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L'Antéchrist se sert de Cupich pour faire sa tambouille

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L'Antéchrist se sert de Cupich pour faire sa tambouille Empty L'Antéchrist se sert de Cupich pour faire sa tambouille

Message par Gilbert Chevalier Jeu 29 Nov - 22:08

\"Benoît-et-moi", le 26/11/2018, a écrit:
François : un vent contraire souffle d'Amérique

L'Antéchrist se sert de Cupich pour faire sa tambouille Wfcw0qped9oisb4gxthq6dkejsb4gxthq6dkf
Le cardinal Cupich

Ce n'est peut-être pas ce à quoi on s'attendait, mais pour François, la chute - ou au moins la fin de l'état de grâce commencé il y a 5 ans et demi - pourrait bien arriver des États-Unis

L'article qui suit offre une bonne synthèse des commentaires sur le "conflit" entre le Pape et la Conférence des évêque US suite au veto vatican contre le plan des évêques pour s'attaquer concrètement et tout de suite au scandale des abus sexuels du clergé

USA-Vatican : la partie est ouverte

www.corrispondenzaromana.it/vaticano-stati-…
Emmanuele Barbieri
21 novembre 2018
Ma traduction

* * *

Les États-Unis risquent d'être la plus grosse pierre d'achoppement rencontrée par le pape François dans son pontificat. Le récent bras de fer entre le Saint-Siège et les évêques américains en est la confirmation. La Conférence épiscopale américaine s'est réunie le 12 novembre à Baltimore pour discuter et approuver les directives sur la prévention des abus du clergé et la création d'une commission d'enquête indépendante.

Mais à la veille de l'ouverture des travaux, le Cardinal Di Nardo a reçu la demande du Saint-Siège de suspendre toute décision en la matière, d'attendre le sommet de toutes les Conférences épiscopales du monde, convoqué par le Pape François à la mi-février.

Quand le Cardinal Di Nardo a communiqué la décision à ses frères, il n'a pas pu cacher son regret, parlant d'«insistance» du Saint-Siège dans sa requête indue. Selon Andrea Tornielli, porte-parole informel du Pape François, la raison de la décision du Vatican tient au fait que les documents des évêques américains n'ont été envoyés à Rome qu'à la veille de l'assemblée générale.

«En l'espace de quelques heures, ceux qui ont examiné les textes au Vatican ont trouvé deux types de problèmes: le non-respect de ce qui est établi par le Code de Droit Canonique, et le caractère générique de quelques-unes des normes établies pour juger l'accountability, c'est-à-dire la responsabilité personnelle de chaque évêque dans la gestion des cas d'abus. (...) De plus, le vote de l'épiscopat américain sur ces nouvelles orientations aurait eu lieu alors qu'il reste un peu plus de deux mois avant le sommet convoqué par le Pape François sur les abus, sommet auquel participeront tous les présidents des conférences épiscopales du monde. Le Cardinal Marc Ouellet, Préfet de la Congrégation pour les Évêques, au nom du Pape, a écrit une lettre adressée au président des évêques américains, le Cardinal Daniel Di Nardo, demandant de reporter le vote (le vote, pas la discussion)".

Mais selon un rapport précis d'Ed Condon sur CNS, les choses se sont passées bien différemment. Deux cardinaux "libéraux" proches du pape François, Cupich de Chicago et Wuerl, ex de Washington, en lien avec la Congrégation des Évêques, travaillaient depuis longtemps sur un plan alternatif à ceux de leurs confrères.

«Le plan proposé par la conférence devait établir une commission indépendante dirigée par des laïcs pour enquêter sur les accusations portées contre les évêques. Le plan de Cupich-Wuerl, en revanche, devait envoyer les accusations contre les évêques pour enquête à leurs archevêques métropolitains, en même temps qu'à des commissions de révision de l'archidiocèse. Ces mêmes métropolitains devaient faire l'objet d'une enquête par leurs évêques suffragants les plus âgés (*). Des sources de Rome et de Washington ont dit à CNS que Wuerl et Cupich travaillaient ensemble depuis des semaines sur leur plan alternatif et l'ont présenté à la Congrégation des évêques du Vatican avant l'assemblée de la Conférence épiscopale des États-Unis à Baltimore.

Comme l'écrit Marco Tosatti, qui a traduit l'article en italien,
«on comprend que Cupich, Wuerl et la Congrégation pour les évêques ont travaillé pendant des mois dans le dos la Conférence épiscopale américaine pour saboter les deux propositions auxquelles les Américains travaillaient. Et dont Rome a été continuellement informée. Ainsi tombe la pénible justification - également servie aux grandes agences de presse internationales, avant les versions officielles - selon laquelle Rome aurait été prise par surprise par les propositions des évêques. Non, il préparait simplement un plan fourni par des éléments du groupe de pouvoir proche de McCarrick».

