Nouvelles et inquiétantes perles bergogliennes

Il est extraordinaire – pour un pape – de confondre le diable (au double visage) avec Jésus. C’est arrivé jeudi quand Bergoglio a évoqué de façon erronée un chapiteau de la cathédrale de Vézelay: un « échange de personnes » emblématiques de ce pontificat, bien que probablement dû à quelque ghostwriter superficiel.
En revanche, le fait de les confondre (Jésus et le diable), et même d’envisager que Judas soit sauvé (sans s’en s’être repenti) donnant à comprendre que même lui n’a pas fini en enfer, est bel et bien de son cru.
On ne sait pas si ce pape croit à l’enfer, mais – à l’entendre – s’il existe, il semble que les seuls à y aller sont ceux qui sont opposés à l’immigration de masse, ceux qui utilisent des climatiseurs ou des gobelets en plastique et les chrétiens qui suivent l’Evangile à la lettre.

Pendaison de Judas (chapiteau de la cathédrale de Vézelay)
En tout cas, dans ce même discours jeudi soir au Congrès ecclésial de Rome, Bergoglio ne s’est pas limité à ces énormités sur le chapiteau du Vézelay.
De sa propre initiative, il a également enfilé une incroyable série d’autres « perles » à la limite du blasphème: Jésus qui, dans l’épisode de la femme adultère «fait un peu l’idiot» (« fa un po’ lo scemo« ) expression inouïe que le site du Vatican a changé en «fait celui qui n’a pas compris», mais il y a l’enregistrement …) et ensuite Jésus qui – dans le même épisode où la femme est sauvée de la lapidation – «a manqué envers la morale» (textuel également). Et même, que Jésus n’était pas un «propre» (pulito) (il a utilisé précisément cette expression) donnant à entendre on ne sait quoi (mieux vaut ne même pas se poser cette question).
Finalement Bergoglio a été jusqu’à affirmer que «la grande majorité de nos mariages sacramentels sont nuls» (cvontraignant le père Lombardi à expliquer ensuite que, sur le site du Vatican, le texte a été corrigé: «une partie de nos mariages»).
Et toujours le même évêque de Rome – pour compléter la performance – ajouté à cette déclaration imprudente et dévastatrice qu’au contraire, de nombreuses « cohabitations » sont de « vrais mariages » (légitimant ainsi de fait la cohabitation, après avoir délégitimé les mariages sacramentels solides et vrais).
Naturellement, ce qui pour l’opinion publique laïque est simplement curieux et même amusant comme un spectacle de démolition de voitures, du point de vue catholique est dévastateur, c’est une sorte de fléau qui s’est abattu sur l’Église et menace de la démolir.

AU-DELÀ DES LIMITES

Tant et si bien que Robert Spaemann, l’un des plus grands philosophes et théologiens catholiques, ami personnel de Benoît XVI, a tonné à nouveau, ce vendredi sur « Die Tagespost » (*) avec un article éloquemment intitulé: «Dans l’Eglise aussi il y a une limite à ce qu’on peut supporter» (cf. La limite du supportable).
En voici un passage:
«Certaines des déclarations du Saint-Père sont en nette contradiction avec les paroles de Jésus, avec les paroles des apôtres et avec la doctrine traditionnelle de l’Eglise … Si, dans l’intervalle , le préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi (le Card. Müller) s’est vu contraint d’accuser ouvertement d’hérésie le plus proche conseiller et ghostwriter du pape, cela signifie que la situation est vraiment allé trop loin. Même dans l’Eglise catholique romaine, il y a une limite au supportable ».
Spaemann a également critiqué l’ambiguïté habituelle de Bergoglio, particulièrement sur certaines questions abordées dans Amoris laetitia, où – pour éviter d’être pris en hérésie manifeste – il dit et ne dit pas, fait allusion, mais ne s’expose pas, lance le caillou et cache sa main .
Voici donc les mots de Spaemann:
«François n’aime pas la clarté univoque. Quand récemment, il a déclaré que le christianisme ne connaît aucun « aut-aut » (« soit-soit »), à l’évidence, ce que le Christ dit: « Que votre parole soit oui, oui, non, non. Ce qui est en plus vient du malin » (Mt 5, 37) ne le dérange absolument pas. Les lettres de l’apôtre Paul sont pleines de « soit-soit ». Et enfin: « Celui qui n’est pas avec moi est contre moi! » (Mt 12, 30)».
Spaeman était déjà intervenu le 28 Avril contre l' »Amoris Letitia » de Bergoglio (Le chaos érigé en principe d’un trait de plume), expliquant qu’«il y a des phrases décisives, qui changent de manière substantielle l’enseignement de l’Eglise». «Qu’il s’agisse d’une rupture, c’est indubitable pour toute personne qui réfléchit, et qui connaît les textes en question… Si le pape n’est pas disposé à introduire des corrections, il reviendra au prochain pontificat de remettre les choses en place officiellement».
Un autre éminent philosophe catholique Josef Seifert, collaborateur de Jean-Paul II et Benoît XVI est récemment intervenu avec des critiques très sévères (cf. www.corrispondenzaromana.it/le-lacrime-di-g…), qu’il a motivées ainsi:
«Le pape n’est pas infaillible s’il ne parle pas ex cathedra. Plusieurs papes (comme Formose et Honorius 1er) ont été condamnés pour hérésie. Et il est de notre devoir sacré – par amour et par miséricorde pour de nombreuses âmes – de critiquer nos évêques et même notre cher Pape, s’ils dévient de la vérité, et si leurs erreurs nuisent à l’Eglise et aux âmes».
Par dessus tout, aux énormités du magistère bergoglien s’ajoutent ses décisions de gouvernement de l’Eglise, qui ont désormais une saveur sud-américaine.

