Catholiques, voilà ce qui nous attend ! Apocalypse XIII : mourir de faim !!!

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Éliminer Alfie : l'origine du mal est en Angleterre.

Par Riccardo Cascioli (La Nuova Bussola Quotidiana), le 01-05-2018

Ce que nous attribuons au nazisme, c'est en fait une culture bien enracinée au Royaume-Uni (et pas seulement) et toujours très respectée. Pire encore, comme le démontre le cas d'Alfie Evans, la culture eugénique est maintenant pratiquée ouvertement dans les hôpitaux et proclamée dans les salles d'audience.

« Quel bien cela fait-il à l'humanité de maintenir artificiellement et d'élever les milliers d'infirmes, de sourds-muets, d'idiots, etc. qui naissent chaque année avec un fardeau héréditaire de maladies incurables ? ... Quelle énorme masse de souffrances que ces chiffres indiquent pour les invalides eux-mêmes, et quelle peine et quelle peine pour leurs familles, quelle énorme dépense privée et publique ! Combien de douleur et de dépenses pourraient être épargnées, si les gens pouvaient se décider à libérer les incurables de leurs tourments indescriptibles par une dose de morphine ! »

N'importe qui penserait que cette déclaration exprime les convictions d'un éminent nazi. Mais ce n'est pas le cas, mais ces mots remontent bien avant le nazisme et sont extraits du livre "Merveilles de la vie", écrit en 1904 par Ernst Haeckel. Connu comme le fondateur de l'écologie, Haeckel était notamment un disciple enthousiaste de Charles Darwin et de ses théories sur la sélection naturelle, puis de Francis Galton (1822-1911), cousin de Darwin et père de l'eugénisme. Galton pousse la théorie darwinienne de la sélection naturelle à l'extrême : armé de la récente découverte de l'héritage génétique, il a soulevé la question de savoir comment « guider » cette sélection afin d'améliorer la race humaine.

C'est sur cette base que les Sociétés Eugéniques ont été fondées au début du 20ème siècle, la première en Angleterre. Au début, on parlait d'eugénisme « positif », c'est-à-dire de mariages sélectifs, favorisant la reproduction par des couples issus des meilleurs éléments de la société. Mais ils n'ont pas tardé à passer à la sélection « négative », c'est-à-dire à interdire aux faibles de se reproduire. Ce n'est pas sans raison que des lois eugéniques (avec stérilisation forcée des « inadaptés ») entre 1910 et 1925 ont été approuvées et appliquées dans plusieurs pays d'Europe du Nord et dans la plupart des États d'Amérique.

Ce contexte historique est important parce qu'il nous aide à comprendre ce qui s'est passé à l'hôpital Alder Hey Liverpool où le petit Alfie Evans a été traité comme un "déchet" à éliminer.

Les événements concernant le traitement d'Alfie ont provoqué des pans entiers de gens, notamment pour leur étonnement devant les jugements effrayants des juges britanniques, pour rappeler les lois nazies sur l'élevage sélectif.
Même si le régime allemand a appliqué ces programmes de manière systématique, il est réducteur et finalement trompeur de réduire la mentalité eugénique au nazisme.

Au contraire, c'est précisément la Grande-Bretagne de la fin des années 1800 et du début des années 1900 qui est à l'origine de ce mouvement raciste et de cette « culture du gaspillage » qui a manifesté son moment de plus grande splendeur dans le Troisième Reich. Il est fondamental de savoir que l'Allemagne nazie n'aurait peut-être jamais pu mettre en œuvre certains programmes sans le généreux financement des grandes fondations américaines et britanniques et le large consensus que les nazis ont reçu en Europe.

Le professeur Ernst Rudin, psychiatre nazi et théoricien de ces lois raciales, n'a pu ouvrir son Institut Kaiser Wilhelm d'anthropologie, d'eugénisme et de génétique humaine (Munich, 1927) que grâce aux fonds de la famille Rockefeller. De plus, Hitler a pu compter sur l'amitié et la solidarité d'autres chefs de gouvernement, qui appartenaient aux sociétés eugénistes, comme le premier ministre britannique Arthur Neville Chamberlain.

Par conséquent, ce n'est pas l'Allemagne nazie qui est à l'origine du problème, mais précisément cette Grande-Bretagne démocratique qui nous a tant horrifiés par le cas d'Alfie Evan.
Il n'est pas non plus correct de parler d'un "retour" à l'eugénisme. En réalité, le mouvement eugénique n'a jamais disparu ; il a été transformé à la fin de la Seconde Guerre mondiale uniquement à cause des faits tragiques de ce qui s'est passé en Allemagne et parce que le mot "eugénisme" ne jouit plus d'une réputation positive. Les sociétés eugéniques se sont donc progressivement transformées, d'abord en sociétés de recherche génétique ou de biologie, puis elles ont changé de nom pour se rendre plus présentable socialement.

C'est le cas de la British Eugenics Society : elle n'a jamais cessé son activité, elle s'appelle simplement aujourd'hui Galton Institute et surtout à travers sa "Galton Lecture" annuelle, elle met en valeur les études sur la génétique qui vont dans le sens d'une création "sur mesure" des individus. Pour ne citer qu'un exemple, la conférence Galton 2018 mettra en vedette le professeur Jennyfer Doudna, auteur d'une recherche éthiquement controversée sur la révision du génome. Le but de nombreuses études de l'Institut Galton est d'arriver à un "programme" pour produire des individus avec les caractéristiques physiques et morales désirées.

Cela montre que ce que nous attribuons au nazisme, c'est en fait une culture bien enracinée au Royaume-Uni (et pas seulement) et toujours très respectée. Pire encore, comme le démontre le cas d'Alfie Evans, la culture eugénique est maintenant pratiquée ouvertement dans les hôpitaux et proclamée dans les salles d'audience sans qu'aucun secteur de la société ne soulève la question.

Article original : "Alfie scartato, la radice del male sta in Inghilterra"
(Traduit par Patricia Gooding Williams)

Source : lanuovabq.it/it/eliminating-alf…

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Album ACTU
apvs et 1 autre utilisateur citent cette publication
Psaume 62
@apvs
J’aime lire les écrits de Maria Valtorta mais jamais en tant qu’ils pourraient remplacer ou primer sur la simplicité des saints Evangiles qui malgré leur sobriété ont un statut très supérieur au regard de la Foi catholique.
Or, le fait que parmi les quatre évangélistes seul l’évangéliste Luc a retenu l’évènement de la conversion du bon larron, et le fait que les évangiles de St …Plus
@apvs

J’aime lire les écrits de Maria Valtorta mais jamais en tant qu’ils pourraient remplacer ou primer sur la simplicité des saints Evangiles qui malgré leur sobriété ont un statut très supérieur au regard de la Foi catholique.

Or, le fait que parmi les quatre évangélistes seul l’évangéliste Luc a retenu l’évènement de la conversion du bon larron, et le fait que les évangiles de St Matthieu (cf. plus bas) et de St Marc [ « De même, les grands prêtres se moquaient de lui avec les scribes, en disant entre eux : « Il en a sauvé d’autres, et il ne peut pas se sauver lui-même ! Qu’il descende maintenant de la croix, le Christ, le roi d’Israël ; alors nous verrons et nous croirons. » Même ceux qui étaient crucifiés avec lui l’insultaient. » (Marc 16) ] font allusion aux insultes et blasphèmes des deux larrons sans à aucun moment mentionner la conversion de l’un d’eux, peut suggérer que cette conversion mit du temps à se manifester ou/et qu’elle pût être relativement brève et discrète dans sa manifestation.

Contrairement à ce que tu as tenté de faire croire, le Bon Larron insulta certainement Jésus au moins au début de sa crucifixion. Même le récit de Maria Valtorta ne s’oppose pas à cette possibilité.

Venons-en donc à ce récit de Maria Valtorta.

