mardi 23 mars 2010

Le petit café de saint Ambroise vers la fin


Le petit café de saint Ambroise vers la fin

Comme tous les catholiques dits de gauche elles confondent le Christ avec leur frigo, la vierge Marie avec dame bordel, la fille aînée de l'église avec une catin. Comme tous ses gauchistes elles sont totalement décérébré et ne comprennent plus le monde qui les entoures, elles se sont enfermées dans leur forteresse d'ivoire.

Aujourd'hui, comme ces dames disent « ça fait longtemps que le petit café est ouvert », ce qui veut dire en langage non crypté : on ne veut plus continuer et il y a personne pour nous relever. La vérité est bien là il n'y a pas de relève, comme tous les mouvements progressistes catholiques c'est la faillite, l'apostasie.

Le petit café était devenu un petit business pour certains bénévoles qui y remplissaient leur frigo, d'autres venaient prendre leur petit déjeuné à l'œil. Et puis la ligne d'approvisionnement s'est rompue le fournisseur a fini par mettre les holà, vous pensez bien tout ce qui était bon partait tout droit dans leur frigo ou presque (nous avons des petites retraites ou salaires et puis de toute façon on mérite bien une contrepartie quand même), on est loin de la charité chrétienne (on se croirait au resto du cœur).

Après le départ du fournisseur tout est devenu plus difficile, la difficulté sa fatigue (il faut réfléchir, de l'énergie et un moral d'acier), l'hiver leur a été fatal à bout de souffle elles vont jeté l'éponge.

vendredi 19 mars 2010

Il s'est glissé chez elles des Judas et des traîtres






Je crois en Dieu Hélas plus du tout en ses dames patronnesses
Il s'est glissé chez elles des Judas et des traîtres
Un vent d'Est a soufflé, glacial, qui dénature
Leurs sermons inspirés par la nomenclature
Et s'ils lèvent encore leurs mains jointes au ciel
Le CAPITAL de Marx est leur nouveau missel !

Je vous salue Marie
Pleine de grâce
Que Votre Nom soit sanctifié
Je vous salue Marie
Oui mais de grâce
De vos dames patronnesses il faut vous méfier !

Je crois en Dieu hélas plus du tout en ses dames
Et nos enfants non plus ne passent plus par Sainte Ambroise
Ils ont pris des sentiers à l'écart des touristes
La voie sacrée a pris des allures de piste
Où est le rassembleur
Qui récupèrera ces dames patronnesses

Je vous salue Marie
Pleine de grâce
Que Votre Nom soit sanctifié
Protégez vos brebis
De ces dames
Elles les ont déjà sacrifiées.

lundi 8 mars 2010

La bagagerie d'Oberkampf dans le 11ème Paris


La bagagerie d'Oberkampf dans le 11e arrondissement, une belle création de ce groupuscule (les dames patronnesses) mais voilà, il y a un mais. Comme toutes les actions du groupuscule, elles sont marquées des mêmes vices rédhibitoires à savoir :

- la première la plus grave, la méconnaissance totale du monde des SDF
- la seconde leur autosuffisance
- la troisième, elles sont incapables de générer une organisation stable
- la quatrième, elles sont incapables d'accepter la critique constructive

Parlons de leur connaissance du monde des SDF, 2 mois après l'ouverture de la bagagerie, elle était presque vide. Elles sont venues nous voir à la salle polyvalente où nous dormions pendant l'hiver (voir le premier article), pour nous demander de leur trouver des clients ou pour mettre des affaires (client virtuel). Dans un lieu où passent 700 personnes défavorisées ce groupuscule n'arrive pas à remplir sa bagagerie (28 casiers), et leurs soi-disant action sociale qui visiblement ne permet pas de remplir la bagagerie.