DICTATURE

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Par exemple, Bergoglio a approuvé une série de mesures qui enlèvent des prérogatives aux évêques et les soumettent à une sorte d’épée de Damoclès discrétionnaire, avec le risque d’être démis dans le cas où ils ne s’adaptent pas au verbe bergoglien.
En effet, après les deux synodes,où l’opposition d’évêques et de cardinaux à la « révolution bergoglienne » a été vaste et décidé, désormais dans le monde ecclésiastique tout le monde se tait par peur.
Tant et si bien que Mgr Athanasius Schneider, évêque au Kazakhstan (où ils se souviennent bien de ce qu’est une tyrannie), a déclaré:
«Quand, dans une Église, nous arrivons au point où les fidèles, les prêtres et les évêques ont peur de dire quoi que ce soit, comme dans une dictature, ce n’est pas l’Eglise».
Cependant, parmi les laïcs catholiques les voix exprimant le désarroi sont de plus en plus nombreuses à s’élever. Surtout aux États-Unis.
Hier, par exemple, Phil Lawler, sur <Catholic Culture>, commentant le discours papal de jeudi, a publié un dur commentaire intitulé: «Les dégâts (une fois de plus) des déclarations du pape sur le mariage». Mettant aussi en lumière d’autres « perles » de ce discours (cf. Annexe).

Socci: Bergoglio ha crocifisso Cristo un'altra volta
PERSECUTION
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Concernant les questions pastorales, ce qui frappe, c’est l’insensibilité de ce pontificat envers la tragédie des chrétiens persécutés et au contraire, sa complaisance envers des régimes douteux et même les dictatures inhumaines qui continuent de persécuter et d’emprisonner les chrétiens.
Le cas le plus éclatant – avec ceux des régimes islamiques – est la Chine.

Le "Jugement dernier" cathédrale de Podgorica (Macédoine):
Marx, Hegel, Staline et Tito en enfer avec les prélats en collusion avec le communisme.


L’interview de Bergoglio à « Asia Times » du 2 février dernier (Real politik vaticane), où il était resté complètement silencieux sur les énormes problèmes de droits de l’homme et de liberté religieuse de la Chine (où il y a encore dans les camps d’internement des évêques comme Mgr Su Zhimin ) avait déjà fait scandale: dans cette interview, adressée aux tyrans communistes de Pékin, Bergoglio avait eu des « mots frénétiquement absolutoires du passé, du présent et du futur de la Chine», oubliant même «ces millions de victimes que le pape ne nomme jamais, même de façon voilée» (Magister ).
«Ce qui déconcerte de nombreux catholiques chinois», écrivait Sandro Magister, «c’est le silence que les autorités du Vatican maintiennent sur les évêques privés de liberté.»
Ces derniers jours, on a beaucoup parlé du cas de l’évêque de Shanghai, Ma Daqin, qui – après quatre ans de travail forcé – a signé une auto-critique, de celles typiques de l’époque stalinienne ou de la Révolution culturelle maoïste, dans laquelle il affirme s’être trompé et fait l’apologie de l’Association patriotique qui est l’Eglise du régime communiste chinois. La pratique de l’auto-critique est redevenue très à la mode en Chine.
Mais il y a plus. Le Père Bernardo Cervellera (directeur d’Asia News, ndt), l’un des experts les plus compétents de l’Eglise en Chine, sur son site Internet, a dû rapporter (bien qu’il soit bergoglien), pour l’amour de la vérité: «Un évêque chinois craint que quelqu’un au Vatican n’ait piloté la « confession » de Ma Daqin pour plaire au gouvernement chinois».
Ce qui est certain, c’est que des millions de chrétiens chinois, qui vivent héroïquement leur foi sous la persécution, ont été déçus, troublés et attristés par cette volte-face. Mais aussi par ce qu’est devenue Rome au cours des trois dernières années

Une Rome, où ils entendent résonner des mots inouïs adressés au Fils de Dieu, comme ceux prononcés jeudi dernier dans la Basilique de Saint Jean de Latran par Georges Marius Bergoglio (ndt: Socci orthographie le nom du Pape à l’italienne
« Giorgio Mario »).

