Expansion du christianisme au Moyen Âge

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L'expansion du christianisme au Moyen Âge peut se diviser en trois périodes : celle de la conversion progressive de l'Empire romain durant l'Antiquité tardive, qui correspond à l'histoire de l'Église primitive et qui s'achève au Ve siècle, celle de la conversion de l'« Europe barbare » durant le Haut Moyen Âge, qui correspond à l'histoire du Christianisme nicéen et de la Pentarchie, et se déroule du VIe siècle au Xe siècle, et celle des peuples de l'Europe du Nord, postérieure à la dislocation de la Pentarchie au XIe siècle, qui marque une certaine compétition entre l'Église catholique (qui convertit la Scandinavie et les pays baltes) et l'Église orthodoxe (qui convertit les Caréliens et les peuples voisins des Russes). L'évangélisation procède alors davantage de contraintes subtiles, notamment d'ordre économique, plutôt que de persécutions massives, qui n'en existent pas moins, particulièrement dans le royaume wisigoth, qui couvre l'Espagne et le Sud de la France[1].

Selon l'historiographie ultérieure de l'Église catholique (dite romaine), celle-ci se confond avec l'Église primitive (l'apôtre Pierre étant le premier Pape), la Pentarchie n'est qu'un abus de langage inauguré par le concile de Chalcédoine, et toutes les autres formes de christianisme sont des hérésies. Cette historiographie définit la notion d'Occident chrétien qui désigne une Chrétienté formée d'États catholiques dont la période carolingienne est la matrice[2].

L'expansion de l'islam, en Afrique et en Asie, et d'abord en Anatolie (puis au Sud-Est de l'Europe), est l'autre horizon, ou du moins une réalité urgente (dont témoignent les croisades).

Galerie[modifier | modifier le code]

Contexte[modifier | modifier le code]

Durant l'Antiquité, les chrétiens étaient plus nombreux au Moyen-Orient, plus particulièrement dans les territoires à l'Est de Jérusalem, qu'en Europe : les communautés se situaient en Anatolie, Mésopotamie, Perse, Asie centrale et Inde[3], et ce, jusqu'au XIe siècle[4]. En Afrique du Nord, il existait des communautés de chrétiens plus ou moins importantes selon les régions depuis l'époque d'Augustin d'Hippone[5], lequel demandait à ses prêtres de connaître la langue numide[6], et jusqu'à Djorf Torba où une stèle représentant des maures chrétiens a été retrouvée, par exemple[7]. Dans de nombreuses villes romaines s'étaient constituées les premières Églises. Le christianisme se propage au sein des populations dans les campagnes de l'Empire romain, principalement par l'action de moines de tradition érémitique (du grec « monos » : seul), comme Martin de Tours en Gaule, à la fin du IVe siècle. D'autres ermites itinérants permettent au christianisme de dépasser les frontières de l'Empire, comme Patrick d'Irlande (389-461) en Irlande, au Ve siècle. De plus Tertullien écrit déjà au II-IIIe siècle dans son œuvre Adversus Judaeos « qu'il y a des endroits (dans l'Ouest), qui ne sont pas occupés par les Romains, mais qui se sont rendus au Christ ». Origène (IIIe siècle) parle plusieurs fois dans ses Homélies de chrétiens en Grande-Bretagne.

En interprétant la citation du Christ, « presse-les d’entrer » (Luc 14,23), Augustin d'Hippone (354-430) justifie le recours à l'usage légal de la violence pour forcer les conversions au christianisme[8].

L'évangélisation chrétienne durant le haut Moyen Âge[modifier | modifier le code]

L'évangélisation des Slaves (bas-relief en céramique à Berlin).

Dès le VIe siècle et durant tout le haut Moyen Âge, la « mission chrétienne » se développe aux confins d'un monde chrétien qui avait été jusque-là, à peu de différences près, superposable à l'Empire romain de Constantin Ier : œuvre d'évangélisation effectuée par les « missionnaires » envoyés d'une Église qui s'appuie encore sur l'élan monastique, mais gagne progressivement un caractère « officiel », parfois moins spontané, dû aux mandats et aux soutiens d'une Église organisée, d'un royaume, ou des deux.

