Quand il me sera apporté la preuve que les pères et les docteurs de l’Église UNANIMEMENT ou que l’Église du Christ dans son magistère infaillible, croient que ces paroles du Seigneur Jésus : « Pour ce qui est du Fils de l’homme il s’en va selon ce qui a été écrit de lui; mais malheur à l’homme par qui le Fils de l’homme sera trahi. Il vaudrait mieux pour lui qu’il ne fût pas né », signifient absolument et en elles-mêmes la certitude de l’annonce de la prochaine et éternelle damnation de Judas, je changerai sans hésiter mon opinion, mais en attendant je laisse tout inquisiteur de pacotille ( dont certaines opinions ne sont d’ailleurs pas très catholiquement orthodoxes comme relevé plus haut !) proférer des accusations téméraires sinon calomnieuses et en répondre un jour devant le tribunal de Dieu.

@Catholique et Français

Monsieur le dégueuleur d’insultes, vous n’avez visiblement pas remarqué que 1) vous intervenez également anonymement, 2) que je ne vous causais pas à vous ( mais à une personne en particulier et indirectement à la rigueur à tout autre lecteur intéressé par notre discussion car figure-toi que tu n’es pas le centre de l’univers ni de gloria.tv ), 3) que si vous vous en étiez vraiment torché (sic !) de ce que je pense, vous m’auriez tout simplement ignoré !

Dussiez-vous vous « torcher » à nouveau de mon opinion et vous faire enrager davantage, je vais faire l’effort de l’argumenter en détails étant donné que vous m’avez adressé la parole et que votre commentaire mérite une réponse.

Commençons par relever le point pertinent de votre commentaire. Remarquons nonobstant que mon point de vue ne peut pas être une calomnie ou un mensonge car il n’est pas exprimé sous la forme d’une allégation péremptoire; en outre, j’ai parlé d’ « une partie importante » selon moi des traditionalistes anti-Vatican II et non pas par conséquent d’une totalité ou même d’une majorité contrairement à ce que vous avez laissé croire à tort. Précisons que mon point de vue s’appuie sur mon expérience personnelle ( je connais environ une vingtaine de personnes autour de moi faisant partie ou étant proches de la mouvance anticonciliaire ) et sur mon observation du monde de l’Internet. Reste que j’ai eu tort de me concentrer sur les fragilités psychologiques voire même les tendances pathologiques mentales d’une partie importante selon moi des personnes appartenant au monde traditionaliste anticonciliaire, en négligeant de parler également de celles du monde catholique divers. Il faut toutefois noter que du fait que ce dernier monde est numériquement beaucoup plus important et qu’il est composé de catégories de personnes plus diversifiées sociologiquement que le monde anticonciliaire, il est plus compliqué de porter une appréciation objective, nuancée et complète sur l’importance des fragilités et des maladies mentales qui le concernent (catholiques pratiquants, pratiquants irrégulièrement ou très irrégulièrement, non-pratiquants...).

Pourtant, il est hors de doute que les fragilités et maladies mentales du petit monde traditionaliste plus ou moins schismatique ne sont pas les mêmes en général que celles du monde catholique dit classique. Les petits milieux anti-Vatican II sont en effet caractérisés par un travers mental qui est facilement observable et qui consiste en une méfiance extrême et systématique envers le monde extérieur qui a tendance à être diabolisé dans son ensemble, en une grande difficulté à reconnaître le bien qui est à l’oeuvre dans le monde actuel ( lequel bien le plus répandu ne fait en général pas trop de bruit dans la vie quotidienne des gens ), à se focaliser sur le mal ( mal réel, supposé, apparent ou imaginaire ) qui est à l’oeuvre dans le monde actuel ( d’une manière certes inédite et puissante ). En résumé il s’agit d’une tendance paranoïaque voulant voir le mal avant tout et en tout, plutôt que de voir et de se réjouir du bien avant tout et en tout, une tendance à se méfier systématiquement de tout et à voir des complots partout. Sans parler des tendances névrotiques transmises par n’importe quelle éducation religieuse hyper-rigide notamment marquée par la crainte en partie irrationnelle de l’enfer et par la méfiance excessive et en partie irrationnelle vis-à-vis du monde extérieur diabolisé.

