News au 21 janvier 2020

de.news 20 janvier 2020

Première allemande à devenir un "doyen" catholique

La conseillère pastorale Maria Hölscheidt, du diocèse de Münster, se verra attribuer le titre élevé de « commissaire épiscopale » avec effet immédiat. Selon Katholisch.de, elle assumera les nombreuses tâches d'un doyen.

Le deuxième « commissaire épiscopal » est le prêtre Ludger Ernsting. Les deux sont en fonction ensemble, initialement pour six ans, jusqu'à la mi-janvier 2026.

Hölscheidt sera la représentante de l'évêque au sein du doyenné de Recklinghausen et la porte-parole du doyenné auprès de l'évêque. Elle présidera certaines conférences et commissions et, dans le cas d'entretiens d'embauche, dirigera la première réunion de contact entre une paroisse et un candidat de la paroisse.

Gero Weishaupt, un expert en droit canon, a tenté d'éclaircir le scandale en rejetant la faute sur le reportage de Katholisch.de. Il a écrit dans un réseau social (19 janvier) que le titre de l'article de Katholisch.de « Diocèse de Münster : Pour la première fois une femme en position de doyen » était trompeur et devait être corrigé : « Quiconque lit le texte reconnaîtra qu'il ne s'agit pas de la fonction de doyen, mais de ce qui est suggéré dans le titre. »

Le prélat Joachim Schroedel, qui travaille au Caire, ramène Weishaupt à la réalité par une réponse dans le réseau social :

« On transfère les tâches d'un doyen à une laïque et à un prêtre (en fonction du sexe, comme la présidence du parti SPD), et on appelle ces postes "commissaire de l'évêque". Que font-ils ? Remplir les fonctions de doyen. C'est un mauvais lavage oculaire ! »

[Chez nous en France, on appellerait cela « vicaire épiscopal ». Donc, voilà une espèce de prêtresse qui arrive sur le marché sans dire vraiment son nom : une vicaire épiscopale laïque ! Et notez que le prêtre vient en second...]

en.news 20 janvier 2020

Un journal Oligarch s'excuse auprès des Ermites de Westray

Le Times of London a publié des excuses adressées à l'ermite de Westray, le père Stephen de Kerdrel, rapporte le diacre Nick Donnelly (Twitter, 20 janvier).

Le journal avait accusé le frère Damon Kelly et le père Stephen de Kerdrel d'avoir été condamnés pour « crimes de haine ». Il admet maintenant que « cela était incorrect ». Le Père de Kerdrel n'a jamais été condamné pour un « crime de haine ».

Les « crimes de haine » sont le pendant occidental de « l'agitation antisoviétique » en Union soviétique, « l'ennemi du peuple » dans l'Allemagne nazie, et la législation sur le blasphème dans certains pays musulmans.

[Et les crimes soi-disant de haine sur internet sont toute espèce de trucs n'ayant rien à voir avec la haine :
C'est tout simplement avoir le malheur de déplaire
À tous les yeux triangulaires ]

en.news 21 janvier 2020

François veut insulter les autres : il s'insulte lui-même

« Quand tu insistes pour faire les choses à ta façon face à la volonté du Seigneur, tu es un idolâtre », a prêché François dans son homélie du 20 janvier, en parlant apparemment de lui-même.

Il s'est insurgé contre ceux qui préfèrent leur « propre interprétation de l’Évangile » en tombant dans la « casuistique morale », une référence involontaire à la casuistique d'Amoris Laetitia qui contredit l’Évangile et justifie l'adultère.

Promouvant l'autoritarisme des jésuites modernistes, il a ensuite ajouté que les personnes « désobéissantes » sont « obstinées », « idolâtres » et « non dociles », et « transforment la Parole du Seigneur en une idéologie ».

C'est François lui-même qui insiste pour faire les choses à sa manière contre l’Évangile lorsqu'il fait l'éloge d'autres religions et idoles, accepte l'adultère et l'homosexualité et tombe dans la casuistique morale en favorisant le truc du cas unique.

[Quand on lit Bergoglio, il faut avoir une clef de lecture ; et je dois dire que Gloria.TV a trouvé la bonne clef : bravo ]

PROMENADE NOCTURNE
d'Aldo Maria VALLI
PLACE SAINT-PIERRE

Samedi soir, avec ma femme et deux de mes filles, j’ai fait une promenade jusqu’à la place Saint-Pierre, un endroit que j’ai vu des milliers de fois, mais je suis toujours surpris par sa beauté et l’enchantement qu’il véhicule, surtout la nuit.

