Saint-Jean-de-Bournay

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Saint-Jean-de-Bournay
Saint-Jean-de-Bournay
Fontaine de la place des Terreaux et Hôtel de ville de Saint-Jean-de-Bournay en avril 2019
Blason de Saint-Jean-de-Bournay
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Isère
Arrondissement Vienne
Intercommunalité Communauté de communes Bièvre Isère
Maire
Mandat
Franck Pourrat
2020-2026
Code postal 38440
Code commune 38399
Démographie
Population
municipale
4 687 hab. (2021 en augmentation de 1,41 % par rapport à 2015)
Densité 174 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 30′ 11″ nord, 5° 08′ 19″ est
Altitude 380 m
Min. 345 m
Max. 511 m
Superficie 26,87 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Saint-Jean-de-Bournay
(ville isolée)
Aire d'attraction Saint-Jean-de-Bournay
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de L'Isle-d'Abeau
Législatives Septième circonscription
Localisation
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Liens
Site web www.saintjeandebournay.fr

Saint-Jean-de-Bournay est une commune française située dans le département de l'Isère, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Autrefois paroisse de la province royale du Dauphiné et ancienne ville-siège de la communauté de communes de la région Saint-Jeannaise, la commune est adhérente depuis 2014 à la communauté de communes Bièvre Isère.

Ses habitants sont dénommés les Saint-Jeannais[1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Plan de Saint-Jean-de-Bournay et des communes voisines

Situation et description[modifier | modifier le code]

Située dans la partie septentrionale du département de l'Isère et dans l'arrondissement de Vienne, la commune a longtemps été le chef-lieu de son propre canton (supprimé lors de la réforme territoriale de 2014) et la ville-siège de la communauté de communes de la région Saint-Jeannaise, micro région créée autour de son territoire situé entre la forêt de Bonnevaux au sud et l'agglomération berjalienne, ainsi que le territoire de l'ancienne Ville nouvelle de L'Isle-d'Abeau, au nord.

Saint-Jean-de-Bournay est situé à 75 km de Grenoble, préfecture du département de l'Isère, 54 km de Lyon, chef-lieu de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, 307 km de Marseille et 518 km de Paris, par la route. Le centre de la commune est également situé à 17,3 km de Bourgoin-Jallieu[2] et 22,3 km de Vienne[3], principales villes de son secteur géographique.

Description[modifier | modifier le code]

La commune se présente sous la forme d'une petite agglomération d'un peu moins de 5 000 habitants, située au carrefour de plusieurs grandes routes dont celle reliant Grenoble à Vienne.

Selon la description topographique, historique et statistique des cantons formant le département de l'Isère, publié en 1870, le territoire de Saint-Jean-de-Bournay est au cœur d'une région « légèrement ondulé, assez boisé et d'un aspect riant »[4].

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La zone des collines doucement ondulées du secteur de Saint-Jean-de-Bournay se développe au sud de la plaine lyonnaise et elle est caractérisée par un recouvrement général de moraines dessinant des vallums morainiques et par une série de vallées mortes fluvio-glaciaire.

Le glacier du Rhône avait envahi envahi tout le secteur de l'actuel Bas-Dauphiné à la fin du Pléistocène jusqu'à la région saint-jeannaise. Sa marge latérale occidentale coïncide avec la limite nord du plateau de Bonnevaux, façonnée par l'érosion fluvio-glaciaire des torrents qui longeaient ce gigantesque glacier et dont on retrouve les traces sous forme de terrasses alluviales et de traces d'écoulement[5].

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le territoire communal est traversé par la Gervonde, une petite rivière, affluent de l'Amballon et sous-affluent du Rhône. La commune compte également de très nombreux plans d'eau dont l'étang de Montjoux d'une superficie d'environ 60 hectares.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Moyenne vallée du Rhône, caractérisée par un bon ensoleillement en été (fraction d’insolation > 60 %), une forte amplitude thermique annuelle (4 à 20 °C), un air sec en toutes saisons, orageux en été, des vents forts (mistral), une pluviométrie élevée en automne (250 à 300 mm)[7].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 995 mm, avec 9,6 jours de précipitations en janvier et 6,5 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Bourgoin », sur la commune de Bourgoin-Jallieu à 15 km à vol d'oiseau[8], est de 12,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 844,0 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].

