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L'archevêque de Philadelphie fait l'éloge d'un livre très critique envers François

L'archevêque Chaput de Philadelphie a qualifié le livre de Ross Douthat To Change the Church "[d']intelligent et passionnant". Douthat est un auteur et chroniqueur du New York Times, pourvoyeur de …Plus
L'archevêque Chaput de Philadelphie a qualifié le livre de Ross Douthat To Change the Church "[d']intelligent et passionnant".
Douthat est un auteur et chroniqueur du New York Times, pourvoyeur de fake news.
Son livre est très critique envers le pape François. Il a été publié en mars 2018.
#newsBlsbiafxzp
Psaume 62
@Catholique et Français
Il n’est pas étonnant mon "bon" monsieur que ce passage très particulier des commentaires de "Aube Nouvelle" ait attiré votre attention, car les procès d’intention, qui sont des péchés, sont comme une seconde nature pour les personnes qui composent votre « tribu », tribu dont je ne peux que me réjouir d’être régulièrement l’objet de basses attaques personnelles. 😉Plus
@Catholique et Français
Il n’est pas étonnant mon "bon" monsieur que ce passage très particulier des commentaires de "Aube Nouvelle" ait attiré votre attention, car les procès d’intention, qui sont des péchés, sont comme une seconde nature pour les personnes qui composent votre « tribu », tribu dont je ne peux que me réjouir d’être régulièrement l’objet de basses attaques personnelles. 😉

@Aube Nouvelle
Soit dit en passant, j'en profite pour vous dire que la fidélité en conscience à un Pape n’est évidemment pas la seule problématique de notre échange même si elle est la plus importante. Par exemple, le manque d’honnêteté et de rigueur intellectuelles, que j’ai relevé dans certains de vos propos, fait partie également de la problématique d'un échange, que cela vous plaise ou non. Parenthèse fermée.
Roy-XXIII
La louange de mes lèvres D’autre part, je n’exclus pas totalement la possibilité que son élection soit canoniquement invalide. + et si donc je n’exclus pas l’hypothèse, à ce stade très hasardeuse à mon sens, « que ce pape soit réellement un perfide et habile destructeur de l’Eglise »
Eh Beh !!!! 🧐Plus
La louange de mes lèvres D’autre part, je n’exclus pas totalement la possibilité que son élection soit canoniquement invalide. + et si donc je n’exclus pas l’hypothèse, à ce stade très hasardeuse à mon sens, « que ce pape soit réellement un perfide et habile destructeur de l’Eglise »

Eh Beh !!!! 🧐
Catholique et Français
"...Je suis désolé, mais vos réflexions commencent à me faire douter de vos convictions et de vos motivations et m’obligent à conclure qu’elles relèvent de problèmes bien autres que celui de la simple fidélité à François Pape..." ("Aube Nouvelle") : 😉 ... 😀 😀 😀 ☕
Psaume 62
@Aube Nouvelle
(suite)
Il n’y a rien de « spécieux » dans ma position, terme qui d’ailleurs sous-entend une certaine hypocrisie, contrairement à ce que vous voulez croire en réagissant par une inversion accusatoire, alors que j’ai pointé à juste titre la nature téméraire et imprudente (et j’ajouterai même possiblement en partie délirante), à ce stade, de vos accusations contre le pape François …Plus
@Aube Nouvelle
(suite)
Il n’y a rien de « spécieux » dans ma position, terme qui d’ailleurs sous-entend une certaine hypocrisie, contrairement à ce que vous voulez croire en réagissant par une inversion accusatoire, alors que j’ai pointé à juste titre la nature téméraire et imprudente (et j’ajouterai même possiblement en partie délirante), à ce stade, de vos accusations contre le pape François, et alors que j’ai pointé votre allégation diffamatoire concernant la foi du pape François sur l’enfer, ainsi que votre manque de prudence intellectuelle s’agissant de la prétendue prophétie de Saint François.

Il n’y a pas non plus dans ma position une « stratégie du ‘Je ne suis ni pour ni contre, bien au contraire !’ ». Libre à vous de vous aveugler sur mes arguments honnêtes qui expliquent ma prudence actuelle.

Point non plus d’intimidation (avez-vous des tendances parano ?) lorsque je vous conseille une plus grande prudence dans vos jugements.

Si donc « je n’exclus pas totalement la possibilité que son élection soit canoniquement invalide », et si donc je n’exclus pas l’hypothèse, à ce stade très hasardeuse à mon sens, « que ce pape soit réellement un perfide et habile destructeur de l’Eglise », c’est bien parce que je ne fais pas abstraction de certains faits troublants de la réalité actuelle de l’Eglise, parce que je suis vigilants sous l’influence du Seigneur lui-même, pour ne pas être abusé par d’éventuels loups déguisés en agneaux, sans tomber dans la paranoïa.

Pour répondre à votre vision des choses, totalement défaitiste et apocalyptique de l’Eglise contemporaine, rappelons que l’apostasie « silencieuse » de l’Europe, et plus largement de l’Occident, fut déjà dénoncée en son temps par le saint pape Jean-Paul II mais rappelons aussi les paroles pleines d’espérance du cardinal Ratzinger, ex Benoit XVI et actuel « pape émérite » ( Dans un livre d’entretiens paru au milieu des années 90, Le Sel de la Terre ) :

“J’avais prévu que l’Eglise deviendrait petite, que ce serait un jour une Eglise des minorités, qu’ensuite elle ne pourrait plus subsister dans ses grand espaces, ses vastes organisations, mais devrait s’organiser de manière plus modeste. (...) L’Eglise ressemblera moins aux grandes sociétés, elle sera davantage l’Eglise des minorités, elle se perpétuera dans de petits cercles vivants, où des gens convaincus et croyants agiront selon leur foi. Mais c’est précisément ainsi qu’elle redeviendra sel de la terre. L’Eglise peut précisément être moderne en étant anti-moderne, en s’opposant à l’opinion commune. A l’Eglise incombe un rôle de contradiction prophétique et elle doit en avoir le courage”.

Et le même Benoit XVI de dire : « Ce sont les minorités créatives qui déterminent l’avenir. En ce sens, l’Église catholique doit être vue comme une minorité créative possédant un héritage de valeurs qui ne sont pas des choses du passé mais une réalité très vivante et actuelle. »

Qui faut-il croire ? Vous ou bien ces paroles qui ouvrent un possible horizon d’espérance et de résurrection de l’Eglise ?

M’est avis que vous vous trompez, que vous vous êtes enfermé à double tour dans des jugements personnels, idéologiques et passionnels, jugements dont vous ne pourrez sortir qu’en constatant par la preuve du réel, donc dans quelques mois, qu’ils étaient en partie erronés. A condition bien entendu que Dieu vous prête vie jusque-là, ce que je vous souhaite de tout coeur bien entendu ! Bonne continuation...
Psaume 62
@Aube Nouvelle
Bien-aimé du Seigneur, je constate malheureusement que votre dernière réponse, au lieu de m’opposer des arguments adaptés et de qualité, verse beaucoup dans le registre du monologue en circuit fermé à travers quoi vous ressassez vos fausses évidences, et verse aussi dans l’évitement et dans l’attaque personnelle. Aveux involontaires de faiblesse argumentaire ?
Vous n’avez pas …Plus
@Aube Nouvelle

Bien-aimé du Seigneur, je constate malheureusement que votre dernière réponse, au lieu de m’opposer des arguments adaptés et de qualité, verse beaucoup dans le registre du monologue en circuit fermé à travers quoi vous ressassez vos fausses évidences, et verse aussi dans l’évitement et dans l’attaque personnelle. Aveux involontaires de faiblesse argumentaire ?

Vous n’avez pas su répondre à ma question pourtant très simple et claire concernant l’application des paroles prophétiques suivantes de Saint Paul aux actes actuels du pape François : « La venue de l’Impie, elle, se fera par la force de Satan avec une grande puissance, des signes et des prodiges trompeurs, avec toute la séduction du mal, pour ceux qui se perdent du fait qu’ils n’ont pas accueilli l’amour de la vérité, ce qui les aurait sauvés ». C’est compréhensible car il n’y a rien à répondre qui soit vraiment crédible et réaliste. Vous avez préféré dévier la question vers d’autres citations que vous tentez de faire coller à votre théorie.

