Symphytum
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Sur la Sainte messe, Saint Pie V: De Defectibus

I. Défauts par manquement

Le prêtre qui doit célébrer la Messe doit prendre toutes les précautions afin d’être certain qu’aucune chose requise pour célébrer le Sacrement de l’Eucharistie ne fait défaut. Un défaut peut se manifester en ce qui concerne la matière devant être consacrée, en ce qui concerne la forme devant être observée et concernant le ministre de la consécration lui-même. Si un seul de ces éléments devait manquer, le Sacrement n’a pas eu lieu : la matière propre, la forme –incluant l’intention-, ainsi que la validité de l’ordination du célébrant. Si toutes ces choses sont présentes, le Sacrement est valide, peu importe ce qui pourrait manquer par ailleurs. Il est d’autres défauts, toutefois, qui peuvent impliquer le péché ou le scandale, même s’ils n’annulent pas la validité du Sacrement.

II. Défaut de matière

Les défauts concernant la matière peuvent survenir du fait de l’absence des matériaux requis. Ce qui est requis : le pain fait de farine de blé, le vin fait de raisin, ainsi que la présence de ces matériaux devant le prêtre au moment de la Consécration.

III. Défaut de pain

Si le pain n’est pas fait de farine de blé, ou si tant d’autres sortes de grains y sont mêlés qu’on ne saurait plus parler de pain de blé, ou si ce pain a subi quelque autre altération, le Sacrement n’a pas lieu.
Si le pain a été obtenu à partir d’eau-de-rose ou quelque autre distillation, la validité du sacrement est douteuse.
Si le pain a commencé à moisir, mais n’est pas corrompu, ou si ce pain n’est pas azyme selon la coutume de l’Eglise latine, le sacrement est valide, mais le célébrant est coupable de grave péché.
Si le célébrant, avant la Consécration, remarque que l’hostie est corrompue ou qu’elle n’est pas faite de farine de blé, il doit remplacer cette hostie par une autre, réaliser l’offertoire au moins mentalement et continuer à l’endroit où il s’était arrêté.
Si le célébrant remarque ceci après la Consécration, ou même après avoir consommé l’hostie, il doit placer une autre hostie, réaliser l’offertoire selon ce qui a été dit plus avant et commencer à partir de la Consécration, notamment depuis les paroles Qui pridie quam pateretur. Si il n’a pas consommé l’hostie en premier lieu, il doit la consommer après avoir pris le Corps et le Sang, ou sinon, la conserver quelque part avec révérence. S’il a déjà consommé la première hostie, il doit néanmoins également consommer celle qu’il a consacrée, car le principe de la réalisation complète du Sacrement est plus important que le précepte de jeuner avant la communion.
Si ceci devait se produit après que le Sang ait été consommé, non seulement un pain nouveau doit-il être apporté, mais également un nouveau vin et une nouvelle eau. Le prêtre doit d’abord faire l’offrande, comme dit plus avant, puis consacrer, en commençant par les paroles, Qui pridie. Ensuite, il doit immédiatement recevoir sous les deux espèces et continuer la Messe, afin que le Sacrement ne demeure pas incomplet et afin que l’ordre des choses soit observé.
Si l’hostie consacrée venait à disparaitre, ou bien par quelque accident tel qu’un coup de vent ou l’appétit d’un animal, et ne pouvait être retrouvée, alors une autre hostie doit être consacrée, en commençant par les mots Qui pridie quam patertur, après avoir été offerte selon ce qui a été dit plus haut.
Dans les cas dont il est question aux paragraphes 5 à 9 ci-dessus, l’élévation du sacrement doit être omise, et tout doit être fait pour éviter, autant que possible, tout scandale ou excitation de la part des croyants.