La Nef des fous de Jérôme Bosch

Antonio Socci

(*) „Die Kirche ist nicht grenzenlos belastbar“
Francesco I
Francesco Federico
@natale07 "Cardinal " Marx = nomen omen
natale07
Cindy Wooden – CNS :
Merci Sainteté. Ces derniers jours, le Cardinal allemand Marx en parlant à une grande conférence très importante à Dublin, sur l’Église dans le monde moderne, a dit que l’Église catholique devait dire pardon à la communauté gay pour avoir marginalisé ces personnes. Les jours qui ont suivi le massacre d’Orlando, beaucoup ont dit que la communauté chrétienne a quelque chose …Plus
Cindy Wooden – CNS :
Merci Sainteté. Ces derniers jours, le Cardinal allemand Marx en parlant à une grande conférence très importante à Dublin, sur l’Église dans le monde moderne, a dit que l’Église catholique devait dire pardon à la communauté gay pour avoir marginalisé ces personnes. Les jours qui ont suivi le massacre d’Orlando, beaucoup ont dit que la communauté chrétienne a quelque chose à voir avec cette haine envers ces personnes. Qu’en pensez-vous ?
Pape François :
Je répéterai la même chose que j’ai dite lors du premier voyage, et je répète aussi ce que dit le Catéchisme de l’Église catholique : qu’ils ne sont pas discriminés, qu’ils doivent être respectés, accompagnés pastoralement. On peut condamner, non pour des motifs idéologiques, mais pour des motifs –disons-nous – de comportement politique, certaines manifestations un peu trop blessantes pour les autres. Mais ces choses n’ont pas à voir avec le problème : si le problème est une personne qui a cette condition, qui a bonne volonté et qui cherche Dieu, qui sommes-nous pour la juger ? Nous devons bien l’accompagner selon ce que dit le Catéchisme. Le Catéchisme est clair ! Ensuite il y a les traditions dans certains pays, dans certaines cultures qui ont une mentalité différente sur ce problème. Je crois que l’Église non seulement doit demander pardon – comme a dit le Cardinal « marxiste » [Cardinal Marx] – à cette personne qui est gay qu’elle a offensée, mais elle doit demander aussi pardon aux pauvres, aux femmes et aux enfants exploités dans le travail; elle doit demander pardon d’avoir béni tant d’armes… L’Église doit demander pardon de ne pas s’être comportée tant, tant de fois… - et quand je dis ‘‘l’Église’’ j’entends les chrétiens ; l’Église est sainte, c’est nous qui sommes des pécheurs ! – les chrétiens doivent demander pardon de ne pas avoir accompagné tant de choix, tant de de familles… Je me rappelle la culture de Buenos Aires, la culture catholique fermée, quand j’étais enfant – je viens de là !- : on ne pouvait pas entrer dans la maison d’une famille divorcée ! Je parle d’il y a 80 ans. La culture a changé, grâce à Dieu. Comme chrétiens, nous devons beaucoup demander pardon, et pas seulement pour cela. Pardon et non seulement des excuses ! « Pardon Seigneur ! » : c’est une parole que nous oublions – maintenant, je fais le pasteur et je fais le sermon ! Non, c’est vrai, beaucoup de fois le ‘‘prêtre patron’’ et non le prêtre père, le prêtre ‘‘qui châtie’’ et non le prêtre qui embrasse, pardonne, console… Mais il y en a tant ! Tant d’aumôniers d’hôpitaux, d’aumôniers des prisons, tant de saints ! Mais ceux-là ne se voient pas, parce que la sainteté a de la pudeur, elle se cache. Au contraire, le manque de pudeur est effronté : il est effronté et se fait remarquer. Tant d’organisations, avec de bonnes personnes, et de moins bonnes ; ou des personnes auxquelles tu donnes une « bourse » un peu nourrie et elles regardent ailleurs, comme les puissances internationales avec les trois génocides. Nous aussi, chrétiens – prêtres, évêques- nous l’avons fait ; mais nous chrétiens nous avons aussi une Teresa de Calcutta et tant de Teresa de Calcutta ! Nous avons tant de sœurs en Afrique, tant de laïcs, tant de couples de saints époux ! Le grain et la zizanie, le grain et la zizanie. Jésus dit que le Royaume est ainsi. Nous ne devons pas nous scandaliser d’être ainsi. Nous devons prier afin que le Seigneur fasse en sorte que cette zizanie finisse et qu’il y ait davantage de grain. Mais c’est la vie de l’Église. On ne peut mettre une limite. Nous sommes tous saints, parce que nous avons tous l’Esprit Saint en nous, mais nous sommes –nous tous- des pécheurs. Moi le premier. D’accord ? Merci. Je ne sais pas si j’ai répondu… Non seulement une excuse, mais le pardon !
