Tarascon (Bouches-du-Rhône)

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Tarascon
Tarascon (Bouches-du-Rhône)
Le château de Tarascon.
Blason de Tarascon
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Bouches-du-Rhône
Arrondissement Arles
Intercommunalité Communauté d'agglomération Arles-Crau-Camargue-Montagnette
Maire
Mandat
Lucien Limousin
2020-2026
Code postal 13150
Code commune 13108
Démographie
Gentilé Tarasconnais
Population
municipale
15 423 hab. (2021 en augmentation de 2,44 % par rapport à 2015)
Densité 209 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 48′ 21″ nord, 4° 39′ 37″ est
Altitude Min. 3 m
Max. 200 m
Superficie 73,97 km2
Unité urbaine Beaucaire
(banlieue)
Aire d'attraction Beaucaire
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Châteaurenard
Législatives Seizième circonscription
Localisation
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Tarascon
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Tarascon
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Tarascon
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Tarascon
Liens
Site web tarascon.fr

Tarascon ou Tarascon-sur-Rhône est une commune française située à l'extrémité ouest du département des Bouches-du-Rhône en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

La sainte patronne de la ville est sainte Marthe, sa devise est « Concordia Felix ».

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Tarascon est située près de la rive gauche du Rhône, limitrophe de la ville de Beaucaire dans le Gard avec laquelle elle forme une agglomération d'environ 30 000 habitants. Il est à noter que la commune de Tarascon ne possède aucune rive sur le Rhône (voir la carte ci-dessous). La rive gauche appartenant également à Beaucaire[1]. Tarascon, et notamment sa partie sud-est, a été de tout temps un lieu de passage permettant de traverser le Rhône[2].

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Arles, Barbentane, Boulbon, Fontvieille, Graveson, Saint-Pierre-de-Mézoargues, Saint-Étienne-du-Grès, Beaucaire et Vallabrègues.

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Tarascon se situe en zone de sismicité 3 (sismicité modérée)[3].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Pont sur le Rhône entre Beaucaire et Tarascon.

Tarascon est traversée par plusieurs rivières :

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 656 mm, avec 5,7 jours de précipitations en janvier et 2,4 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 15,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 643,8 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 43 °C, atteinte le ; la température minimale est de −7,7 °C, atteinte le [Note 1],[6],[7].

Statistiques 1991-2020 et records TARASCON (13) - alt. : 15 m, lat : 43°49'47"N, lon : 4°38'24"E
Records établis sur la période du 01-08-1990 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 3,4 3,5 6,2 8,6 12,3 16 18,5 18,2 14,6 11,5 7 4 10,3
Température moyenne (°C) 7,1 8 11,4 14 18 22,1 24,8 24,5 20,2 16,1 10,9 7,6 15,4
Température maximale moyenne (°C) 10,9 12,4 16,5 19,4 23,7 28,2 31,2 30,8 25,8 20,7 14,8 11,3 20,5
Record de froid (°C)
date du record
−7,7
04.01.1993
−6,8
04.02.12
−6,2
02.03.05
−0,7
08.04.21
4,4
01.05.04
8,3
21.06.1992
10,5
11.07.07
10,7
30.08.1993
5,7
28.09.1993
0,5
30.10.12
−4,7
23.11.1998
−7,5
29.12.1996
−7,7
1993
Record de chaleur (°C)
date du record
21,1
19.01.07
23,6
24.02.20
27,3
24.03.1994
30,7
09.04.11
35,5
31.05.01
43
28.06.19
38,9
10.07.23
40,5
20.08.23
35,1
03.09.16
31,4
08.10.23
25
01.11.22
20,4
29.12.21
43
2019
Précipitations (mm) 51,3 33 36,8 63,2 46,9 31,2 28,4 31,9 96,4 89,1 92,5 43,1 643,8
Source : « Fiche 13108004 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
10,9
3,4
51,3
 
 
 
12,4
3,5
33
 
 
 
16,5
6,2
36,8
 
 
 
19,4
8,6
63,2
 
 
 
23,7
12,3
46,9
 
 
 
28,2
16
31,2
 
 
 
31,2
18,5
28,4
 
 
 
30,8
18,2
31,9
 
 
 
25,8
14,6
96,4
 
 
 
20,7
11,5
89,1
 
 
 
14,8
7
92,5
 
 
 
11,3
4
43,1
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[8]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Le mistral[modifier | modifier le code]

Le mistral y souffle violemment du nord ou du nord-ouest, particulièrement en hiver et au printemps. Le mistral souffle fortement 100 jours par an en moyenne et faiblement 83 jours, ce qui ne laisse que 182 jours sans vent par an[10].