Le nom même de « mission » revêt un sens particulier, au moins jusqu'au XVIe siècle, qu'il faut expliquer : il fait référence à l'envoi du « Fils » (le Christ) par le « Père » (Dieu) pour sauver les âmes des Hommes ; le « missionnaire » est donc l'« envoyé » (missus) pour le salut. Une idéologie liée à ce sens se développe, notamment aux VIIe et VIIIe siècles : dans celle-ci, l'action du missionnaire s'inscrit dans le cadre plus vaste de la propagation de la foi et de l'expansion de l'Église nicéenne (dite « catholique » soit « universelle » par l'historiographie ecclésiale romaine) jusqu'aux confins de la terre, dans une perspective eschatologique, qui est celle du salut de l'Humanité entière.

À travers la « mission », l'évangélisation gagne incidemment un caractère « national » plus affirmé : l'évangélisation et la naissance d'une Église peuvent correspondre à la naissance ou à l'affirmation de l'identité d'un peuple (latin gens) chrétien issu d'une nation « barbare » (latin natio). C'est, par exemple, ce que décrit Bède le Vénérable dans son Histoire ecclésiastique du peuple anglais (latin historia ecclesiastica gentis anglorum) achevée vers 732. La notion de « peuple élu », telle qu'elle est exprimée dans l'Ancien Testament, joue un rôle dans cette évolution : ainsi, Bède considère-t-il que son peuple a servi les desseins de Dieu en envahissant les terres des Bretons « touchés par l'hérésie » pélagienne. Encore selon cette idéologie, les Anglo-Saxons ont un autre rôle à jouer en apportant les Évangiles dans les régions d'où ils sont originaires et qui sont demeurées « païennes » : la Frise et la Saxe médiévales.

L'évangélisation devient encore un enjeu politique pour les souverains chrétiens, qui cherchent à accroître leur influence : le rôle des rois francs, appuyés par l'Église depuis le baptême de Clovis à la fin du Ve siècle est aussi important à cet égard pour la Germanie que celui des empereurs d'Orient auprès des Slaves. Le pouvoir temporel sait, au gré des conquêtes et des victoires, appuyer la mission, susciter la conversion de souverains des peuples païens entrés dans sa sphère d'influence, et, lorsque cela s'avère insuffisant, il peut avoir recours à la force pour étendre la chrétienté.

Ainsi, après que les rois mérovingiens ont appuyé l'expansion vers l'Est de leur royaume sur l'expansion de l'Église nicéenne (« catholique ») notamment en Bavière, Pépin le Bref appuie l'action de Boniface en Frise païenne ; il reçoit peut-être le sacre des mains de ce dernier, en 751. À sa suite, Charlemagne se heurte à la résistance des Saxons. Il tente finalement de les convertir par la force, lors de sanglantes campagnes menées à la fin du VIIIe siècle. Ce procédé extrême élimine le paganisme par extermination des réfractaires à la conversion.

Dans tout l'Occident, le rôle « directeur » de l'Église romaine s'affirme, entre autres, à travers la mission. Rome, « siège apostolique », devient le point de départ, ou de « reconnaissance », de plusieurs missions : la mission grégorienne, envoyée en 596 par le pape Grégoire le Grand auprès des Anglo-Saxons dans le Kent, connaît le succès avec le baptême d'Æthelberht, en 610. Ce premier succès de la mission grégorienne est suivi par celui de Paulin, qui obtient le baptême du roi Edwin de Northumbrie. Après s'y être heurtée à l'influence du christianisme irlandais, autre grand fournisseur de missionnaires, l'influence de l'Église romaine l'emporte dans l'Église anglaise.

Des moines anglo-saxons, désireux d'évangéliser les Germains demeurés polythéistes sur le continent, prennent le relais aux VIIe et VIIIe siècles : Willibrord d'Utrecht (mort en 739) est envoyé en Frise en 695 par le pape Serge II. Peu de temps après, Winfrid le suit. Ce dernier se rend à Rome et y reçoit le sacre épiscopal des mains du Pape en 722. Prenant le nom de Boniface, il est sanctifié à la suite de son martyre à Dokkum, en Frise orientale, en 754.