natale07
Tilmann Kleinjung – Adr :
Oui, moi aussi je suis sur le départ pour la Bavière. Merci de me permettre de pouvoir poser cette question. “Zu viel Bier, zu viel Wein”. Heiliger Vater’’ : “Trop de bière, trop de vin”. Saint-Père, je voulais vous poser une question : aujourd’hui, vous avez parlé des dons partagés par les Églises, ensemble. Vu que vous irez – dans quatre mois – à Lund pour …Plus
Tilmann Kleinjung – Adr :
Oui, moi aussi je suis sur le départ pour la Bavière. Merci de me permettre de pouvoir poser cette question. “Zu viel Bier, zu viel Wein”. Heiliger Vater’’ : “Trop de bière, trop de vin”. Saint-Père, je voulais vous poser une question : aujourd’hui, vous avez parlé des dons partagés par les Églises, ensemble. Vu que vous irez – dans quatre mois – à Lund pour commémorer le 500ème anniversaire de la Réforme, je pense que c’est peut-être le moment opportun également pour ne pas rappeler uniquement les blessures des deux parties, mais aussi pour reconnaître les dons de la Réforme, et peut-être aussi – et c’est une question hérétique – pour annuler ou retirer l’excommunication de Martin Luther ou d’une quelconque réhabilitation. Merci.
Pape François :
Je crois que les intentions de Martin Luther n’étaient pas erronées : c’était un réformateur. Peut-être certaines méthodes n’étaient-elles pas justes, mais à l’époque, si nous lisons l’histoire du Pasteur, par exemple, un allemand luthérien qui s’est converti ensuite quand il a vu la réalité de ce temps, et est devenu catholique – nous voyons que l’Église n’était pas forcément un modèle à imiter : il y avait de la corruption dans l’Église, il y avait de la mondanité, il y avait de l’attachement à l’argent et au pouvoir. Et pour cela, il a protesté. Ensuite, il était intelligent, et il a fait un pas en avant en expliquant pourquoi il faisait cela. Et aujourd’hui, luthériens et catholiques, avec tous les protestants, nous sommes d’accord sur la doctrine de la justification : sur ce point si important, lui ne s’était pas trompé. Il a fabriqué un ‘‘médicament’’ pour l’Église, ensuite ce médicament s’est consolidé dans un état de choses, dans une discipline, dans une manière de croire, dans une manière faire, de façon liturgique. Mais il n’y avait pas que lui : il y avait Zwingli, il y avait Calvin. Et derrière eux, qui y avait-il ? Les princes, ‘‘cuius regio eius religio’’. Nous devons nous mettre dans le contexte historique de cette époque-là. C’est une histoire pas facile à comprendre, pas facile. Puis, les choses ont continué. Aujourd’hui, le dialogue est très bon et ce document sur la justification, je crois qu’il est l’un des documents œcuméniques les plus riches, l’un des plus riches et des plus féconds. Êtes-vous d’accord ? Il y a des divisions, mais elles dépendent également des Églises. À Buenos Aires, il y avait deux églises luthériennes : une pensait d’une façon et l’autre d’une autre. De même, dans la même Église luthérienne, il n’y a pas d’unité. Elles se respectent, elles s’aiment… La diversité est ce qui nous a peut-être fait beaucoup de mal à nous tous et aujourd’hui nous essayons de reprendre le chemin pour nous rencontrer après 500 ans. Je crois que nous devons prier ensemble, prier. Pour cela la prière est importante. En second lieu : travailler pour les pauvres, pour les persécutés, pour tant de personnes qui souffrent, pour les réfugiés… Travailler ensemble et prier ensemble. Et que les théologiens étudient ensemble, en cherchant… Mais il s’agit d’un chemin long, très long. J’ai dit une fois en plaisantant : « Moi je connais le jour de l’unité pleine » - « Quel jour ? » - « Le lendemain de la venue du Fils de l’homme ! ». Parce qu’on ne sait pas… L’Esprit Saint accordera cette grâce. Mais en attendant, il faut prier, nous aimer et travailler ensemble, surtout pour les pauvres, pour les gens qui souffrent, pour la paix et pour tant d’autres choses, contre l’exploitation des gens… Tant de choses pour lesquelles on travaille ensemble.
Spina Christi 2
"IL FAUT QUE L'APOSTASIE SOIT ARRIVÉE AUPARAVANT"
Quand le pape François défend une doctrine hérétique :