Vous n’avez pas daigné faire la critique des différentes étapes eschatologiques dessinées par François-Michel Debroise. Dommage car cela m’aurait permis de saisir précisément votre conception des temps de la fin et du « millénium ». Pour votre gouverne, le « millénarisme mitigé » (par exemple celui de St Irénée, père apostolique) n’implique pas par soi-même la croyance dans un millénium correspondant à 1000 ans de règne terrestre du Christ, croyance qui se fonde sur une lecture essentiellement littérale de l’Apocalypse. Où ai-je écrit d’ailleurs que vous croyiez en un règne de 1000 ans ? Nulle part, relisez mes commentaires précédents. Vous fantasmez et vous maîtrisez manifestement mal le sujet.

Le millénarisme mitigé comme je l’ai bien précisé, suppose en revanche la croyance dans un règne terrestre du Christ avec des élus préalablement ressuscités, durant un certain temps, lequel règne est supposé précéder la résurrection universelle des corps, le jugement dernier universel et l’avènement du monde nouveau. Apparemment votre conception est bien millénariste. J’ai d’ailleurs précisé que ce millénarisme mitigé de nature spirituelle (et non de nature politique qui lui est condamné par le Magistère), même s’il est marginal chez les théologiens catholiques et jugé dangereux par le Magistère, n’est pas en soi une hérésie.

J’ai très bien compris, détrompez-vous, que vous n’aviez pas parlé du retour glorieux du Christ pour juger les vivants et les morts mais pour évoquer une puissante théophanie universelle qui installera son règne universel, précisément parce que j’ai bien compris que votre conception eschatologique est d’ordre millénariste bien que vous sembliez l’ignorer !
Apparemment vous vous êtes bricolé une vision personnelle que vous avez tendance à ériger au-dessus de la pensée sûre de l’Eglise sur ce sujet. Non plus, je n’ai pas interprété Ap 21 :1-27 et Ap 20 :7-15 à la façon dont vous le laissez entendre. Décidément, vous lisez tout de travers !

Les visions de Daniel et de Jean sont évidemment très précieuses pour l’Eglise étant acquis que Dieu a voulu instruire et prévenir le peuple de Dieu à travers elles. Reste que les membres du peuple de Dieu qui pouvaient étudier régulièrement les Ecritures, dont font partie les prophéties, étaient de petites minorités, d’abord parce que les rouleaux, les codex et les livres étaient plutôt rares en raison de leurs coûts prohibitifs. L’époque contemporaine est à cet égard une exception historique, sans parler de l’Internet. Cela dit, les passages apocalyptiques de l’Ecriture font l’objet de lectures très variées et assez souvent contradictoires.

Vous semblez vouloir faire dire au commentaire de la Bible de Jérusalem (14ème édition – 1994) ce qu’il ne dit pas. Cette citation ne sous-entend pas une quelconque vision millénariste post-parousie, mais il exprime l’idée que la parousie a concerné aussi l’avènement puissant du Christ dans Son EGLISE, sur les cendres du Judaïsme et de la destruction du Temple des Juifs. C’est précisément ce à quoi j’ai fait allusion dans une partie d’un commentaire précédent. Le temps du « millénium » évoqué dans l’Apocalypse est d’ailleurs de cette nature selon l'exégèse de la plupart des théologiens catholiques, anciens et contemporains.
5 autres commentaires de Psaume 62
Psaume 62
@Aube Nouvelle
(suite)
Pour connaître précisément votre point de vue eschatologique, il serait intéressant que vous vous situiez de manière critique par rapport aux susdites étapes eschatologiques successives décrites par François-Michel Debroise, étapes qu’il développe d’ailleurs davantage sur cette page. Au passage, votre théorie n’évoque pas clairement par exemple le rôle des « apôtres …Plus
@Aube Nouvelle
(suite)

Pour connaître précisément votre point de vue eschatologique, il serait intéressant que vous vous situiez de manière critique par rapport aux susdites étapes eschatologiques successives décrites par François-Michel Debroise, étapes qu’il développe d’ailleurs davantage sur cette page. Au passage, votre théorie n’évoque pas clairement par exemple le rôle des « apôtres des derniers temps » prophétisés par St Louis-Marie ni la conversion des juifs de bonne volonté qui constituera d’après le Catéchisme catholique (N. 674 ) l’un des signes majeurs de l’imminence de sa parousie universelle.

Vous vous réclamez de la rationalité et du bon sens mais une partie de votre propos participe de la croyance irrationnelle et même semble-t-il des passions personnelles.

Vous vous appuyez par-dessus-tout sur Amoris Laetitia et sur la non-réponse du pape François aux dubia et à la correctio filialis pour conclure à une implicite « abolition du sacrifice perpétuel » mais comme je vous l’ai fait remarquer précédemment, les récentes décisions pastorales et disciplinaires du pape actuel officiel quant à la Sainte Eucharistie ne sont pas intrinsèquement sacrilèges, elles ne contredisent pas en soi la sainte doctrine, quand bien même seraient-elles critiquables et dangereuses pour le bien des âmes. Des théologiens renommés lui ont d’ailleurs apporté leur soutien suite aux critiques.

Les auteurs des dubia, de la correctio filialis ou par exemple un René Gracida, évêque retraité, s’ils sont certes très perplexes, ils n’entendent pas pour autant juger catégoriquement les intentions profondes du pape actuel et encore moins ils n’entendent voir en lui l’Antéchrist, contrairement à vous.

L’ouverture à l’intercommunion eucharistique est certes dangereuse pour la préservation de la foi catholique intégrale mais elle n’exprime pas par soi-même une intention perverse, apostate et sacrilège. Le pape François a rappelé dans de récentes catéchèses sa foi en la présence réelle eucharistique.

Vous voyez dans l'approche pastorale, disciplinaire et doctrinale du pape actuel un désir d'abolir "le sacrifice perpétuel" mais les anticonciliaires schismatiques de tous poils voyaient déjà cette réalité dans les actes des papes "conciliaires" précédents. Votre analyse est de fait subjective. Chacun voit midi à sa porte.

Certains indices trahissent d’ailleurs que vous n’êtes pas rigoureux et dépassionné dans votre quête de la vérité.

Vous avez osé écrire péremptoirement : « Sa négation, bien avérée, de l’enfer est tout autant une négation de la Rédemption, du Ciel et du purgatoire. ». Or, le pape François a déclaré en 2014 : « Le pouvoir et l'argent que vous avez maintenant à travers tant d'affaires sales, tant de crimes mafieux, c'est de l'argent ensanglanté, du pouvoir ensanglanté: vous ne pourrez l'emportez avec vous dans l'autre vie. (...) Convertissez-vous, il est encore temps pour ne pas finir en enfer. C'est ce qui vous attend si vous continuez sur cette voie. Vous avez eu un papa et une maman. Pensez un peu à eux, réfléchissez un peu et convertissez-vous… ».

Je considère que ses itw répétées avec Scalfari sont une erreur, qu’elles sont de mauvais goût, que la dernière d’entre elle (très mollement relativisée par le service de presse du Vatican) laisse croire qu’il doute lui-même de la nature éternelle de l’enfer ( vérité qui est certes de foi mais qui humainement, rationnellement et émotionnellement reste difficile à imaginer ), mais il n’est pas honnête d’affirmer pour autant que sa négation de l’enfer est avérée et par suite sa négation de la Rédemption, du Ciel et du purgatoire. Il a peut-être simplement avoué à Scalfari qu’il lui arrivait de douter de la nature éternelle des souffrances de l’enfer sans pour autant remettre radicalement en doute la doctrine catholique à ce sujet. La mémoire défaillante du vieux Scalfari a peut-être également déformé en partie ses propos, ou bien a-t-il eu une intention polémique journalistique.