Tu as écrit : « ( ... ) Aucune mention d'insultes provenant de Dysmas... / Après la crucifixion : ... »

Aucune mention d'insultes provenant de Dismas avant la crucifixion et pendant la crucifixion suggères-tu ? Ah ? Citations :

« 279> Les bourreaux offrent aux condamnés trois loques pour qu'ils se les attachent à l'aine, et les larrons les prennent avec les plus horribles blasphèmes. ». « 281> Les larrons sont attachés sur les croix et amenés à leurs places, l'un à droite, l'autre à gauche par rapport à celle destinée à Jésus. Ils poussent des cris, des imprécations, des malédictions et surtout lorsque les croix sont portées près du trou et les secouent, alors que leurs poignets sont sciés par les cordes, leurs blasphèmes contre Dieu, contre la Loi, les romains et les juifs sont infernaux. »

Certes, le récit de Maria Valtorta narre par la suite (au n. 287) la conversion du Bon Larron comme tu l’a relevé. Il est difficile d’évaluer le temps écoulé entre la crucifixion des larrons et la première allusion à sa conversion. Certes, il semble très probable que selon la révélation privée faillible de Maria Valtorta, sa conversion se passa dans la première moitié du temps de leur crucifixion. Soit dit en passant, son récit est beau, riche et très touchant de mon point de vue. Il me laisse cependant par moments un sentiment de gêne en raison de son aspect possiblement peu vraisemblable et romancé. Par exemple quand le récit présente l’autre larron comme une espèce de philosophe nihiliste et égotiste qui fanfaronne avant de mourir : « Le monde appartient aux fourbes et Dieu n'existe pas. Moi j'existe. Cela est vrai, et pour moi tout est permis. Dieu ? Fariboles ! Mises pour nous tenir tranquilles. Vive notre moi ! Lui seul est roi et dieu ! ».

Sauf autre élément important dans ton éventuelle réponse, j’en resterai là.
apvs
Un très grand merci, cher @ouvres ton coeur , je vais écouter avec grande attention. Vous avez surement pu jeter un oeil à ceci... Que Dieu vous garde + 🤗
ouvres ton coeur
@apvs mourir de faim non mais mourir grâce à la faim oui ! Vidéo à regarder Nutrition et comportement, Dr Russell Blaylock et il y a une 2ème vidéo en cours de chargement sur mon compte TV GLORIA nommée "génocide alimentaire DANGER" que je vous invite à regarder. Beaucoup de gens ont perdu la vie pour que ces informations arrivent jusqu'à nous ! N'hésitez pas à partager ces vidéos avant …Plus
@apvs mourir de faim non mais mourir grâce à la faim oui ! Vidéo à regarder Nutrition et comportement, Dr Russell Blaylock et il y a une 2ème vidéo en cours de chargement sur mon compte TV GLORIA nommée "génocide alimentaire DANGER" que je vous invite à regarder. Beaucoup de gens ont perdu la vie pour que ces informations arrivent jusqu'à nous ! N'hésitez pas à partager ces vidéos avant qu'elles ne disparaissent. Merci. 🤗
apvs
Au lieu de répéter comme un perroquet mes propres mots,
C'est décidément un nom d'oiseau que tu affectionnes :))) Mais quand on réponds à quelqu'un, vois-tu, on se réfère à ce qu'il a dit, et voilà tout. Ca te chagrine ? Tu veux un mouchoir ? Oh poussin, faut pas te vexer comme ça... Allez c'est fini, je ne répète plus tes mots jusqu'à nouvel ordre :))
tu aurais pu reconnaître que tu as refusé …Plus
Au lieu de répéter comme un perroquet mes propres mots,
C'est décidément un nom d'oiseau que tu affectionnes :))) Mais quand on réponds à quelqu'un, vois-tu, on se réfère à ce qu'il a dit, et voilà tout. Ca te chagrine ? Tu veux un mouchoir ? Oh poussin, faut pas te vexer comme ça... Allez c'est fini, je ne répète plus tes mots jusqu'à nouvel ordre :))
tu aurais pu reconnaître que tu as refusé de lire fidèlement l’Evangile [ « les deux brigands (qui étaient) 1) crucifiés avec lui 2) l'insultaient eux aussi, 3) de la même manière. »]
Alors, vois-tu, il n'y a pas 4 histoires différentes de Jésus, mais une seule, rapportée par quatre témoins fidèles, mais qui apportent chacun des nuances particulières. Ici, tu vois, Matthieu ne PARLE PAS de l'histoire particulière du bon larron, mais il résume la situation en disant que les deux larrons injuriaient le Christ du haut de la croix. Et comme il raconte la même histoire que saint Luc, on peut tout supposer :
- Qu'il a tout simplement omis ( volontairement ou non ) de mentionner l'épisode de Dysmas
- Qu'il a simplifié , faisant une ellipse littéraire ( puisque les autres évangélistes s'étaient chargés de rapporter le fait en question )
- Qu'il a peut-être bien rapporté ce qui fut, et Dysmas ne se convertit que quelque temps après la crucifixion.


en déclarant entre autres que « il est tout à fait plausible qu'avant d'être crucifiés, les deux larrons se livrèrent à toutes sortes d'insultes et d'obsénités ». Mais c’est sans doute trop te demander.

Je me réfère sans doute beaucoup plus à l'Evangile que tu ne le crois, pauvre péroreur. Il suffit de relire le passage dans l'Evangile tel qu'il fut révélé à Maria Valtorta pour se faire une idée très parlante de la scène, et parfaitement respectueuse des quatre Evangiles.

Juste avant la crucifixion :


279> Quatre hommes musclés, qui par leur aspect me paraissent juifs et juifs dignes de la croix plus que les condamnés, certainement de la même catégorie que les flagellateurs, sautent d'un sentier sur le lieu du supplice. Ils sont vêtus de tuniques courtes et sans manches et ils ont dans les mains des clous, des marteaux et les cordes qu'ils montrent aux condamnés en se moquant d'eux. La foule est agitée par un délire cruel.

Le centurion offre à Jésus l'amphore pour qu'il boive la mixture anesthésique du vin myrrhé. Mais Jésus la refuse. Les deux larrons, au contraire, en boivent une quantité. Puis l'amphore à la bouche largement évasée est placée près d'une grosse pierre, presque en haut de la cime.

On donne aux condamnés l'ordre de se dévêtir. Les deux larrons le font sans aucune pudeur. Ils s'amusent même à faire des actes obscènes vers la foule et en particulier vers le groupe sacerdotal tout blanc dans ses vêtements de lin et qui est revenu tout doucement sur la petite place plus basse, en profitant de sa qualité pour s'insinuer à cet endroit. Aux prêtres se sont unis deux ou trois pharisiens et d'autres puissants personnages que la haine rend amis. Et je vois des personnes connues comme le pharisien Giocana et Ismaël, le scribe Sadoc, Éli de Capharnaüm ...

Les bourreaux offrent aux condamnés trois loques pour qu'ils se les attachent à l'aine, et les larrons les prennent avec les plus horribles blasphèmes. Jésus, qui se déshabille lentement à cause de la douleur des blessures, la refuse. Il pense peut-être garder les courtes culottes qu'il a gardées même dans la flagellation. Mais quand on Lui dit de les enlever, il tend la main pour mendier le chiffon aux bourreaux pour cacher sa nudité. C'est vraiment l'Anéanti jusqu'à devoir demander un chiffon aux criminels.

( ... ) Aucune mention d'insultes provenant de Dysmas

Après la crucifixion :


287> 11Mais le larron de gauche continue ses insultes du haut de sa croix. Il semble qu'il ait voulu rassembler tous les blasphèmes d'autrui et il les débite tous, en disant pour finir : "Sauve-toi et sauve-nous, si tu veux que l'on te croie. Le Christ, Toi ? Tu es un fou ! Le monde appartient aux fourbes et Dieu n'existe pas. Moi j'existe. Cela est vrai, et pour moi tout est permis. Dieu ? Fariboles ! Mises pour nous tenir tranquilles. Vive notre moi ! Lui seul est roi et dieu !"

L'autre larron, celui de droite, a Marie presque à ses pieds et il la regarde presque plus qu'il ne regarde le Christ. Depuis un moment il pleure en murmurant : "La mère", il dit : "Tais-toi. Tu ne crains pas Dieu, même maintenant que tu souffres cette peine ? Pourquoi insultes-tu celui qui est bon ? Et son supplice est encore plus grand que le nôtre. Et il n'a rien fait de mal."