"Aujourd’hui protestants et catholiques, nous sommes d’accord sur la doctrine de la justification : sur ce point si important il (Martin Luther) ne s’était pas trompé."
"Aujourd'hui" ???????
Ainsi l'Eglise aurait changé, qui "AUJOURD'HUI" est "d'accord" sur une doctrine protestante ??????? …
Plus
"IL FAUT QUE L'APOSTASIE SOIT ARRIVÉE AUPARAVANT"
Quand le pape François défend une doctrine hérétique :

"Aujourd’hui protestants et catholiques, nous sommes d’accord sur la doctrine de la justification : sur ce point si important il (Martin Luther) ne s’était pas trompé."
"Aujourd'hui" ???????
Ainsi l'Eglise aurait changé, qui "AUJOURD'HUI" est "d'accord" sur une doctrine protestante ???????

Pour rappel la doctrine de la "Justification" chez Martin Luther le suicidaire, doctrine en son temps déclarée hérétique par l'Eglise, c'est "sola fide" (la Foi seule), tandis que la Doctrine de l'Eglise catholique, la seule véritable, enseigne TOUJOURS le Salut par la Foi ET les œuvres.
Francesco Federico
apvs
Que le Seigneur Jésus qui n'a jamais " fait un peu l'idiot " ( faut-il avoir besoin de le rappeler...) ,
qui n'a jamais "manqué envers la morale ",
qui a toujours eu une conscience "propre", sans aucun péché,
qui n'a pas institué un sacrement pour l'union nuptiale "la plupart du temps invalide" ,
mais pleinement valide et indissoluble,
dont le oui a toujours été un oui, le non toujours un …
Plus
Que le Seigneur Jésus qui n'a jamais " fait un peu l'idiot " ( faut-il avoir besoin de le rappeler...) ,
qui n'a jamais "manqué envers la morale ",
qui a toujours eu une conscience "propre", sans aucun péché,
qui n'a pas institué un sacrement pour l'union nuptiale "la plupart du temps invalide" ,
mais pleinement valide et indissoluble,
dont le oui a toujours été un oui, le non toujours un non ,
nous bénisse et nous garde,
qu'Il nous prenne en pitié,
et conduise son Eglise par Sa Parole de Vérité,
et si possible, par la voix du pape rappelant cette Parole infaillible !
AMEN +
Francesco Federico
natale07
ECLARATION COMMUNE DE SA SAINTETE FRANÇOIS ET DE SA SAINTETE KAREKIN II À SAINT ETCHMIADZIN, REPUBLIQUE D’ARMENIE
Etchmiadzin, Palais apostolique
Dimanche 26 juin 2016

Aujourd’hui dans la Sainte Etchmiadzine, centre spirituel de tous les Arméniens, nous, Pape François et Karékin II, Catholicos de tous les Arméniens, élevons nos esprits et nos cœurs en rendant grâce au Tout-Puissant pour la …Plus
ECLARATION COMMUNE DE SA SAINTETE FRANÇOIS ET DE SA SAINTETE KAREKIN II À SAINT ETCHMIADZIN, REPUBLIQUE D’ARMENIE
Etchmiadzin, Palais apostolique
Dimanche 26 juin 2016