IV. Défaut de vin

Si le vin a tourné en un vulgaire vinaigre, ou est devenu tout à fait inconsommable, ou s’il a été fait à partir de grappes amères ou non mures, ou si tant d’eau y a été mélangées que ce vin est altéré, le sacrement n’a pas lieu.
Si le vin a commencé à tourner au vinaigre ou s’est corrompu, ou si il est devenu amer, ou si il n’est pas fermenté, ayant été fait de grappes récemment pressées, ou si il n’a pas été mélangé à de l’eau, ou encore s’il a été mélangé avec de l’eau-de-rose ou quelque autre distillation, le Sacrement est valide, mais le célébrant est coupable de péché mortel.
Si le célébrant remarque, avant la consécration du Sang, même si le Corps a déjà été consacré, qu’il n’y a pas de vin dans le calice, ou pas d’eau, ou ni vin, ni eau, il doit immédiatement y placer du vin et de l’eau, réaliser l’offrande comme indiqué plus avant et consacrer, en commençant par les paroles Simili modo, etc.
Si, après les mots de la Consécration, le célébrant remarque qu’il n’y a pas de vin dans le calice, mais seulement de l’eau, il doit verser l’eau dans quelque ustensile, placer le vin et l’eau dans le calice et consacrer, reprenant depuis les mots Simili modo, etc.
Si il remarque ceci après avoir consommé le Corps, ou après avoir bu l’eau en question, il doit consacrer une autre hostie, avec le vin et l’eau dans le calice, procéder à offrande des espèces, les consacrer et les consumer, bien qu’il ne soit pas à jeun.
Dans les cas dont il est question aux paragraphes 13-15 ci-avant, l’élévation du Sacrement doit être omise, et tout doit être fait de telle façon et autant qu’il est possible, à éviter tout scandale et stupeur de la part des fidèles.
Si le célébrant réalise, avant ou après la Consécration, que le vin a complètement tourné au vinaigre ou subi quelque corruption, il doit suivre la même procédure précédemment citée, de la même façon que s’il n’avait pas trouvé de vin dans le calice ou que seule de l’eau s’y trouvait.
Si le célébrant se rappelle avant la consécration du calice qu’aucune eau n’y avait été ajoutée, il doit immédiatement en rajouter et prononcer les paroles de la Consécration. S’il s’aperçoit de ceci après la consécration du Calice, il ne doit pas y ajouter d’eau, car celle-ci n’est pas nécessaire au Sacrement.
Si un défaut, soit de pain, soin de vin, est découvert avant la consécration du Corps, et que les espèces requises ne peuvent pas être obtenues, le prêtre ne doit pas poursuivre plus loin. Si, après la consécration du Corps, ou même du vin, un défaut dans l’une ou l’autre espèce est découvert, et que le matériel requis ne peut être obtenu, alors le prêtre doit continuer et finir la Messe si la matière défective a déjà été consacrée, en omettant les paroles et les signes qui se rapportent aux espèces défectives. Mais si la matière requise peut être obtenue dans un court délai, le prêtre doit attendre, afin que le Sacrement ne demeure pas inachevé.

V. Défauts dans la forme

Les défauts dans la forme surviennent lorsque quelque chose manque dans la formule complète requise pour l’acte de consécration. Ainsi, les paroles de la Consécration, qui sont la forme de ce Sacrement, sont :

HOC EST ENIM CORPUS MEUM, et HIC EST ENIM CALIX SANGUINIS MEI, NOVI ET AETERNI TESTAMENTI: MYSTERIUM FIDEI: QUI PRO VOBIS ET PRO MULTIS EFFUNDETUR IN REMISSIONEM PECCATORUM

Si le prêtre abrège ou change la forme de la Consécration du Corps et du Sang, de telle façon que cette altération dans la formulation des paroles ne signifiât pas la même chose, il ne confère pas le Sacrement. Si, d’un autre côté, le prêtre ajoute ou retranche quoi que ce soit qui ne changerait pas le sens de la formule, le Sacrement est valide, mais le prêtre commettrait un grave péché.

Si le célébrant ne se souvient pas s’il a prononcé les paroles usuelles dans la Consécration, qu’il ne s’en inquiète pas. Si, toutefois, il est certain d’avoir omis quoi que ce soit de nécessaire au Sacrement, à savoir, la forme de la Consécration ou toute partie de celle-ci, il doit répéter la formule et reprendre à partir de là. Si le célébrant pense qu’il est très probable qu’il ait omis quelque chose d’essentiel, il doit répéter la formule de façon conditionnelle, bien que la condition n’ait pas besoin d’être exprimée. Mais si ce qu’il a omis n’est pas nécessaire au Sacrement, il ne doit rien répéter ; il devra simplement poursuivre la Messe.