On distingue deux types de mistral : le « mistral blanc », qui dégage le ciel en totalité et accentue la luminosité, et le « mistral noir », plus rare, qui est accompagné de pluie.

Données météorologiques[modifier | modifier le code]

La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1989 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[11]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

Statistiques 1981-2010 et records TARASCON (13) - alt. : 15 m 43° 49′ 42″ N, 4° 38′ 24″ E
Statistiques établies sur la période 1990-2010 - Records établis sur la période du 01-08-1990 au 04-01-2022
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 2,9 3,3 6,1 8,3 12,2 15,8 18,2 18,1 14,2 11,3 6,6 3,6 10,1
Température moyenne (°C) 6,8 7,9 11,3 13,8 18 22 24,7 24,4 19,8 15,9 10,5 7,1 15,2
Température maximale moyenne (°C) 10,7 12,4 16,4 19,2 23,8 28,1 31,1 30,8 25,3 20,5 14,4 10,7 20,3
Record de froid (°C)
date du record
−7,7
04.01.1993
−6,8
04.02.12
−6,2
02.03.05
−0,7
08.04.21
4,4
01.05.04
8,3
21.06.1992
10,5
11.07.07
10,7
30.08.1993
5,7
28.09.1993
0,5
30.10.12
−4,7
23.11.1998
−7,5
29.12.1996
−7,7
1993
Record de chaleur (°C)
date du record
21,1
19.01.07
23,6
24.02.20
27,3
24.03.1994
30,7
09.04.11
35,5
31.05.01
43
28.06.19
38,3
23.07.03
40,4
01.08.20
35,1
03.09.16
31
03.10.11
23,3
15.11.15
20,4
29.12.21
43
2019
Précipitations (mm) 53,8 33,4 33 60,1 49,7 29,8 26,4 30,4 115,9 92 73 48,4 645,9
Source : « Fiche 13108004 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base


Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Tarascon est une commune urbaine[Note 2],[12]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[13],[14]. Elle appartient à l'unité urbaine de Beaucaire, une agglomération inter-régionale regroupant deux communes[15] et 31 103 habitants en 2021, dont elle est une commune de la banlieue[16],[17].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Beaucaire, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3]. Cette aire, qui regroupe cinq communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[18],[19].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols détaillée de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

Occupation des sols en 2018
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Tissu urbain continu 0,4 % 29
Tissu urbain discontinu 5,1 % 378
Zones industrielles ou commerciales et installations publiques 2,9 % 212
Terres arables hors périmètres d'irrigation 35,9 % 2665
Vignobles 6,9 % 516
Vergers et petits fruits 8,3 % 614
Oliveraies 1,2 % 90
Systèmes culturaux et parcellaires complexes 21,3 % 1586
Forêts de conifères 0,1 % 11
Forêts mélangées 3,5 % 263
Végétation sclérophylle 12,6 % 938
Forêt et végétation arbustive en mutation 1,8 % 131
Source : Corine Land Cover[20]

Les terres arables occupent 35,9 % de la surface communale, les zones agricoles hétérogènes 21,3 %, les cultures permanentes 16,4 %, les milieux à végétation arbustive et/ou herbacée 14,4  %, les zones urbanisées 5,5 %, les forêts 3,6 %, les zones industrielles ou commerciales et les réseaux de communication 2,9 %. L'occupation des sols montre la nette prédominance des territoires agricoles (73,6 %) sur les forêts et milieux semi-naturels (18,0 %) et les territoires artificialisés (8,4 %).

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La ville possède une gare, créée dans les années 1840 et située sur l'actuelle ligne de Tarascon à Sète-Ville.

La disposition particulière de la gare de Tarascon provient de la jonction entre la ligne de Paris-Lyon à Marseille-Saint-Charles et les deux branches de la ligne de Tarascon à Sète-Ville (la branche sud permettant de desservir Arles et Marseille et la branche nord donnant accès à Avignon, Lyon ou Paris)[21]. Une voie directe en ligne droite permet aux trains directs d'éviter la traversée de la gare tandis qu'une déviation permet aux autres trains de la ligne Paris - Marseille de desservir la gare de Tarascon située dans le triangle formé par la voie déviée de la ligne Paris - Marseille et les deux branches de la ligne vers Sète.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Tarascon se dit Tarascoun en provençal.

