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COMMUNIQUE DU DIOCESE D'ANNECY - Le père VESIN, franc-maçon, est démis de ses fonctions

COMMUNIQUÉ

26 mai 2013

Au motif de son appartenance active à une loge maçonnique, un prêtre du diocèse est démis de ses fonctions par Mgr Yves Boivineau, évêque d’Annecy, sur la demande de Rome. En effet, malgré l’incompatibilité des principes sur le plan de la foi et de ses exigences morales, le prêtre concerné, curé d’une paroisse sur le diocèse d’Annecy, est adhérent d’une loge du Grand Orient de France depuis 2001.

Au motif de son appartenance active à une loge maçonnique, un prêtre est démis de ses fonctions par Mgr Yves Boivineau, évêque d’Annecy, sur la demande de Rome. En effet, malgré l’incompatibilité des principes sur le plan de la foi et de ses exigences morales, le père Pascal Vesin, curé de la paroisse Sainte-Anne d’Arly-Montjoie, à Megève en Haute-Savoie, est adhérent d’une loge du Grand Orient de France depuis 2001. Informé en 2010 par courrier anonyme, l’évêque a interrogé l’intéressé qui a nié. Confondu en 2011, il lui a été demandé de quitter la Franc-maçonnerie pour se consacrer à son ministère de prêtre. L’intéressé, optant pour la « liberté absolue de conscience » selon la formule consacrée, a affirmé son intention de vivre la double appartenance. Espérant qu’un chemin était possible, l’évêque, avec l’accord de Rome, a poursuivi le dialogue amorcé afin de lui permettre de revenir sur ses positions. Dès le départ, le père Vesin a été clairement informé de la sanction encourue. Il a tout de même choisi de ne pas renoncer à la Franc-maçonnerie. En mars dernier, intervenait la décision de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi. L’évêque a demandé auprès de la Nonciature apostolique le délai nécessaire pour prévenir son Conseil presbytéral (Conseil d’une quinzaine de prêtres délégués du diocèse d’Annecy). Trois membres de ce Conseil ont été mandatés par leurs pairs pour rencontrer leur confrère. Le père Vesin a réitéré sa volonté de rester au sein de la Franc-maçonnerie. L’évêque lui a donc notifié les conséquences de son choix. Cette ultime étape franchie, rien ne reste fermé, selon la volonté de l’évêque : la peine, dite « médicinale », peut être levée. Il appartient au père Pascal Vesin de manifester clairement sa décision de revenir vers l’Église. La miséricorde va de pair avec la vérité.