J’ai lu également sur la page de commentaires de votre compte GTV : « Saint François a prophétisé qu'il y aurait un pape portant son prénom et qui serait destructeur de l'Eglise ». Or, l’article sur lequel s’appuie votre allégation s’origine à un article du site « Benoit et moi » qui dans une mise à jour précise que « un lecteur attentif (...) dit que cette prophétie est probablement un texte apocryphe. Explications d'un frère franciscain (ofm) à lire ici ». Or, j’ai lu il y a quelques mois ces dernières explications et effectivement j’en ai tiré la conviction qu’il est très probable que ce texte soit apocryphe et qu’il ne vienne pas de Saint François.

Une partie significative des ennemis du pape actuel se perdent habituellement dans des jugements et des actes iniques, téméraires et partiaux ( par exemple en faisant dire à sa dernière exhortation apostolique - qui au passage est très édifiante sur beaucoup de points - , des choses qu’elle ne dit objectivement pas ). Il y a trop de passion et pas suffisamment de raison dans les reproches irrévérencieux voire très insultants qui lui sont faits. Au final, dans l’hypothèse où ce pape serait réellement un perfide et habile destructeur de l’Eglise ( hypothèse que je n’exclus pas totalement bien que je la considère à ce stade comme très hasardeuse), le comportement damnable de nombre de ses ennemis ne pourrait que lui rendre grandement service.

Ses critiques envers certaines tendances mauvaises des milieux traditionalistes sont d’ailleurs en bonne partie très fondées. Le problème est qu’il a ou qu’il donne l’impression d’avoir la main lourde sur les travers de ces milieux et la main très légère sur les travers des milieux progressistes et libéraux qui d’ailleurs le vénèrent habituellement. D’autre part, je n’exclus pas totalement la possibilité que son élection soit canoniquement invalide.

Je renouvelle mes remarques antérieures concernant mon parler « cash ». :-) Que Dieu vous bénisse
Psaume 62
@Aube Nouvelle
Je poursuis volontiers cet échange avec vous en espérant qu’il permette à chacun d’y voir plus clair dans ses convictions et, le cas échéant, de les corriger sur quelques points.
Pour ne prendre qu’un exemple, « Simon André », qui est d’ailleurs inscrit sur GTV, est lui aussi absolument convaincu de détenir la clef d’interprétation des visions prophétiques et apocalyptiques …Plus
@Aube Nouvelle
Je poursuis volontiers cet échange avec vous en espérant qu’il permette à chacun d’y voir plus clair dans ses convictions et, le cas échéant, de les corriger sur quelques points.

Pour ne prendre qu’un exemple, « Simon André », qui est d’ailleurs inscrit sur GTV, est lui aussi absolument convaincu de détenir la clef d’interprétation des visions prophétiques et apocalyptiques de Daniel et de Jean... sauf que ses postulats et ses conclusions contredisent en bonne partie les vôtres.

A ce propos, pouvez-vous m’expliquer en quoi chacun des mots prophétiques suivants de Saint Paul : « La venue de l’Impie, elle, se fera par la force de Satan avec une grande puissance, des signes et des prodiges trompeurs, avec toute la séduction du mal, pour ceux qui se perdent du fait qu’ils n’ont pas accueilli l’amour de la vérité, ce qui les aurait sauvés », s’applique-t-il au cas du pape François ( en qui vous voyez donc l’Antéchrist de la fin des temps évoqué dans la Tradition et le faux prophète de l’Apocalypse ) ???

Sauf à forcer la réalité des faits, vous aurez bien du mal à me convaincre ! Autant il est à la limite possible de voir dans le pape Jean-Paul II ( comme le font les sédévancantistes et les survivantistes tel ledit Simon André ), en s’armant en partie d’auto-persuasion et de mauvaise foi, un faiseur de « signes et de prodiges trompeurs » ( notamment par ses miracles post-mortem... alors que Saint Paul parle lui de puissants et grands prodiges d’un homme impie de son vivant ). A moins bien sûr que ce vieil homme qu’est le pape François, qui certes est jusqu’à présent plutôt bien vu des médias conventionnels, ne se transforme prochainement en un thaumaturge puissant !...

En réalité il manque des pièces à votre puzzle pour que votre théorie soit « évidente » et, ajouterai-je, crédible.

Dois-je déduire de votre propos qui identifie la Parousie à un Avènement universel du Christ, qui ne coïncide pas avec la fin matérielle de ce monde mais avec la fin d’un monde antichrétien, que vous êtes un millénariste mitigé, càd que vous croyez que le Christ va instaurer universellement son Royaume sur cette terre après sa parousie qui vaincra l’Antéchrist, que des justes ressusciteront et règneront avec Lui durant le « millenium » évoqué dans l’Apocalypse, et qu’à terme viendra le Jugement dernier universel et l’inauguration d’ « un ciel nouveau et une terre nouvelle, car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et il n'y avait plus de mer » (Ap 21, 1), en appliquant comme vous le faites une lecture plutôt littéraliste au texte de l’Apocalypse, ainsi que le firent quelques pères de l’Eglise minoritaires, comme Saint Irénée ? Si c’est le cas, savez-vous que cette opinion, bien que n’ayant pas été formellement condamnée par le Saint-Office, a néanmoins été jugée dangereuse par lui et par Pie XII soi-même en 1944 ?

Le Credo catholique romain révisé (1570) précise « Il reviendra dans la gloire, pour juger les vivants et les morts; et son règne n'aura pas de fin. ». L’antique symbole des Apôtre affirme quant à lui : « (Il) est assis à la droite de Dieu le Père tout-puissant, d’où il viendra juger les vivants et les morts. »

Conclusion : même si la possibilité après la Parousie d’un règne intermédiaire plus ou moins long du Christ sur la terre avec des justes ressuscités et avant le Jugement dernier universel, n’est à mon sens pas forcément exclue d’après ces lignes des Credos infaillibles, cependant il en ressort que l’Eglise dans sa foi ne considère pas important du tout le fait d’informer les fidèles sur cette possibilité.

La seule chose nécessaire est de savoir que le sort éternel des âmes dépend de leurs choix répétés ici-bas, en obéissance ou non à leur conscience morale, et de leur capacité ou non à se repentir sincèrement du péché et à en demander pardon à Dieu et au prochain. En fonction de cela, les âmes vont immédiatement après leur mort, où elles sont jugées à travers un jugement particulier, soit au ciel, soit au purgatoire, soit en enfer. Le reste est superflu voire dangereux s'il conduit à oublier l'essentiel.

Certes, la nature du purgatoire ou des purgatoires est sans doute plus complexe qu’on ne le conçoit, suivant les états très différents dans lesquels se trouvent les âmes au moment de leur séparation du corps, lesquelles âmes peuvent ou ne pas avoir connu de près la vérité du Christ durant leur séjour terrestre. Et certes il n’est donc pas totalement écarté que le Christ veuille ressusciter une partie de l’humanité (les martyrs et tout ou partie des justes) pour régner avec lui un certain temps (un « millénium ») sur la terre, en sachant cela dit qu’en Lui "un jour est comme mille ans", et afin à terme qu'ils participent avec Lui au Jugement dernier universel ainsi que peut le suggérer notamment ce verset de l’Ecriture. Mais l’essentiel n’est pas dans cette possibilité. L’essentiel est d’appartenir ou non à Dieu pour l’éternité.

S’agissant des livres de Daniel et de l’Apocalypse, autant certains pères et exégètes de renom sont divisés sur certains points (ex : « Babylone » est-elle Rome ou Jérusalem ou les deux à la fois ?) autant les commentateurs sont d’accord pour affirmer que la destruction du Temple réalisée en l’an 70 de notre ère par l’armée romaine de Vespérien et de son fils Titus, suivie de sa profanation par l’empereur Adrien qui fit élever un temple à Jupiter à son emplacement, fait partie intégrante de la catastrophe, de « l’abomination de la désolation ou du destructeur », qu’a prophétisée le Seigneur Jésus (cf. les passages de l’Evangile que vous avez cités).