Aux XIe et XIVe siècles, une certaine compétition entre les sphères d'influence franque et byzantine, donc entre les Églises de Rome et de Constantinople, entre en jeu pour convertir les « païens » païens, baltes et slaves. Ainsi se constituent les Églises des Bavarois et des Slaves de l'Ouest (ainsi que la principauté de Carantanie qui compte parmi les Slaves du Sud) sont fondées sous l'aile bienveillante du Pape romain et placées sous l'autorité d'évêques de Salzbourg. En effet, selon le texte de la Conversio Bagoariorium et Carantanorum (du 3e quart du IXe siècle)[9], l'évêque de Salzbourg Virgil envoya vers 757, dans la tradition iro-scote/iro-écossaise respectueuse de la langue des peuples des évangélisés[10], son évêque auxiliaire Modeste, à la demande du prince de la principauté de Carantanie, Borut, pour y répandre la foi chrétienne[11]. C'est dans ce cadre que fut élaborée la terminologie chrétienne slovène et slave basée sur la terminologie ladine ancienne (la langue romane parlée à l'époque à Salzbourg et langue de la plupart des évangélisateurs en Carantanie, si l'on considère l'origine de leurs noms)[12]. Celle-ci fut ultérieurement confirmée dans les premiers écrits slaves et slovènes en alphabet latin (les manuscrits de Freising, allemand : Freisinger Denkmäler, slovène Brižinski spomeniki) élaborée dans le cadre de l’évangélisation à partir du VIIIe siècle et écrits sur « papier » vers la fin du Xe siècle). C'est cette terminologie déjà fortement établie qui fut utilisée ultérieurement par Cyrille et Méthode dans le cadre de leur traduction intégrale de la Bible à Blatnograd, cité slave proche du lac Blato, c'est-à-dire lors de leur mission dite en Grande-Moravie[13].

Au IVe siècle, Wulfila, évêque goth arien du bas-Danube, évangélise ses compatriotes et crée avec succès un alphabet gotique, tandis que l'apôtre André, nicéen, en fait autant avec les Grecs et les Thraces de la région. Aux IXe et Xe siècles, les Slaves de l'Est, ceux du Sud, puis les Russes, ainsi que l'aristocratie bulgare initialement tengriste, reçoivent le baptême, mais aussi leurs alphabets glagolitique et cyrillique, des missionnaires byzantins : parmi ces derniers, Cyrille et Méthode sont les apôtres majeurs des Slaves. Ils effectuent une première mission en Grande-Moravie à l'initiative de Photius, le patriarche de Constantinople, durant la seconde moitié du IXe siècle (en 862-863). S'ils peuvent y constituer rapidement une Église slavonne, celle-ci est éphémère, en raison de l'absence de soutien de la part de Rome, de la dégradation des relations entre les Églises d'Occident et d'Orient, surtout, à cause de la résistance du clergé germanique à la liturgie byzantine, longue et complexe. Cyrille meurt en 869 et Méthode, en 885. Par la suite, leurs disciples sont chassés par le clergé d'obédience romaine, qui promeut un rite latin plus court et plus simple.

Dans l'art chrétien oriental de l'icône, de la mosaïque et de la fresque, l'iconographie chrétienne joue un rôle pédagogique auprès des populations. Ainsi, la transition d'un art « païen » vers un art chrétien se fait progressivement à travers l'assimilation de Zeus, de Gabeleisos ou de Vélès au Dieu chrétien, et d'Apollon, de Zalmoxis ou de Khors au « Christ pantocrator ». Il est probablement l'indice d'une méthode pour la conversion qu'utilisent les missionnaires, à savoir l'association des principales divinités païennes au « Père » et au Christ en majesté.

En Occident, si des œuvres vernaculaires à caractère missionnaire existent, l'usage exclusif du latin pour la liturgie limite le rôle de l'évangélisation à cet égard, mais là comme dans l'art byzantin, les populations sont réceptives à l'image et l'art évolue. Ainsi, les motifs végétaux typiquement germaniques de la période des migrations des peuples ont tendance à disparaître, en Germanie intérieure, de l'art des Alamans et des Thuringes au VIIe siècle, alors que le christianisme progresse dans leurs régions. Dans l'île de Grande-Bretagne, le poème anglo-saxon du Christ sur la Croix (connu à travers une version datée du IXe siècle) dépeint le martyre et le « triomphe du Christ-Roi ». Ici c'est le dieu-roi Wotan qui se transforme en Christ-Seigneur. Ce poème fait écho à la Croix de Ruthwell, en Écosse, œuvre antérieure quant à elle ornée d'un poème runique sur le même thème.

L'action des missionnaires romains est éclipsée, après la fin du VIIIe siècle, par le rôle des souverains nouvellement convertis, comme en Scandinavie. Dans cette dernière région, le rôle des rois danois, à la suite d'Harald à la Dent bleue baptisé vers 960, est déterminant. En Suède, il faut attendre la dynastie du Götaland pour que le christianisme s'impose dans les années 1060. L'influence politique des rois chrétiens est également déterminante en Bohême-Moravie, en Pologne et en Hongrie : les ducs tchèque Borgivoï, polonais Mièchko et hongrois Vaïk (Voïko) reçoivent le baptême respectivement en 880, en 966 et en 997.