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire et Protohistoire[modifier | modifier le code]

Des tessons du Bronze final ont été trouvés dans un abri au lieu-dit de la Lèque[22], attestant d'un peuplement des Alpilles dès la Préhistoire. Au premier âge du fer, si les habitats préhistoriques des Alpilles continuent d'être habités pour la plupart, de nouveaux sites en hauteur, mais aussi en piémont, voire en plaine commencent à être colonisés. À Tarascon, on s'installe en bordure du Rhône, près de l'église Sainte-Marthe[23].

Lors de la seconde partie du premier âge du fer (VIIe – VIe siècles av. J.-C.), la population, jusqu'alors essentiellement nomade, se sédentarise et se met à construire en dur. Le castrum se structure à la manière d'un village avec ses rues et ses maisons adossées[24]. Le processus d'installation permanente est à mettre en parallèle avec l'intensification des échanges économiques avec les commerçants méditerranéens[24]. En échange de produits de luxe, les habitants des Alpilles produisent des céréales et passent d'un état d'autarcie à une véritable économie d'échange[24].

Antiquité[modifier | modifier le code]

Clef de voûte dans la collégiale Ste Marthe. Pierre de réemploi

L'itinéraire de l'Anonyme de Bordeaux passe dans la région et suggère un passage par ce site.

Située en bordure du Rhône, à la croisée des chemins entre Avignon, la Camargue et le Luberon, Tarascon est encore aujourd'hui associée aux contes et légendes remontant au début de notre ère. Selon la tradition, Marthe de Béthanie, venue de Judée, débarqua à Tarascon où sévissait alors la Tarasque, un terrible monstre amphibien. La sainte dompta courageusement et miraculeusement la bête. Depuis, de nombreux pèlerins visitent la collégiale royale Sainte-Marthe, construite en son honneur non loin du château du roi René. Ce sanctuaire, principal monument de la ville, renferme les reliques et le tombeau de sainte Marthe, dans la crypte qui fut bâtie sur l'emplacement exact de sa maison. La richesse artistique, architecturale et historique du lieu contribue à faire de la collégiale royale Sainte-Marthe une des plus belles églises de Provence.

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Dessin du roi René. Archives municipales de Tarascon

Rostagnetus de Tharascone, chevalier, fut viguier de Nice, conseiller municipal de Tarascon (1322 ; 1325) et descendant des anciens coseigneurs de la ville au XIIe siècle.

En 1366-1367, Guillaume Roverie était châtelain de Tarascon[25]. Il percevait un salaire annuel de 90 florins. En 1380, Guillaume de Sault était viguier-capitaine-châtelain de Tarascon. Gardien de sa forteresse, il était payé 100 florins d'or par année. Le , il reçut de Marie de Blois don de la pension annuelle, confisquée au rebelle Imbert de Alamanono, en échange d'une partie des 1 000 florins d'or que la cour lui devait pour ses gages et les gens d'armes qu'il utilisa pendant la guerre[26]. La mort de la reine Jeanne Ire ouvre une crise de succession à la tête du comté de Provence, les villes de l’Union d'Aix (1382-1387) soutenant Charles de Duras contre Louis Ier d'Anjou. Tarascon hésite avant d’adhérer à l’Union d’Aix, la communauté se décidant en 1383[27], sans s’engager très fermement. Lorsque Louis Ier meurt, Tarascon est d’ailleurs une des premières villes à recevoir Jacques de Reillanne, ambassadeur de sa veuve Marie de Blois, régente de Louis II d'Anjou, à l’été 1385[28]. Cependant, elle avait prêté hommage à Charles de Duras en avril[29] représenté par Raymond Savini, ancien évêque d'Apt[30]. Les Tarasconnais favorables à la dynastie angevine sont exilés en 1385 et 1386[31]. Finalement, la ville promet de se rallier le , avant de prêter hommage le [32]. De son côté, le châtelain de Tarascon, Carle Albe, soutenait le parti angevin dès le printemps 1382, ce soutien étant conditionné à la participation du duc à l’expédition de secours à la reine[33].

Le château est bien conservé. Les travaux de sa construction débutent en 1400 sous Louis II d'Anjou et sont achevés en 1449 par son fils, le roi René, sous la conduite de Guillaume Crespin, capitaine du château, et de son lieutenant, Regnault de Serocourt, son proche parent. Doté d'un impressionnant système défensif, l'édifice abrite également une résidence princière.