Mais l'autre continue ses imprécations.

Jésus se tait. Haletant à cause de l'effort que Lui impose sa position, à cause de la fièvre et de son état cardiaque et respiratoire, conséquence de la flagellation subie sous une forme aussi violente, et aussi de l'angoisse profonde qui Lui avait fait suer sang, il cherche à se procurer un soulagement, en allégeant le poids qui pèse sur ses pieds, en se suspendant à ses mains par la force des bras. Peut-être le fait-il pour vaincre un peu la crampe qui déjà tourmente ses pieds et que trahit un frémissement musculaire. Mais le même frémissement affecte les fibres des bras qui sont forcés dans cette position et doivent être gelés à leurs extrémités parce que placés plus haut et délaissés par le sang qui arrive difficilement aux poignets et puis coule par les trous des clous en laissant les doigts sans circulation. Surtout ceux de gauche sont déjà cadavériques et restent sans mouvement, repliés vers la paume. Même les doigts des pieds expriment leur tourment. En particulier les gros orteils, peut-être parce que leur nerf est moins blessé, se lèvent, s'abaissent, s'écartent.

Encore plus tard :

Les juifs, repoussés au-delà de la petite place, ne cessent pas leurs insultes et le larron impénitent leur fait écho. L'autre, qui maintenant regarde la Mère avec une pitié toujours plus grande, et pleure, lui riposte âprement quand il se rend compte qu'elle aussi est comprise dans l'insulte.

"Tais-toi ! Rappelle-toi que tu es né d'une femme. Et réfléchis que les nôtres ont pleuré à cause de leurs fils, et ce furent des larmes de honte... parce que nous sommes des criminels. Nos mères sont mortes... Je voudrais pouvoir lui demander pardon... Mais le pourrai-je ? C'était une sainte... Je l'ai tuée par la douleur que je lui ai donnée... Je suis un pécheur... Qui me pardonne ? Mère, au nom de ton Fils mourant, prie pour moi."

Haut de page.

289> La Mère lève un moment son visage torturé et elle le regarde, ce malheureux qui à travers le souvenir de sa mère et la contemplation de la Mère va vers le repentir, et elle paraît le caresser de son regard de colombe.

Dismas pleure plus fort, ce qui déchaîne encore plus les moqueries de la foule et de son compagnon. La première crie : "Bravo ! Prends-la pour mère. Ainsi elle a deux fils criminels !" Et l'autre renchérit : "Elle t'aime car tu es une copie mineure de son bien-aimé."

Jésus parle pour la première fois : "Père, pardonne-leur parce qu'ils ne savent pas ce qu'ils font !"

La conversion de Dismas daterait donc d'avant la première Parole du Christ du haut de la Croix :

ce qui laisse à penser que c'est bien au début de la crucifixion, et non à la toute dernière fin, que survint le repentir de Dismas ( pas de Y, pardon ), grace à la très forte impression que lui fit la présence de Marie au pied de la croix, toute éplorée.


Ensuite :

Cette prière vainc toute crainte chez Dismas. Il ose regarder le Christ et dit : "Seigneur, souviens-toi de moi quand tu seras dans ton royaume. Pour moi, il est juste que je souffre ici. Mais donne-moi miséricorde et paix au-delà de la vie. Une fois je t'ai entendu parler et, dans ma folie, j'ai repoussé ta parole. Maintenant je m'en repens. De mes péchés, je me repens devant Toi, Fils du Très-Haut. Je crois que tu viens de Dieu. Je crois en ton pouvoir. Je crois en ta miséricorde. Christ, pardonne-moi au nom de ta Mère et de ton Père très Saint."

( Où l'on entend Dismas faire une très pieuse confession de toutes ses fautes au Souverain Prêtre, avant de mourir. )

Jésus se tourne et le regarde avec une profonde pitié et il a un sourire encore très beau sur sa pauvre bouche torturée. Il dit : "Moi, je te le dis : aujourd'hui tu seras avec Moi au Paradis."

Le larron repenti se calme et, ne sachant plus les prières apprises pendant son enfance, il répète comme une oraison jaculatoire : "Jésus Nazaréen, roi des juifs, aie pitié de Moi. Jésus Nazaréen, roi des juifs, j'espère en Toi. Jésus Nazaréen, roi des juifs, je crois à ta Divinité."

L'autre persiste dans ses blasphèmes.
Psaume 62
... "comme quoi que le Bon larron..."
Psaume 62
@apvs a écrit : « Cela ne change absolument rien à ton incohérence, petit malin »
Au lieu de répéter comme un perroquet mes propres mots, tu aurais pu reconnaître que tu as refusé de lire fidèlement l’Evangile [ « les deux brigands (qui étaient) 1) crucifiés avec lui 2) l'insultaient eux aussi, 3) de la même manière. »] en déclarant entre autres que « il est tout à fait plausible qu'avant …Plus
@apvs a écrit : « Cela ne change absolument rien à ton incohérence, petit malin »

Au lieu de répéter comme un perroquet mes propres mots, tu aurais pu reconnaître que tu as refusé de lire fidèlement l’Evangile [ « les deux brigands (qui étaient) 1) crucifiés avec lui 2) l'insultaient eux aussi, 3) de la même manière. »] en déclarant entre autres que « il est tout à fait plausible qu'avant d'être crucifiés, les deux larrons se livrèrent à toutes sortes d'insultes et d'obsénités ». Mais c’est sans doute trop te demander.

Quant à ma prétendue ‘incohérence’, elle est en fait une cohérence car, je le répète, le fait que parmi les quatre évangélistes seul l’évangéliste Luc a retenu l’évènement de la conversion du bon larron tend à suggérer que cette conversion mit du temps à se manifester ou/et qu’elle pût être relativement brève et discrète dans sa manifestation. Et les sept paroles de Jésus en croix ont très bien pu matériellement s’exprimer durant la dernière heure de son agonie voire dans le dernier quart d’heure, quoi que tu en dises obstinément. Autrement dit, tu as sciemment déformé les faits pour les faire coller à ton idée comme quoi que le Bon larron n’aurait pas été un insulteur et un blasphémateur pendant un certain temps sur sa croix et suggérant que sa conversion explicite aurait débuté très probablement dès le début de sa crucifixion.

« Et je te re-signale ton incohérence que décidément, tu as du mal, mauvais perdant, à admettre : non et non, Dysmas ne se convertit pas juste avant de mourir. »

Mauvais perdant ? Décidément tu t’es fait une spécialité de te décerner des palmes à toi-même ! Certes, cette pratique particulière garantit d’être récompensé soi-même à tous les coups ! 😀

Saint Dysmas ne se convertit certes pas tout juste avant de mourir mais il se convertit toutefois relativement très peu de temps avant de mourir. C’est pourquoi l’expression « conversion in extremis » est admise généralement dans son cas par les commentateurs des Ecritures. Et c’est pourquoi mon objection contre l’assertion de Gilbert est sensée, ne t’en déplaise. Cela étant, il est vrai qu'une agonie consciente et souffrante est l'occasion possible d'expier les peines temporelles liées à des péchés graves et l'occasion de mérites personnels (relatifs toutefois aux mérites infinis du Christ crucifié), à la différence d'une mort brutale comme celle d'un Henri Pranzini.