Voies de communication[modifier | modifier le code]

Liaisons routières[modifier | modifier le code]

Panneau routier (RD 502) d'entrée du territoire de Saint-Jean-de-Bournay

La ville de Saint-Jean-de-Bournay se situe au croisement de trois anciennes routes principales classées en routes nationales puis déclassée en routes départementales à la suite de la réforme de 1972[12] qui sont :

La commune est également située à égale distance des autoroutes A7 (échangeur de Vienne-Nord) et 43 (échangeur de Bourgoin-Jallieu)

Liaisons ferroviaires[modifier | modifier le code]

Quoique le territoire de la commune soit traversé par la voie ferrée LGV Rhône-Alpes, Saint-Jean-de-Bournay ne possède aucune gare sur son territoire. Elle fut cependant desservie par une ligne des Tramways de l'Ouest du Dauphiné entre 1899 et 1936 qui reliait Lyon-Monplaisir à Saint-Jean-de-Bournay, La Côte-Saint-André et Saint-Marcellin.

La gare ferroviaire la plus proche de la commune est celle de Bourgoin-Jallieu, desservie par des trains TER Auvergne-Rhône-Alpes.

Transports publics[modifier | modifier le code]

Autocars[modifier | modifier le code]

Le réseau interurbain de l'Isère, plus connu sous l'appellation locale Cars Région Isère, relie la ville de Saint-Jean-de-Bournay aux autres villes de l'Isère, avec deux lignes dédiées :

  • la ligne 2090 qui relie Saint-Jean-de-Bournay à Bourgoin-Jallieu (gare)
  • la ligne 2900 qui relie Vienne à La Côte-Saint-André.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Jean-de-Bournay est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[13],[14],[15]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Jean-de-Bournay, une unité urbaine monocommunale[16] de 4 594 habitants en 2017, constituant une ville isolée[17],[18].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Jean-de-Bournay, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 1 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[19],[20].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (79,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (44,3 %), terres arables (28,1 %), forêts (13 %), zones urbanisées (7 %), prairies (6,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,5 %)[21]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Hameaux lieux-dits et écarts[modifier | modifier le code]

Voici, ci-dessous, la liste la plus complète possible des divers hameaux, quartiers et lieux-dits résidentiels urbains comme ruraux qui composent le territoire de la commune de Saint-Jean-de-Bournay, présentés selon les références toponymiques fournies par le site géoportail de l'Institut géographique national[22].

  • Maison Drevon
  • Maison Buisson
  • les Closures
  • Maison Abel
  • Combe Pommier
  • le Plan
  • le Bois
  • Maison Birochon
  • Maison Groléas
  • les Serves
  • Maison Fontaine Garrand
  • Chez Pellet
  • Maison Birochon
  • Maison Borde
  • la Nivolière
  • Fontainebleau
  • Chatillon
  • le Bessay
  • Maison Ponte
  • les Quatre Sapins
  • les Echarrières
  • Chez Pellet
  • Maison Fontaine
  • les Crozes
  • Maison Martinet
  • Maison Roux
  • le Plan
  • Miraillet
  • le Bouchet
  • Carlos
  • Maison Belmont
  • Maison Chardon
  • Maison Bardin
  • Maison Bouvier
  • Chez Abel
  • la Cantonnière
  • Maison Berger Billon
  • Maison Bourson
  • Maison Gouvert
  • le Gonnet
  • la Tuilerie
  • Montjoux (hameau et étang)
  • le Sarrut
  • Maison Montagnat
  • Petits Monts
  • Maison Colombin
  • Maison Carley
  • Gros Berthia
  • les Monts
  • Maison Valluy

Risques naturels et technologiques majeurs[modifier | modifier le code]

Risques sismiques[modifier | modifier le code]

L'ensemble du territoire de la commune de Saint-Jean-de-Bournay est situé en zone de sismicité no 3, comme la plupart des communes de son secteur géographique[23].

Terminologie des zones sismiques[24]
Type de zone Niveau Définitions (bâtiment à risque normal)
Zone 3 Sismicité modérée accélération = 1,1 m s−2

Autres risques[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

Attestations anciennes[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Castrum Sancti Johannis au XIIe siècle, Sanctus Johannus de Bornay au XIIIe siècle, Saint-Jehan Dahornay au XIVe siècle, Saint-Jehan de Bornaz au XVIe siècle, Saint-Jehan Dambournay et Saint-Jehan d´Emborney au XVIIe siècle[25].

Étymologie[modifier | modifier le code]

Selon André Planck, auteur d'un livre sur la toponymie des communes de l'Isère, le village se dénommait Turritone à l'époque romaine (contraction de Turri Mutatione signifiant « relais de la Tour »). Le nom Bornaco, plus ancien, car d'origine gauloise revint au début du Moyen Âge. Ce toponyme peut dériver de Borna, mot d'origine celtique désignant une « source » ou un « trou »[26].

