Publicité
Réservé aux abonnés

Professeur Yazdan Yazdanpanah: «Il y aura d’autres épidémies de coronavirus»

«Beaucoup de gens ont peur des vaccins, et c’est une bêtise. Une des raisons pour lesquelles les gens ne leur font pas confiance, c’est qu’ils ont été très efficaces. Ces personnes ont oublié qu’avant, on mourait de la rougeole.» Jean-Christophe Marmara/JC MARMARA / LE FIGARO

ENTRETIEN - Le chef du service maladies infectieuses à l’hôpital Bichat estime que la lutte contre le Covid-19 va permettre l‘élaboration d’un vaccin contre les coronavirus en général.

Sur le sujet du nouveau coronavirus, apparu en Chine, rares sont les voix aussi reconnues et respectées que celle du professeur Yazdan Yazdanpanah. Chef du service maladies infectieuses à l’hôpital Bichat, dans le 18e arrondissement de Paris, le médecin occupe un rôle clé: il pilote la prise en charge des malades du virus Covid-19. Également directeur de l’Institut d’immunologie, inflammation, infection et microbiologie (I3M) à l’Inserm et expert auprès de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le spécialiste nous livre son témoignage éclairé face à l’épidémie.

LE FIGARO.- Le 24 janvier dernier, vous disiez qu’il y avait 5 % à 15 % de chances que le virus arrive en France. Était-ce une sous-estimation?

Professeur Yazdan YAZDANPANAH.-C’est possible. J’ai toujours dit qu’il y aurait des cas en France. Il y aura probablement de petits clusters (des transmissions interhumaines groupées, NDLR), mais est-ce qu’il y aura une épidémie chez nous? C’est toujours un point d’interrogation. Je dois…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 85% à découvrir.

Vous avez envie de lire la suite ?

Débloquez tous les articles immédiatement.

Déjà abonné ? Connectez-vous

Professeur Yazdan Yazdanpanah: «Il y aura d’autres épidémies de coronavirus»

S'ABONNER
Partager

Partager via :

Plus d'options

S'abonner
32 commentaires
  • Biquette35

    le

    En fait il est comme moi, il n’en sait strictement rien.

  • Nathalie75015

    le

    Le même professeur Yazdanpanah annonçait le 24 janvier sur Europe 1 : "il y a 5 à 15% de risque d'avoir un cas en France". A peine 3 jours plus tard, 3 cas étaient identifiés, mais sur France Inter il n'y voyait toujours "rien d'inquiétant".

À lire aussi

Une IA permet de retrouver l’origine de cancers déjà métastasés

Une IA permet de retrouver l’origine de cancers déjà métastasés

DÉCRYPTAGE - Des chercheurs ont conçu un algorithme d’apprentissage capable de trouver l’origine de cellules cancéreuses qui se sont propagées dans le corps alors qu’on ne connaissait pas la tumeur de départ. De quoi mieux cibler les traitements pour les patients.