VI. Défauts du ministre du sacrement

Les défauts de la part du ministre du Sacrement surviennent au regard des choses requises en lui. Elles sont : avant tout l’intention, puis la disposition de l’âme, la disposition du corps, la disposition des vêtements, la disposition du rite lui-même au regard des choses qui se déroulent en son cours.

VII. Défauts de l’intention

L’intention de consacrer est requise. De ce fait, le consécration est nulle et non avenue dans les cas suivants : lorsqu’un prêtre n’a pas l’intention de consacrer mais seulement de faire comme s’il consacrait ; lorsque des hosties sont demeurées sur l’autel, oubliées par le prêtre ; ou lorsque quelque partie du vin ou des hosties sont dissimulées, puisque le prêtre n’a l’intention de consacrer que ce qui se trouve dans le corporal ; lorsqu’un prêtre a onze hosties devant lui et ne compte n’en consacrer que dix, sans déterminer lesquelles dix il compte consacrer. D’un autre côté, si le prêtre pense qu’il s’y trouve dix hosties, mais a l’intention de consacrer tout ce qui se trouve devant lui, alors toutes sont consacrées. Pour cette raison, tout prêtre doit toujours avoir une telle intention, à savoir l’intention de consacrer toutes les hosties qui furent placées dans le corporal devant lui pour la consécration.
Si le prêtre pense qu’il tient en main une seule hostie, mais découvre après la Consécration qu’il s’agissait de deux hosties jointes ensemble, il doit les consommer toutes deux au moment venu. Si, après avoir reçu le Corps et le Sang, ou même après l’ablution, le prêtre découvre d’autres morceaux consacrés, grands ou petits, il doit les consommer, car ils appartiennent au même sacrifice.
Si, toutefois, il restait toute une hostie consacrée, le prêtre doit la placer dans le tabernacle avec celles qui s’y trouvent ; si cela ne peut être fait, il doit consumer l’hostie.
Il peut arriver que l’intention ne soit pas active au moment de la Consécration parce que le prêtre se soit trouvé étourdi, l’intention est toutefois virtuellement réalisée, parce qu’il s’est présenté à l’autel avec l’intention de faire ce que l’Eglise fait. Dans ce cas, le Sacrement est valide. Un prêtre, toutefois, doit être attentif à ce que son intention soit active.

VIII. Défaut dans la disposition de l’âme

Si un prêtre célèbre la Messe dans un état de péché mortel ou sous le coup de quelque condamnation ecclésiastique, il confère un Sacrement valide, mais il pêche très gravement.

IX. Défaut dans la disposition du corps

Si un prêtre n’a pas jeuné au moins une heure avant la Communion, il ne doit pas célébrer. La consommation de l’eau, toutefois, ne rompt pas le jeune.
Les malades, même ceux qui ne sont pas alités, peuvent absorber des liquides non-alcooliques ainsi que leur médecine, solide ou liquide, avant la célébration de la Messe, sans limite de temps.
Les prêtres qui le peuvent sont fortement invités à observer l’antique et vénérable forme du jeune eucharistique avant la Messe.