Selon l'article sur l'ouverture de la bagagerie du 6 novembre (lire), il est précisé qu'on a pris l'exemple sur la bagagerie qui se trouve rue des deux ponts dans le 4ème. Mais cet exemple n'est que technique, pour l'organisation de la bagagerie qui est dévolue aux dames patronnesses là pas question comme à leur habitude incapable de suivre les exemples existants ou ayant existés, elles font selon comme elle disent "selon leur coeur" (ce qui pour eux est le sommet...). Avec un règlement de 3 pages qui est illisible pour la plupart des SDF. Mais ce qui est le plus grave voire aberrant mais qui nous montre bien leur totale ignorance du monde de la rue c'est la durée de location des casiers qui est de 2 mois +1 mois renouvelable. Quand une personne tombe dans la rue c'est rarement pour 2 ou 3 mois mais plutôt pour un an, deux ans, 10 ans voire plus.

Le social ne s'improvise pas, c'est un acte qui englobe à la fois un côté matériel et une partie psychologique, le côté matériel est la partie la plus facile à réaliser (même les dames patronnesses y arrivent presque) mais le social c'est surtout un accompagnement psychologique (incompatible avec l'autosatisfaction de ces dames) et bien sûr c'est la partie qui demande le plus d'efforts et d'attention des choses que l'association 11 000 potes est incapable de fournir sur une période quelconque.

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lundi 1 mars 2010

Pour les dames patronnesses de Saint Ambroise


Et oui mesdames la charité chrétienne c'est de l'amour, ce qui veux dire donner avec son Cœur et sa tête, et non pas venir le soir pour passer votre temps ou pour certaines vider la rancœur de vos vie.

mardi 23 février 2010

Expulsion de Saint Ambroise Paris


En ce dimanche de carême du 21 février 2010 vers 20h, nous étions rassemblés pour écouter la bonne parole en la salle polyvalente de Saint Ambroise. Pas la parole du Christ celle-là est prohibée, mais celle des dames patronnesses donc le crédo est tout avec le cœur (rien avec la tête, 2 mois avec elles me le confirme).

Bien-sûr j'ai de la reconnaissance pour m'avoir hébergé 2 mois cet hiver, mais voilà ce fut 2 mois de prise de tête où je perd mon énergie pour des futilités. Mais ce qui a motivé cette page ce fut la fin du séjour où l'habituel bêtise à fait place à un vaudeville teinté d'hypocrisie.

Voilà les faits sont comme mon séjour totalement irrationnels, on nous accuse de vol «sans nous accuser» d'une clé qui se trouvait dans une armoire dans un local fermé à clé, l'armoire fut forcée, mais pas la porte d'entrée? (nous ne connaissions pas l'existence de la clé). Les faits ont eux lieux sur une durée indéterminée (beaucoup de gens passent par la salle)....

Elles en ont conclu que la confiance avait disparue, les SDF (8 SDF) quitteraient les lieux dès le lendemain matin, la date de fin de séjour initial été pour le 28 février.

La morale de l'histoire est que le cœur sans la tête, sa rime avec caprice et caprice ne rime pas avec social.

Je vous laisse avec les citations de nos amis bénévoles qui expriment bien l'ambiance du séjour et mes réflexions.

Leurs cœurs saignées, elles ont tranché dans le vif (je parle des bénévoles qui ne savent pas prendre une initiative)

«Il ne faut pas juger», elles ont tranché.

«Mange ton Canigou.»

Il faut choisir soit le chauffage ou le bénévole, donc pas de chauffage.

«Faut pas s'embourgeoiser», (les bourgeois c'est nous (les bénévoles))

«Il faut manger léger le soir» pour les bénévoles une fois par semaine pour les SDF 7J/7

La critique constructive n'est pas dans le dictionnaire des dames patronnesses

«Ils nous disaient nous sommes tous égaux», mais eux pensés tous les SDF sont égaux entre eux, et les bénévoles sont leurs maîtres.

«Chacun fait avec ses moyens» (je pensais financière), 2 mois après j'ai compris ce sont les moyens intellectuels et ils sont très pauvres voir pour certain c'est de l'indigence.