Cette catastrophe historique a donc déjà réalisé EN PARTIE la prophétie des passages apocalyptiques de l’Ecriture. La fin du monde ou plutôt d’un monde ou d’un temps s’est donc déjà réalisée voici presque 2000 ans. Certains exégètes comme Claude Tresmontant ont même défendu la thèse suivant laquelle le but de l’auteur de l’Apocalypse était en partie d’annoncer des évènements très imminents à ses contemporains chrétiens pour les prévenir d’un grand danger. Cette page par exemple reprend cette hypothèse. Et comme il arrive souvent dans l’Ecriture, certains évènements historiques sont des préfigurations d’autres évènements futurs dont la portée est plus universelle, car l’Histoire, du fait qu'elle est sous l'influence des mêmes acteurs principaux (Dieu, les anges, les hommes et les démons), a tendance à se répéter générations après générations, sous des formes distinctes.

Que vous le vouliez ou non, du point de vue d’un chrétien fervent qui a réellement la foi chrétienne (je ne parle pas ici des chrétiens « de papier » ou de nom) la perspective d’un retour glorieux universel très proche (à savoir dans quelques années) du Seigneur est beaucoup plus enthousiasmante que la perspective de vivre de nombreuses années sur cette terre, quand bien même ces années seraient-elles heureuses et très bénies par Dieu. C’est pourquoi il est très tentant pour tout chrétien fervent de vouloir voir à tout prix des signes « évidents » d’une parousie prochaine du Seigneur dans l’actualité même si ces signes ne sont pas évidents à tout point de vue. Et cela d’autant plus que l’âge est avancé, qu’est présente la conscience de pouvoir mourir à tout moment en raison de son âge. La banalité d’une mort naturelle, qui certes est humainement toujours un peu angoissante, même pour un croyant, contraste évidemment avec la dimension absolument extraordinaire et intense de la Parousie qui n’arrivera par nature qu’une seule fois, Parousie qui sera en quelque sorte une mort collective instantanée pour renaître à une autre réalité. On comprend donc en partie pourquoi plusieurs générations de chrétiens ont à tort voulu voir dans les crises et les tragédies de leurs époques des signes annonciateurs "évidents" de ce retour universel et glorieux du Seigneur .

Ce constat devrait vous inciter à faire acte d'une plus grande prudence dans vos conclusions personnelles qui effectivement sont très téméraires et que vous assénez sur un ton en effet très péremptoire, tout en vous disant, théoriquement, ouvert à la contradiction.
Psaume 62
@Aube Nouvelle
(Suite de mon commentaire)
Vous dites : « Le fait d’avoir décider de considérer la Sainte Eucharistie comme un simple symbole d’intégration dans l’Église constitue un « changement de statut » de l’Église et une stratégie de « cessation du perpétuel sacrifice ». »
C’est votre interprétation hélas péremptoire mais ce n’est pas forcément la réalité. D’abord, compte tenu des …Plus
@Aube Nouvelle
(Suite de mon commentaire)

Vous dites : « Le fait d’avoir décider de considérer la Sainte Eucharistie comme un simple symbole d’intégration dans l’Église constitue un « changement de statut » de l’Église et une stratégie de « cessation du perpétuel sacrifice ». »

C’est votre interprétation hélas péremptoire mais ce n’est pas forcément la réalité. D’abord, compte tenu des fragilités spécifiques importantes des jeunes générations occidentales de baptisés catholiques ( qui ont subi et qui subissent l’influence médiatique pernicieuse et très puissante de la culture ambiante contemporaine, ainsi que l’influence des négligences sacramentelles et catéchétiques d’une large partie du clergé postconciliaire ), une partie plus ou moins importante des baptisés dits « divorcés remariés » peuvent apparemment être en état de péché mortel sans l’être pourtant formellement aux yeux de Dieu car « le péché mortel requiert pleine connaissance et entier consentement. Il présuppose la connaissance du caractère peccamineux de l’acte, de son opposition à la Loi de Dieu. Il implique aussi un consentement suffisamment délibéré pour être un choix personne » ( Catéchisme catholique ).

Et ainsi que l’a justement écrit le pape François dans sa dernière exhortation apostolique « Gaudete et exsultate » portant sur la sainteté : « ceux qui épousent cette mentalité pélagienne ou semi-pélagienne, bien qu’ils parlent de la grâce de Dieu dans des discours édulcorés, « en définitive font confiance uniquement à leurs propres forces et se sentent supérieurs aux autres parce qu’ils observent des normes déterminées ou parce qu’ils sont inébranlablement fidèles à un certain style catholique ». Quand certains d’entre eux s’adressent aux faibles en leur disant que tout est possible avec la grâce de Dieu, au fond ils font d’habitude passer l’idée que tout est possible par la volonté humaine, comme si celle-ci était quelque chose de pur, de parfait, de tout-puissant, auquel s’ajoute la grâce. On cherche à ignorer que ‘‘tous ne peuvent pas tout’’, [47] [ Cf. Saint et docteur Bonaventure de Bagnoregio, De sex alis Seraphim 3, 8 : « Non omnes omnia possunt ». Il faut le comprendre dans la ligne du Catéchisme de l’Église catholique, n. 1735 qui dit ceci : « L’imputabilité et la responsabilité d’une action peuvent être diminuées voire supprimées par l’ignorance, l’inadvertance, la violence, la crainte, les habitudes, les affections immodérées et d’autres facteurs psychiques ou sociaux » ]

Bien que n’étant pas un spécialiste de ces questions morales et théologiques, je constate la cohérence de la pastorale du Pape actuel qui tient compte des grandes fragilités et des fléaux sociétaux de notre époque ( par exemple s’agissant de la banalisation du divorce ), et qui veut faire passer médiatiquement le message aux baptisés non pratiquants, qui se sentent plus ou moins rejetés par l’Eglise en raison de leurs états de vie qui sont matériellement contraires à la loi évangélique et à la loi de l’Eglise, que Dieu les aime eux aussi dans son amour miséricordieux infini et qu’Il les attend dans Son Eglise pour cheminer, à partir certes de la réalité peccamineuse de leurs vies, vers la sainteté, dans la charité et la vérité.

Cela étant dit, même si à l’exemple de théologiens très compétents je ne vois aucune hérésie intrinsèque dans Amoris Laetitia, et encore moins, contrairement à ce que vous prétendez, un quelconque encouragement à « la cessation du sacrifice perpétuel », je considère que le Pape aurait mieux fait de répondre directement aux dubia sincères de ce quatuor de cardinaux ainsi qu'à la « correctio filialis » sincère des signataires, malgré l'aspect critiquable de leurs contenus et de leurs méthodes, au lieu de leur répondre indirectement, notamment à travers sa dernière exhortation magistérielle dont je viens de citer un extrait.

Certes, vous avez raison de dire que le Christ Jésus nous a mis clairement en garde contre le fait d’imaginer à tort que l’imminence de Son retour soit manifestée par des signes annonciateurs évidents et extraordinaires : « Tenez-vous donc prêts, vous aussi : c’est à l’heure où vous n’y penserez pas que le Fils de l’homme viendra » (...) « Les gens ne se sont doutés de rien... ».

Saint Paul de son côté rappellera également cette vérité dans ce passage de son épitre aux Thessaloniciens où il dit ceci : « Vous savez très bien que le jour du Seigneur vient comme un voleur dans la nuit. Quand les gens diront : « Quelle paix ! Quelle tranquillité ! », c’est alors que, tout à coup, la catastrophe s’abattra sur eux, comme les douleurs sur la femme enceinte : ils ne pourront pas y échapper. » (1 Thessaloniciens 5). Ce passage est d’ailleurs à méditer en son entier car il donne des repères spirituels essentiels pour les chrétiens.

A mon avis, le succès de la séduction du dernier Antichrist sera telle auprès d’une partie très importante de l’humanité que beaucoup s’imagineront connaître pour très longtemps un temps de bonheur et de paix universels au prix de l’apostasie de toute morale transcendante, au prix de l’espérance chrétienne s’agissant des chrétiens.