Il semble bien que Turritone soit une localité en Sardaigne dans l’archevêché de Cagliari : Propter transgressionem ordinationis Ecclesiæ Turritone, quam fine auctoritate Pontificis fecerat Citonatus Archiepiscopus Caralitanus Sardinia insula fuit ...[27]

Saint-Jean-de Bournay devrait son nom à saint Jean-Baptiste[25], et se trouve implanté à côté de Bournay, aujourd’hui un quartier de la commune, dont les formes anciennes Bornay, Bornaz, évoque un participe passé arpitan bornâ, « bornée », d'après le latin tardif bornata, de même sens[28], ou Dambournay, Embourney, embournâ, « à l’intérieur des bornes ».

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire et Antiquité[modifier | modifier le code]

Territoire des Allobroges

Le secteur actuel de Saint-Jean-de-Bournay se situe à l'ouest du territoire antique des Allobroges, ensemble de tribus gauloises occupant l'ancienne Savoie, ainsi que la partie du Dauphiné, située au nord de la rivière Isère.

Située à proximité de Vienne, capitale gallo-romaine, Saint-Jean-de-Bournay, alors connue sous le nom de Castrum Sancti Johannis et ce jusqu'au XIIe siècle était située sur l’un des principaux axes militaires et commerçants reliant Rome aux provinces rhodaniennes par les Alpes.

Moyen Âge et Temps Modernes[modifier | modifier le code]

Durant le XVe siècle et le XVIe siècle, la cité et le pays Saint-Jeannais, abritant quelques modestes ruisseaux, mais de nombreux étangs, connaît un important essor économique grâce à la fabrique de toiles pour la marine, le peignage et le tissage du chanvre qui nécessite la présence de l'eau.

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

La place de Terreaux en 1914.

Révolution française[modifier | modifier le code]

Durant la période révolutionnaire et jusqu'en 1801, la commune se nommait « Toile-à-Voile » en raison de la présence d'une fabrique de toiles sur son territoire[29]. Une des principales chorales de la cité porte ce nom en mémoire de cette ancienne appellation[30].

Le XIXe siècle[modifier | modifier le code]

En , une concession de chemin de fer par tramway est accordée à des entrepreneurs locaux afin de créer une ligne à voie métrique de Saint-Jean-de-Bournay à Saint-Marcellin par La Côte-Saint-André. Cette convention fut entérinée par un décret de déclaration d’utilité publique le . Cette ligne fut ouverte au transport du public et de marchandises en 1900[31].

Le XXe siècle[modifier | modifier le code]

La communauté de communes de la région Saint-Jeannaise, dont le siège est fixé à Saint-Jean-de-Bournay et qui regroupe les quatorze communes du bassin saint-jeannais est créée le . Elle fusionnera le avec la communauté de communes Bièvre Isère qui regroupe un plus grand nombre de communes.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Hôtel de ville de Saint-Jean-de-Bournay en avril 2019.

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Le conseil municipal est composé de vingt-quatre membres (dix-sept hommes et sept femmes) dont un maire, huit adjoints au maire, deux conseillers délégués et treize conseillers municipaux[32].

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Scrutins locaux[modifier | modifier le code]

Scrutins nationaux[modifier | modifier le code]

Lors de l'élection présidentielle de 2017, au niveau local, la candidate du Front national a bénéficié d'un meilleur score que les autres candidats, par rapport au résultat national.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
avant 1958 ? Louis Montagnat Radical Meunier à façon, agriculteur, conseiller général (1945-1967)
1977 1983 Roger Montmeat    
1983 2001 Roger Jaillet UMP Chef d'entreprise
2001 2014 Jean-Pascal Vivian PS Éleveur
2014 2020 Daniel Cheminel DVD-LR Chef d'entreprise retraité
Conseiller départemental (2016-2021)
2020 En cours Franck Pourrat   Cadre de la fonction publique
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[35].

En 2021, la commune comptait 4 687 habitants[Note 3], en augmentation de 1,41 % par rapport à 2015 (Isère : +2,71 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 6752 8482 9042 7693 3923 3303 4923 2793 298
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
3 3823 5013 4723 2493 1803 0693 1563 1833 308
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
3 2853 1853 1742 8662 8162 7142 7082 5862 621
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
2 8873 1743 2403 6513 7643 8574 1884 2814 525
2018 2021 - - - - - - -
4 5794 687-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee à partir de 2006[37].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Saint-Jean-de-Bournay, qui compte plusieurs établissements scolaires[38], est rattachée à l'académie de Grenoble.