X. Défaut dans la célébration du rite lui-même

Des défauts peuvent survenir aussi dans la réalisation du rite lui-même, si le moindre élément requis venait à manquer, comme suit : si la Messe est célébrée dans un lieu non sacré, ou qui n’est pas légalement approuvé, ou sur un autel non consacré et non couvert par trois nappes ; s’il ne se trouve pas de bougies de cire ; si l’heure n’est pas appropriée pour la célébration de la Messe, l’heure appropriée étant usuellement entre une heure avant le lever du soleil et une heure après le midi, à l’exception d’autres horaires établis ou permis pour certaines Messes ; si le prêtre ne revêt pas certains de ses vêtements sacerdotaux ; si les vêtements sacerdotaux ou si les couvertures de l’autel n’ont pas été bénies ; s’il ne se trouve aucun clerc, ni aucun autre homme ou garçon servant la Messe ; s’il ne se trouve pas un calice avec une coupe d’or ou d’argent plaqué d’or à l’intérieur ; si la patène n’est pas plaquée d’or ; si le calice et la patène n’ont pas été consacrées par un évêque ; si le corporal n’est pas propre (et le corporal doit être fait de lin, et non décoré en son milieu par de la soie ou de l’or ; le corporal ainsi que le pale doit être bénis) ; si le prêtre célèbre la Messe la tête couverte, sans une dispense pour agir ainsi ; s’il ne se trouve pas de missel, même si le prêtre connait par cœur la Messe qu’il compte donner.
Si, pendant que le prêtre célèbre la Messe, l’église venait à être profanée avant qu’il ait atteint le Canon, la Messe doit être stoppée ; si après le Canon, la Messe doit être poursuivie. S’il existe la menace d’une attaque d’ennemis, ou bien un déluge, ou bien l’effondrement du bâtiment dans lequel la Messe est célébrée, la Messe doit être interrompue si cela est fait avant la Consécration ; si cette menace survient après la Consécration, le prêtre peut omettre tout le reste et aller directement à la réception du Sacrement.
Si, avant la Consécration le prêtre tombe sérieusement malade, ou s’évanouit, ou meurt, la Messe est interrompue. Si cela survient après la Consécration du Corps et avant la Consécration du Sang, ou après la Consécration des deux, la Messe doit être terminée par un autre prêtre à partir de l’endroit où le premier prêtre s’est arrêté, et en cas de nécessité, même par un prêtre qui n’a pas jeuné. Si le premier prêtre n’est pas mort mais est tombé malade et est toujours capable de recevoir la Communion, et qu’il n’y a pas d’autre hostie à disposition, le prêtre qui continue la Messe doit diviser l’hostie, en donner une partie au prêtre tombé malade et consommer lui-même l’autre partie. Si le prêtre est mort après avoir prononcé la moitié de la formule de consécration du Corps, alors la Consécration n’a pas eu lieu et il n’est pas besoin d’un autre prêtre pour terminer la Messe. Si, d’un autre côté, le prêtre est décédé après avoir dit la moitié de la formule de consécration du Sang, alors un autre prêtre doit terminer la Messe, en répétant la même formule au-dessus du même calice à partir des paroles Simili modo, postquam cenatum est; ou bien il peut dire toute la formule au-dessus d’un autre calice qui aura été préparé, et il consommera lui-même l’hostie et le Sang consacrés par le premier prêtre, puis le calice qui a été à moitié consacré.
Si quiconque omet de consommer tout le Sacrement, sauf pour des cas de nécessité de ce genre, il est coupable d’un très grave péché.
Si, avant la Consécration, une mouche ou une araignée ou quoi que ce soit d’autre tombe dans le calice, le prêtre doit verser le vin dans un récipient approprié, verser un autre vin dans le calice, y ajouter un peu d’eau, l’offrir, comme indiqué précédemment, et continuer la Messe. Si après la Consécration, une mouche ou quelque chose de ce genre venait à tomber dans le calice, le prêtre doit l’ôter, laver cette chose avec du vin, la bruler après la Messe et jeter les cendres et le vin utilisé pour le lavement dans le sacrarium.
Si quelque élément toxique tombait dans le calice après la Consécration, ou quelque chose qui pourrait causer des vomissements, le vin consacré doit être versé dans un autre calice où l’on ajoutera de l’eau jusqu’à ce qu’il soit plein, afin que les espèces du vin soit dissoutes ; cette eau devra être versée dans le sacrarium. On amènera un autre vin, ainsi que de l’eau, afin de consacrer.