« Attention au bonnet d'âne ! »

Me dit le surdoué de la classe…

Merci quand même pour cet échange, mon frère. Tout est grâce (Ste Thérèse de Lisieux)

Ton serviteur pécheur,

Emmanuel
apvs
Il ne s’agit donc pas en l’occurrence d’insultes et de blasphèmes AVANT leur crucifixion, comme tu aimerais le croire pour faire coller les faits, petit malin, à ton idée, mais PENDANT leur crucifixion.
Cela ne change absolument rien à ton incohérence, petit malin. Que les injures du bon larron aient cessées dès la crucifixion ou bien peut après la crucifixion, QU'EST-CE QUE CELA CHANGE DE …Plus
Il ne s’agit donc pas en l’occurrence d’insultes et de blasphèmes AVANT leur crucifixion, comme tu aimerais le croire pour faire coller les faits, petit malin, à ton idée, mais PENDANT leur crucifixion.
Cela ne change absolument rien à ton incohérence, petit malin. Que les injures du bon larron aient cessées dès la crucifixion ou bien peut après la crucifixion, QU'EST-CE QUE CELA CHANGE DE FONDAMENTAL ? Et je te re-signale ton incohérence que décidément, tu as du mal, mauvais perdant, à admettre : non et non, Dysmas ne se convertit pas juste avant de mourir. Attention au bonnet d'âne ! Le Christ eut le temps ensuite de dire - dans un temps certainement long - 5 AUTRES PAROLES, puis rendit l'esprit, et enfin longtemps après, on vint briser les jambes des larrons, pour accélérer leur mort : DONC TON INTERPRETATION DES FAITS NE COLE PAS, MON BONHOMME. Tu reverras donc ta copie. Il te suffit de relire attentivement l'Evangile.

Que la conversion du Bon Larron, contemplant l’Innocent Agneau de Dieu en croix, ait eu lieu deux heures, une heure, une demi-heure ou un quart d’heure avant de rendre l’âme est une question plutôt secondaire.
Pas tant que cela, puisque cela lui a donné le temps de faire un acte méritoire :
- de conversion totale, manifestant UNE CONTRITION PARFAITE ( comment avoir une contrition parfaite de ses fautes sans , par exemple, avoir la possibilité de les pleurer ? On imagine très mal Dysmas ne versant pas de sincères larmes de repentir, larmes qui furent comme un baptême purificateur )
- de foi, d'espérance et d'amour envers le Christ Sauveur : ce qui lui fut compté comme justice, sa foi seule ayant accompit des merveilles par la Grâce de Dieu. Son acte de vertu théologale fut tellement parfait que d'âge en âge on en fit mémoire, et qu'il fut aggréé par le Roi des cieux, lui donnant la palme du martyr. C'est en ce sens, petit moqueur, que la mort de Dysmas fut bien la mort d'un confesseur de la foi, d'un martyr de la foi, et plus celle d'un grand pécheur. En un instant, l'Amour consuma toutes ses fautes.

NOUS NE SOMMES PAS DES ANGES, NOUS LES HOMMES. NOS ACTES DOIVENT S'INSCRIRENT DANS LE TEMPS. C'est pourquoi celui-ci compte, si bref qu'il puisse-t-être, surtout lorsqu'il s'agit de notre conversion avant la mort.

Que voulait dire "in extremis" dans la bouche de Gilbert ? A ta décharge, il manquait, c'est entendu, un : "presque sans aucun mérite" pour être encore plus clair . Sans son activité corporelle, sans un minimum de temps, on ne peut pas non plus faire rien de méritoire.
Ainsi, si un très grand pécheur est déjà "complètement dans le cirage" de l'agonie ( absolument pas le cas de Dysmas, en pleine possession de ses facultés mentales, émotionnelles, spirituelles ) , et reçoit suffisamment de grâce pour quand même, avec son âme encore unie à son corps, avoir un micro-mouvement de repentir ( peut-être grâce à la prière d'autrui, à l'offrande d'une messe ? ) alors on peut penser qu'il sera sauvé IN EXTRÊMIS !
Je ne peux pas aller plus avant dans la clarté. Si ce n'est pas clair comme cela, cela ne le sera jamais pour toi.

Dysmas, le bon larron -------> pleine possession de ses facultés mentales ET émotionnelles ( larmes de repentir, parfaite contrition, paroles pleines de sens, de repentir, supplication, regard d'espérance tournés vers le Christ... )

Grand pécheur sauvé IN EXTREMIS ------> à peine avant de perdre entièrement ses facutés mentales, sans contrition parfaite, sans actes vraiment méritoire donc.


si Dieu a offert à ce voyou l’opportunité extraordinaire (il était là au bon endroit et au bon moment aux côtés du divin Crucifié) de s’ouvrir in extremis à la grâce du salut éternel,
ENCORE UNE FOIS, C'EST LA PREMIERE "DERNIERE CONFESSION" A LAQUELLE NOUS ASSISTONS AVEC DYSMAS, DANS CE PASSAGE DE LA PASSION DE NOTRE SEIGNEUR.
Il s'agit d'un épisode pleinement et spécifiquement CHRETIEN, bien avant d'en tirer des généralités pour tous les hommes.

On pourrait l'intituler : " DE L'AVANTAGE DE FAIRE UNE BONNE MORT CHRETIENNE ".
Il y en a d'ailleurs bien peu aujourd'hui qui n'ont pas eu l'opportunité de devenir chrétien. Donc ce passage illustre pleinement avant tout l'intervention du prêtre pour assister les mourants ( le prêtre étant le représentant du Christ ) , comme dans l'exemple que je t'ai donné tantôt en lien.
Après, IL SE PEUT que dans une certaine mesure, ce repentir ne soit pas l'exclusivité des chrétiens, mais de tout homme de bonne volonté, mais quelle aventure hasardeuse sans la foi chrétienne ! Ce que Dysmas a vécu n'est pas automatique ! Lui était finalement un vrai hébreux, qui a retrouvé la foi avant de mourir. Est-ce que tous les non-chrétiens se tourneront vers le Christ, et cela suffisament de temps avant de mourir ? Bien sur, pour leur salut, il faudrait le souhaiter. Mais c'est une théorie plutôt dangereuse si on la systématise , car elle pourrait justifier de rester bien tranquille dans sa pseudo-religion satanique, puisque de toute façon, Dieu traiterait tous les hommes de la même façon, automatiquement. Hem, pas si sûr... MIEUX VAUDRAIT, ET DE LOIN, SE TOURNER VERS L'UNIQUE SAUVEUR, ET LE PLUS TÔT POSSIBLE, AVANT QUE LA PERTE DE NES FACULTES NE SCELLE NOTRE DESTINE.


il est légitime d’espérer que Dieu, dans sa justice miséricordieuse infinie, offre également à tout homme qui n’a pas eu la grâce de Le connaître facilement dans Son Eglise,
Chacun de nous a eu une pleine liberté de découvrir sans filtre qui est le Christ par la lecture personnelle de l'Evangile, ce qui nous a décidé à rendre l'Eglise encore plus imparfaite par notre entrée dans son sein :))) Même si le baptême purifie le catéchumène de tous ses péchés, le rendant plus pur que la neige. Ce que Dieu ne cesse avant tout de proposer à tout homme, c'est de le connaître dans son Evangile de Vérité et d'Amour, de sorte que l'Eglise n'est pas en elle-même un tel empêchement - si tant est que parfois elle puisse l'être, malheureusement, dans certains de ses ministres défectueux -

l’opportunité de s’ouvrir in extremis au salut éternel d’une façon mystérieuse qu’Il connaît. Son exemple nous apprend également que le feu de l’Amour divin peut purifier très rapidement l’ âme d’un grand pécheur qui est secrètement très bien disposé à l’opération de l’Amour salvifique.
En fait, tu avais envie de nous offrir une digression sur le salut offert à tous les hommes ? Mais quelle conclusion en tires-tu : que finalement, l'effort personnel de conversion ( celui de Dysmas, de Pranzini ) avant la mort n'est même pas en soit si nécessaire, puisque juste avant le dernier souffle, on peut encore se convertir in extremis ? Rien n'est moins sûr. Pourquoi donner une fausse confiance ? Et pourquoi risquer de faire un très long et très douloureux purgatoire ( si le péché est proportionnellement grand ) alors que Dieu accueille le repentir et le retour au Christ, quand il en est encore temps ? ( cf l'exemple de saint Dysmas )
Psaume 62
@apvs a écrit @apvs « La mort du bon larron fut donc celle d'un saint, et non celle d'un grand pécheur. ».
Merci pour l’info, c’est trop gentil apvs !
En outre, évidemment, son repentir ne s’est pas manifesté d’un coup comme par la magie d’un très heureux hasard. Son âme était forcément souterrainement travaillée par et ouverte à la Grâce divine par quelques fissures secrètes depuis déjà …Plus
@apvs a écrit @apvs « La mort du bon larron fut donc celle d'un saint, et non celle d'un grand pécheur. ».