Aujourd’hui dans la Sainte Etchmiadzine, centre spirituel de tous les Arméniens, nous, Pape François et Karékin II, Catholicos de tous les Arméniens, élevons nos esprits et nos cœurs en rendant grâce au Tout-Puissant pour la proximité continuelle et croissante dans la foi et dans l’amour, entre l’Église Apostolique Arménienne et l’Église Catholique, dans leur témoignage commun au message de salut de l’Évangile, dans un monde déchiré par des conflits et qui aspire à la sérénité et à l’espérance. Nous louons la Très Sainte Trinité, Père, Fils et Esprit Saint, de nous permettre de nous réunir sur la terre biblique d’Ararat, qui est là comme pour nous rappeler que Dieu demeurera toujours notre protection et notre salut. Nous sommes spirituellement heureux de nous souvenir qu’en 2001, à l’occasion du 1700ème anniversaire de la proclamation du christianisme comme la religion de l’Arménie, saint Jean-Paul II a visité l’Arménie et a été témoin d’une nouvelle page dans les relations chaleureuses et fraternelles entre l’Église Apostolique Arménienne et l’Église Catholique. Nous sommes reconnaissants d’avoir eu la grâce d’être réunis lors de la liturgie solennelle dans la Basilique Saint Pierre à Rome le 12 avril 2015, où nous avons manifesté notre volonté de nous opposer à toute forme de discrimination et de violence, et où nous avons commémoré les victimes de ce dont la Déclaration Commune de sa Sainteté Jean-Paul II et de sa Sainteté Karekin II a parlé comme étant « l’extermination d’un million et demi de chrétiens arméniens, au cours de ce qui a traditionnellement été appelé le premier génocide du XXème siècle » (27 septembre 2001).
Nous louons le Seigneur qu’aujourd’hui la foi chrétienne soit de nouveau une réalité vibrante en Arménie, et que l’Église Arménienne mène sa mission avec un esprit de collaboration fraternelle entre les Églises, en soutenant les fidèles dans la construction d’un monde de solidarité de justice et de paix.
Malheureusement, nous assistons à une immense tragédie qui se déroule sous nos yeux, celle d’innombrables personnes innocentes qui sont en train d’être tuées, déplacées ou contraintes à un exile douloureux et incertain en raison d’incessants conflits d’origines ethniques, économiques, politiques et religieuses, au Moyen Orient et dans d’autres parties du monde. Il en résulte que les minorités religieuses et ethniques sont devenues la cible de persécutions et de traitements cruels, à tel point que souffrir pour sa propre croyance religieuse est devenu une réalité quotidienne. Les martyrs appartiennent à toutes les Églises et leurs souffrances sont un ‘‘œcuménisme de sang’’ qui transcende les divisions historiques entre les chrétiens, nous appelant tous à promouvoir l’unité visible des disciples du Christ. Nous prions ensemble, par l’intercession des saints Apôtres Pierre et Paul, Thaddée et Barthélémy, pour un changement des cœurs en tous ceux qui commettent de tels crimes, et en ceux qui sont en mesure d’arrêter la violence. Nous implorons les dirigeants des nations pour qu’ils écoutent la supplication de millions d’êtres humains qui aspirent à la paix et à la justice dans le monde, qui demandent le respect des droits que Dieu leur a donnés, qui ont un besoin urgent de pain, et non pas d’armes. Malheureusement, nous assistons à une présentation fondamentaliste de la religion et des valeurs religieuses, qui sont utilisées pour justifier la diffusion de la haine, de la discrimination et de la violence. La justification de tels crimes sur la base d’idées religieuses est inacceptable, car « Dieu n’est pas un Dieu de désordre, mais de paix » (I Co 14, 33). En outre, le respect de la différence religieuse est la condition nécessaire pour une cohabitation pacifique de communautés religieuses et ethniques différentes. Précisément parce que nous sommes chrétiens, nous sommes appelés à chercher et à réaliser des sentiers de réconciliation et de paix. A ce sujet, nous exprimons aussi notre espérance d’une résolution pacifique des questions concernant le Nagorno-Karabakh.
Nous souvenant de ce que Jésus a enseigné à ses disciples lorsqu’il a dit : « J’avais faim, et vous m’avez donné à manger ; j’avais soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli ; j’étais nu, et vous m’avez habillé ; j’étais malade, et vous m’avez visité ; j’étais en prison, et vous êtes venu jusqu’à moi » (Mt 25, 35-36), nous demandons aux fidèles de nos Églises d’ouvrir leurs cœurs et leurs mains aux victimes de la guerre et du terrorisme, aux réfugiés et à leurs familles. Ce qui est en cause, c’est le sens même de notre humanité, de notre solidarité, de la compassion et de la générosité, qui ne peut être vraiment exprimé que dans un déploiement pratique et immédiat de ressources. Nous reconnaissons tout ce qui est déjà en train d’être réalisé, mais nous insistons sur le fait que beaucoup plus est nécessaire de la part des dirigeants politiques et de la communauté internationale, en vue d’assurer le droit de tous à vivre en paix et en sécurité, à faire respecter l’état de droit, à protéger les minorités religieuses et ethniques, à combattre le trafic et la traite d’êtres humains.
La sécularisation de larges secteurs de la société, leur aliénation par rapport à ce qui est spirituel et divin, conduit inévitablement à une vision désacralisée et matérialiste de l’homme et de la famille humaine. A ce sujet, nous sommes préoccupés par la crise de la famille dans de nombreux pays. L’Église Arménienne Apostolique et l’Église Catholique partagent la même vision de la famille, fondée sur le mariage, sur un acte d’un amour librement donné et fidèle entre l’homme et la femme.
Nous constatons avec bonheur que, malgré les divisions persistantes entre chrétiens, nous sommes parvenus à réaliser plus clairement que ce qui nous unit est beaucoup plus que ce qui nous divise. C’est la base solide sur laquelle l’unité de l’Église du Christ sera rendue manifeste, selon les paroles du Seigneur, « que tous soient un » (Jn 17, 21). Ces dernières décennies, les relations entre l’Église Apostolique Arménienne et l’Église Catholique sont entrées avec succès dans une nouvelle phase, fortifiées par nos prières mutuelles et nos efforts communs pour surmonter les défis contemporains. Nous sommes aujourd’hui convaincus de l’importance cruciale de promouvoir ces relations, d’engager une collaboration plus profonde et plus résolue, non seulement dans le domaine de la théologie, mais aussi dans la prière et dans une coopération active au niveau des communautés locales, en vue de partager la pleine communion et des expressions concrètes de l’unité. Nous exhortons nos fidèles à travailler en harmonie pour la promotion des valeurs chrétiennes dans la société, qui contribuent effectivement à bâtir une civilisation de justice, de paix et de solidarité humaine. La voie de la réconciliation et de la fraternité se trouve devant nous. Puisse l’Esprit Saint, qui nous guide vers la vérité tout entière (cf. Jn 16, 13), soutenir tout effort authentique pour construire des ponts d’amour et de communion entre nous.
Depuis la Sainte Etchmiadzine, nous appelons tous nos fidèles à s’unir à nous dans la prière, selon les paroles de saint Nersès Shnorhali : « Seigneur glorifié, accepte les supplications de tes serviteurs, et daigne exaucer nos prières, par l’intercession de la Sainte Mère de Dieu, de Jean-Baptiste, de saint Étienne, le Protomartyr, de saint Grégoire l’Illuminateur, des saints Apôtres, des prophètes, des saints « divins », des martyrs, des patriarches, des ermites, des vierges et de tous tes saints du ciel et de la terre. A toi, ô indivisible Sainte Trinité, soient la gloire et l’adoration, pour les siècles des siècles. Amen »
Sainte Etchmiadzine, 26 Juin 2016
Sa Sainteté François
Sa Sainteté Karekin II
natale07
AUDIENCE GÉNÉRALE
Mercredi 22 juin 2016
Chers frères et sœurs, bonjour !