Par parenthèse, si certains passages de l'Ecriture sont plutôt pessimistes, d'autres au contraire laissent espérer une conversion in extremis de beaucoup d'âmes ( à l'instar du bon Larron qui après avoir insulté le Fils de Dieu dans un premier temps devint finalement un pécheur repenti et un confesseur ardent de Son amour miséricordieux ), y compris possiblement ce verset de l'Evangile : " Alors paraîtra dans le ciel le signe du Fils de l’homme ; alors toutes les tribus de la terre se frapperont la poitrine et verront le Fils de l’homme venir sur les nuées du ciel, avec puissance et grande gloire."

Sœur Lucie, voyante des apparitions de Notre-Dame de Fatima, croyait donc semble-t-il au retour très proche du Seigneur ( bien que son expression « les derniers temps » qualifie en théologie catholique l’ère historique finale inaugurée depuis l’Incarnation du Fils de Dieu, soit depuis plus de 2000 ans, et non « la fin des temps » qui marque le retour du Seigneur dans la gloire ) en interprétant cependant de manière faillible et personnelle les révélations privées qu’elle reçut, car s’il est indiscutable que la place de Notre-Dame dans le combat ultime de l’Eglise contre le diable est cruciale au regard de la révélation divine reçue et approfondie par l’Eglise au fil du temps, en revanche il est très compliqué d’évaluer la durée précise de cette épreuve finale et de déterminer sans erreur à quel stade l’humanité se trouve engagée actuellement dans cette épreuve finale.

S’agissant du sédévacantisme, j’ai plus de respect envers cette dernière idéologie qu’envers la doctrine (hérétique et schismatique) de la FSSPX, quoique cette dernière ait mis officiellement, sincèrement ou hypocritement par calcul, de l’eau dans son vin depuis que le Siège Apostolique a initié des discussions miséricordieuses avec elle en levant l’excommunication de ses évêques, Fraternité qui à la suite de son défunt fondateur prétend absurdement qu’il soit possible pour un catholique, dans la pratique comme dans la théorie, de reconnaître des Papes tout en se révoltant contre leur autorité enseignante et disciplinaire, qu’il soit possible qu’un Concile œcuménique et que des Papes dans le cadre du magistère ordinaire et universel, professent des hérésies intrinsèques, qu’il soit possible que des Papes puissent empoisonner le peuple des baptisés en promouvant universellement une loi liturgique nouvelle ! La situation canonique actuelle de la FSSPX est d’ailleurs une anomalie comme l’a remarqué à juste titre le cardinal Burke.

S’agissant des apparitions de La Salette et de Fatima, il existe en fait plusieurs écoles d’interprétation de ces révélations privée selon les grilles idéologiques utilisées (catholique romaine, lefebvriste, sédévacantiste, survivantiste, etc.). Mon interprétation est catholique romaine, elle rejoint plutôt celle du « valtortiste » et « medjugorjiste » (que je ne suis pas) François-Michel Debroise qui a écrit les propos suivants :

« Les secrets de Mélanie et de Maximin ont subi des rédactions successives qu’expliquent fort bien l’abbé Corteville (découvreur de l’original de Mélanie) et Mgr Laurentin. Ceci rappelé, les événements que les voyants prophétisent, avec parfois des expressions nouvelles ou modifiées, s’insèrent parfaitement dans ce que l’on sait de la chronologie des temps ultimes. Ce qui surprend c’est que la pleine révélation de ces secrets a eu lieu en effet peu avant l’an 2000 et à l’aube du 3ème millénaire. Les embûches et péripéties qu’ils subirent sont la marque quasi générale des révélations privées d’importance plus que l’indicateur de la défiance à leur égard : l’histoire le démontre.

La 1ère étape des temps ultimes est le rôle accru de Marie ou Vierge des derniers temps prophétisé par Montfort et confirmée par de nombreux mystiques contemporains, mais ceci est du ressort des révélations privées, même si l’Apocalypse 12 semble s’en faire écho. Les « apôtres des derniers temps » prophétisé par Montfort et chers à Mélanie font partie de cette époque. Le descriptif qu’en fait Mélanie confirme tout à fait le descriptif de Montfort (je ne pense pas qu’il y ait eu influence).

La 2ème étape est la seconde pentecôte ou second avènement du Christ dans les coeurs (et non son retour, ultérieur). C’est l’époque de la conversion d’Israël et de l’unité de tous croyants. L’Évangile sera annoncé sur toutes les contrées de la terre (cf. Matthieu 24, 14). Cette seconde pentecôte a été prophétisée à plusieurs reprises au XXème siècle de façon quasi ininterrompue par les papes à partir de Pie XI. C’est un événement à venir...

La 3ème étape est celle du règne bref et terrible de l’Antéchrist. C’est le temps de la grande apostasie dont parle Paul (2 Thessaloniciens 2). L’Antéchrist deviendra « l’adversaire qui s’élève contre tout ce qui est appelé Dieu ou honoré d’un culte, jusqu’à s’asseoir dans le sanctuaire de Dieu, et à se présenter comme s’il était Dieu ». Par la puissance de Satan parvenue à son paroxysme, sa venue sera accompagnée « de toutes sortes de miracles, de signes et de prodiges mensongers ». C’est « l’Abomination de la désolation » que rappelle Matthieu 24,15.

La 4ème étape : La seconde venue du Christ en Gloire, tel qu’annoncée par les anges à l’Ascension. Il viendra « comme un voleur » aussi rapide qu’un éclair. Ce sera le temps de la résurrection des morts et du jugement dernier.

La 5ème étape : est la destruction de la mort, l’obstruction définitive de l’enfer et de ses damnés et la dernière ascension des justes vers la Jérusalem céleste.

Pris isolément, on peut discuter de l’authenticité des secrets de La Salette ou faire l’exégèse des parties authentiques ou non, mais inséré dans le faisceau convergent de l’Ecriture comme des révélations privées, il ne fait aucun doute – pour moi – que cela doit être pris avec sérieux, dans ce contexte. »


_________________________

Quant au Rotary Club, si vous avez des preuves que l’Eglise catholique romaine condamne l’appartenance des catholiques à cette association philanthropique, qui est constituée certes en partie de francs-maçons, comme elle condamne d’autre part l’appartenance aux loges maçonniques, merci de me les apporter. Soit dit en passant, j’ai lu tout récemment une très bonne synthèse qui résume bien les raisons de l’incompatibilité de l’idéologie maçonnique avec la foi chrétienne... venant d’un pasteur protestant. Comme quoi, l’Esprit souffle aussi à l’extérieur des frontières visibles de l’Eglise une, sainte, catholique, apostolique et romaine.

En conclusion, sachez que je suis tout disposé à changer d’avis sur ces questions si les faits futurs venaient à contredire clairement mes préjugés et mes convictions (qui toutefois, je le rappelle, restent perplexes devant certains actes du pape actuel et devant la tendance idéologique d’une partie de son entourage), mais à ce stade je ne peux pas en conscience tirer les conclusions que vous-même tirez, à mon avis très témérairement, d’autant que les pourfendeurs du pape actuel sont souvent très peu exemplaires dans leur actes, dans leur témoignage chrétien.

Bien à vous cher frère dans le Christ ressuscité
Psaume 62
@Aube Nouvelle
Merci de votre réponse plutôt cordiale et semble-t-il sincère. Comme vous, j’ai la prétention de chercher uniquement la vérité, fût-elle gênante pour une partie de mes préjugés et de mes convictions. Pardon si certains termes de mon actuel commentaire sont involontairement et maladroitement blessants du fait que je n’ai pas l’habitude de mâcher mes mots et du fait que j’aime …Plus
@Aube Nouvelle
Merci de votre réponse plutôt cordiale et semble-t-il sincère. Comme vous, j’ai la prétention de chercher uniquement la vérité, fût-elle gênante pour une partie de mes préjugés et de mes convictions. Pardon si certains termes de mon actuel commentaire sont involontairement et maladroitement blessants du fait que je n’ai pas l’habitude de mâcher mes mots et du fait que j’aime parler « cash ».