Si quelque élément toxique venait à toucher l’hostie consacrée, le prêtre doit en consacrer une autre et la consommer selon la manière précédemment expliquée, tandis que la première hostie devra être placée dans un calice plein d’eau et disposée de la même manière que ce qui a été expliqué en ce qui concerne le Sang dans le paragraphe 36 ci-en haut.
Si des particules de l’hostie demeurent dans le calice pendant que prêtre consomme le Sang, il doit les porter vers le bord de la coupe avec son doigt et les consommer avant la purification, ou sinon, il doit verser de l’eau dans le calice et consommer les restants avec l’eau.
Si avant la Consécration, on s’aperçoit que l’hostie est brisée, elle doit être consacrée quand même, à moins que les fidèles puissent voir qu’elle est brisée. Mais, dans le cas où il pourrait survenir une cause de scandale pour les fidèles, qu’une autre hostie soit apportée et offerte. Si l’hostie brisée a déjà été offerte, le prêtre doit la consommer après l’ablution. S’il est avéré que l’hostie fut brisée avant l’offrande, qu’une autre hostie, complète, soit utilisée, si cela peut être fait sans scandale et dans un court délai.
Si l’hostie consacrée tombe dans le calice, qu’on ne recommence rien à cause de cela, mais que le prêtre continue la Messe, accomplisse les cérémonies et fasse les signes usuels de la Croix avec la partie de l’hostie qui n’est pas imbibée avec le Sang, si cela est possible. Mais si toute l’hostie a été trempée, qu’il ne la retire pas. Qu’il prononce les paroles usuelles, en omettant les signes de Croix qui concernent la seule hostie, et qu’il consomme le Corps et le Sang ensemble, se signant lui-même avec le calice en disant : Corpus et Sanguis Domini nostri, etc.
Si le Sang gèle dans le calice pendant le temps hivernal, le calice doit être enveloppé dans un tissu précédemment chauffé. Si cela ne suffit pas, le calice doit être placé dans une eau bouillante près de l’autel, jusqu’à ce que le Sang fonde, mais que cela soit fait avec prudence afin qu’aucune eau ne tombe dans le calice.
Si le Sang du Christ venait à tomber, s’il ne s’agit que d’une goutte, il ne sera rien besoin de faire, sinon de verser un peu d’eau sur les gouttes et de les sécher au moyen d’un purificateur. Si davantage de Sang est tombé, le corporal ou le tissu de l’autel ou l’endroit doit être nettoyé de la meilleure façon possible, et l’eau devra être versée dans le sacrarium.
Si, toutefois, tout le Sang a été versé après la Consécration, le peu qu’il reste doit être consommé, et la procédure citée plus haut devra être suivie en ce qui concerne ce qui a été versé. Mais s’il ne reste rien, le prêtre doit à nouveau placer du vin et de l’eau dans le calice et consacrer selon les mots Simili modo, postquam cenatum est, etc. après avoir d’abord fait l’offrande du calice, comme plus haut.
Si quiconque vomit l’Eucharistie, le vomi devra être ramassé et placé dans un endroit approprié.
Si une hostie consacrée ou une quelconque particule d’hostie consacrée venait à tomber au sol, elle doit être ramassée avec révérence, un peu d’eau devra être versée sur l’endroit de la chute, et l’endroit séché à l’aide d’un purificateur. S’il tombe sur un vêtement, celui-ci n’aura pas besoin d’être lavé. S’il tombe sur le vêtement d’une femme, la femme doit prendre elle-même le morceau et le consommer.
Des défauts peuvent également survenir dans la célébration du rite si le prêtre ne connait pas les rites et les cérémonies devant être observées, rites et cérémonies qui ont été pleinement décrites dans les rubriques ci-en haut.

Pape Saint Pie V, De Defectibus, Bulle apostolique, Sur les défauts qui pourraient survenir dans la célébration de la Messe, Concile de Trente, 14 juillet 1570

Remarque sur la forme:

De même, tout changement apporté à la forme d'un sacrement qui aurait pour effet de la rendre inintelligible ou changerait substantiellement son sens, causerait certainement son invalidité. - Or un changement capable de rendre la forme inintelligible ou d'en modifier profondément le sens, peut se faire par addition, par omission, par transposition, par interruption ou par corruption. - Mais le simple remplacement d'un mot par un autre strictement équivalent, ou la traduction dans une autre langue ou dans un autre dialecte, ne constitue pas une modification substantielle.

Sources:

fidecatholica.wordpress.com/…/magistere-saint…

jesusmarie.free.fr/theologie-moral…