A l’opposé de ces travers mentaux de vos milieux traditionalistes plus ou moins sectaires, le manque de repères stables et le laxisme des milieux progressistes, libéraux ou libertaires post-soixante-huitards, qui sont devenus plutôt majoritaires en Occident et qui hélas ont partiellement contaminé les milieux catholiques dits classiques, force est de remarquer que d’autres fragilités psychologiques touchent une partie assez importante du monde catholique occidental, fragilités dont on constate chaque jour les conséquences dramatiques, en particulier concernant l’éclatement des familles, la dépression, etc. Mais parce que ces fragilités sont moins caractérisées et plus variées et qu’elles touchent des catégories plus diverses, aucune d’entre elles ne peut représenter à mon sens une tendance pathologique principale alors que l’optique paranoïde représente assez bien le principal travers idéologique, l’univers mental, d’une partie importante du milieu traditionaliste anti-Vatican II.

Par parenthèse, ne pas confondre les tendances pathologiques avec les tendances peccamineuses fortes. Il semble évident par exemple que le monde catholique classique soit par exemple beaucoup plus touché par l’esprit de tiédeur, d’indifférentisme et de syncrétisme que le microcosme traditionaliste anticonciliaire. Et il me semble de même clair que le microcosme anticonciliaire soit par exemple en général beaucoup plus touché par l’esprit peccamineux de jugement téméraire et de formalisme ritualiste néopharisien que le monde catholique habituel.

Les traditionalistes anti-Vatican II dits intégristes dont vous faites vous-même partie ( lesquels se sont d’ailleurs entre-déchirés violemment depuis plusieurs décennies et surtout durant la dernière décennie : on reconnaît un arbre à ses fruits… ) constituent une très petite minorité bien qu'étant hyperactive sur Internet en proportion du nombre de ses adeptes, une petite minorité qui est plus encore méprisée ( parfois à juste titre en raison de ses idées et de ses comportements méprisables, d’autres fois injustement ) et tournée en dérision que la minorité catholique classique par les grands médias et l’opinion publique d’Occident en général.

L’hyperactivité sur la Toile de cette petite minorité traditionaliste plus ou moins schismatique, dont l’idéologie protéiforme peut métastaser tel un cancer par ses manipulations et ses calomnies diverses contre l’Église catholique dite « conciliaire » qui peuvent influencer les catholiques les plus manipulables, justifie que des catholiques conciliaires combattent cette idéologie énergiquement sur Internet.

Soit dit en passant, il n’est pas très cohérent de reprocher à la fois aux non-catholiques et aux catholiques « concilaires » des moqueries et des insultes plus ou moins répréhensibles ainsi que de l’intolérance à l’encontre des traditionalistes dits intégristes, et de pratiquer habituellement et immodérément soi-même les moqueries, les insultes et l’intolérance envers ses ennemis idéologiques. Si par pure hypothèse des personnes telles que vous s’emparaient un jour du pouvoir temporel il est prévisible que vous seriez cette fois-ci du côté des rieurs, des censeurs et des intolérants.

S’agissant de votre allégation provocatrice, perverse et très osée ( vu d’où elle vient !), m’attribuant « l'étoffe des dénonciateurs de juifs en 42 ou de "pétainistes" en 44, ou un tondeur de femmes », elle coule sur moi comme l’eau sur plumes de canard. Si aucun d’entre nous ne peut savoir infailliblement comment il aurait agi et comment il agira durant des temps aussi tragiques (en héros, en salop ou/et en mouton de Panurge), ce qui est certain en revanche c’est que votre camp idéologique anti-Vatican II est plus empesté par des idées haineuses et racistes envers les Juifs et d’autres catégories de personnes que le camp idéologique catholique dit « conciliaire ». Et quand un coeur humain porte de la haine en lui-même envers une personne et envers une catégorie de personnes, il est capable de le tuer et de les tuer corporellement après les avoir tués dans son coeur [ 1 Jean 3.15 : « Quiconque hait son frère est homicide, et vous savez qu'aucun homicide n'a la vie éternelle demeurant en lui » ]. Il suffit pour cela qu’une occasion favorable se présente et que la haine soit partagée par la majorité d’une population donnée. Certes, la haine contre les Juifs est très mal vue à notre époque ( surtout depuis la tragédie de la Shoah ) contrairement à certaines autres époques, en particulier celle où le catholique Bernanos finit par renier son antisémitisme de jeunesse en s’émancipant idéologiquement de l’Action française. J’exècre profondément la haine antijuive des « grandes gueules » judéophobes et racistes de l’Internet comme les sieurs Bourbon, Ryssen ( qui publiquement a confessé qu’il aurait combattu dans le camp de l’Axe et des Nazis et non dans le camp des Alliés et des démocrates ) ou Soral, mais au moins ils ont le courage d’assumer en partie publiquement leurs convictions détestables contrairement à d’autres qui partagent probablement peu ou prou leurs convictions mais qui n’ont pas le courage d’assumer de telles idées qui de fait sont passées de mode (quoique, du côté des musulmans…) et qui sont devenus on ne peut plus politiquement incorrectes.