Période moderne[modifier | modifier le code]

Par lettres patentes, le roi Louis XI ordonna la fondation d'une collégiale dans la ville de Tarascon en [34].

Château de Tarascon, dit château du roi René.

Le château a été utilisé comme prison dès le XVIe siècle ce dont témoignent de nombreux graffitis laissés par les prisonniers[35] y compris dans les salles d’apparats et les communs. Les graffitis laissés par des marins d'origine espagnols ou britanniques sont des témoignages des guerres des XVIIe et XVIIIe siècles.

Pendant la Révolution française, le château sert à emprisonner les opposants à la démocratie en attendant d'être guillotinés. Après la chute de Robespierre, des partisans de la Convention montagnarde y sont emprisonnés. Le 6 prairial an III (), une centaine d'hommes masqués pénètre dans la prison et précipite les prisonniers jacobins dans le Rhône du haut des fenêtres[36]. Le 21 vendémiaire an IV () un décret d'amnistie générale est pris « pour les faits proprement relatifs à la Révolution ». En 1797 ce sont des royalistes qui sont à nouveau jetés en prison, puis massacrés par une bande de républicains[37].

Tarascon fut également chef-lieu du district de Tarascon et sous-préfecture jusqu'en 1816.

La ville inspira d'autres contes, en particulier celui de Tartarin de Tarascon, illustre personnage né sous la plume d'Alphonse Daudet en 1872. Une maison, située dans le centre-ville, lui est dédiée. Une statue de Tartarin de Tarascon, en bronze, a été inaugurée en , réalisée par l’artiste Christiane Chamand-Debenest et fondue par Joël Desmet.

Période contemporaine[modifier | modifier le code]

À Tarascon se trouve aussi le musée des tissus Souleïado, installé dans un hôtel du XIVe siècle dans le centre-ville. La manufacture Charles Demery continue à maintenir cette tradition ancestrale inspirée du folklore provençal.

Le quartier Kilmaine[modifier | modifier le code]

Cour du vieux quartier.

Au XVIIe siècle, les villes comme Tarascon qui se trouvaient sur le passage des troupes avaient pour obligation de loger et nourrir les régiments qui se déplaçaient. À la suite de requêtes réitérées sur plusieurs décennies, la ville reçoit, le de l’intendant de Provence l’autorisation de construire ces casernes. La construction ne commencera qu’en 1718 sur les plans de Desfour, architecte montpelliérain. Appliquant les préceptes de son maître Daviller qui construisait des casernes selon un modèle de bâtiments regroupés autour de trois cours spécialisées, il applique à Tarascon le même concept mais avec des variantes et des dimensions plus modestes.

La construction du quartier ancien commence par l'est et s’échelonne jusqu’en 1757. Le grand quartier autour d’une grande cour est réservé à la cavalerie, le petit quartier est divisé en deux cours, l’une pour l’infanterie, l’autre pour les magasins d’étape. Les bâtiments sont sur deux niveaux, flanqués aux angles de pavillons. Le rez-de-chaussée est constitué de pièces voûtées en berceau surbaissé, réservées aux écuries, l’étage étant réservé aux chambrées des soldats. L’administration occupe l’aile entre les deux quartiers. Des passages sont aménagés pour accéder aux différentes cours. Au XVIIIe siècle, ces bâtiments avaient la capacité d’héberger jusqu’à 1 275 hommes et 500 chevaux environ. Le quartier prend alors le nom de Kilmaine en hommage à Charles Édouard Saül Jennings de Kilmaine, général de la Révolution française et baron, né à Dublin en 1751 et mort en 1799.

Le Grand Manége du Quartier Kilmaine.

C’est en 1846 qu’est prise la décision de construire le grand manège dans l’enceinte du quartier Kilmaine. Cet espace de 67 × 27 m est couvert d’une vaste charpente d’assemblage en bois de forme arrondie. Ses plans s’inspirent d’un manège construit à Pont-à-Mousson par le capitaine du Génie Desgrange. Pour créer un tel ouvrage, il est fait appel à des charpentiers de marine qui avaient l’habitude de construire des coques de bateaux. Il n’existe d’ailleurs plus que trois exemplaires en France : Saumur, Fontainebleau et Tarascon. De 1818 jusqu’au début du XXe siècle, le quartier fut occupé par les dragons, puis remplacé par le 11e régiment de hussards jusqu’en 1914.

Dès les années 1950, le quartier Kilmaine est occupé par le centre mobilisateur no 27 et le centre de sélection no 9. Le , il ferme définitivement ses portes, mettant fin à l’histoire militaire de Tarascon.