Merci pour l’info, c’est trop gentil apvs !

En outre, évidemment, son repentir ne s’est pas manifesté d’un coup comme par la magie d’un très heureux hasard. Son âme était forcément souterrainement travaillée par et ouverte à la Grâce divine par quelques fissures secrètes depuis déjà un certain temps, malgré son état de péché grave, contrairement à l’autre Larron semble-t-il. C’est pourquoi il est juste de dire qu’il ne faut pas toujours se fier aux apparences en imaginant le sort éternel des personnes décédées. Aussi bien aux apparences favorables qu’aux apparences défavorables.

Tu es fidèle au texte de l’Evangile uniquement lorsque ça t’arrange. Comme je l’ai écrit plus bas en citant le passage évangélique en question, l’évangéliste Matthieu affirme que : « les deux brigands (qui étaient) 1) crucifiés avec lui 2) l'insultaient eux aussi, 3) de la même manière. ».

Il ne s’agit donc pas en l’occurrence d’insultes et de blasphèmes AVANT leur crucifixion, comme tu aimerais le croire pour faire coller les faits, petit malin, à ton idée, mais PENDANT leur crucifixion.

Le fait que parmi les quatre évangélistes seul l’évangéliste Luc a retenu l’évènement de la conversion du bon larron tend à suggérer que cette conversion mit du temps à se manifester ou/et qu’elle pût être relativement brève et discrète dans sa manifestation.

Les sept paroles de Jésus en croix ont très bien pu s’exprimer durant la dernière heure de son agonie voire dans le dernier quart d’heure.

Au demeurant, dans mon esprit une conversion in extremis correspond soit à une conversion ayant lieu tout juste avant de mourir (comme dans le cas de Henri Pranzini pour la conversion duquel d’ailleurs Sainte Thérèse pria : on voit là la puissance des prières des âmes humbles, charitables, confiantes et pures auprès du Trône de la Grâce divine...), soit à une conversion ayant lieu durant l’agonie d’une personne.

Cette agonie peut être plus ou moins longue selon les circonstances : une journée, quelques heures, une heure, un quart d’heure… Car qu’est-ce même une journée entière d’agonie en comparaison avec 30, 40, 50 ou 60 années d’une vie humaine, sinon une quantité de temps infime se situant juste avant la mort ?

En effet, toutes les personnes qui se convertissent durant leur agonie, à savoir in extremis de quelque façon, à plus forte raison quand elles se laissent totalement sanctifier par la Grâce avant de mourir jusqu’à être prêtes à entrer directement au Ciel, sont des ouvriers de la dernière heure.

Que la conversion du Bon Larron, contemplant l’Innocent Agneau de Dieu en croix, ait eu lieu deux heures, une heure, une demi-heure ou un quart d’heure avant de rendre l’âme est une question plutôt secondaire. L’important est de comprendre que son coeur s’ouvra totalement à un moment donné au repentir, au pardon et à la force d’amour de Dieu ; de comprendre qu’à partir de ce moment là il consentit très humblement à la peine temporelle de son péché que fut pour lui la crucifixion, jusqu’à devenir un témoin véridique du Roi d’amour ; de comprendre que le travail de la grâce sanctifiante rendit rapidement son âme humble et assoiffée d'amour totalement transparente à la lumière de Dieu en sorte qu’il fut prêt à entrer directement dans le Paradis pour contempler éternellement dans une joie ineffable la Face de Dieu.

Les catholiques ont certes l’immense grâce de disposer du secours des sacrements pour aller plus sûrement vers le port du salut, mais la grâce n’agit pas automatiquement, ex opere operato, dans les âmes, lesquelles peuvent y résister par mauvaise volonté, en particulier en se confessant sans réel et profond repentir. Heureux sont-ils s’ils recourent aux sacrements, notamment à l'article de la mort, en ayant une âme bien disposée ! « On demandera beaucoup à qui l'on a beaucoup donné, et on exigera davantage de celui à qui l'on a beaucoup confié. » (Luc 12)

Quant aux non-catholiques et plus largement aux non-chrétiens, je le répète : si Dieu a offert à ce voyou l’opportunité extraordinaire (il était là au bon endroit et au bon moment aux côtés du divin Crucifié) de s’ouvrir in extremis à la grâce du salut éternel, il est légitime d’espérer que Dieu, dans sa justice miséricordieuse infinie, offre également à tout homme qui n’a pas eu la grâce de Le connaître facilement dans Son Eglise, l’opportunité de s’ouvrir in extremis au salut éternel d’une façon mystérieuse qu’Il connaît. Son exemple nous apprend également que le feu de l’Amour divin peut purifier très rapidement l’ âme d’un grand pécheur qui est secrètement très bien disposé à l’opération de l’Amour salvifique.

Ton serviteur pécheur,

Emmanuel
apvs
Bien sûr, d'autres "bon larrons" de par le monde, par leur profond et sincère repentir peu avant leur mort ( aidés en particulier par une bonne confession, symbole réel de la rencontre avec le Christ, présent dans le prêtre ) méritent de partager le sort bienheureux de saint Dysmas.
Oui, la mort du bon larron aux côtés de Jésus est la parfaite illustration de la dernière bonne confession …
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Bien sûr, d'autres "bon larrons" de par le monde, par leur profond et sincère repentir peu avant leur mort ( aidés en particulier par une bonne confession, symbole réel de la rencontre avec le Christ, présent dans le prêtre ) méritent de partager le sort bienheureux de saint Dysmas.

Oui, la mort du bon larron aux côtés de Jésus est la parfaite illustration de la dernière bonne confession proposée à tout homme croyant. Les anciens et nouveaux recueils de fiorettis regorgent de ces exemples de ces pécheurs qui finalement font une bonne mort après s'être confessés.

Il n'y a donc pas lieu de crier à l'injustice, en prétendant que Dysmas est un cas notoire de "favoritisme" , par rapport à la multitude des pauvres grands pécheurs qui mourront sans avoir à leur côté le Seigneur en personne : pour que TOUS ces grands pécheurs puissent eux aussi faire une bonne mort, le Seigneur a institué la confession, distribuée par le prêtre qui le représente. Et s'il y a l'impossibilité de la présence du prêtre, un vrai et sincère repentir doit lui aussi avoir un effet sur le sort final du mourant.

Mais celui qui est sauvé in extremis en état de très grand péché ( rien n'est moins probable cependant ), presque sans aucun mérite de sa part, devra lui, subir au-delà de la mort dans le purgatoire, une douloureuse et longue purification.

Ce que disait G.Chevalier.
En Jésus et Marie +
apvs
@La louange de mes lèvres
Le Bon Larron fut-il un grand pécheur ? Oui, sans doute, car la crucifixion romaine était habituellement réservée à des criminels.
Mais il ne le fut plus, purifié plus blanc que neige par son parfait repentir qui germait en lui surement depuis longtemps ( le souvenir de sa mère, peut être ? Puis sa rencontre avec Jésus ).
La mort du bon larron fut donc celle d'un saint …
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@La louange de mes lèvres
Le Bon Larron fut-il un grand pécheur ? Oui, sans doute, car la crucifixion romaine était habituellement réservée à des criminels.
Mais il ne le fut plus, purifié plus blanc que neige par son parfait repentir qui germait en lui surement depuis longtemps ( le souvenir de sa mère, peut être ? Puis sa rencontre avec Jésus ).
La mort du bon larron fut donc celle d'un saint, et non celle d'un grand pécheur. Il est d'ailleurs très probable que si, par impossible, il avait survécut à son supplice, il serait devenu un apôtre infatigable de l'Evangile de par le monde entier, comme saint Paul. Mais en réalité, il le fut bien, et l'est encore aujourd'hui :

" SOUVENEZ-VOUS DE MOI, SEIGNEUR, QUAND VOUS ENTREREZ DANS VOTRE ROYAUME ! " ( Luc 23,42 )
Tous les chrétiens prient, depuis lors, avec ses paroles pleine des trois vertus théologales.