Cela étant, le courage idéologique, politique et religieux des petites minorités plus ou moins persécutées peut bien entendu être mis au service de causes mauvaises voire diabolique et il arrive d’autre part que cette situation de résistance rende fou à plus ou moins longue échéance, à travers le syndrome dit de la forteresse assiégée qui combine autisme idéologique et paranoïa. La force mentale du début dégénérant alors en pathologie mentale.

Quant à votre probable allusion au deuxième suicide d’un prêtre conciliaire catholique en peu de temps dans un contexte très particulier de pression médiatique intense sur le clergé catholique, les médias auraient-ils parlé et parleraient-ils du suicide ou des suicides de prêtres anti-Vatican II si ces suicides avaient eu lieu et s’ils avaient lieu ? Très probablement pas car les groupes auxquels cette toute petite minorité de prêtres appartiennent vivent en général relativement repliés sur eux-mêmes et parce que ces prêtres n’appartiennent pas vraiment à l’Église catholique romaine aux yeux des médias de masse.

Je comprends votre mal-être d’anticonciliaire nantiste et de réactionnaire royaliste de tendance francolâtre, mais ce n’est pas une raison pour calomnier votre contradicteur et pour caricaturer ses positions. Vous avez lancé la rumeur calomnieuse selon laquelle je serais ce chartiste fervent admirateur de la Révolution française et anticlérical, or je ne suis pas cette personne et je n’ai pas défendu de semblables convictions sur gloria.tv ou ailleurs sur Internet. De plus, je ne suis pas un partisan de « l’esprit de Vatican II » qui est propre aux progressistes révolutionnaires qui voudraient faire table rase de la tradition sainte de l’Église.

Il vous plaît apparemment de vous convaincre que je suis un bien-pensant, un conformiste et un lâche qui suit le courant idéologique dominant du monde actuel. En l’occurrence, si le fait d’être en pleine communion au niveau de ma conscience libre de catholique avec les enseignements infaillibles et dans une adhésion respectueuse quoique critique envers les enseignements non infaillibles des papes de l’Église, des premiers jusqu’aux derniers, fait de moi un conformiste et un bien-pensant, alors je le suis en effet et j’en suis très fier et heureux ! Que Dieu me garde d’accuser un jour des Papes de manière en partie très insultante et téméraire au motif que leurs enseignements ne correspondent pas à mon interprétation du dogme de l’Église, ainsi que votre mentor Georges de Nantes le fit malheureusement.

Du reste, d’une certaine manière, toute idéologie a ses bien-pensants, ses conformistes et ses « perroquets », peu importe que cette idéologie soit religieuse, philosophique ou politique. Vous, par exemple, vous radotez l’idéologie nantiste dans vos commentaires. Vous êtes un bien-pensant, un conformiste et un perroquet en votre genre quoiqu’étant très minoritaire et méprisé. Si encore il vous arrivait d’ émettre quelques réserves ou critiques vis-à-vis de votre gourou idéologique qui au passage n’est ni un docteur, ni un saint, ni un bienheureux ni un vénérable de l’Église du Christ. Mais non, vous ne faites que répéter servilement la doxa, la vulgate ou le catéchisme de la CRC dont vous êtes un membre. Dans l’Église du Christ la pluralité des opinions, des sensibilités et des rituels et cetera, sont possibles. Parce que l’Église catholique n’est pas idéologiquement un mouvement plus ou moins sectaire qui réunirait des petites minorités de personnes désirant se protéger hermétiquement contre le monde alentour afin entre autres de « penser en rond » confortablement dans l’entre-soi, voire aussi afin de faire leur salut dans un coin.