Se référant à un décret signé par Napoléon en date du , la ville de Tarascon souhaite se réapproprier le quartier Kilmaine. Après de nombreuses péripéties administratives qui durent trois ans, un véritable projet de reconversion est mis en place : création de la cité du Cheval, extension du lycée Daudet, déplacement de la cité judiciaire, création de la maison des Associations et d’un pôle culturel, réalisation d’une résidence pour étudiants et d’une résidence « grand standing ».

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

La commune ayant plus de 3 500 habitants, l'élection municipale est un scrutin de liste à deux tours avec représentation proportionnelle : les candidats se présentent en listes complètes[38] et de par sa taille, la commune dispose d'un conseil municipal de 33 membres (article L2121-2 du Code général des collectivités territoriales[39]).

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Élection présidentielle de 2012[modifier | modifier le code]

Tarascon se distingue par le score élevé de Marine Le Pen (qui arrive en tête du 1er tour avec 33,62 % des voix exprimées[40]), qui situe la commune dans les 10 premières des Bouches-du-Rhône ; la commune ayant le plus voté Marine Le Pen dans le département est Saint-Victoret avec 36,14 %[41]. La commune de Saint-Pierre-de-Mézoargues, limitrophe de Tarascon, arrive 2e des Bouches-du-Rhône, Tarascon et ses environs étant le 2e épicentre du vote Marine Le Pen dans les Bouches-du-Rhône, juste après Marignane et ses environs (dont Saint-Victoret est limitrophe).

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Hôtel de ville de Tarascon.
Collégiale royale Sainte-Marthe.

De 500 à 1790, Tarascon était gouvernée par ses seuls consuls depuis que Clovis décréta, après avoir obtenu une guérison qu'il était venu chercher auprès du tombeau de Sainte-Marthe, que la ville et son église ne devaient être soumises à aucune puissance laïque. Ce régime municipal sera longtemps conservé, les comtes de Provence n'y exerceront que la haute juridiction puisque la ville se gouvernera par ses propres lois et consuls. Privilèges qui seront confirmés par les rois Louis XI et Louis III, et par lettres patentes de Louis XII du et de Henri II de novembre 1553[57].

De 1789 à 1799, les agents municipaux (maires) sont élus au suffrage direct pour 2 ans et rééligibles, par les citoyens actifs de la commune, contribuables payant une contribution au moins égale à 3 journées de travail dans la commune. Sont éligibles ceux qui paient un impôt au moins équivalent à dix journées de travail.

De 1799 à 1848, la constitution du 22 frimaire an VIII () revient sur l’élection du maire, les maires sont nommés par le préfet pour les communes de moins de 5 000 habitants. La Restauration instaure la nomination des maires et des conseillers municipaux. Après 1831, les maires sont nommés (par le roi pour les communes de plus de 3 000 habitants, par le préfet pour les plus petites), mais les conseillers municipaux sont élus pour six ans.

Du à 1851, les maires sont élus par le conseil municipal pour les communes de moins de 6 000 habitants.

De 1851 à 1871, les maires sont nommés par le préfet, pour les communes de moins de 3 000 habitants et pour 5 ans à partir de 1855.

Depuis 1871, les maires sont élus par le conseil municipal à la suite de son élection au suffrage universel.

Finances locales[modifier | modifier le code]

L'imposition des ménages et des entreprises à Tarascon en 2009[58]
Taxe Part communale Part intercommunale Part départementale Part régionale
Taxe d'habitation (TH) 12,13 % 0,00 % 9,19 % 0,00 %
Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) 19,56 % 0,00 % 10,85 % 2,36 %
Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) 58,16 % 0,00 % 9,80 % 8,85 %
Taxe professionnelle (TP) 0,00 % 22,96 % 7,08 % 3,84 %

La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.

La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant la contribution économique territoriale (CET) qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010[59]).

Jumelages[modifier | modifier le code]

Tarascon est jumelée avec :

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

Les élèves peuvent effectuer toute leur scolarité à Tarascon, la ville ayant trois écoles maternelles (Marie-Curie, Jean-Giono et Marcel-Battle) et quatre écoles primaires publiques (Jules-Ferry, Marcel-Pagnol, Jean-Macé et Marcel-Battle)[62]. Les élèves sont ensuite affectés au collège René-Cassin de la ville[63],[64]. Puis ils vont au lycée général et technique Alphonse-Daudet (mais la commune ayant une double sectorisation, il est nécessaire de se mettre en rapport avec l'inspection académique 84)[65],[66].