En outre, l’Evangile témoigne que le Bon Larron insultait Jésus crucifié de la même manière que les autres insulteurs et blasphémateurs.

Matthieu a fait choix de ne pas retenir l'épisode du bon larron. Il est tout à fait plausible qu'avant d'être crucifiés, les deux larrons se livrèrent à toutes sortes d'insultes et d'obsénités, en un ultime défit à l'autorité, sachant que bientôt, leurs membres ne pourraient jamais plus se mouvoir librement.

Ce qui suggère que l’ouverture de son coeur à la grâce divine s’effectua plutôt dans les derniers moments de son existence, soit in extremis. Il n’y eut donc probablement pas « trois heures de repentir sincère » ainsi que tu l’affirmes. Le Bon Larron fut donc bien un grand pécheur sauvé in extremis

Te voilà manquer soudain de toute logique, permets-moi de m'en étonner. Les Evangiles rapportent 7 Paroles de Jésus sur la Croix, et celle adressée à saint Dysmas fut seulement la seconde.
Il est vraisemblable que la première fut dite au début de la crucifixion. On imagine mal le Christ se dépêcher de prononcer les 5 autres à la va-vite, en 5 secondes, et mourir aussitôt après ! C'est totalement incohérent.

Voici ces 5 Paroles qui succédèrent :


Femme, voici ton fils. Et à Jean : Voici ta mère (Jean 19,26–27)

Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? (Mc 15,34 et Mt 27,46)

J’ai soif (Jn 19,28)

Tout est achevé (Jn 19,30)

Père, entre tes mains je remets mon esprit (Lc 23,46).


Cela suggère bien, contrairement à ce que tu affirmes, qu'il y eut un temps plutôt long ( 3 heures ? Moins peut-être ? ) entre la Parole à Dysmas et la mort du Christ sur la croix.
De plus, on sait que l'agonie des deux larrons dura beaucoup plus longtemps que celle de Jésus, puisque on dut leur briser les jambes pour hâter leur mort, alors que Notre Seigneur avait déjà remis son esprit entre les mains du Père.

Alors ? Plus de 3 heures ? C'est fort probable que telle fut approximativement la durée de l'agonie du larron repentant Dysmas, qui ne fut donc pas sauvé "in extrêmis". Au contraire, il eut le temps d'acquérir un tel mérite en s'unissant si sincèrement pas la foi aux souffrances et à la mort rédemptrice du Sauveur, que cela lui valut immédiatement le Paradis.

Le Seigneur parle explicitement du cas de saint Dysmas dans une parabole emblématique : celle des ouvriers de la onzième heure, qui reçurent la même salaire que ceux de la première heure, au grand dam de ces derniers. MAIS ILS AVAIENT TOUT DE MÊME TRAVAILLE UNE HEURE, CE N'EST PAS RIEN DU TOUT ! Ainsi, le Maître n'est pas injuste en les payant, avec un juste salaire.
Il ne paie pas du même salaire que les ouvriers de la première heure des ouvriers qui n'ont pas travaillé du tout.
Psaume 62
Qu’est-ce qui empêche l’Amour miséricordieux de Dieu de sauver et de purifier totalement les âmes ? Le manque de confiance en la Miséricorde divine. « Oh ! que je voudrais pouvoir vous faire comprendre ce que je sens !... C'est la confiance et rien que la confiance qui doit nous conduire à l'Amour... » (Ste Thérèse de Lisieux). Également, Le fait inconsciemment en matière de salut de s’appuyer …Plus
Qu’est-ce qui empêche l’Amour miséricordieux de Dieu de sauver et de purifier totalement les âmes ? Le manque de confiance en la Miséricorde divine. « Oh ! que je voudrais pouvoir vous faire comprendre ce que je sens !... C'est la confiance et rien que la confiance qui doit nous conduire à l'Amour... » (Ste Thérèse de Lisieux). Également, Le fait inconsciemment en matière de salut de s’appuyer plus sur ses œuvres, ses mérites et ses vertus que sur la Miséricorde divine. « Au soir de cette vie, je paraîtrai devant vous les mains vides, car je ne vous demande pas, Seigneur, de compter mes œuvres. Toutes nos justices ont des taches à vos yeux. Je veux donc me revêtir de votre propre Justice et recevoir de votre Amour la possession éternelle de Vous-même. Je ne veux point d’autre Trône et d’autre Couronne que Vous, ô mon Bien-Aimé ! » (Ste Thérèse de Lisieux). Voilà pourquoi certaines âmes apparemment beaucoup plus pécheresses que d’autres parviennent finalement à s’ouvrir totalement et avec une grande force au pardon et au salut de Dieu avant de rendre l’âme, en particulier dans l’état vulnérable de l’agonie.

Extraits du Dialogue de Ste Catherine de Sienne (révélations privées de Dieu)

" L'injustice, dont il s'est rendu coupable (le grand pécheur) durant sa vie, l'accuse devant sa conscience, et lui ôte tout courage, pour demander autre chose que la justice. Si grande est sa honte, si troublante sa confusion, qu'il s'abandonnerait au désespoir, s'il ne s'était fait, pendant sa vie, une certaine habitude d'espérer en ma Miséricorde, bien qu'à raison de ses péchés, cette espérance ne fût qu'une grande présomption. Car celui qui m'offense en s'appuyant sur ma miséricorde, celui-là ne peut dire en vérité, qu'il espère en ma miséricorde. Mais ce présomptueux n'en a pas moins sucé le lait de la miséricorde. A l'heure de la mort, s'il reconnaît son péché, s'il décharge sa conscience par la sainte confession, il est purifié de la présomption, qui ne m'offense plus, et la miséricorde lui reste.

Par cette miséricorde il peut, s'il le veut, se rattacher à l'espérance. Sans cela, aucun de ces pécheurs n'échapperait au désespoir, et par la désespérance il encourrait avec les démons l'éternelle damnation.

C'est ma miséricorde qui, pendant leur vie, leur fait espérer mon pardon, bien que je ne leur accorde point cette grâce pour qu'ils m'offensent en comptant sur lui, mais pour dilater leur âme dans la charité et dans la considération de ma Bonté. C'est eux qui en usent à contre-sens, quand ils s'autorisent de l'espérance qu'ils ont en ma miséricorde, pour m'offenser. Je ne les en conserve pas moins dans l'espérance de la miséricorde, pour qu'au dernier moment ils aient à quoi se rattacher, qui les empêche de succomber sous le remords, en s'abandonnant au désespoir. Car le péché de la désespérance m'offense davantage et leur est plus mortel que tous les autres péchés qu'ils ont commis dans le cours de leur existence.

Les autres péchés, en effet, ils les commettent par un entraînement de la sensualité propre ; parfois même ils en éprouvent du regret, et ils pensent en concevoir un repentir qui leur obtienne le pardon. Mais au péché de désespoir, comment trouver une excuse dans la fragilité ! Là aucun plaisir qui les y attire ; au contraire, rien qu'une peine intolérable. Dans le désespoir aussi, il y a le mépris de ma Miséricorde, par lequel le pécheur estime son crime plus grand que ma Miséricorde et que ma Bonté. Une fois tombé dans ce péché, il ne se repent plus, il ne s'afflige plus vraiment, comme il doit s'affliger. Il n'a de pleur que pour son propre malheur, il n'en a point pour mon offense. C'est ainsi qu'il tombe dans l'éternelle damnation.


C'est ce crime seul, tu le vois bien, qui le conduit en enfer, où il est châtié tout à la fois pour ce péché et pour les autres qu'il a commis. S'il eut conçu de la douleur et du repentir de l'offense qu'il m'avait faite à Moi, et s'il eut espéré dans ma miséricorde, il eut obtenu le pardon. Car, je te l'ai dit, ma miséricorde est incomparablement plus grande que tous les péchés que peuvent commettre toutes les créatures ensemble : aussi est-ce le plus cruel affront que l'on me puisse faire, que d'estimer que le crime de la créature est plus grand que ma Bonté.