Vous dites : « La réalité, toujours la réalité, rien que la réalité ! ».
S’agissant de l’eschatologie, la réalité générale, quelle est-elle ? Que plusieurs générations de chrétiens dans l’histoire furent à tort convaincues du retour imminent du Christ, de son retour de leur vivant, jusqu’à des Saints très connus comme Saint Vincent Ferrier au début du XVe siècle. A cet égard, je pense que les repères temporels très précis desdits passages scripturaires eschatologiques peuvent avoir en tout ou partie un sens figuré, non littéral, comme c’est souvent le cas pour tout ce qui a trait à la littérature apocalyptique.

Dans un sens, le plus profond, Saint Vincent Ferrier n’eut d’ailleurs pas vraiment tort car dans la pensée de notre Seigneur Jésus la fin universelle du monde : « Comme l’éclair, en effet, part du levant et brille jusqu’au couchant, ainsi en sera-t-il de l’avènement du Fils de l’homme » (cf. Matthieu 24, 27), la fin d’une génération humaine : « En vérité je vous le dis, cette génération ne passera pas que tout cela ne soit arrivé » (Matthieu 24, 34) et la fin individuelle (la mort corporelle) de chacun: « Alors deux hommes seront aux champs : l’un est pris, l’autre laissé ; deux femmes en train de moudre : l’une est prise, l’autre laissée » (Matthieu 24, 40) constituent trois facettes intimement liées d’une seule et même réalité eschatologique.

La réalité est encore qu’il est bien plus profitable aux âmes de se préparer à une bonne mort et à l’au-delà (a fortiori quand on est très âgé) en vivant dans le moment présent une bonne et sainte vie [ « Au soir de la vie, nous serons jugés sur l’amour » (Saint Jean de la Croix), c’est-à-dire sur l’amour de charité en actes (en pensées, en paroles et en actions) ; lire aussi à ce propos la parabole du Jugement dernier en Mathieu 25 ] que de trop concentrer son énergie mentale sur la compréhension de certains passages eschatologiques de l’Ecriture, au risque de s’égarer dans des jugements téméraires, orgueilleux et non charitables qui nuisent au bien profond des âmes.

Vous avez écrit : « Tout le monde sait qu’il doit mourir mais presque personne ne le croit et presque tout le monde espère que cela n’arrivera pas de son vivant. C’est pourquoi presque tout le monde aussi espère que la fin des temps n’arrivera pas de son vivant, et c’est probablement votre cas car vous argumentez en faisant beaucoup abstraction de la réalité. »
Je ne suis pas du tout en phase avec votre opinion. S’il est vrai que tout humain sait bien qu’il va mourir un jour et s’il est vrai qu’il fait généralement tout son possible pour oublier cette échéance inévitable, nonobstant la plupart des catholiques (fervents) de mon entourage désireraient au contraire appartenir à la génération humaine ayant le privilège de vivre le retour du Seigneur dans la Gloire, malgré ce que cela peut supposer au préalable de persécutions ultimes et violentes.

D’ailleurs Saint Paul évoqua lui-même le cas de ces chrétiens qui étaient tellement convaincus du retour imminent du Seigneur et obsédés par ce retour qu’ils en oubliaient de vivre le moment présent, qu’ils en oubliaient leurs devoirs concrets de chrétiens et d’humains. A l’inverse de ce que vous avancez, je pense plutôt que la majorité de ceux qui sont obsédés par la question eschatologique sont inconsciemment très angoissés par leur mort corporelle, par le grand saut dans l’inconnu qu’est en bonne partie l’au-delà de la mort, et je pense que grâce à l’espoir qu’il caresse d’un retour imminent du Seigneur, ils désirent inconsciemment apaiser cette angoisse. Pour ma part, je trouve beaucoup plus exaltante la perspective d’une parousie imminente du Seigneur, bien qu’il me reste encore probablement, si Dieu le veut, de nombreuses années à vivre (j’ai 47 ans), que la perspective d’une mort naturelle « banale » à plus de 80 ans... reste qu’il veiller et prier dans l’amour joyeux et compatissant du Seigneur pour n’être surpris ni par la mort individuelle ni par la parousie au cas plus improbable où elle surviendrait prochainement.

Je le répète, que je ne sois pas en mesure de vous donner la clef ultime d’interprétation de ces passages scripturaires, ne valide pas pour autant par le fait même votre propre interprétation qui à ce stade de la réalité historique est à mon avis pour le moins hasardeuse pour ce qui concerne une partie de ses présupposés, de ses jugements et de ses conclusions. Je vais développer mon propos.

En effet, quand je compare la réalité objective des actes du pape François, fussent-ils en partie discutables voire condamnables, avec les conclusions et conséquences que vous en tirez, ainsi qu’avec lesdites assertions de Saint Paul en 2 Thessaloniciens 2 quant à cet « homme impie », et du Catéchisme catholique quant à la dernière épreuve de l’Eglise, je ne peux que constater un décalage important, une sorte de surinterprétation des faits de votre part comme si vous vouliez absolument faire coller les faits à votre vision eschatologique des choses.

Je ne nie pas que l’Eglise catholique, surtout en Occident, vive actuellement un combat spirituel intense et que les catholiques fervents soient durement éprouvés [ à travers une épreuve aux causes historiquement complexes, mais cela dit l’Eglise en a connu bien d’autres, notamment au Xe siècle et au XIVe siècle durant lequel le même Saint Vincent Ferrier soutint longtemps l’antipape fr.wikipedia.org/wiki/Benoît_XIII_(antipape) , dont il était lui-même le confesseur !, et siècle durant lequel il y eut en apparence jusqu’à trois papes ! ], ni qu’une large partie des évêques et du clergé soient de facto infidèles à l’enseignement magistériel de l’Eglise en se soumettant plus ou moins consciemment à l’influence délétère et apostate de l’idéologie d’un humanisme sans Dieu, dénoncée en particulier en son temps par le pape Paul VI, laquelle idéologie a acquis technologiquement et scientifiquement de plus en plus les moyens matériels de son ambition prométhéenne impie lui permettant de s’affranchir de tout culte vis-à-vis d’une quelconque transcendance divine, et cela ne fera probablement que s’aggraver au vu des prouesses dites transhumanistes qui se profilent dans un horizon prochain.

Il est d’ailleurs vraisemblable à mon avis que le dernier antichrist universel de la fin des temps ( qui probablement sera à la fois un système idéologique planétaire et une personne réelle diaboliquement charismatique ) annoncé par Saint Paul, surgisse à une époque prochaine où l’humanité connaîtra de tels progrès scientifiques, notamment en matière médicale et d’espérance de vie, qu’il lui sera possible de mettre plus facilement en œuvre sa séduction universelle consistant à faire de l’homme un dieu autonome par rapport au Dieu Créateur, et de présenter habilement son projet antichristique comme pouvant mettre définitivement un terme aux problèmes ‘éternels’ de l’humanité, concernant en particulier les divisions guerrières entre les peuples et entre les croyants de différentes religions. Citons à nouveau ces passages prophétiques :

« Ne laissez personne vous égarer d’aucune manière. Car il faut que vienne d’abord l’apostasie, et que se révèle l’Homme de l’impiété, le fils de perdition, celui qui s’oppose, et qui s’élève contre tout ce que l’on nomme Dieu ou que l’on vénère, et qui va jusqu’à siéger dans le temple de Dieu en se faisant passer lui-même pour Dieu. » (2 Thess. 2)

« L’Épreuve ultime de l’Église : 675 Avant l’avènement du Christ, l’Église doit passer par une épreuve finale qui ébranlera la foi de nombreux croyants (cf. Lc 18, 8 ; Mt 24, 12). La persécution qui accompagne son pèlerinage sur la terre (cf. Lc 21, 12 ; Jn 15, 19-20) dévoilera le " mystère d’iniquité " sous la forme d’une imposture religieuse apportant aux hommes une solution apparente à leurs problèmes au prix de l’apostasie de la vérité. L’imposture religieuse suprême est celle de l’Anti-Christ, c’est-à-dire celle d’un pseudo-messianisme où l’homme se glorifie lui-même à la place de Dieu et de son Messie venu dans la chair (cf. 2 Th 2, 4-12 ; 1 Th 5, 2-3 ; 2 Jn 7 ; 1 Jn 2, 18. 22) »

Pour l’heure, force est de constater que cette séduction antichristique, qui déjà peut certes être perçue comme étant à l’état de germination avancée, ne peut toutefois pas être tout à fait opérante à l’échelle planétaire car une large partie de l’humanité ( en dehors de l’Occident de plus en plus imbu de son avancée scientifique et technologique ) reste encore très influencée par des références et interdits religieux transcendants.