« Seigneur, si tu le veux, tu peux me purifier » ( Lc 5, 12 ): c’est la requête qu’adresse un lépreux à Jésus. Cet homme ne demande pas seulement à être guéri, mais à être « purifié », c’est-à-dire entièrement rétabli, dans son corps et dans son cœur. En effet, la lèpre était considérée comme une forme de malédiction …Plus
AUDIENCE GÉNÉRALE
Mercredi 22 juin 2016

Chers frères et sœurs, bonjour !

« Seigneur, si tu le veux, tu peux me purifier » ( Lc 5, 12 ): c’est la requête qu’adresse un lépreux à Jésus. Cet homme ne demande pas seulement à être guéri, mais à être « purifié », c’est-à-dire entièrement rétabli, dans son corps et dans son cœur. En effet, la lèpre était considérée comme une forme de malédiction de Dieu, d’impureté profonde. Le lépreux devait rester éloigné de tous; il ne pouvait pas avoir accès au temple ni à aucun service divin. Loin de Dieu et loin des hommes. Ces personnes menaient une vie triste!
Malgré cela, le lépreux ne se résigne ni à la maladie, ni aux dispositions qui font de lui un exclu. Pour rejoindre Jésus, il ne craignit pas de désobéir à la loi et entra en ville — ce qu’il ne devait pas faire, cela lui était interdit —, et quand il le trouva « il tomba sur la face et le pria en disant: “ Seigneur, si tu le veux, tu peux me purifier ” » ( v. 12 ). Tout ce que cet homme considéré impur fait et dit est l’expression de sa foi ! Il reconnaît la puissance de Jésus : il est sûr qu’il a le pouvoir de le guérir et que tout dépend de sa volonté. Cette foi est la force qui lui a permis de rompre toute convention et de chercher à rencontrer Jésus et, en s’agenouillant devant Lui, il l’appelle « Seigneur ». La supplication du lépreux montre que quand nous nous présentons à Jésus, il n’est pas nécessaire de faire de longs discours. Peu de mots suffisent, du moment qu’ils sont accompagnés par la pleine confiance en sa toute-puissance et en sa bonté. Nous remettre à la volonté de Dieu signifie en effet nous remettre à son infinie miséricorde. Moi aussi je veux vous faire une confidence personnelle. Le soir, avant d’aller me coucher, je récite cette brève prière: « Seigneur, si tu le veux, tu peux me purifier ». Et je récite cinq « Notre Père », un pour chaque plaie de Jésus, car Jésus nous a purifiés avec ses plaies. Et si je fais cela, vous pouvez le faire vous aussi, chez vous, et dire: « Seigneur, si tu veux, tu peux me purifier ! » et penser aux plaies de Jésus et réciter un autre « Notre Père » pour chacune d’elles. Jésus nous écoute toujours.
Jésus est profondément frappé par cet homme. L’Évangile de Marc souligne qu’« ému de compassion, il étendit la main, le toucha et lui dit: “ Je le veux, sois purifié ” » ( 1, 41 ). Le geste de Jésus accompagne ses paroles et rend son enseignement plus explicite. Contre les dispositions de la Loi de Moïse, qui interdisaient de s’approcher d’un lépreux ( cf. Lv 13, 45-46 ), Jésus tend la main et le touche même. Combien de fois rencontrons-nous un homme pauvre qui vient à notre rencontre ! Nous pouvons être généreux, nous pouvons éprouver de la compassion, mais généralement, nous ne le touchons pas. Nous lui offrons une pièce de monnaie, nous la jetons là, mais nous évitons de toucher sa main. Et nous oublions que c’est le corps du Christ ! Jésus nous enseigne à ne pas craindre de toucher le pauvre et l’exclu, car Il est en eux. Toucher le pauvre peut nous purifier de l’hypocrisie et nous préoccuper de sa condition. Toucher les exclus. Aujourd’hui, ces jeunes m’accompagnent ici. Beaucoup de personnes pensent que cela aurait été mieux s’ils étaient restés dans leur terre, mais là-bas ils souffraient tant. Ce sont nos réfugiés, mais beaucoup de personnes les considèrent comme des exclus. S’il vous plaît, ce sont nos frères ! Le chrétien n’exclut personne, il fait place à tous, il laisse venir tout le monde.
Après avoir guéri le lépreux, Jésus lui commande de n’en parler avec personne, mais il lui dit : « Mais va-t’en te montrer au prêtre, et offre pour ta purification selon ce qu’a prescrit Moïse : ce leur sera une attestation » ( v. 14 ). Cette disposition de Jésus montre au moins trois choses. La première : la grâce qui agit en nous ne recherche pas à faire sensation. Généralement, celle-ci agit avec discrétion et sans bruit. Pour panser nos blessures et nous guider sur le chemin de la sainteté, elle travaille en façonnant avec patience notre cœur selon le Cœur du Seigneur, de manière à en assumer toujours plus les pensées et les sentiments. La deuxième : en faisant vérifier officiellement la guérison qui a eu lieu aux prêtres et en célébrant un sacrifice expiatoire, le lépreux est à nouveau admis dans la communauté des croyants et dans la vie sociale. Sa réinsertion complète sa guérison. Comme il l’avait lui-même supplié, il est à présent entièrement purifié ! Enfin, en se présentant aux prêtres, le lépreux rend témoignage à l’égard de Jésus et de son autorité messianique. La force de la compassion avec laquelle Jésus a guéri le lépreux a conduit la foi de cet homme à s’ouvrir à la mission. C’était un exclu, à présent il est l’un de nous.
Pensons à nous, à nos misères... Chacun a les siennes. Réfléchissons avec sincérité. Combien de fois les cachons-nous sous l’hypocrisie des « bonnes manières ». C’est précisément alors qu’il est nécessaire de rester seuls, de s’agenouiller devant Dieu et de prier: « Seigneur, si tu le veux, tu peux me purifier ! ». Et faites-le, faites-le avant d’aller vous coucher, tous les soirs. Et à présent récitons ensemble cette belle prière : « Seigneur, si tu le veux, tu peux me purifier ! ».

Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier les personnes engagées dans la société civile, accompagnées de Monseigneur Dominique Rey.
De même que Jésus a touché le lépreux pour le guérir, osons toucher les personnes pauvres que nous voulons aider. Ce geste de charité nous guérit de l’hypocrisie et nous remet une multitude de péchés.
Que Dieu vous bénisse !
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natale07
MÉDITATION MATINALE EN LA CHAPELLE DE LA
MAISON SAINTE-MARTHE

Lundi 30 mai 2016
Esprit en cage
Prophétie, mémoire et espérance » : ce sont les trois caractéristiques qui rendent libres la personne, le peuple, l’Église, en empêchant de finir dans un « système fermé » de normes qui met l’Esprit Saint en cage. « Avec cette parabole, on voit clairement à qui Jésus s’adresse : aux chefs des prêtres …Plus
MÉDITATION MATINALE EN LA CHAPELLE DE LA
MAISON SAINTE-MARTHE

Lundi 30 mai 2016
Esprit en cage
Prophétie, mémoire et espérance » : ce sont les trois caractéristiques qui rendent libres la personne, le peuple, l’Église, en empêchant de finir dans un « système fermé » de normes qui met l’Esprit Saint en cage. « Avec cette parabole, on voit clairement à qui Jésus s’adresse : aux chefs des prêtres, aux scribes et aux anciens du peuple » a immédiatement fait remarquer le Pape, en se référant au passage évangélique de Marc (12, 1-12) proposé par la liturgie. « Pour eux », le Seigneur utilise donc « l’image de la vigne », qui « dans la Bible est l’image du peuple de Dieu, l’image de l’Église et également l’image de notre âme ». Ainsi, « le Seigneur soigne la vigne, l’entoure d’une clôture, creuse un pressoir, construit une tour ». C’est précisément dans ce travail qu’on reconnaît « tout l’amour et la tendresse de Dieu pour édifier son peuple : le Seigneur a toujours fait cela avec beaucoup d’amour et avec beaucoup de tendresse ». Mais « ensuite, la situation s’est renversée et le peuple s’est emparé de ce don de Dieu » au cri de : « Nous n’appartenons qu’à nous-mêmes, nous sommes libres ! ». Ce peuple « ne pense pas, ne se rappelle pas que ce sont les mains, le cœur de Dieu à l’édifier, et ainsi il devient un peuple sans mémoire, un peuple sans prophétie, un peuple sans espérance ». C’est donc « aux dirigeants de ce peuple » que Jésus s’adresse « avec cette parabole : un peuple sans mémoire a perdu la mémoire du don, du cadeau ; et il s’attribue à lui-même ce qu’il est : nous pouvons ! ». Très souvent dans la Bible, on parle d’« ascètes, de prophètes » et « Jésus lui-même souligne l’importance de la mémoire : un peuple sans mémoire n’est pas un peuple, il oublie ses racines, il oublie son histoire ». Les personnes auxquelles Jésus s’adresse « avaient perdu la mémoire : elles avaient perdu la mémoire du don, du cadeau que Dieu leur avait fait ». L’attitude des chefs du peuple était évidente : « Nous n’avons pas besoin des prophètes, nous n’appartenons qu’à nous-mêmes ! ». Mais « sans mémoire et sans prophètes, il devient un peuple sans espérance, un peuple sans horizon, un peuple fermé sur lui-même qui ne s’ouvre pas aux promesses de Dieu, qui n’attend pas les promesses de Dieu ». C’est donc « un peuple sans mémoire, sans prophétie et sans espérance : tel est le peuple que les chefs des prêtres, les scribes, les anciens ont fait du peuple d’Israël ». Et « la foi, où est-elle ? », s’est demandé François. « Dans la foule », a-t-il répondu, en soulignant que, dans l’Évangile, on lit : « Ils cherchaient à le capturer, mais ils eurent peur de la foule ». Ces personnes, en effet, « avaient compris la vérité et, malgré leurs péchés, elles gardaient la mémoire, elles étaient ouvertes à la prophétie et cherchaient l’espérance ». Un exemple dans ce sens vient des « deux personnes âgées, Siméon et Anne, des personnes de mémoire, de prophétie et d’espérance ». En revanche, « les chefs du peuple » légitimaient leurs pensées en s’entourant « d’avocats, de docteurs de la loi, qui sont ceux qui édifient un système juridique fermé : je crois qu’il y avait presque six cents commandements ». Et leur pensée était très « fermée, sûre », avec l’idée que « ceux qui font cela se sauveront ; les autres ne nous intéressent pas, la mémoire ne nous intéresse pas ». En ce qui concerne « la prophétie : il vaut mieux que les prophètes ne viennent pas ». Et « l’espérance ? Mais chacun la verra ». Tel « est le système à travers lequel ils légitimisent : ce sont des docteurs de la loi, des théologiens qui vont sur la route de la casuistique et ne permettent pas la liberté de l’Esprit Saint ; ils ne reconnaissent pas le don de Dieu, le don de l’Esprit et ils mettent l’Esprit en cage, parce qu’ils ne permettent pas la prophétie dans l’espérance ». C’est précisément « le système religieux auquel Jésus s’adresse ». Un système « de corruption, de mondanité et de concupiscence », comme le dit le passage de la seconde lettre de saint Pierre (1, 2-7), proposé dans la première lecture. À ce propos, le Pape a rappelé « les trois tentations dans le désert : “Fais un miracle et montre ton pouvoir” ; “Jette-toi du haut du temple et ainsi tous te croiront !” ; “Adore-moi !” ». « Jésus, qui connaissait en lui-même la tentation » du « système fermé », reproche à ces personnes de parcourir « la moitié du monde pour avoir un prosélyte » et pour le rendre « esclave ». Et ainsi, « ce peuple si organisé, cette Église si organisée, rend esclaves ». Au point que « l’on comprend comment réagit Paul, quand il parle de l’esclavage de la loi et de la liberté que te donne la grâce ». Car « un peuple est libre, une Église est libre quand ils ont une mémoire, quand ils laissent de la place aux prophètes, quand ils ne perdent pas l’espérance ». « Que le Seigneur nous enseigne cette leçon, également pour notre vie », a souhaité François en conclusion, en suggérant de se demander à soi-même au cours d’un véritable examen de conscience : « Ai-je mémoire des merveilles que le Seigneur a faites dans ma vie ? Ai-je mémoire des dons du Seigneur ? Et, à la fin : « Ai-je l’espérance dans les promesses de Dieu, comme l’a eue notre père Abraham, qui sortit de sa terre sans savoir où il allait, seulement parce qu’il espérait en Dieu ? ».
Francesco Federico
@natale07
Un "pape" qui confond Notre Seigneur Jésus-Christ avec Satan n'est pas un pape !Plus
@natale07

Un "pape" qui confond Notre Seigneur Jésus-Christ avec Satan n'est pas un pape !
Francesco I
Francesco Federico
@natale07
wDéclaration d'anathème sur François BergoglioPlus
@natale07

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natale07
Christus vincit, Christus regnat, Christus imperat.
Christus vincit, Christus regnat, Christus imperat.

Le Christ vainc, le Christ règne, le Christ commande.
Exáudi, Christe !
Ô Christ, exauce-nous !
Exáudi, Christe !
Ô Christ, exauce-nous !
[Francisco], summo pontífici et universáli papæ, in unum pópulos doctrína congregánti caritáte, pastóri grátia gregi obsequéntia, pax, vita et salus …Plus
Christus vincit, Christus regnat, Christus imperat.

Christus vincit, Christus regnat, Christus imperat.

Le Christ vainc, le Christ règne, le Christ commande.

Exáudi, Christe !
Ô Christ, exauce-nous !

Exáudi, Christe !
Ô Christ, exauce-nous !

[Francisco], summo pontífici et universáli papæ, in unum pópulos doctrína congregánti caritáte, pastóri grátia gregi obsequéntia, pax, vita et salus perpétua !
À [François], souverain pontife et pape universel, rassemblant tous les peuples en un seul par la doctrine et la charité, grâce au pasteur et à l’obéissance du troupeau, paix, vie et salut éternel !

Exáudi, Christe !
Ô Christ, exauce-nous !

Salvátor mundi,
Sauveur du monde,

Tu illum ádjuva !
Viens à son aide !

Sancte Petre,
Saint Pierre,

Tu illum ádjuva !
Viens à son aide !

Sancte Páule,
Saint Paul,

Tu illum ádjuva !
Viens à son aide !

Sancte Andrea,
Saint André,

Tu illum ádjuva !
Viens à son aide !

Sancte Johannes,
Saint Jean,

Tu illum ádjuva !
Viens à son aide !

Sancte Clemens,
Saint Clément,

Tu illum ádjuva !
Viens à son aide !

Sancte Sixte,
Saint Sixte,

Tu illum ádjuva !
Viens à son aide !

Sancte Pie décime,
Saint Pie X,
Viens à son aide !

Tu illum ádjuva !
Francesco I
Francesco I