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Covid-19: quel est le profil des nouveaux contaminés de la 7e vague?

Le nombre de nouveaux cas positifs au Covid-19 rapporté mardi par les autorités sanitaires a bondi à 147.248, soit 54% de plus qu'il y a une semaine. Sur fond de 7e vague, les hospitalisations concernent surtout les personnes déjà éligibles à la 4e dose.

La 7e vague n'épargne personne. Celle-ci s'explique en grande partie par l'échappement immunitaire des nouveaux variants, à savoir une forte capacité à résister aux protections induites par la vaccination et les précédentes infections.

Ainsi, tous les départements affichent un taux d'incidence en hausse d'au moins 25% sur une semaine, avec toutefois des disparités géographiques marquées, comme l'explique à BFMTV Thomas Devlaeminck, collaborateur du site Covid Tracker.

"On a une épidémie qui repart plus fortement en Île-de-France, et sur les départements de la côte Ouest. Mais d'une manière globale, l'ensemble de la France métropolitaine est touchée par cette septième vague", décrypte-t-il.

Pour rappel, le nombre de nouveaux cas positifs au Covid-19 a bondi mardi à 147.248, soit une augmentation de 54% sur une semaine.

Les personnes à risque davantage hospitalisées

Toutes les générations sont touchées par cette hausse des contaminations. Mais les publics les plus âgés ont pour l'instant un taux d'incidence deux fois plus élevés que les mineurs, à l'inverse de la vague de fin janvier 2022. Ceux-ci sont également plus sujets à l'hospitalisation.

"Ce que l'on observe, c'est que les cas qui sont hospitalisés sont plutôt les plus de 60 ans, notamment avec des facteurs de comorbidité, et surtout les plus de 80 ans", précise à BFMTV Bruno Lina, virologue et membre du Conseil scientifique.

Pour le moment, difficile de savoir s'il s'agit de premières contaminations ou de réinfections. Selon les premières études, la majorité des cas actuels aurait déjà été infecté par le Covid-19 durant l'année 2021, mais les données manquent encore. 

Surtout que l'immunité, acquise par le vaccin ou par une première contamination, "dépasse rarement les six mois", prévient au micro de BFMTV Jean-Paul Hamon, médecin généraliste et président de la fédération des médecins de France,


Pas de doute en revanche sur l'efficacité de la vaccination pour limiter les risques. Les autorités insistent d'ailleurs sur l'importance d'une deuxième dose de rappel pour les plus fragiles, mais aussi les résidents d'Ehpad. 

Selon le ministère de la Santé, 9 millions des 60-79 ans seront éligibles à cette dose de rappel au début du mois de juillet. Après un démarrage plutôt calme, les prise de rendez-vous pour cette quatrième dose repartent à la hausse. Elles ont été multipliées par quatre en deux semaines.

Mathieu Ait Lachkar