Puissiez-vous un jour vous ouvrir vraiment à la paix et à la joie du Christ ressuscité.

Post-scriptum : Ce qui est prétentieux et inutile, c’est de faire remarquer que le « même » est redondant dans l’expression « voire même » alors qu’il peut être utile pour faire comprendre en une fraction de seconde et dans certains cas au lecteur l’idée qui est exprimée car « voire » et « voir » sont visuellement très voisins. Conférer à ce sujet la notion de pléonasme d'utilité sémantique. Et toc !

Et toute cette rhétorique pédante pour tenter de faire oublier que tout ce qui se cache derrière "ses capacités intellectuelles lui permettant de discerner librement, facilement et avec finesse la Vérité" est en fait une hérésie kasperienne , lui faisant "discerner avec finesse" des exagérations manifestes dans les Paroles du Christ qu'Il tient pourtant de son Père, pleines de grace et de Verite, Paroles qui sont pourtant Esprit et Vie . Simple exemple entre plusieurs trahissant son esprit de rébellion contre la Vérité : " Il eût mieux valu pour cet homme de ne pas naître ! " ( s'agissant de Judas ) Ces paroles ne sont pas vraies telles qu'elles, selon notre "louange extra-fine". Ici, le Christ exagère ! Heureusement que Dieu nous en prévient par ses lèvres deux mille ans après, ce qu'aucun docteur de l'Eglise n'avait su faire ! Chacun peut donc se rendre compte de quelle "finesse d'esprit" il s'agit. Que le Seigneur bénisse en surabondance toute âme de bonne volonté sur ce site catholique, voué à la foi pleine et irrévocable en notre Sauveur et Maître, Jésus le Seigneur de tout +

"je pense qu’une partie importante de ceux qui se sont réfugiés dans « la forteresse... bla, bla, bla..." : ce que "tu penses", mon p'tit bonhomme, on s'en torche ! Saches tout de même que nombre d'entre nous ici sommes professionnellement et socialement confrontés tous les jours "aux fragilités psychologiques fortes voire même aux pathologies mentales" (pour ta gouverne, monsieur le scribe lettré, le "même" est redondant, prétentieux et inutile lorsqu'il suit le "voire"); et autrement plus confrontés qu'un petit me..eux de ton espèce ! Et je peux, quant à moi, témoigner d'expérience qu'il y a beaucoup plus de désaxés ou de déboussolés chez les conciliaires que chez les catholiques solides; y-a pas photo, certainement pas ! Tiens, je viens d'être informé hier d'un nouveau drame, épouvantable, survenu dans la journée, encore chez un conciliaire... Sans oublier qu'il faut des nerfs d'acier et un solide équilibre mental pour soutenir dans la vraie vie des convictions philosophiques, politiques ou religieuses qui sont en opposition totale avec tes "valeurs" à toi, "valeurs du monde", "esprit du Concile" ou "valeurs de la république". Mais qu'est-ce qu'un petit c.n de ton espèce peut en savoir, de la vie d'un catholique de conviction, toi qui n'est qu'un petit bien-pensant, un petit menteur et calomniateur, bien conformiste, bien veule, bien soumis et bien lâche, ayant gardé seulement un peu d'énergie pour jouer au matamore sur le web et pour s'attaquer anonymement à ceux qui sont déjà au sol et qui sont objet de risée, de dégoût ou de haine de la grande majorité de la population ? Pauvre type ! L'étoffe des dénonciateurs de juifs en 42 ou de "pétainistes" en 44, un tondeur de femmes...