Le pape François de son côté, malgré ses vraisemblables erreurs et fautes personnelles et malgré le caractère discutable d’une partie de ses actes, insiste beaucoup sur le mystère de l’Incarnation, sur le mystère du Verbe divin fait chair, notamment quand il parle des pauvres et souffrants auxquels le Christ s’est explicitement identifié. On est donc loin matériellement de l’état d’esprit du dernier antichrist.

Certes, il est possible de le soupçonner d’être une espèce de Judas, d’être secrètement un ennemi de l’Eglise catholique qu’il voudrait très habilement et progressivement détruire de l’intérieur. Mais pour l’heure, ces soupçons restent une hypothèse très téméraire et ils sont la plupart du temps le fait de milieux traditionalistes qui dans les faits sont souvent schismatiques, qui n’ont pas supporté, dans leur orgueil religieux auto-satisfait, que ce pape puisse dénoncer très régulièrement leurs défauts et leurs péchés, eux qui déforment souvent et malhonnêtement ses propos afin de l’accuser plus facilement, ce qui au …
Psaume 62
@Stephane77 2
Que les Rotary Club rassemblent de nombreux francs-maçons c'est un fait. Mais j'ai corrigé la pensée de jilly22 qui croit que l'appartenance aux RC expose par le fait même à une excommunication de l'Eglise catholique. Je n'ignore pas que le rosaire comporte plus d'un chapelet. Je me suis mal exprimé ou vous m'avez mal compris. :)
Stephane77 2
@La louange de mes lèvres : dans le livre "La maçonnerie sous l'éclairage biblique" "Les Rotary club et lion club sont à la fois des pépinières de maçons..."
Gustavus Loehr FM ...
Lorsque vous écrivez "...la dévotion du rosaire que je m'efforce de réciter régulièrement (un chapelet par jour) ."
Un Rosaire comporte plus d'un chapelet, voir 4 si vous faites les mystères lumineux.
Psaume 62
@jili22
Non, il est possible d’appartenir au Rotary Club en appartenant à l’Eglise catholique. Nous ne connaissons pas le mobile profond de la démarche d'adhésion de l’archevêque de Buenos Aires d’alors à cette association philanthropique (ex : le souci pastoral et l’évangélisation des classes supérieures de la société argentine) à laquelle certes un certain nombre de francs-maçons adhèrent …Plus
@jili22

Non, il est possible d’appartenir au Rotary Club en appartenant à l’Eglise catholique. Nous ne connaissons pas le mobile profond de la démarche d'adhésion de l’archevêque de Buenos Aires d’alors à cette association philanthropique (ex : le souci pastoral et l’évangélisation des classes supérieures de la société argentine) à laquelle certes un certain nombre de francs-maçons adhèrent. Vous avez raison de prôner la dévotion du rosaire que je m’efforce de réciter régulièrement (un chapelet par jour). J’espère que vous ne critiquez pas la polémique uniquement lorsqu’elle blesse vos opinions et votre sensibilité personnelles...

P.S. Votre refus des mystère lumineux du rosaire est triste car ceux-ci évoquent des actes vraiment très saints de la vie publique du Seigneur et car ils n'ont pas été institués par le pape Jean-Paul II pour faire de l'ombre aux trois autres mystères traditionnels.
Psaume 62
@Aube Nouvelle
Je suis désolé d’avoir lu trop rapidement vos tout récents commentaires et je vous remercie d’en avoir précisé le sens.
Cela étant, il m'est permis de sentir intuitivement que votre interprétation eschatologique est trop limitée dans ses postulats de départ pour être pleinement satisfaisante. Et rationnellement donc, je peux vous objecter que le choix initial fait par ces …Plus
@Aube Nouvelle
Je suis désolé d’avoir lu trop rapidement vos tout récents commentaires et je vous remercie d’en avoir précisé le sens.

Cela étant, il m'est permis de sentir intuitivement que votre interprétation eschatologique est trop limitée dans ses postulats de départ pour être pleinement satisfaisante. Et rationnellement donc, je peux vous objecter que le choix initial fait par ces cardinaux du blog du fautif Sandro Magister pour publier leur lettre de dubia, constitue une faute ou maladresse originelle qui affaiblit leur démarche.

Certaines attitudes et certains actes du pape actuel m’inspirent de la perplexité et de la critique, et je reste vigilant face aux tendances doctrinales inquiétantes d’une partie de son entourage. Mais je pense que vous faites partie des gens qui fantasment quand ils voient arbitrairement dans toutes sortes d’évènements religieux contemporains, à leurs yeux scandaleux , l’« abolition du sacrifice perpétuel » et l’« abomination de la désolation » qui annoncent de fait la proximité de la Parousie.

A lire ces paroles de Saint Paul, nous sommes à mon sens encore « loin du compte » ! : « Ne laissez personne vous égarer d’aucune manière. Car il faut que vienne d’abord l’apostasie, et que se révèle l’Homme de l’impiété, le fils de perdition, celui qui s’oppose, et qui s’élève contre tout ce que l’on nomme Dieu ou que l’on vénère, et qui va jusqu’à siéger dans le temple de Dieu en se faisant passer lui-même pour Dieu. » (2 Thess. 2)

Ainsi qu’à lire ce passage sus-évoqué du prophétique Catéchisme catholique qui affirme ceci : « L’Épreuve ultime de l’Église : 675 Avant l’avènement du Christ, l’Église doit passer par une épreuve finale qui ébranlera la foi de nombreux croyants (cf. Lc 18, 8 ; Mt 24, 12). La persécution qui accompagne son pèlerinage sur la terre (cf. Lc 21, 12 ; Jn 15, 19-20) dévoilera le " mystère d’iniquité " sous la forme d’une imposture religieuse apportant aux hommes une solution apparente à leurs problèmes au prix de l’apostasie de la vérité. L’imposture religieuse suprême est celle de l’Anti-Christ, c’est-à-dire celle d’un pseudo-messianisme où l’homme se glorifie lui-même à la place de Dieu et de son Messie venu dans la chair (cf. 2 Th 2, 4-12 ; 1 Th 5, 2-3 ; 2 Jn 7 ; 1 Jn 2, 18. 22) »

La curiosité eschatologique me semble dangereuse quand elle est obsessionnelle et qu’elle empêche de vivre concrètement, dans le moment présent et selon les devoirs d’état respectifs, la volonté et la charité de Dieu. Les lumières que nous donne l’Eglise sont suffisantes pour vivre pleinement sur cette terre sa vie de chrétien et pour se préparer au passage dans le monde futur, où Dieu sera tout en tous, passage qui consiste fatalement pour la plupart des humains en la mort corporelle.