C'est là le péché qui n'est pardonné, ni en cette vie ni dans l'autre. Au moment de la mort, après toute une existence passée dans le désordre et dans le crime, je voudrais donc que les pécheurs prissent confiance en ma miséricorde, tant j'ai horreur du désespoir. Voilà pourquoi, pendant leur vie, j'use avec eux de ce doux stratagème, de les faire espérer largement dans ma miséricorde. Après avoir été nourris intérieurement dans cette espérance, ils sont moins enclins à s'en laisser détacher, quand vient la mort, par les durs reproches qu'ils entendent." ( Le Dialogue) source
Psaume 62
@apvs
Le Bon Larron fut-il un grand pécheur ? Oui, sans doute, car la crucifixion romaine était habituellement réservée à des criminels. En outre, l’Evangile témoigne que le Bon Larron insultait Jésus crucifié de la même manière que les autres insulteurs et blasphémateurs. Ce qui suggère que l’ouverture de son coeur à la grâce divine s’effectua plutôt dans les derniers moments de son existence …Plus
@apvs

Le Bon Larron fut-il un grand pécheur ? Oui, sans doute, car la crucifixion romaine était habituellement réservée à des criminels. En outre, l’Evangile témoigne que le Bon Larron insultait Jésus crucifié de la même manière que les autres insulteurs et blasphémateurs. Ce qui suggère que l’ouverture de son coeur à la grâce divine s’effectua plutôt dans les derniers moments de son existence, soit in extremis. Il n’y eut donc probablement pas « trois heures de repentir sincère » ainsi que tu l’affirmes. Le Bon Larron fut donc bien un grand pécheur sauvé in extremis qui entra directement au Paradis et il n’eut donc pas à être purifié par le Purgatoire post-mortem. Pourquoi donc ? Ce fut l’objet des réflexions de mon 2e commentaire qui d’ailleurs ne peuvent se résumer à un « en gros » et qui d’ailleurs répondent d’avance et paradoxalement à tes objections qui semblent en partie vouloir me contredire pour le plaisir de contredire. L’assertion de @GChevalier fut contredite parce qu’elle était susceptible d’être contredite sous un certain angle, voilà tout. Si cela t’insupporte, ce n’est pas mon problème mais le tien. Dans ces conditions, ton commentaire (impulsif) fut-il justifié ? Non. Cela étant, je suis d’accord avec une partie de tes remarques théologiques.

Ton serviteur,

Emmanuel
apvs
@La louange de mes lèvres
comme si tu détenais la vérité ultime et comme si mon commentaire était insensé !?
Non : la Vérité EST ultime, et il n'y a AUCUNE raison valable de la déformer comme tu le fais, pour la réduire à des demis vérités spéculatives.
Je ne détiens absolument pas la Vérité, c'est l'inverse : la Vérité me détient par le biais de l'Evangile. La Vérité, c'est Jésus-Christ …Plus
@La louange de mes lèvres
comme si tu détenais la vérité ultime et comme si mon commentaire était insensé !?
Non : la Vérité EST ultime, et il n'y a AUCUNE raison valable de la déformer comme tu le fais, pour la réduire à des demis vérités spéculatives.
Je ne détiens absolument pas la Vérité, c'est l'inverse : la Vérité me détient par le biais de l'Evangile. La Vérité, c'est Jésus-Christ Notre Seigneur, c'est sa Parole qui ne passera pas. Quant à moi, je ne suis rien, sinon un pécheur, le premier de tous.

En quoi ton commentaire n'était pas approprié ?
Il voudrait contredire une assertion limpide de
@GChevalier :
" Le Purgatoire est terrible pour les âmes des grands pécheurs sauvés in extremis "

Ce à quoi tu réponds, en gros :
" Ah oui, mais les grands pécheurs, on ne les voit pas forcément, il y en a beaucoup qui passent en cette vie pour de très honnêtes gens etc etc et les prostituées qui arrivent avant vous au ciel ? etc etc "
ET ? :
" Le Purgatoire est terrible pour les âmes des grands pécheurs sauvés in extremis "

- Il n'est pas précisé que ce sont " les grands pécheurs que le monde juge tels ".

Non : "les grands pécheurs", se connaissant ou non comme tels. Ce que le monde pense, on s'en moque.
Les grands pécheurs, SAUVES IN EXTREMIS, avec un mérite quasi nul de leur part, et non pas les "bons larrons".

Le bon larron, saint Dysmas, ne fut pas sauvé "in extremis" avec un mérite quasi nul de sa part. Trois heures de repentir sincère, c'est comme toute une vie au regard de Dieu, c'est comme 1000 ans à ses yeux, cela a la même valeur. Il acquit au contraire un si grand mérite qu'il s'entendit dire par le Maître de l'univers qui mourrait sur une croix à ses côtés :

" En vérité, en vérité, Je te le dis : aujourd'hui, tu seras avec Moi en Paradis. " ( Luc 23,43 )

Et bien sûr, c'est Dieu qui lui donna cette chance, mais c'est bien lui qui la saisit !
Sinon, dans cette logique, on pourrait bien dire que : puisque c'est Dieu seul qui donna à chaque saint l'opportunité de devenir un grand saint, leur mérite est donc quasi nul !
Si la petite Thérèse n'avait pas eu un tel père et une telle mère sur la terre, que serait-elle devenue ? Mais voilà, Thérèse et Léonie ( dont je me sens tellement proche, que j'aime beaucoup personnellement, et qui fut une sainte ) eurent les mêmes parents . Thérèse, elle, "choisit tout" ; Léonie quant à elle, eut beaucoup plus de mal, leurs autres soeurs aussi, dans une moindre mesure. Tout le mérite de Thérèse fut sa toute petitesse, se laissant élever à Dieu par les bras de Jésus.

- Ensuite : on connaît par révélation sure et certaine ce qu'est le purgatoire. Il est semblable à l'enfer, sauf par la durée. Et ON Y SOUFFRE PLUS OU MOINS, EN INTENSITE, ET EN DUREE.
Et si l'on part du purgatoire le plus long, et le plus proche de l'enfer, il faudra passer par toutes les tapes de la purification à 24 carrats, jusqu'à atteindre le purgatoire le plus proche du Ciel, avant d'enfin entrer une bonne fois pour toute dans la joie sans fin du Paradis.

- Ce "purgatoire le plus long, et le plus proche de l'enfer" EXISTE, et est bien réservé à certaines âmes, qui sinon seraient perdues à jamais ( c'est donc un moindre mal ). et il n'est pas vide.
Il est donc réservé, c'est logique, à ceux qui l'ont mérité. Et comme la Justice de Dieu ne produit AUCUNE injustice, même la plus minime, il en résulte que ceux qui méritent une telle peine sont :
- les très grands pécheurs
( même ceux qui ont pu le cacher aux yeux des hommes )
- qui n'ont pas pu réparer sur la terre l'ampleur du désastre que leurs fautes a occasionnée.


Exemple évident :
On sait qu'A.Hi. est en enfer. Mais si par impossible, il n'y était pas, il ne pourrait être en purgatoire que par un salut tout à fait in extremis et avec un mérite quasi nul de sa part ( même si cette hypothèse est absurde dans son cas ), et il devrait rester dans un purgatoire en tout point égal ( voir supérieur en souffrance ) à l'enfer, jusqu'à la fin du monde. En bref : PEINE MAXIMALE. Point.

La justice des hommes est nulle, surtout à notre époque. Un crime très grave ? Allez, avec une remise de peine, tu seras libéré d'ici une dizaine d'années. Autant dire que tu n'as pas purgé ta peine, et que la récidive n'est pas loin. Mais peu importe ! les franc-macs n'attendent que cela.