La louange de mes lèvres
"je pense qu’une partie importante de ceux qui se sont réfugiés dans « la forteresse » (***) de divers mouvements traditionalistes anti-Vatican II plus ou moins sectaires souffrent davantage de fragilités psychologiques fortes voire même parfois de pathologies mentales que la moyenne des gens et des catholiques en particulier"

Je pense, moi, que devant les faits, -fruits pourris de l'arbre conciliaire-, il ne te reste plus que ta misérable, gratuite et pitoyable panoplie de psychiatre de caniveau.
Et ces faits, en voici quelques-uns, que JAMAIS les "réfugiés sectaires Tradis fragiles psychologiquement à pathologie mentale" (c'est à dire finalement TOUTE l'Eglise d'avant Vatican II) n'ont commis ni ne commettront :

(Entre-autres...)

Cathédrale transformée en lupanar
Cathédrale transformée en sanisette ou urinoir
Cathédrale transformée en fumerie d'opium
Eglises transformées en discothèques
Eglises transformées en défilé de mode sataniste
Eglises transformées en mosquées
Eglises prêtées à des musulmans pour leur culte antichrist
Eglise avec procession d'idole indoue
Eglises avec chants coraniques
Eglises avec bénédictions d'unions homosexuelles
Eglise avec minaret posé à côté de l'Autel
Eglise avec drapeau arc-en-ciel lgbt
Eglises avec expositions d’œuvres plus que douteuses
Eglise avec tango
Eglise avec prêtre déguisé en clown
Eglise avec effigie du "père-noël" à côté de l'Autel
Eglise avec cardinal prononçant la shahada antichrist
Eglise avec distribution d'hosties de main à main
Eglise avec prêtre déposant les hosties sur des tables de repas en guise de petit biscuit
Eglise avec danseuse du ventre et son serpent
...

(***) A propos de forteresse :
"Yahvé, mon rocher, ma forteresse, mon libérateur ! Mon Dieu, mon rocher, où je trouve un abri ! Mon bouclier, la force qui me sauve, ma haute retraite !"

@La louange de mes lèvres Paix et bien

Un...

Merci et belle nuit en Christ Jésus par Maman Marie et Saint Joseph +

@avecrux.avemaria
Ave Véronique. Ah ! ma pauvre soeur en Jésus-Christ ! Te voilà encore dans tes pensées et tes « senti-ments » à tendance parano ! Tu n’es hélas pas la seule dans ce cas. Je devine à qui tu penses notamment, sans doute à Sylvanus, mais tu connais bien ma réponse et il faudra bien t'y résigner.

Les convictions et les arguments que j’exprime parmi d’autres « conciliaires » dans des commentaires bousculent probablement frontalement certaines de tes convictions et tes propres « senti-ments » anticonciliaires, mais il n’empêche que je suis vraiment honnête avec ma conscience de catholique. Pourquoi diaboliser, par une espèce de mécanisme psychologique, les intentions de ceux qui font souffrir et qui contredisent avec pertinence et habileté vos convictions sectaires ?

A ce propos et puisque tu aimes la franchise : je pense qu’une partie importante de ceux qui se sont réfugiés dans « la forteresse » de divers mouvements traditionalistes anti-Vatican II plus ou moins sectaires souffrent davantage de fragilités psychologiques fortes voire même parfois de pathologies mentales que la moyenne des gens et des catholiques en particulier, c'est-à-dire d'une certaine tendance à se méfier de tout, à voir le mal partout, à voir des complots partout et des ennemis partout, et je pense qu’une partie importante d’entre eux n’ont pas les capacités intellectuelles leur permettant de discerner facilement, librement et avec finesse la Vérité, de faire la part des choses entre dangers réels et dangers imaginaires, en raison même de leur biais psychologique trompeur et de leurs limites intellectuelles. Je pense que ceux-ci n’ont pas la capacité d’identifier clairement les manipulations idéologiques simplistes caractérisant souvent le monde traditionaliste anticonciliaire, manipulations parmi lesquelles les vidéos des très actifs schismatico-hérétiques et feeneyistes frères Diamond sont une caricature sur le Net. Paix, Joie et Bien dans Le Seigneur et Bon dimanche

