Du discours prononcé le 31 mars par Macron il n’y avait à retenir que cette injonction, répétée trois fois pour bien marquer les esprits: « vacciner, vacciner, vacciner ». Confirmation d’une stratégie commune au sein de l’UE (et même au-delà), illustrée aujourd’hui encore par Riccardo Cascioli qui dresse un tableau de la situation chez nos voisins, après la conférence de presse de Mario Draghi hier. « Il est de plus en plus clair que le véritable objectif de toute cette opération est de vacciner ». Qui peut encore en douter?

Mario Draghi et son épouse dans un incognito savamment mis en scène: ils se font vacciner « discrètement » – mais devant les caméras – le 30 mars au « hub » de Stazione Termini, à Rome.
Plus « classe » que Véran et Castex, mais le but est identique.

Draghi nous fait du chantage aux vaccins

Riccardo Cascioli
La NBQ
9 avril 2021
Ma traduction

Les régions ne rouvriront que lorsqu’elles auront vacciné tous les groupes à risque, et dans tous les cas, nous serons obligés de vacciner pendant des années contre le coronavirus. Voilà ce qu’a déclaré le Premier ministre Mario Draghi hier soir lors d’une conférence de presse, en pratique l’annonce d’un régime vaccinocratique.

Nous allons vacciner pendant longtemps, nous allons vacciner tout le monde. Le programme du gouvernement semble clair et inquiétant après les mots prononcés par le Premier ministre Mario Draghi lors de la conférence de presse tenue hier soir au Palazzo Chigi. Malgré un discours affable et rassurant, le contenu de ses déclarations était bien lourd.

Le premier point, répété plusieurs fois, est: d’abord vous vous faites vacciner et ensuite nous rouvrons. Dans les déclarations, il s’agit d’une incitation pour les Régions à faire vite et bien, en se concentrant sur la vaccination des catégories à risque, les personnes âgées, mais c’est aussi un véritable chantage, où l’objectif désormais déclaré est la vaccination de masse. Draghi a parlé d’introduire la couverture vaccinale comme paramètre à ajouter aux infections et à l’indice Rt pour décider de l’assouplissement du verrouillage, comme par hasard au moment même où ces deux indices baissent au point que le maintien des fermetures jusqu’au 30 avril semble de plus en plus injustifié. Et il faut toujours tenir compte du fait que les personnes actuellement infectées (infectées, attention, pas malades) sont 544 330: 0,9% de la population totale!

Avec l’introduction du paramètre de la vaccination, c’est un retour en haute mer, mais même ici pour justifier le maintien sine die du lockdown Draghi reste vague, ne donne pas de niveaux clairs sur lesquels juger, et même brouille les pistes en offrant des critères différents: d’abord il dit que la priorité est les plus de 75 ans, parce que c’est après cet âge que « le risque de décès est maximum », puis répondant à d’autres questions, il parle de plus de soixante ans comme un groupe à risque qui doit être couvert avant la réouverture.

Et les comptes sont vite faits: pour les plus de 80 ans avec les vaccinations, nous somme déjà en bonne voie, puisque (données mises à jour hier) presque 3 millions personnes de cette tranche d’âge ont reçu la première dose sur un total de 4,4 millions. La deuxième dose a été reçue par 1,7 millions de personnes de plus de 80 ans. Si l’on tient compte du fait qu’au niveau national, on avance actuellement au rythme d’un peu moins de 300 mille vaccinations par jour, la couverture de ce groupe de population n’est pas loin. La situation est différente si l’on élargit encore le public des groupes à risque: les Italiens âgés de 60 à 79 ans sont près de 13 millions et demi, les personnes vaccinées dans cette tranche d’âge sont jusqu’à présent 1,97 millions (première dose), dont seulement 495 mille ont reçu la deuxième dose. Nous pouvons donc être sûrs que la population à couvrir variera de manière à retarder au maximum les ouvertures ou de les piloter en fonction des propres calculs politiques.
(…)
Il y a un autre problème sérieux qui a été candidement admis hier par Draghi, bien sûr « incidemment » : « Pour les années à venir, nous devrons continuer à vacciner parce qu’il y a des variants et donc ces vaccins doivent être adaptés ». Nous l’avions déjà dit ces dernières semaines: celui qui pense revenir à la normale avec cette série de vaccinations se berce d’illusions, l’horizon dans lequel nous évoluons est celui de la vaccination à outrance et nous serons constamment soumis à ce chantage. De plus, Draghi a innocemment révélé un autre mensonge qui a été répandu ces derniers mois, à savoir que les vaccins actuels sont efficaces même contre les variants. C’est faux, cela n’a jamais été prouvé et il était facilement prévisible qu’au moins contre certaines des nombreux variants existantes, les vaccins sur le marché seraient inefficaces.

Maintenant, Draghi l’a admis et, entre-temps, nous prépare à la « vaccination sans fin ». La faute aux variants inattendus? Y a-t-il vraiment quelqu’un qui y croit encore? Il est bien plus facile de penser que tout était déjà prévu : le variant anglais, le premier à avoir donné l’alerte, a été identifié à la mi-décembre dernier. Mais le 2 décembre, le ministre de la Santé, Roberto Speranza, avait déjà annoncé que l’Italie avait réservé 200 millions de doses de vaccin: même en supposant de vacciner toute la population (ce qui est déjà impossible) au-dessus de 18 ans, soit environ 50 millions de personnes, il aurait suffi de 100 millions de doses. « Nous disposons donc même d’une réserve », a déclaré Speranza à l’époque. Mais quand la réserve est-elle égale au besoin total? C’est comme une voiture qui roulerait avec quatre roues de secours. A l’évidence, les préparatifs étaient déjà en cours pour les prochaines étapes.

Il est de plus en plus clair que le véritable objectif de toute cette opération est de vacciner. Le vaccin n’est pas utilisé en fonction de la maladie, mais c’est le contraire: la maladie est utilisée pour justifier la vaccination de masse. La Vaccinocratie est née et Draghi en est le Grand Maître [on peut dire ça, vu d’Italie, en France, on a ce qu’il faut, merci! ndt].

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