Les 80 évêques qui à Baltimore ont voté contre le blocus vatican des décisions de la Conférence épiscopale américaine en prévoyaient peut-être les conséquences. C'est ce qu'écrit Ben Harnwell sur Breitbart, soulignant les risques de caractère international de l'interférence vaticane sur les évêques US. Selon Harnwell, en ordonnant aux évêques américains de s'abstenir de voter sur les mesures de lutte contre les abus sexuels du clergé, le pape François a peut-être commis par inadvertance l'acte le plus coûteux et le plus lourd de conséquences de son pontificat. Carlos Esteban, lui aussi, sur Infovaticana, se référant à l'article de Harnwell, observe que le veto du Vatican à l'épiscopat américain place l'Église américaine à la merci de l'autorité civile.

Selon le Foreign Sovereign Immunity Act de 1976, le gouvernement d'un État souverain ne peut être traduit en justice aux États-Unis, sauf dans des cas exceptionnels. Et l'un d'eux, "l'exception pour harcèlement", est celui avancé en 2010 par l'avocat William McMurray dans l'affaire O'Bryan contre le Saint-Siège, quand, dans un tribunal du Kentucky, au nom d'un groupe de victimes d'abus sexuels du clergé, demanda la déposition au tribunal du Pape de l'époque, Benoît XVI. Une fois la cause perdue, la Cour d'appel annonça qu'il n'aurait pu y avoir un nouveau procès que si les plaignants avaient pu prouver que les évêques américains agissaient sur ordre du Vatican. Et c'est précisément ce qui, selon Harnwell, rend si dangereux le veto du Vatican au document de la Conférence épiscopale des États-Unis. En se soumettant à l'ordre péremptoire du Vatican, les évêques semblent admettre qu'ils dépendent du Saint-Siège pour les questions opérationnelles relatives aux abus commis par le clergé aux États-Unis. Il est parfaitement concevable que dans le futur, les avocats des victimes s'en servent, entraînant une augmentation dramatique des poursuites judiciaires, ce qui pourrait exposer le Saint-Siège à des demandes d'indemnisation de millions de dollars [Le Vatican a ouvert une boîte de Pandore].

Aldo Maria Valli, rapporte sur son blog qu'une class action contre la Conférence épiscopale des États-Unis et le Saint-Siège a été intentée en Amérique par quatre avocats représentant six hommes qui affirment avoir été abusés sexuellement par des prêtres quand ils étaient mineurs.

«Avec l'action légale collective, les plaignants demandent à l'Église catholique une indemnisation pour les dommages subis, une déclaration publique de contrition et des initiatives de réparation au nom du sens des responsabilités et de la transparence. Le dossier de quatre-vingt-quatre pages, daté du 13 novembre, indique que le Vatican et les évêques américains, tout en sachant ce qui se passait dans certains diocèses et paroisses, ont pendant des années et des années constamment nié l'existence d'abus et enterré les affaires, et transféré les responsables d'une paroisse à une autre, mettant en danger d'autres mineurs. A travers «actions illicites, inaction, omissions, dissimulation et tromperie», peut-on lire, une «conspiration du silence" qui a causé de graves dommages personnels, mentaux, psychologiques et financiers aux demandeurs» s'est constituée. Et de la part des représentants de l'Église, ce n'était pas un comportement épisodique, mais adopté systématiquement».

La partie est donc ouverte.

* * *


NDT

(*) Un diocèse suffragant est l'un des diocèses autres que l'archidiocèse métropolitain qui constitue une province ecclésiastique.


Source : http://benoit-et-moi.fr/2018/actualite/franois-un-vent-contraire-souffle-damerique.html
>>> Le CAS d'un PAPE HÉRÉTIQUE : comme François l'est, concluez.


Dernière édition par Gilbert Chevalier le Jeu 29 Nov - 22:18, édité 1 fois
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Message par Gilbert Chevalier Jeu 29 Nov - 22:16

\"Benoît-et-moi", le 27/11/2018, a écrit:
Abus : la crise américaine
L'Antéchrist se sert de Cupich pour faire sa tambouille Zdgwagbmx0smke2kx37cexbioke2kx37cexbkLe sommet programmé au Vatican en février 2019, cache l'intention de défendre l'homosexualité dans le clergé. Éditorial de Riccardo Cascioli

Dans un article de Marco Tosatti daté du 24 novembre sur La Bussola, le titre "RENCONTRE AU VATICAN SUR LES ABUS, ÇA COMMENCE MAL" précédait un "chapeau" résumant bien le propos: «Le Comité d'organisation de la rencontre de février sur "La protection des mineurs dans l’Église" a été annoncé: en tête de la liste, le cardinal Cupich, lié à l'ex-cardinal McCarrick, tandis que brille l'absence du cardinal O'Malley, président de la Commission pontificale pour la protection des mineurs. Un réglement de compte?».

Riccardo Cascioli poursuit la réflexion.