Santé[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Ses habitants sont appelés les Tarasconnais[67].

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[68],[Note 4].

En 2021, la commune comptait 15 423 habitants[Note 5], en augmentation de 2,44 % par rapport à 2015 (Bouches-du-Rhône : +2 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
9 06911 32010 55410 83010 96710 77411 36211 96812 539
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
13 22913 48912 45411 24910 4099 8339 3149 2639 023
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
8 8858 9728 6318 2998 4788 4967 8757 7817 744
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
8 63710 58410 36510 73510 82612 64013 37613 10515 020
2021 - - - - - - - -
15 423--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[69] puis Insee à partir de 2006[70].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 38,3 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (35,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 24,2 % la même année, alors qu'il est de 26,3 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 7 595 hommes pour 7 600 femmes, soit un taux de 50,02 % de femmes, largement inférieur au taux départemental (52,24 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[71]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,7 
90 ou +
1,4 
5,5 
75-89 ans
8,8 
15,9 
60-74 ans
16,1 
18,5 
45-59 ans
19,1 
19,0 
30-44 ans
18,2 
19,0 
15-29 ans
15,6 
21,2 
0-14 ans
20,9 
Pyramide des âges du département des Bouches-du-Rhône en 2020 en pourcentage[72]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,8 
90 ou +
1,9 
7,4 
75-89 ans
9,7 
16,2 
60-74 ans
17,1 
19,7 
45-59 ans
19,5 
18,8 
30-44 ans
18,6 
18,4 
15-29 ans
16,9 
18,7 
0-14 ans
16,3 

Sports et loisirs[modifier | modifier le code]

Cultes[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 22 122 , ce qui plaçait Tarascon au 27 816e rang parmi les 31 525 communes de plus de 30 ménages en métropole[73].

En 2013, seulement 43,1 % des ménages sont imposables.

Agriculture[modifier | modifier le code]

La commune produit de l'huile d'olive de la vallée des Baux-de-Provence qui est protégée par une appellation d'origine contrôlée (AOC) depuis un décret pris par l'INAO, le . Les variétés d'olives qui entrent dans son élaboration sont la salonenque, la béruguette, la grossane et la verdale des Bouches-du-Rhône[74]. Elle produit aussi des olives cassées et des olives noires qui relèvent du même décret de l'INAO. Les variétés d'olives cassées proposées à la commercialisation sont la salonenque et la béruguette. Pour les olives noires la seule variété acceptée est la grossane[75] ,[76].

Tourisme[modifier | modifier le code]

Hormis l'agriculture, l'économie la plus facilement identifiable autour du massif des Alpilles est liée au tourisme. Même les producteurs viticoles et oléicoles semblent tenir compte du développement du tourisme et de plus en plus de domaines proposent de la dégustation, voir dans certains cas de véritables cours d'initiation à l'œnologie.

On peut considérer trois principales sortes de tourisme dans les Alpilles. Tout d'abord, le tourisme historique et culturel qui s'appuie sur un patrimoine riche (Les Baux-de-Provence, Glanum, etc.) ou sur des festivals. Ensuite, le tourisme détente qui se traduit par un important développement des chambres d'hôtes, de l'hôtellerie et de la location saisonnière, par une concentration importante de piscines et par des animations comme des marchés provençaux. Enfin, le tourisme vert qui profite des nombreux chemins de randonnées et du cadre protégé qu'offrent le massif et ses environs.

Industrie[modifier | modifier le code]

Une manufacture d'indiennes est créée en 1806 à Tarascon par Jean Jourdan. Son fils Mathieu prend sa succession jusqu'en 1882, date à laquelle elle est reprise par Paul Véran. Celui-ci reprend les archives (planches et dessins) de Foulc, grand indienneur en Avignon. Il meurt en 1916 et sa manufacture est reprise par un pharmacien de Beaucaire, Charles-Henri Deméry. Son neveu Charles Deméry prend sa suite en 1937 et créé en 1939 la marque Souleiado. La Seconde Guerre mondiale passée, madame Vachon de Saint-Tropez propose de lancer une collection de robes. C'est le succès. La marque s'exporte et, en 1950, une boutique est ouverte à Florence. D'autres vont suivre sur les cinq continents. En 1986, elle compte plus de 2 000 points de vente. En avril 2009, Souleiado est reprise par Daniel et Stéphane Richard qui apportent une nouvelle dynamique[77].