@La louange de mes lèvres Paix et bien Emmanuel sur GTV, il n'y a que deux personnes dont je remarque l'ingeniosité dans les réponses subversives, manipulatrices et calculées. La désorientation spirituelle, le chaos... voilà comment je décris leurs commentaires. Une espèce de tout en un qui me rappelle étrangement le point 5 de la lettre encyclique de Sa Sainteté le Pape Pie X.
Belle nuit en Jésus-Christ par Maman Marie et Saint Joseph +

@avecrux.avemaria

Ave Véronique. Tu as donc un frère se prénommant comme moi Emmanuel, qui est né le jour de Noël où l’on fête l’« Emmanuel », l’Enfant-Dieu, « Le Seigneur Dieu parmi nous » ! C’est beau, je trouve. Que l’Emmanuel le bénisse et l’accueille un jour au Paradis. Si tu le veux, tu peux m'appeler "Mani" ou "Manu" car je sais bien que de ta part ça ne sera pas irrespectueux.

Oui, bien sûr Véronique, libre à toi d’écouter plus docilement que la voix du Saint Magistère de l’Église du Christ les diatribes de toutes les « grandes gueules » de la sphère internet complotiste et pseudo catholique dont les discours ont des airs de radicalité évangélique, mais qui ne sont que des gourous manipulateurs et des loups ravisseurs qui entre autres savent séduire les âmes qui reviennent de loin, qui portent en elles un fort sentiment de culpabilité par rapport à leur passé plus ou moins coupable et aussi des sentiments de colère et de révolte contre tout, contre « le Système » et parfois en particulier contre l’incurie d’une large partie du clergé post-Vatican II. Un peu comme des jeunes femmes bien « gauloises » (fds) qui menaient auparavant une vie dépravée se tournent subitement vers des salafistes islamistes dont les discours sont radicaux, complotistes et simplistes, et qui se mettent à porter du jour au lendemain la burqa en donnant parfois des leçons de religion aux « tièdes »…

Que le Sacré Coeur de Jésus te bénisse par le Coeur immaculé de Marie

@La louange de mes lèvres Paix et bien "Mani" Enfants, mes frères, soeurs et moi avions du mal à prononcer le prénom de notre frère Emmanuel né le 25/12 alors ce diminutif est resté.

Bon ! Très bel extrait, merci à toi

Cependant je ne retrancherai ni ne rajouterai un mot à ce que j'ai dit plus bas. Je m'en tiens à l'enseignement de la Véritable Église. Celui qui a un minimum de réflexion comprendra toute la portée de ce qu'implique les mots surlignés et mis en caractère gras.

Belle nuit en Jésus-Christ par Maman Marie et Saint Joseph +

@avecrux.avemaria

Extrait de L'enfer (1876) de Mgr de Ségur :

Si l'on est certain de la damnation de quelqu'un que l'on voit mal mourir

Non ; c'est le secret de DIEU seul.

Il y a des gens qui envoient tout le monde en enfer, comme il y en a d'autres qui envoient tout le monde au ciel. Les premiers s'imaginent être justes, et les seconds se croient charitables. Les uns et les autres se trompent ; et leur première erreur est de vouloir juger des choses qu'il n'est pas donné à l'homme de connaître ici-bas.

En voyant mal mourir quelqu'un, on doit trembler sans doute, et non point se dissimuler l'effrayante probabilité d'une réprobation éternelle. C'est ainsi qu'à Paris, il y a quelques années, une malheureuse mère, apprenant la mort de son fils dans d'affreuses circonstances, resta, deux jours durant, à genoux, se traînant de meuble en meuble, poussant des cris de désespoir, et répétant sans cesse : « Mon enfant ! mon pauvre enfant !... dans le feu !... brûler, brûler éternellement ! » C'était horrible à voir et à entendre.

Et néanmoins, quelque probable, quelque certaine que puisse paraître la perte éternelle de quelqu'un, il reste toujours, dans l'impénétrable mystère de ce qui se passe entre l'âme et Dieu au moment suprême, de quoi ne pas désespérer. Qui dira ce qui se passe au fond des âmes, même, chez les plus coupables, dans cet instant unique où le Dieu de bonté, qui a créé tous les hommes par amour, qui les a rachetés de son sang et qui veut le salut de tous, fait nécessairement, pour sauver chacun d'eux, son dernier effort de grâce et de miséricorde ? Il faut si peu de temps à la volonté pour se retourner vers son Dieu !