Le modèle du missionnaire du haut Moyen Âge, inspiré par les apôtres, notamment par saint Paul, est promis à un bel avenir dans l'Église catholique : il est l'héritage majeur de la période. Mise en sommeil lorsque les royaumes chrétiens organisent leur Église, l'idéologie qui s'est formée autour de l'action des missionnaires, surtout au VIIIe siècle, perdure dans les monastères.

Elle ressurgit à travers l'idéal de vie apostolique qui connaît un nouvel essor dans les ordres mendiants, Dominicains et Franciscains, à la fin du XIIe siècle. Les premiers, en particulier, prennent le nom de « frères prêcheurs ».

Le XIIIe siècle[modifier | modifier le code]

Un nouvel essor de la mission chrétienne se prépare en Occident au XIIe siècle, principalement avec la création de nombreux ordres religieux et avec l'affirmation, à travers l'idéologie de la Croisade, d'un « esprit de conquête » dans l'Église.

Parmi les participants à cette évolution, au début du XIIIe siècle, deux personnalités se distinguent : Dominique de Guzmán et François d'Assise. Reprenant à leur compte l'idéal de vie apostolique dans les ordres qu'ils fondent, ils donnent naissance à deux nouvelles pépinières de missionnaires, dont le champ d'action déborde largement les frontières du monde chrétien.

Les Dominicains, à l'instar de leur fondateur, tournent assez rapidement leur attention vers la lutte contre les hérésies à l'intérieur de l'Occident chrétien. En cela, ils s'illustrent notamment par une action d'évangélisation des campagnes, que leur rôle ultérieur dans l'Inquisition a pu ternir mais ne doit pas faire oublier.

Les Franciscains, quant à eux, commencent à s'ouvrir à des cultures non-chrétiennes avec le monde musulman, dans l'Espagne chrétienne et mozarabe. De là, ils lancent des missions en Afrique du Nord, non sans avoir développé la connaissance et l'usage de la langue arabe, mais aussi du Talmud (Raymond Lulle). Ils ont ainsi leurs premiers martyrs.

L'Ordre de Cîteaux dépêche un « évêque missionnaire » nommé Christian pour organiser les croisades baltes visant à évangéliser les Vieux-Prussiens et les peuples baltes avec l'appui des ordres militaires germaniques. Lui et l'Ordre teutonique trouvent un allié séculier en 1222 en la personne de Conrad Ier de Mazovie, qui leur permet de s'installer dans la basse-Vistule.

Après 1233, lorsque les Mongols font irruption aux confins des mondes chrétien et musulman, des frères prêcheurs (dominicains) se trouvent aux avant-postes, envoyés par la Hongrie auprès des premières victimes de la Horde d'or. Ayant réussi à convertir certains des voisins orientaux des Russes (les Coumans), ils jouent le rôle d'ambassadeurs de l'Occident auprès des khans, non sans que certains d'entre eux connaissent la déportation ou le martyre.

Après le concile de Lyon (1245), plusieurs émissaires des deux ordres sont envoyés par le Pape Innocent IV pour aider les chrétiens des Églises lointaines. Suivant les voies vers l'Orient que ces derniers ont été parmi les premiers à explorer, la mission de ces deux ordres se porte ensuite en Asie, dans le Caucase, en Perse et jusqu'en Chine ou en Inde. Ces « missionnaires-ambassadeurs » évangélisent et constituent de nouvelles Églises, comme chez les Alains de Crimée ou dans certains khanats mongols.

Les contacts qui ont lieu entre les envoyés du pape, Jean de Plan Carpin, en 1244, ou du roi de France Louis IX, Guillaume de Rubrouck, en 1253, sont infructueux du point de vue de l'évangélisation. Mais ces deux franciscains rapportent de précieux renseignements sur l'organisation des Mongols, et suscitent un certain engouement de leurs confrères pour la mission lointaine.

En Chine, la mission de Jean de Montecorvino, envoyée en 1289, découvre un noyau chrétien nestorien qui subsistait chez les Öngüts, sans contacts avec les Églises occidentales ; c'est aussi le cas de l'Église nicéenne d'Abyssinie en Afrique. Jean de Montecorvino fonde l'Église de Pékin (ou Khambaliq), dont il devient l'évêque, après avoir converti un certain nombre de Chinois et de Mongols. Plusieurs frères franciscains viennent le rejoindre pour poursuivre la mission.