Une usine de fabrication de pâte à papier est également implantée sur la commune. Employant environ 270 personnes[78], cette usine vieillissante fait depuis de nombreuses années l'objet de crainte de la part des riverains : au-delà des odeurs qui sont perçus jusqu'à Arles, des problèmes de pollutions et de sécurités sont signalées[79] impliquant une plainte par l'association France Nature Environnement[80], les normes réglementaires de rejets n'étant pas respectées[81], bien que l'entreprise indique effectuer des investissements environnementaux[82].

Services[modifier | modifier le code]

La ville de Tarascon dispose d'une librairie nommée Lettres vives.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Château de Tarascon.
  • Le château du roi René : le château actuel a succédé à une forteresse, édifiée à l'emplacement du castrum romain afin de surveiller la frontière de la Provence. Après sa mise à sac en 1399 par les bandes de Raimond de Turenne, la famille d'Anjou décida de le reconstruire entièrement. Entre 1447 et 1449, René d'Anjou, qui en avait fait sa résidence favorite, fit réaliser une décoration intérieure raffinée. Sa silhouette massive posée au bord du Rhône, l'élégance insoupçonnée de son architecture intérieure et son état exceptionnel de conservation en font un des plus beaux châteaux médiévaux de France. Il se compose de deux parties indépendantes : au sud, le logis seigneurial, cantonné de tours rondes côté ville et de tours carrées côté fleuve avec des murailles s'élevant jusqu'à 48 m de hauteur ; au nord, la basse cour que défendent des constructions rectangulaires.
  • La collégiale Sainte-Marthe a été consacrée en 1197, puis agrandie aux XIVe et XVe siècles. La crypte abrite les reliques de sainte Marthe dans un sarcophage du IVe siècle.
  • Abbaye Saint-Michel de Frigolet.
  • L'hôtel de ville, construit en 1648 dans le style baroque. La statue de sainte Marthe terrassant la Tarasque a été réalisée par le sculpteur tarasconnais Louis Le Mâle.
  • La chapelle Saint-Gabriel est une chapelle romane située au sud-est de Tarascon.

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Église Sainte-Marthe de Tarascon.
Sculpture de Pascal Demaumont à l'initiative de Christian Guiot, la Tarasque, inaugurée en 2005.
La Tarasque et les chevaliers de la Tarasque (tarascaïres).

Tauromachie[modifier | modifier le code]

Dans les arènes Jacques Durand se tient chaque année une feria : La feria de la jouvenço au cours de laquelle des Novilleros combattent de jeunes taureaux[83].

Fêtes de la Tarasque[modifier | modifier le code]

Chaque année à la fin du mois de juin, au cours des fêtes de la Tarasque, on voit défiler des processions d'empégadures (femmes avec coiffures et tenues traditionnellement arlésiennes et provençales) et de gardians (gardiens de taureaux) issus de la culture camarguaise. La ville est membre du l'Union des villes taurines françaises.

Les Médiévales[modifier | modifier le code]

Les Médiévales de Tarascon se déroulaient tous les ans à la mi-août, jusqu'en 2014 principalement autour du château royal de Provence, le château du roi René. Les autres sites animés sont la rue des Halles, la place de la Mairie et la rue du Château. Elles se déroulent maintenant en même temps que les Fêtes de la Tarasque.

Festival des Alpilles : TarasCountry[modifier | modifier le code]

TarasCountry est un événement créé en 2003 par le Festival des Alpilles et l'ancien maire de Tarascon, Charles Fabre. TarasCountry présente la musique country comme une musique identitaire et profonde des États-Unis. Cette manifestation se tient vers la mi-août sur la place de la Gare et présente gratuitement un ou plusieurs groupes de musique country.

Tradition provençale et empreinte camarguaise[modifier | modifier le code]

Au-delà de Tartarin, la culture présente à Tarascon est un mélange entre culture camarguaise et culture provençale, reliée aux villes d'Avignon et de Marseille. La culture provençale/camarguaise est toujours présente dans les mentalités, un cours de provençal est offert au lycée Alphonse Daudet de Tarascon et compte pour le baccalauréat. La culture provençale s'exporte aussi à l'étranger avec les tissus de la marque « Souleiado » qui sont présents dans plusieurs magasins du monde entier, notamment les boutiques Souleiado à New York et Tokyo. Le siège de l'entreprise provençale demeure historiquement à Tarascon.