Écoles maternelles et primaires[modifier | modifier le code]

Deux écoles sont situées sur le territoire communal : L'école maternelle J. Lacroix et l'école élémentaire Jean de la Fontaine et l'école primaire privée Sainte-Emilie de Rodat

Collèges[modifier | modifier le code]

Le collège Fernand Bouvier

Lycée[modifier | modifier le code]

Le lycée professionnel agricole privé Vallon Bonnevaux propose des classes de 4ème et 3ème de l'enseignement agricole, le CAP SAPVER (services aux personnes et vente en espace rural), le CAP jardinier paysagiste, le Bac Pro SAPAT (services aux personnes et aux territoires) et des formations continues (CAP AEPE, prépa apprentissage, etc.)

Équipement sanitaire et social[modifier | modifier le code]

L'EHPAD de la Barre est un établissement public accueillant des personnes âges dépendantes comptant 108 places. Une unité de psycho-gériatrie, dénommée « Cantou », essentiellement destinée aux personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer, accueille trente résidents dans un bâtiment annexe[39],[40].

Équipement sportifs et culturels[modifier | modifier le code]

  • Le musée Drevon
Situé dans l'espace public du Jardin de Ville, le musée Drevon, inauguré en 1981, tient son nom de l'artiste Jean Antoine Drevon, né en 1889. Celui-ci aimait dessiner son espace environnant[41].

Médias[modifier | modifier le code]

Presse écrite[modifier | modifier le code]

Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition du Nord-Isère, un ou plusieurs articles à l'actualité de la commune et de son ancien canton, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.

Cultes[modifier | modifier le code]

Culte catholique[modifier | modifier le code]

La communauté catholique et l'église de Saint-Jean-de-Bournay (propriété de la commune) dépendent de la paroisse Saint Hugues de Bonnevaux (relais Saint-Jean) qui est, elle-même, rattachée au diocèse de Grenoble-Vienne[42].

Autres cultes[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

Emploi[modifier | modifier le code]

Entreprises et secteur d'activité[modifier | modifier le code]

La ville héberge sur son territoire des entreprises produisant des biens d'équipement domestique, avec l'usine du groupe SEB et de fabrication de pièces techniques en matière plastique par sa filiale Calor, du carton ondulé, avec l'usine DS Smith Packaging Sud-Est (anciennement Otor Dauphiné) du groupe [43], la production de viande de volaille, avec l'usine Saroja Volailles, ainsi que l'extraction de pierre pour la construction.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Passage dans le bourg central
Le « jardin de ville »

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • L'orgue de l'église Saint-Hugues de Bonnevaux, construit par Joseph Merklin en 1889, et offert par la famille Dumoulin la même année. Situé sur le bas-côté droit du chœur, il fut restauré en 1988, mais a perdu une grande partie de son caractère romantique d'origine. Ses jeux harmoniques ont été recoupés, le plein-jeu recomposé et certains jeux d'origine de Merklin ont disparu. Il a malgré tout gardé une belle sonorité[44].
  • La chapelle de Bournay du XIIIe siècle, située au lieu-dit bournay à l'est du village en direction de Bourgoin-Jallieu.
  • La Madone, dite Notre Dame des Lumières (statue située sur les hauteurs nord, non loin de l'hôtel de ville côté est)
  • La tour Lesdiguières, vestige du château fort de Saint-Jean-de-Bournay, du XIIe ou XIIIe siècle[45] (sur les hauteurs nord, non loin de l'hôtel de ville côté ouest).
  • Les maisons en pisé réparties un peu partout dans le village et ses environs, notamment aux lieux-dits Miraillet, Gonnet et Croix du Pénoux, où elles longent la route.
  • La maison forte de la Barre, du XIVe siècle[45].
  • Le jardin de ville est un grand parc urbain situé au cœur du bourg central.

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

L'ENS de l'étang de Montjoux[modifier | modifier le code]

Les étangs, typiques de ce canton constituent une richesse écologique de par la diversité de la flore et de la faune la constituant et s'y reproduisant.

