font des erreurs et, pauvres gens, certains sont manipulés. Et qui sont ceux qui ont signé.... Non, vraiment, le sens de l'humour et je dirais la tendresse, la tendresse paternelle. Enfin, ça ne me fait pas mal du tout. L'hypocrisie et les mensonges me font mal, ils me font mal. Mais une erreur comme celle-là, où il y a même des gens à qui ils ont tourné la tête... Non, s'il te plaît, tu dois t'occuper d'eux aussi.

(à suivre)

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Audio à télécharger : "Le CHAPELET quotidien récité avec vous !"

* Le ROSAIRE : MÉTHODE & EXPLICATION en CANTIQUE par St Louis-Marie Grignion de Montfort (PDF illustré de 12 pages) *

>>> Le Ciel ouvert par les TROIS AVE MARIA du matin et du soir
& La NEUVAINE EFFICACE

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