La fin du Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Le succès des entreprises missionnaires du XIIIe siècle est cependant limité dans le temps. L'isolement de ces Églises « lointaines », ou encore l'hostilité des pouvoirs locaux au christianisme, finit par avoir raison de la majorité de leurs fondations, durant les XIVe et XVe siècles.

Une nouvelle ère s'ouvre pour l'évangélisation à la fin du Moyen Âge, en 1492, avec l'achèvement de la Reconquista par la prise de Grenade, en Espagne et avec la découverte de l'Amérique, bientôt suivie de sa conquête.

En 1453, c'est la chute de Constantinople, la disparition de l'empire byzantin (396-1453), la reprise en force des guerres ottomanes en Europe, certes avec les apports byzantins à la Renaissance italienne.

Chronologie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Bruno Dumézil, Les conversions forcées ont-elles existé ?, L'Histoire no 325, novembre 2007, p. 69-73
  2. Bruno Dumézil, Op. cit.
  3. Pierre Perrier, Xavier Walter, Thomas fonde l'Église en Chine (65-68 après Jésus-Christ), Sarment Éditions du Jubilé, 20 août 2008, (ISBN 2-86679-482-6 -) (ISBN 978-2-86679-482-8), p. 165-173
  4. Robert Alaux, Les Derniers Assyriens, https://www.youtube.com/watch?v=AhRXoo5XR3E
  5. « En serais-tu donc arrivé jusqu’à oublier que tu es un Africain, écrivant à des Africains, et que l’un et l’autre nous habitons en Afrique ; » (Lettres, 17, 4) »
  6. Lancel Serge, Études sur la Numidie d'Hippone au temps de saint Augustin, in Mélanges de l'École française de Rome. Antiquité, année 1984, volume 96, numéro 96-2, p. 1085-1113,http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/mefr_0223-5102_1984_num_96_2_1439
  7. http://www.dossiers-archeologie.com/numero-286/l-algerie-antique.1786.php, p. 23
  8. Bruno Dumézil, Les racines chrétiennes de l'Europe : conversion et liberté dans les royaumes barbares Ve ‑ VIIIe siècles, Fayard, Paris octobre 2005 (ISBN 2-213-62287-6) - lire en ligne
  9. Conversio Bagoariorum et Carantanorum (=Razprave Znanstvenega društva v Ljubljani 11/3, éd. et traduction Milko Kos). Ljubljana 1936; Conversio Bagoariorum et Carantanorum (=MGH. Studien und Texte 15, é. et traduction F. Lošek). Hanovre, 1997.
  10. J. H. A. Ebrard: Die iroschottische Missionskirche des sechsten, siebten und achten Jahrhunderts und ihre Verbreitung und Bedeutung auf dem Festland. (Gütersloh 1873) Hildesheim 1971; H. Löwe: Die Iren in Europa im frühen Mittelalter I. Stuttgart 1982; H. Dopsch, R. Juffinger (Hg.): Virgil von Salzburg. Salzburg 1985.
  11. Otto Kronsteiner: Virgil als geistiger vater der Slawenmission und der ältesten slawischen Kirchensprache. Dans: Virgil von Salzburg. Salzburg 1985, 122-128
  12. Otto Kronsteiner: Salzburg und die Slawen. Mythen und Tatsachen über die Entstehung der ältesten slawischen Schriftsprache. Dans: Die Slawischen Sprachen" 2, Salzburg 1982, 27-51; Otto Kronsteiner: "Alpenromanisch" aus slawischer Sicht. Dans: Das Romanische in den Ostalpen. éd. D. Messner. ÖAW Philosophsich-Historische Klasse. SB 442, Vienne, 1984, 73-93; Otto Kronsteiner: Ladinisch, das Romanisch des Alpenraums. Dans: Nichts als Namen. Ljubljana 2003, 99-107.
  13. P. G. Parovel: Cenni di storia del popolo sloveno sino ai tempi dei monumenti di Frisinga. In: J. Jež: Monumenta Frisingensia = Brižinski spomeniki : la prima presentazione in Italia dei Monumenti letterari Sloveni di Frisinga del X–XI secolo coevi alle prime tracce scritte della lingua italiana : con traduzione dei testi cenni di storia degli Sloveni e dati sugli Sloveni in Italia. Trieste, Florence, 1994, 91–105. Franz Miklosich: Die christliche Terminologie der slavischen Sprachen. Vienne, 1875.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]