Aussi l'Eglise ne tolère-t-elle point que l'on prononce, comme certaine, la damnation de qui que ce soit. C'est, en effet, usurper la place de DIEU. Sauf Judas, et quelques autres encore dont la réprobation est plus ou moins explicitement révélée par Dieu lui-même dans l'Ecriture Sainte, la damnation de personne n'est absolument sûre.

Le Saint-Siège en a donné une preuve curieuse, il n'y a pas longtemps, à l'occasion du procès de béatification d'un grand serviteur de Dieu, le P. Palotta, qui a vécu et est mort à Rome dans les sentiments d'une admirable sainteté, sous le Pontificat de Grégoire XVI. Un jour, le saint prêtre accompagnait au dernier supplice un assassin de la pire espèce, qui refusait obstinément de se repentir, qui se moquait de Dieu, blasphémait et ricanait jusque sur l'échafaud. Le P. Palotta avait épuisé tous les moyens de conversion. Il était sur l'échafaud, à côté de ce misérable ; le visage baigné de larmes, il s'était jeté à ses genoux, le suppliant d'accepter le pardon de ses crimes, lui montrant l'abîme béant de l'enfer dans lequel il allait tomber : à tout cela, le monstre avait répondu par une insulte et par un dernier blasphème et sa tête venait de tomber sous le fatal couperet. Dans l'exaltation de sa foi, de sa douleur, de son indignation, et aussi pour que cet affreux scandale se changeât pour la foule des assistants en une leçon salutaire, le saint prêtre se releva, saisit par les cheveux la tête ensanglantée du supplicié, et la présentant à la multitude : « Tenez ! s'écria-t-il d'une voix tonnante ; regardez-bien : voici la face d'un réprouvé ! »

Ce mouvement de foi était certes bien concevable, et en un sens, il était très admirable. Il faillit cependant, dit-on, arrêter le procès de béatification du Vénérable P. Palotta ; tant l'Eglise est Mère de miséricorde, et tant elle espère, même contre l'espérance, dès qu'il s'agit du salut éternel d'une âme !

C'est là ce qui peut laisser quelque espérance et apporter quelque consolation aux véritables chrétiens, en présence de certaines morts effrayantes, subites et imprévues, ou même positivement mauvaises. A ne juger que l'apparence, ces pauvres âmes sont évidemment perdues : il y a tant d'années que ce vieillard vivait loin des sacrements, se moquait de la Religion, affichait l'incrédulité ! Ce pauvre jeune homme, mort sans pouvoir se reconnaître, se conduisait si mal, et ses moeurs étaient si déplorables ! Cet homme, cette femme, ont été surpris par la mort dans un si mauvais moment, et il parait si certain qu'ils n'ont pas eu le temps de rentrer en eux-mêmes ! N'importe : nous ne devons pas, nous ne pouvons pas dire d'une manière absolue qu'ils sont damnés. Sans rien relâcher des droits de la sainteté et de la justice de Dieu, ne perdons jamais de vue ceux de sa miséricorde.

Je me rappelle à ce sujet un fait bien extraordinaire, et tout à la fois bien consolant. La source d'où je le tiens, est pour moi un sûr garant de sa parfaite authenticité.

Dans un des meilleurs couvents de Paris, vit encore aujourd'hui une Religieuse, d'origine juive, aussi remarquable par ses hautes vertus que par son intelligence. Ses parents étaient israélites, et je ne sais comment, à l'âge d'environ vingt ans, elle se convertit et reçut le Baptême. Sa mère était une vraie juive ; elle prenait sa religion au sérieux, et pratiquait d'ailleurs toutes les vertus d'une bonne mère de famille. Elle aimait sa fille avec passion.

Lorsqu'elle apprit la conversion de sa fille, elle entra dans une fureur indescriptible ; à partir de ce jour, ce fut un déchaînement non interrompu de menaces et de ruses de tout genre pour ramener « l'apostate », comme elle l'appelait, à la religion de ses pères. De son côté, la jeune chrétienne, pleine de foi et de ferveur, priait sans cesse et faisait tout pour obtenir la la conversion de sa mère.

