pie-XII-photo.jpg

 

Nous sommes dans les années 40. Pie XII pilote la barque de Pierre. Le monde le regarde, et lui aussi regarde le monde. Soudain, une tragédie plonge l’humanité dans la terreur et le chaos. C’est le nazisme ; ce sont l’arrestation et l’exécution des milliers de juifs.

 

Contrairement à certaines idées reçues, contrairement à certains discours truffés de mensonges et d’approximations, Eugenio Pacelli (photo), en sa qualité de chef spirituel et moral, agira pour que cesse cette ignominie.

 

Mais qui mieux que Serge Klarsfeld, historien et fondateur de l’association Les fils et filles des déportés juifs de France, peut nous en donner une confirmation éclatante ? Ecoutons-le un instant : « N’occultons pas que Pie XII a eu des gestes discrets et efficaces pour aider les juifs. Citons par exemple ce qui s’est passé à Rome. Un millier de juifs ont été arrêtés lors d’une rafle-surprise. Pie XII n’a pas protesté à voix haute, mais il a demandé aux établissements religieux d’ouvrir leurs portes. Résultat : des milliers de juifs ont pu être sauvés. Alors que si Pie XII avait élevé la voix, quelles auraient été les conséquences ? Est-ce que cela aurait changé les choses pour les juifs ? Probablement pas. Le rôle de Pie XII a aussi été diplomatique et idéologique : il a été le rédacteur de l’encyclique de 1937 condamnant le nazisme et publiée par son prédécesseur. »

 

Un autre témoignage (plus récent par ailleurs), publié par la Pave The Way Foundation, nous éclaire également. Il y est indiqué que le père de Robert Adler, membre de la commission pour l’holocauste de l’Alabama (Etats-Unis) a été conduit au Vatican en 1941. Il restera caché pendant cinq semaines chez le pape. Qu’il rencontrera, à plusieurs reprises…

 

Alors silence du pape ? oui, peut-être ! Inaction du pape ? Non !

 

Guillaume Camara

Retour à l'accueil