Je pense que les passages au sens plus obscur et incertain de l’Ecriture en rapport avec les derniers évènements eschatologiques seront plus clairement et précisément compris par des prophètes de Dieu quand Dieu le décidera dans Sa sagesse, quand il sera vraiment l’heure de se préparer à affronter ces évènements ultimes. En attendant, beaucoup de faux prophètes interprètent faussement et partialement, selon leurs fantasmes et leurs présupposés idéologiques, ces passages eschatologiques. Cela étant, je ne vous considère pas comme un faux prophète mais comme un interprète téméraire et faillible de l’Ecriture. Bien à vous
GChevalier
Il y a d'excellents chroniqueurs
Et de scélérats saboteurs
Qui sabotent mais sans le dire
Tout en faisant de grands sourires !
Nul site n'en est exempt,
Et l'Antéchrist aime ces gens
Pour tout leur travail de sape
Qui arrange bien ce faux-pape.
jili22
@La louange de mes lèvres . François fait parti du rotary donc franc maçon. Comment peut-on continuer à le défendre ?.. Au lieu de polémiquer, faites vos 3 mystères du Rosaire chaque jour.
Psaume 62
@Aube Nouvelle
Désolé pour mes erreurs, mes fautes d'orthographe et de synthaxe. La fatigue...
" comme j’ai je l'ai relevé par exemple hier relativement à un passage de sa dernière Lettre apostolique "
" ils ont contre eux d’être entachés comme par d'une faute originelle, d’avoir été sciemment publiés sur le site blog du vaticaniste Sandro Magister..."
" de savoir que le Seigneur ne …
Plus
@Aube Nouvelle
Désolé pour mes erreurs, mes fautes d'orthographe et de synthaxe. La fatigue...

" comme j’ai je l'ai relevé par exemple hier relativement à un passage de sa dernière Lettre apostolique "

" ils ont contre eux d’être entachés comme par d'une faute originelle, d’avoir été sciemment publiés sur le site blog du vaticaniste Sandro Magister..."

" de savoir que le Seigneur ne permettra pas que les successeurs de Pierre ne peuvent pas défendre défendent l'hérésie dans le cadre de leur ministère pétrinien proprement dit "
Psaume 62
@perceval2507
Que tu ne digères toujours pas ces propos, qui ne sont pas en soi diffamants bien qu'étant polémiques, est ton problème, mais que tu répandes hors sujet tes aigreurs d'estomac sur des forums en m'insultant et me calomniant sans retenu, voilà une chose bien pitoyable, mon brave clown. Au passage et très sincèrement, le "peut-être" de cette phrase assez mal tournée était relatif …Plus
@perceval2507
Que tu ne digères toujours pas ces propos, qui ne sont pas en soi diffamants bien qu'étant polémiques, est ton problème, mais que tu répandes hors sujet tes aigreurs d'estomac sur des forums en m'insultant et me calomniant sans retenu, voilà une chose bien pitoyable, mon brave clown. Au passage et très sincèrement, le "peut-être" de cette phrase assez mal tournée était relatif au fait hypothétique d'envier secrètement ces islamistes et non au fait temporel "en ce moment". Ne sondant pas les reins et les coeurs je ne pouvais pas être certain qu'une partie des "zélotes chrétiens" de tendance fanatique puissent envier secrètement ces islamistes terroristes.
perceval2507
La vieille vipère menteuse de mes lèvres : " bla bla . Enfin, le jour où vous renoncerez vraiment à vos accusations calomnieuses, devant Dieu et devant les hommes concernant vos adversaires idéologiques, bla bla ..."
= Aveu inconscient de l'imposteur déguisé en agneau: la louange ???? J'en ai moi de l'accusation calomnieuse devant Dieu et les hommes, vil imposteur ! ( pour rappel le texte original …Plus
La vieille vipère menteuse de mes lèvres : " bla bla . Enfin, le jour où vous renoncerez vraiment à vos accusations calomnieuses, devant Dieu et devant les hommes concernant vos adversaires idéologiques, bla bla ..."

= Aveu inconscient de l'imposteur déguisé en agneau: la louange ???? J'en ai moi de l'accusation calomnieuse devant Dieu et les hommes, vil imposteur ! ( pour rappel le texte original fut posté en janvier 2015 quelques heures après les attaques de Paris , d'où le " peut-être en ce moment"...)

=>La vipère de ses crocs "Je n’ai pas non plus à m’excuser d’avoir écrit ce propos "...Face au fanatisme, lequel d'ailleurs peut aussi concerner les "chrétiens zélotes" qui, pour certains, doivent secrètement peut-être en ce moment envier un peu ces islamistes terroristes qui au moins de leurs côté peuvent eux avec la plus grande facilité (compte tenu des textes islamiques) s'autoriser à "venger Dieu" Allah et à "tuer" ses ennemis"
🤮
Psaume 62
@Aube Nouvelle
Qu’il existe des bergoliophobes qui sont portés sur la critique systématique des actes du pape actuel, qui déforment ses propos et sa pensée, c'est UN FAIT, comme j’ai relevé par exemple hier relativement à un passage de sa dernière Lettre apostolique. Je suis moi-même critique et perplexe vis-à-vis de certains actes du pape actuel mais pour que la critique soit crédible elle …Plus
@Aube Nouvelle
Qu’il existe des bergoliophobes qui sont portés sur la critique systématique des actes du pape actuel, qui déforment ses propos et sa pensée, c'est UN FAIT, comme j’ai relevé par exemple hier relativement à un passage de sa dernière Lettre apostolique. Je suis moi-même critique et perplexe vis-à-vis de certains actes du pape actuel mais pour que la critique soit crédible elle doit être intelligente et honnête. Je constate cette passion pour le dénigrement systématique du pape actuel, passion qui n'est d'ailleurs pas exempte d’esprit d’insulte, chez des personnes se revendiquant pourtant de la fidélité exemplaire à la foi catholique.

S’agissant de votre interprétation eschatologique de l’Ecriture, si j’ai bien lu vos commentaires récents, les dubia des cardinaux Burke et Brandmüller (rescapés du quatuor de cardinaux ayant donc adressé cette lettre au pape) lesquels cardinaux rescapés seraient d’après vous les témoins fidèles Enoch et Elie de la fin des temps prophétisés dans l’Ecriture, ils ont contre eux d’être entachés, comme par une faute originelle, d’avoir été sciemment publié sur le site du vaticaniste Sandro Magister qui pourtant avait commis quelques mois plus tôt une faute déontologique qui lui valut d’être exclu par la suite de la salle de presse du Saint-Siège. Bien que je regarde ces dubia de manière bienveillante comme un acte courageux et utile, je ne peux donc m’empêcher de voir en même temps dans leur choix de publication une maladresse de départ qui pénalise et discrédite leur démarche.

Votre interprétation de ces passages eschatologiques de l’Ecriture me semble trop présomptueuse, trop partielle et monomaniaque pour être véridique. Je n’ai pas de mon côté quelque prétention à une interprétation ultime, précise et exhaustive de ces passages, me contentant de savoir qu’il faut veiller dans la prière et l’amour du Seigneur en tout temps qui reviendra comme un voleur, de savoir que le Seigneur ne permettra pas que les successeurs de Pierre ne peuvent pas défendre l'hérésie dans le cadre de leur ministère pétrinien proprement dit, de savoir que le dernier antichrist universel, l’homme d’impiété (cf 2 Thess. 2), désirera sous l’influence de satan être adoré de tous en tentant de discréditer et d'éradiquer tout autre culte religieux, de savoir que la foi et l’amour se refroidiront dans les temps de la fin chez un grand nombre de croyants dans un contexte d’apostasie généralisée prophétisée d'ailleurs par le dernier Catéchisme catholique lui-même.
Psaume 62
@Spina Christi 2
Quand un pape enseignera dans le cadre de son magistère ordinaire et universel ( et non dans un cadre privé a fortiori s'agissant de propos rapportés au contenu incertain ), à travers des Actes publics et formels, que des unions civiles entre des personnes de même sexe sont moralement licites, alors oui, il sera manifeste qu'il ne sera plus Pape car soutenant une hérésie morale …Plus
@Spina Christi 2
Quand un pape enseignera dans le cadre de son magistère ordinaire et universel ( et non dans un cadre privé a fortiori s'agissant de propos rapportés au contenu incertain ), à travers des Actes publics et formels, que des unions civiles entre des personnes de même sexe sont moralement licites, alors oui, il sera manifeste qu'il ne sera plus Pape car soutenant une hérésie morale indiscutable. En outre, une chose est de considérer que ces unions civiles unisexes sont politiquement tolérables comme un moindre mal quoique grave dans un certain contexte très défavorable à l'influence du catholicisme, autre chose de considérer qu'elles sont moralement licites.