Le secteur de l'étang de Montjoux présente une faune et une flore riche et variée qui ont permis à ce plan d'eau, situé à l'est de la commune, d'être classé en 1999 espace naturel sensible du Département de l'Isère. On retrouve à travers la mosaïque d'habitats naturels (roselière, saulaie, prairie marécageuse) une quarantaine d'espèce d'oiseaux différentes tant autochtones que migratoires, parmi lesquelles : l'hirondelle, le grèbe huppé, la foulque, le busard des roseaux, la rousserolle, la sarcelle d'hiver, le canard pilet, le héron cendré et le rare héron pourpré ; ainsi que de nombreux micro-mammifères, amphibiens, reptiles et de nombreuses espèces d'insectes[46],[47].

Autres lieux[modifier | modifier le code]

La forêt de Bonnevaux et ses circuits balisés (environ 6 km) qui partent depuis l'Abbaye de Bonnevaux est située entre la commune de Saint-Jean-de-Bournay et la commune de la Côte-Saint-André. Ce secteur forestier, à l'écart des grandes routes permet de découvrir l'ancien domaine des moines et leurs espaces naturels.

Le lieu-dit des « quatre sapins », bosquet d'arbres pittoresques, vestige d'une ancienne forêt de sapins située sur l'une des collines Sud-Est du village, très appréciée par les enfants et leurs parents.

Patrimoine et tradition orales[modifier | modifier le code]

Langue régionale[modifier | modifier le code]

Carte linguistique du Dauphiné : Le dauphinois est un dialecte arpitan parlé dans le nord du Dauphiné

Historiquement, sur le plan linguistique, le territoire de Saint-Jean-de-Bournay, ainsi que l'ensemble du pays de la plaine de Bièvre, se situe au nord-ouest de l'agglomération grenobloise et au sud-est de l'agglomération lyonnaise et donc dans la partie centrale du domaine linguistique des patois dauphinois, laquelle appartient au domaine de la langues dite francoprovençal ou arpitan au même titre que les parlers savoyards, vaudois, Valdôtains, bressans et foréziens.

L'idée du terme, « francoprovençal », attribué à cette langue régionale parlée dans la partie centre-est de la France, différente du français, dit langue d'oïl et de l'occitan, dit langue d'oc est l'œuvre du linguiste et patriote italien Graziadio Isaia Ascoli en 1873 qui en a identifié les caractéristiques, notamment dans le Grésivaudan, les pays alpins et la vallée de l'Isère, depuis sa source jusqu'à sa confluence avec le Rhône.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Joseph-Antoine Bouvard
  • Rodolphe Muret, né en 1789, maire de Saint-Jean-de-Bournay, chirurgien de l'hôtel-Dieu de Lyon et écrivain.
  • Joseph-Antoine Bouvard, fils de militaire, né à Saint-Jean-de-Bournay le . Architecte de la ville de Paris où il succède à son compatriote dauphinois Adolphe Alphand. construit la gare Saint-Charles de Marseille, celle de Châteaucreux à Saint-Étienne, le dôme de l'exposition universelle de 1889 etc. Urbaniste visionnaire, Bouvard travaille sur les plans d'aménagement et de rénovation de Constantinople, puis de Buenos Aires et de Sao Paulo. Il décède à Marly en 1920. La grande avenue qui traverse le Champ-de-Mars à Paris porte son nom.
  • Philippe Viannay journaliste français, fondateur du Centre de formation des journalistes et de l'école de voile Les Glénans. Né le 15 août 1917 à Saint-Jean-de-Bournay et décédé le 27 novembre 1986.
  • Jean Drevon, 1889 -1979, peintre.
  • Roger Jocteur , 1922 - 2010, journaliste et historien local, publication en 1988 d'un ouvrage St Jean de Bournay - Histoire, Légendes et Vérités, et participations à plusieurs ouvrages sur la région.
  • l'abbé Jean-Louis Gervat, peintre et curé de la commune, décédé à Saint-Jean-de-Bournay (1867-1930)
  • Henri Ginet (1923-1970), artiste peintre né à Saint-Jean-de-Bournay.

Héraldique, logotype et devise[modifier | modifier le code]

Blason de Saint-Jean-de-Bournay Blason
De gueules au cheval effaré d’argent[48].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Site habitants.fr, page sur le nom des habitants des communes de l'Isère, consulté le 18 avril 2019
  2. Site via michelin page sur la distance entre Saint-Jean-de-Bournay et Bourgoin-Jallieu, consulté le 18 avril 2019
  3. Site via michelin page sur la distance entre Saint-Jean-de-Bournay et Vienne, consulté le 18 avril 2019
  4. Google livre "Description topographique, historique et statistique des cantons formant le département de l'Isère, 1870, consulté le 18 avril 2019
  5. Site ficehinfotterre, "carte géologique, feuille de la Côte Saint-André, consulté le 19 avril 2019
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