Voyant la stérilité absolue de ses efforts, et pensant qu'un grand sacrifice obtiendrait, plus que toutes les prières, la grâce qu'elle sollicitait, elle résolut de se donner tout entière à JESUS-CHRIST et de se faire Religieuse ; ce qu'elle exécuta courageusement. Elle avait alors environ vingt-cinq ans. La malheureuse mère fut plus exaspérée que jamais et contre sa fille et contre la religion chrétienne ; ce qui ne faisait qu'augmenter l'ardeur de la nouvelle Religieuse, pour conquérir à DIEU une âme aussi chère.

Elle continua ainsi pendant vingt ans. Elle voyait sa mère de temps en temps ; l'affection maternelle était un peu revenue ; mais du moins en apparence, aucun progrès du côté de l'âme.

Un jour, la pauvre Religieuse reçoit une lettre qui lui apprend que sa mère vient d'être enlevée par une mort subite. On l'avait trouvée morte dans son lit.

Décrire le désespoir de la Religieuse serait chose impossible. A moitié folle de douleur, ne sachant plus ce qu'elle faisait ni ce qu'elle disait, elle court la lettre à la main, se jeter au pied du Saint-Sacrement ; et lorsque ses sanglots lui permettent de penser et de parler, elle dit, ou plutôt elle crie à Notre-Seigneur : « Mon DIEU ! est-ce donc ainsi que vous avez eu égard à mes supplications, à mes larmes, à tout ce que je fais depuis vingt ans ? » Et lui énumérant, pour ainsi dire, ses sacrifices de tout genre, elle ajoute, avec un déchirement inexprimable : « Et penser que malgré tout cela, ma mère, ma pauvre mère est damnée ! »

Elle n'avait pas achevé, qu'une voix, sortie du Tabernacle, lui dit avec un accent sévère : « Qu'en sais-tu ? » Epouvantée, la pauvre Soeur reste interdite. « Sache, reprit la voix du Sauveur, sache, pour te confondre et tout à la fois pour te consoler, qu'à cause de toi, j'ai donné à ta mère, au moment suprême, une grâce si puissante de lumière et de repentir, que sa dernière parole a été : « Je me repens et je meurs dans la religion de ma fille ». Ta mère est sauvée. Elle est en Purgatoire. Ne te lasse point de prier pour elle ».

J'ai entendu raconter, plus d'un fait analogue. Quelle que soit l'authenticité de chacun en particulier, ils témoignent tous d'une grande et douce vérité, à savoir qu'en ce monde la miséricorde de DIEU surabonde ; qu'au dernier moment, elle fait un effort suprême pour arracher les pécheurs à l'enfer ; et qu'enfin ceux-là seuls tombent entre les mains de l'éternelle justice, qui refusent jusqu'à la fin les avances de la miséricorde.

@La louange de mes lèvres Coucou Emmanuel
Et moi mon obéissance va pour la sainte Eglise du Christ, la sainte Eglise catholique et non pour "la secte" du sentiment personnel (le senti ment souvent…). D'après le magistère de l’Église du Christ il n’existe pas de contradiction entre ces paroles du Saint Curé d’Ars et les paroles du Catéchisme de Saint Pie X. Point barre
Bon ! Je t'ai entendu et je te remercie.

Ton jugement sur Judas Iscariote qui d’après toi « est né damné », tombe entre autres sous le coup de l’anathème du Canon 17 du Concile de Trente :
« Si quelqu'un dit que la grâce de la justification n'est accordée qu'aux prédestinés à la vie, et que tous les autres appelés, tout en étant appelés, ne reçoivent pas cette grâce, parce que prédestinés au mal par la puissance divine, qu'il soit anathème».
Rien que ça !
Oui, il est important de souligner une deuxième fois la gravité de mon péché. Grâce à toi, je ne suis plus anathème.

Paix, joie et bien à toi dans le Seigneur Dieu,
Oui, c'est très joli.

petite Fleur des îles (joli, non?)
Je préfère mon prénom Véronique

In christo