Prêtres gays, la réalité qu'on ne veut pas voir

Riccardo Cascioli
http://www.lanuovabq.it/it/preti-gay-la-realta-che-non-si-vuol-vedere
26 novembre 2018
Ma traduction

* * *

Ce qui s'est passé ces derniers jours fait comprendre que lors de la réunion prévue au Vatican en février sur le thème des abus sexuels, l'intention est d'arriver à défendre l'homosexualité dans le clergé.

A propos des abus sexuels, nous avons déjà parlé de la situation incandescente aux États-Unis (avec le stop vatican aux enquêtes indépendantes) et aussi des surprises dans les nominations de la commission organisatrice de la rencontre de février prochain au Vatican avec les présidents des Conférences épiscopales du monde entier. Et à la lumière des propos très durs du Cardinal Gerhard Müller sur l'homosexualité dans le clergé (cf. https://leblogdejeannesmits.blogspot.com/2018/11/lcardinal-muller-interview-lifesite-Hickson-abus-sexuels.html ), il vaut la peine d'essayer de comprendre où mènent ces événements.

Avant tout, il faut noter qu'on parle beaucoup de synodalité, mais ici, on empêche qu'une conférence épiscopale - comme celle des États-Unis, au centre d'une crise sans précédent - fasse faire des recherches indépendantes sur ce qui s'est passé pendant ces décennies et approuve des lignes directrices spécifiques. Pour le Saint-Siège, tout doit rester en suspens jusqu'à la rencontre de février.

Au vu de la composition de cette commission organisatrice, on devine au moins un des motifs de ce choix "centraliste": verrouiller la version officielle qui explique le phénomène des abus sexuels et les mesures qui en découlent. Le pape François a insisté à plusieurs reprises sur le fait qu'à l'origine du phénomène des abus, il y a le cléricalisme, une sorte d'abus de pouvoir, laissant de côté le facteur homosexualité du clergé. Même les journalistes de la Cour papale font de leur mieux pour convaincre tout le monde que l'homosexualité n'entre pas en ligne de compte, même si les faits disent exactement le contraire.

Parmi les composantes du comité organisateur se distingue l'archevêque de Chicago, le cardinal Blase Cupich, très discuté à la fois pour son étroite amitié avec l'ex-cardinal Theodore McCarrick et pour ses déclarations qui semblent minimiser l'urgence créée par la crise des abus sexuels. Lors de la réunion des évêques américains la semaine dernière à Baltimore, c'est [en réalité] Cupich qui a guidé la faction qui a réussi à empêcher le lancement d'une commission-vérité sur ce qui s'est passé; en particulier Cupich - comme le Pape - s'oppose à la présence de laïcs dans la Commission d'enquête, position en revanche défendue par la Conférence des évêques américains et le cardinal Sean O'Malley, président de la Commission Pontificale pour la protection des mineurs, exclu de manière retentissante de la liste des organisateurs de la rencontre de février.

La nomination de Cupich est déjà un fait grave, étant donné la contiguïté avec McCarrick, mais surtout, pour renforcer la position du Cardinal Cupich il y a aussi une autre nomination, celle du Cardinal indien Oswald Gracias, de Mumbai, qui soutient fermement le droit au mariage gay et la nécessité de changer le langage de l’Église à propos de l'homosexualité.

Avec une telle team en charge des opérations, il apparaît qu'on veut éviter l'émergence de l'homosexualité du clergé comme phénomène à surveiller en matière de prévention des abus. Il y a aussi le risque que la position de ceux qui prétendent que l'acceptation de l'homosexualité dans le clergé serait utile pour prévenir les abus sexuels soit bien accueillie.

Il s'agit d'une évolution inquiétante, qui ne va pas dans le sens d'une "opération-vérité"; qu'on ne s'intéresse pas tant aux victimes d'abus qu'à la protection du réseau gay qui se répand dans le clergé. Comme l'a dit le cardinal Müller ces derniers jours, «une partie de la crise est précisément celle de ne pas vouloir voir les vraies causes, qui sont alors couvertes de phrases tirées de la propagande du lobby homosexuel». Et encore : «Cette tentative d'obscurcissement des choses est un mauvais signe du processus de sécularisation en cours dans l'Église: on pense comme le monde, mais pas comme Dieu veut».

Qui arrêtera cette dérive ?
Source : http://benoit-et-moi.fr/2018/actualite/abus-la-crise-americaine.html
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Message par Gilbert Chevalier Dim 2 Déc - 8:05

L'Antéchrist prend l'un ou l'autre
Pour servir à ses intérêts !
Il s'en sert comme d'un balai,
Les présentant comme des apôtres
De la nouvelle évangélisation !
En général, il prend les plus cornichons
Pour les coincer aux entournures
Lorsqu'il veut changer de figure.

Quand le balai a fait son office,
Il le balance à la poubelle :
Ainsi fera-t-il de Cupich
Comme hier il fit de Pell.
Les hommes sont des numéros
Pour ce drôle de zigoto,
Car il s'en sert comme des pions
Qu'il incruste à son accordéon.
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