En cette dernière occasion, pourtant, il était difficile de ne pas éprouver un fort malaise. Regarder en haut, vers le palais apostolique, et ne pas voir la lumière allumée dans l’appartement papal m’a donné un sentiment de vide, même si peut-être le mot « vide » ne dit pas tout et ne dit pas bien.

Je sais, je sais. Depuis plus de six ans, l’appartement papal est vide et la fenêtre n’est ouverte que pour l’Angélus du dimanche, et pourtant il m’est venu spontanément à l’esprit le roman Roma senza papa de Guido Morselli (traduit en français: Rome sans pape), que j’aime beaucoup, et, en plus d’être orphelin de fenêtre, je me suis senti orphelin de pape.

J’ai aussi été surpris de ne pas trouver la crèche et l’arbre de Noël. Autrefois, si je me souviens bien, la crèche et l’arbre restaient sur la place jusqu’à la veille de la Chandeleur, début février. Cette année, cependant, ils ont été rapidement démantelés.

Enfin, si je dois tout dire, la sculpture Angels Unwares (Anges inconscients), placée sur le côté gauche de la place (en regardant la basilique), près de la colonnade, une œuvre en bronze et argile représentant un groupe de migrants debout sur un bateau, m’a donné une impression déplaisante. Au-delà du sens, elle m’a semblé lourde, massive, déplacée en un tel endroit: une tache sombre de réalisme socialiste où tout, au contraire, est lumière, élégance, classe, finesse.

Peut-être ai-je projeté sur la place ce qui est ma disposition d’esprit actuelle envers l’Église et la papauté, mais je ne peux pas nier que je suis parti un peu triste.

J’ai lu quelque part que Federico Fellini, le célèbre réalisateur, dans ses pérégrinations nocturnes à Rome, faisait souvent en sorte de passer par la place Saint-Pierre juste pour regarder la fenêtre: savoir que le Pape était là le rassurait. C’était la même chose pour moi, jusqu’à Benoît XVI, alors qu’aujourd’hui le palais apostolique, sans lumière et sans locataire, au lieu de me rassurer m’inquiète. Ses pièces sombres et froides seraient-elles habitées par des fantômes ?

Dans le roman de Morselli (que j’ai bien lu dix fois), à un certain moment, un personnage dit: « Rome sans le pape est une ruine. Une femme sans mari ». Or, je ne suis pas romain, mais ambroisien [de Milan], et même si j’ai vécu à Rome pendant de nombreuses années, je ne peux pas dire ce que ressent un civis romanus devant la fenêtre obscure. Comme simple fidèle, une parole s’élève de mon cœur, et c’est encore une fois une parole morsellienne: dissipatio. Voilà: « dissipation » parle mieux que « vide ». C’est comme se trouver devant un grand trésor qui a été dispersé, une source d’énergie qui ne transmet plus sa charge, ou qui la transmet de façon faible et rabougrie.

Après la promenade, je rentre chez moi, j’allume l’ordinateur et je trouve le mail d’un ami qui depuis un certain temps m’invite à réfléchir sur l’impossibilité d’avoir un pape émérite. Je le résume en mots simples (canonistes, je m’excuse): comme on ne reçoit pas de consécration comme pape, quand un pape renonce au pontificat, il ne peut pas devenir pape émérite, parce qu’il n’est plus pape. Il ne redevient même pas cardinal, mais évêque, et c’est tout. Par conséquent, Benoît XVI, avec la renonciation au ministerium mais pas au munus (c’est-à-dire à l’exercice actif, mais pas au mandat) a fait quelque chose qu’il ne pouvait pas faire et donc sa renonciation n’est pas valable. Mais si sa renonciation est invalide, le conclave qui a suivi l’est aussi, tout comme le pape qui est sorti de ce conclave.

J’ai la tête qui tourne. Et si l’ami avait raison ?

Je me souviens encore du héro de « Rome sans pape »: alors qu’il erre parmi les « tiges colossales » de la colonnade du Bernin, il se rend compte que son cœur est en ébullition. Que se passe-t-il? Eh bien, là-bas, une procession avec les gardes, les dignitaires, les flambeaux! Le pape! Mais non. C’est juste un plan de « 3 D Movielife« , autrement dit « cinéma en trois dimensions », y compris l’effet touch, qui vous permet même de toucher la main du pape. Mais en vrai, le pape n’est pas là.