La Justice divine, elle, est PARFAITE, et terrible pour les très grands pécheurs, sauvés in extremis avec un mérite quasi nul de leur part. Voilà ce qu'à voulu dire à très bon droit @GChevalier.
Après, on peut ouvrir le champ de vision, certes mais en quoi peut-on le contredire sur ce point ?
magofio
tres bel article : interressant -
Ne nous laissez pas sucomber
@Montfort AJPM ,P.S. excusez mois,j'ais mis ma réponse à vos écrits ;sur le post d'avant ,(nous allons mourir de faim) .
Psaume 62
@apvs
Inutile de te jeter comme ça sur mon commentaire comme dans une arène, comme si j’avais commis une faute, comme s’il participait d’un mauvais « combat » (certes, nous n’avons pas la même vision des choses, et certains de tes combats iniques, garde-les pour toi...), comme si tu détenais la vérité ultime et comme si mon commentaire était insensé !? Le Bon Larron fut bien un grand pécheur …Plus
@apvs
Inutile de te jeter comme ça sur mon commentaire comme dans une arène, comme si j’avais commis une faute, comme s’il participait d’un mauvais « combat » (certes, nous n’avons pas la même vision des choses, et certains de tes combats iniques, garde-les pour toi...), comme si tu détenais la vérité ultime et comme si mon commentaire était insensé !? Le Bon Larron fut bien un grand pécheur sauvé in extremis qui entra directement au Paradis et il n’eut donc pas à être purifié par le Purgatoire post-mortem (VS. la phrase de Gilbert).

Citation de l’Evangile : « Ceux qui passaient par là lui lançaient des insultes en secouant la tête, et criaient : Hé, toi qui démolis le Temple et qui le reconstruis en trois jours, sauve-toi toi-même. Si tu es le Fils de Dieu, descends de la croix ! De même, les chefs des prêtres se moquaient de lui, avec les spécialistes de la Loi et les responsables du peuple, en disant : 42 Dire qu'il a sauvé les autres, et qu'il est incapable de se sauver lui-même ! C'est ça le roi d'Israël ? Qu'il descende donc de la croix, alors nous croirons en lui ! Il a mis sa confiance en Dieu. Eh bien, si Dieu trouve son plaisir en lui, qu'il le délivre ! N'a-t-il pas dit : « Je suis le Fils de Dieu » ? Les brigands crucifiés avec lui l'insultaient, eux aussi, de la même manière. »

Que peut nous apprendre son exemple ? Entre autres, que les apparences peuvent être trompeuses. Que certains grands pécheurs apparents sont en fait tout disposés à s’ouvrir à la grâce finale du salut parce qu’ils sont secrètement très assoiffés du pardon et de l’amour vrai du Christ. Que la conscience aigüe qu’ils ont de leur état de misère intérieure peut être l’occasion ultime pour la Grâce divine de les pousser à s’abandonner avec une force inouïe à l’Amour miséricordieux et salvifique de Dieu, comme c’est par ailleurs aussi le cas de certains agonisants sur leur lit d’agonie.

Ce n’est évidemment pas la quantité de souffrances qu’il dut subir sur sa croix qui a sauvé le Bon Larron mais, sous l’influence puissante de la Grâce, sa capacité à accueillir l’Amour de Dieu in extremis, lequel Amour lui a inspiré comme par un miracle l’esprit de repentir et de sainte résignation dans l’épreuve, aussi bien que la grâce surnaturelle de reconnaître en ce Jésus Crucifié son Sauveur.

Certes, l’état de grande vulnérabilité et de souffrance que l’agonie suppose est une occasion ultime pour la Grâce divine d’inciter les âmes à s’humilier et à s’abandonner dans la foi nue au Dieu d’amour. Mais l’exemple du Mauvais Larron suggère qu’il est hélas possible de résister jusqu’au bout à la Grâce.

La méditation de l’heureuse fin du Bon Larron ouvre des perspectives théologiques quant à la question eschatologique. Si Dieu a offert à ce voyou l’opportunité extraordinaire (il était là au bon endroit et au bon moment aux côtés du divin Crucifié) de s’ouvrir in extremis à la grâce du salut éternel, il est légitime d’espérer que Dieu, dans sa justice miséricordieuse infinie, offre également à tout homme qui n’a pas eu la grâce de le connaître facilement dans Son Eglise, l’opportunité de s’ouvrir in extremis au salut éternel d’une façon mystérieuse qu’Il connaît.
Son exemple nous apprend également que le feu de l’Amour divin peut purifier très rapidement l’ âme d’un grand pécheur qui est secrètement très bien disposé à l’opération de l’Amour salvifique.

D’après certaines révélations privées des âmes apparemment sans grands péchés ne sont pas toujours les mieux disposées à cette opération radicale de l’Amour, à la différence de certains grands pécheurs, et doivent donc séjourner plus ou moins longtemps au Purgatoire. Cela rappelle la parole du Seigneur à certains dévots zélés de son époque : " les prostituées et les publicains vous procèdent dans le Royaume ".

Le Purgatoire post-mortem creuse dans les âmes cette capacité à accueillir radicalement le salut divin comme le Bon Larron l’a accueilli. Dans la communion des Saints, l’offrande à Dieu de saints sacrifices sur la terre, notamment le saint sacrifice de l’Eucharistie, offerts en union avec les mérites infinis du Saint Sacrifice d’amour de Jésus à la Croix, aident puissamment les âmes du Purgatoire à s’ouvrir radicalement à la grâce du salut éternel qui donne la vision du Dieu d’amour.
apvs
Pour Consolata, l’Acte d’amour est une obligation, car il est un gage du salut de beaucoup d’âmes : “Rappelle-toi qu’un Acte d’amour décide du salut éternel d’une âme. C’est pourquoi fais-toi un remords d’en perdre un seul... Ne perds pas de temps, car chaque Acte d’amour représente une âme.”
Pour conclure, il convient de remarquer que l’Acte d’amour confié à Consolata, et l’énoncé de …Plus
Pour Consolata, l’Acte d’amour est une obligation, car il est un gage du salut de beaucoup d’âmes : “Rappelle-toi qu’un Acte d’amour décide du salut éternel d’une âme. C’est pourquoi fais-toi un remords d’en perdre un seul... Ne perds pas de temps, car chaque Acte d’amour représente une âme.”

Pour conclure, il convient de remarquer que l’Acte d’amour confié à Consolata, et l’énoncé de sa doctrine sont la raison d’être d’une nouvelle manifestation du Cœur de Jésus ; c’est un don au monde, et sa portée devrait n’échapper à personne.

“Jésus, Marie, je Vous aime, sauvez les âmes!”

Par ses actes de foi, d'espérance et d'amour, on peut donc bien penser que saint Dysmas, le "bon larron", sauva non seulement son âme, mais celles de nombreux autres pécheurs.
apvs
@Le kiki de tous les kikis
Ah, on s'est encore trompé de combat ? Ca t'arrive souvent.
Apprends que par son acte héroïque d'avoir défendu notre Seigneur contre les quolibets de son congénère et des foules, sa sincère humilité de reconnaître l'abîme de ses fautes leur ayant mérité le gibet, alors que Jésus était plus blanc que neige, MAIS SURTOUT par son ardente confession de foi en la Divinité …
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@Le kiki de tous les kikis
Ah, on s'est encore trompé de combat ? Ca t'arrive souvent.
Apprends que par son acte héroïque d'avoir défendu notre Seigneur contre les quolibets de son congénère et des foules, sa sincère humilité de reconnaître l'abîme de ses fautes leur ayant mérité le gibet, alors que Jésus était plus blanc que neige, MAIS SURTOUT par son ardente confession de foi en la Divinité du Christ et en sa Résurrection - " Souvenez-vous de moi, Seigneur, quand Vous reviendrez dans votre royaume ! " - Dismas, le bon larron, mérita le ciel sans purgatoire, car cela lui fut compté comme justice : tous ses péchés furent pardonnés, et sa mort fut assimilée à celle d'un martyr de la foi en Notre Seigneur ! Il fut le premier pécheur sauvé, premier à entrer avec le Christ dans le paradis.
Ce n'est pas moi qui le dis, mais l'Evangile :

" En vérité, en vérité, je te le dis : AUJOURD'HUI, tu seras avec Moi dans le paradis. "

Mais alors que saint Dysmas avait fait tout son purgatoire dès cette terre, il n'en est pas ainsi de ceux qui attendront leur délivrance peut-être jusqu'à la fin du monde DANS LE PLUS PROFOND DES PURGATOIRES ( car il y a des degrés au purgatoire, comme tu le sais, on n'y souffre pas de manière égale ), ayant été sauvés in extremis après de très lourds péchés, peut être par la prière d'un autre, qui sait ? Par l'offrande d'une messe...