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Des bonnes et des mauvaises périphéries ? Par le père Reto Nay

Lors d'une présentation à Rome du livre Le Pouvoir du Silence du cardinal Robert Sarah, l'archévêque Georg Gänswein, préfet de la maison pontificale, a dit que "pour l'Église les périphéries n'existent pas ; son cœur est partout où une chandelle brûle en face d'un tabernacle."

Le Pape François parle pourtant beaucoup des périphéries. Certains l'appellent même "le Pape des périphéries". En ce sens le cardinal Sarah, originaire d'une famille pauvre dans la Guinée majoritairement musulmane, devrait quant à lui être le "cardinal des périphéries". Mais la rumeur dit que ce Pape n'aime pas beaucoup ce cardinal...

Gänswein a peut-être raison au final. Il n'y a pas de périphéries au sein de l'Église. Quand on emploie ce mot dans le vocabulaire de catholicisme, on ne parle pas des croyants simples et pauvres dont le cardinal Sarah est une expression légitime. La "périphérie", pour nous, c'est tout le contraire de son sens littéral : c'est la grande masse de ceux qui se conforment au siècle.

Image: Georg Gänswein, © Roberto Stuckert Filho, CC BY, #newsTlhtejtphv
AveMaria44
La périphérie pour François, c'est en fait, ce que certains nommaient "le Parvis", c'est ceux qui refusent d''entrer car il faudrait se conformer, à la morale, aux dogmes rigides et immuables, il faudrait faire l'humble soumission de son intelligence et de sa volonté au Seul vrai Dieu, è la seule véritable Église. Et comme pour les fausse religions, François préfèrent ceux de l'extérieur à ceux …Plus
La périphérie pour François, c'est en fait, ce que certains nommaient "le Parvis", c'est ceux qui refusent d''entrer car il faudrait se conformer, à la morale, aux dogmes rigides et immuables, il faudrait faire l'humble soumission de son intelligence et de sa volonté au Seul vrai Dieu, è la seule véritable Église. Et comme pour les fausse religions, François préfèrent ceux de l'extérieur à ceux de l'intérieur., tout en refusant de leur prêcher, hors de l’Église point de salut.