[Tout conclave fait par des cardinaux légitimes qui suivent les règles est valide ; ainsi en fut-il en 1378, comme St Vincent Ferrier l'atteste.]

de.news 21 janvier 2020

Fin d'un prêtre : un autre prêtre incinéré dans le diocèse de Münster

Le père Johann-Theodor Hülper, 73 ans, du diocèse de Münster, est décédé le 13 janvier. Le site du diocèse Kirche-Und-Leben.de rapporte succinctement que son « enterrement d'urne » a eu lieu le 22 janvier.

Hülper est déjà le deuxième prêtre du diocèse à être brûlé dans un crématorium.

Le prêtre Udo Diepenbrock, qui est mort le 2 septembre, a également été poussé dans la fournaise.

[Lamentable ! Mais il faut dire que la crémation a été permise par Vatican II, ce qui est une horreur ! Et j'ajoute que la conciliaire sera bientôt cramée : bien fait pour elle, et quelle bonne débarrasse pour nous !]

fr.news  21 janvier 2020

François : L’Église doit se soumettre à « notre humanité commune ».

François a reçu 24 dirigeants chrétiens, musulmans et juifs de l'Initiative des religions abrahamiques (AFI) à la Domus Santa Marta le 16 janvier.

Plus tard, le rabbin David Rosen, membre de l'AFI, a déclaré à Zenit.org que François a qualifié la fraternité humaine de « base pour faire avancer la paix dans le monde » et a affirmé que « toutes les autres différences doivent être subordonnées à notre humanité commune ».

Le but de l'AFI est de propager le document hérétique d'Abou Dhabi qui encourage l'indifférence envers les graves erreurs religieuses.

Selon le Christ, tout est subordonné à Lui, et il n'y a pas de paix sans Lui.

[Mais voilà, Christ II est arrivé avec son démon Mahozime pour se soumettre la terre, et tout le monde, l’Église y compris, doit d'après lui se soumettre à la Mère-Terre, autrement dit la Pachamama. Eh bien, que Bergoglio se console car la conciliaire s'y est soumise dès Vatican II.]

fr.news  21 janvier 2020

Ruini : Ce que Jean-Paul II aurait dit aux évêques amazoniens opposés au célibat

Le cardinal Camillo Ruini, 88 ans, a été interrogé par AciStampa.com (20 janvier) sur ce que Jean-Paul II (+2005) aurait pensé des demandes des évêques amazoniens d'abolir le célibat.

Ruini a été le vicaire général de Rome de 1991 à 2008.

Il a répondu que renoncer au célibat était « vraiment inconcevable » pour Jean-Paul II (+2005).

Ruini explique que Jean-Paul II était totalement en « accord complet » avec son prédécesseur Paul VI qui avait « réitéré et approfondi » les raisons pour lesquelles le célibat du clergé devait être maintenu dans l'Église latine.

La quasi-totalité des prélats amazoniens les plus extrémistes ont été nommés évêques et promus par Jean-Paul II.

[Et voilà le hiatus qui dit tout.]

fr.news  21 janvier 2020

Les religieux brésiliens assurent à François une « obéissance inconditionnelle »

La Conférence [anti-catholique] des religieux du Brésil s'est plainte dans une déclaration du 15 janvier que « le cher Pape François » a été « attaqué, calomnié, mal interprété et accusé d'hérésie ».

La déclaration est signée par la présidente de la Conférence, Sœur Maria Inês Vieira Ribeiro, qui déplore que des cardinaux, des évêques et des fidèles « qui se disent gardiens de la saine doctrine » aient demandé la démission de François.

La sœur observe tout cela « avec perplexité » et conclut que « cette haine et ces rancunes sont les fruits de l'esprit du mal ».

Elle y voit « la tentation du désert de l'indifférence, de l'égocentrisme et de la mondanité religieuse » qui cherche par tous les moyens à vaincre celui qui a été élu pour « animer et gouverner » l’Église.

Selon Ribeiro, les opposants à François veulent maintenir l'Église « isolée et fermée dans une auto-référence stérile ».

Après sa tirade, elle conclut que l'Église est « une mère » et « comme toute bonne mère, elle sort d'elle-même pour embrasser tous ses fils et filles ». Apparemment, cela ne s'applique pas à ceux qui sont attaqués par Ribeiro.

Elle assure François de « notre obéissance inconditionnelle ».

[Je note sans perplexité que la doctrine de l'Antéchrist passe à merveille dans Gog et Magog, autrement dit son armée, ce qui nous promet des massacres de qualité supérieure lors des trois ans et demi.]