Festival de cinéma Les têtes à Clap[modifier | modifier le code]

Depuis , Tarascon accueille également, avec Beaucaire, le Festival de cinéma Les têtes à Clap, dont l'invité d'honneur était en 2014 Elie Semoun.

Tarascon et le cinéma[modifier | modifier le code]

Un grand nombre de films ont été tournés à Tarascon, parmi ceux-ci on peut citer :

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Arrivée de Tartarin.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Armes de Tarascon

Les armes peuvent se blasonner ainsi :

Coupé : au 1er de gueules au château donjonné de trois tourelles d'argent, ouvert du champ, ajouré et maçonné de sable, posé sur la partition, au 2e d'azur à la tarasque de six pattes d'or avalant un homme d'argent.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

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  2. « Tarascon (13) », in Les Alpilles 2009, p. 317.
  3. Plan séisme
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
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  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  10. « Le climat », in Les Alpilles 2009, p. 23-24.
  11. « Fiche du Poste 13108004 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, (consulté le ).
  12. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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  24. a b et c Y. Marcadal, « Les oppida des Alpilles », in Les Alpilles 2009, p. 146.
  25. AD du 13, série B2033f53
  26. AD du 13, série B8f186v.
  27. Geneviève Xhayet, « Partisans et adversaires de Louis d'Anjou pendant la guerre de l'Union d'Aix », Provence historique, vol. 40,‎ , p.410 (lire en ligne).
  28. Xhayet 1990, p. 413 et 419.
  29. Xhayet 1990, p. 419.
  30. Xhayet 1990, p. 423.
  31. Xhayet 1990, p. 424.
  32. Xhayet 1990, p. 408.
  33. Xhayet 1990, p. 409-410.
  34. Lettres patentes de Louis XI, Lyon, mai 1482 (Ordonnances des rois de France de la troisième race, tome XIX, p. 7) (lire en ligne).
  35. http://chateau.tarascon.fr/histoire-chateau.html
  36. Louis Blanc, Histoire de la révolution française, II, page 622
  37. Bulletin de la société des amis du vieux Tarascon, no 50, page
  38. Source : art L. 260 du code électoral
  39. « nombre des membres du conseil municipal des communes », Legifrance.
  40. « Résultats de l'élection présidentielle 2012 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
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  42. Nicolas Soulas, « Vivre la révolution en modéré. Esprit-Conrad Mouren face à la radicalisation des luttes politiques méridionales », Annales historiques de la Révolution française, no 405, 2021, p. 44.
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  47. « Almanach royal et national... : présenté à Sa Majesté et aux princes et princesses de la famille royale », sur Gallica, (consulté le ).
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  51. a et b Louis Chabanel nommé chevalier de l'ordre national de la Légion d'Honneur le 7 août 1900. Dossier de Légion d'Honneur sur la base Léonore.
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  53. Guillaume Bonnet nommé chevalier de l'ordre national de la Légion d'Honneur le 3 août 1909. Dossier de Légion d'Honneur sur la base Léonore.
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  62. « Établissement primaires publics des Bouches-du-Rhône », Inspection académique des Bouches-du-Rhône.
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  70. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
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  78. « L'entreprise fibre excellence », sur Site de l'entreprise.
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  90. [1]Légion d'honneur LH/276/60

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jacques de Romefort, « Aux origines provençales de la gabelle. Le monopole du sel à Tarascon en 1150 », dans Provence historique, 1956, numéro spécial Mélanges Busquet. Questions d'histoire de Provence (XIe – XIXe siècle), p. 59-63 (lire en ligne)
  • Catherine Fredet-Delebecque, « Le consulat de Tarascon, les dernières luttes pour l'indépendance (1229- 1256) », dans Provence historique, 1956, numéro spécial Mélanges Busquet. Questions d'histoire de Provence (XIe – XIXe siècle), p. 64-77 (lire en ligne)
  • Les Alpilles. Encyclopédie d'une montagne provençale, Forcalquier, éd. Les Alpes de Lumière, (ISBN 978-2906162976).
  • « Les Alpilles et la Montagnette », Carte archéologique de la Gaule, t. 13/2, 1999, p. 203-207, (ISBN 978-2877540599).
  • Librairie Hachette et société d'études et de publications économiques, Merveilles des châteaux de Provence, Paris, Collection Réalités Hachette, , 324 p.
    Préface du Duc de Castries vice-président de l'Association des Vieilles maisons françaises : Basse Provence : Tarascon, Du bon roi René au Tartarin de Daudet..., pages 28 à 35

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]