En réalité, pour les jeunes embrigadés dans l’euphorie trans, sous perfusion d’injonctions trans affirmatives diffusées par les réseaux d’influence sur internet, ils ne parlent déjà plus de leurs parents, mais de leurs géniteurs, quand ils dévoilent leur transidentité. Elle doit être accueillie comme une évidence, un fait avéré par leur ressenti indiscutable : je suis né(e) dans le mauvais corps, un point c’est tout, vous devez l’accepter… Les parents découvrent alors, stupéfaits, que depuis plusieurs mois leur enfant est sous emprise. Il a été adopté par une famille arc-en-ciel qui l’aime et l’accueille comme il se ressent.

Pour les parents, le choix est cornélien : accepter de faire le deuil de leur enfant tel qu’il est né et accepter le changement de sexe ou résister à la contagion idéologique trans affirmative. Mais la résistance bienveillante a un coût très élevé pouvant aller jusqu’à la rupture. Les parents découvrent alors leur enfant en colère, borné, refusant d’aborder posément le sujet et d’entendre une autre voix que la sienne. Certains révèlent une agressivité voire une violence dans leurs propos ou leurs gestes. Ce qui revient le plus dans les récits est la perte de tout attachement émotionnel avec la famille : les ponts sont parfois déjà coupés du côté de l’enfant.

Un phénomène qui masque souvent d’autres pathologies

Pour les parents qui ont l’intime conviction que leur enfant traverse une crise identitaire profonde, une phase de déprime, ou qu’il souffre d’autres pathologies influant sur son état psychologique, c’est tout simplement un cauchemar qui démarre. Pourtant, là encore, les pays du nord qui ont une dizaine d’années d’avance sur nous constatent que parmi ces jeunes se déclarant être nés dans le mauvais corps tardivement (12-14 ans), une majorité d’entre eux souffrent d’autres pathologies, certaines corrélées à des spécificités cognitives (dépressions, troubles alimentaires, traumas consécutifs à des abus, spectre autistique, haut potentiel, TDAH…).

Pour l’enfant, se convaincre d’être dysphorique de genre permet d’étouffer cette souffrance, mais de manière très éphémère. Quand l’effet d’euphorie va redescendre, l’enfant aura compris que changer de sexe n’était qu’une illusion, et la chute sera brutale. Comme en témoigne cette dé-transitionneuse dans le documentaire anglais Transgender Kids : Who knows best ? « Si je m’adressais à une fille atteinte de dysphorie de genre qui déteste son corps autant que j’ai détesté le mien, je lui dirais de sortir dehors, d’aller jouer dans la boue, de grimper aux arbres, de trouver une manière d’habiter son corps selon ses propres volontés. Maintenant à cause de ma transition, j’aurai pour toujours un corps de femme effrayant. J’aurai toujours une poitrine plate et une barbe et je ne peux plus rien. »

Un homme averti en vaut deux

Rappelons que nous parlons d’enfants qui n’ont pas la maturité de savoir de manière certaine ce qui est bon pour eux. Oui, un enfant peut se tromper sur lui-même et ce faisant, se mettre en danger. C’est à nous les adultes de l’en protéger. Cela ne veut pas dire ne pas entendre cet appel à l’aide, cette souffrance véritable. Cela veut dire accompagner son enfant, maintenir le lien autant que possible avec lui, gagner du temps, et mener un travail exploratoire avec des professionnels de santé.

Pour certains, une infime partie, ce long chemin aboutira au constat que le changement de sexe est vital. Mais ils sauront qu’il est coûteux à tout point de vue et notamment sur leur santé physique. Ils pourront alors compter sur l’amour inconditionnel de leur famille qui les aura accompagnés dans ce parcours complexe à la recherche de leur identité. SOS Éducation, comme d’autres associations françaises, propose aux parents et aux personnels éducatifs des temps d’échange, une information documentée, et une mise en lien afin d’agir au mieux dans l’intérêt supérieur de l’enfant.

Il convient, pour les familles traversant cette épreuve, d’être accompagnées au plus près en trouvant les soutiens les plus compréhensifs et les plus aptes à les épauler. Il va falloir néanmoins s’armer de courage pour éviter que cette idéologie ne bouleverse trop notre jeunesse, et aider nos jeunes à retrouver des espaces d’enchantement pour qu’ils ne versent pas dans des doctrines cousues de fil blanc. (Voir l’article complet ici)

Voir la très méritante Association SOS-Education

“Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous ;
et ils ont échangé la majesté du Dieu incorruptible pour des images représentant l’homme corruptible, des oiseaux, des quadrupèdes et des reptiles.
Aussi Dieu les a-t-il livrés, au milieu des convoitises de leurs cœurs, à l’impureté, en sorte qu’ils déshonorent entre eux leurs propres corps,
eux qui ont échangé le Dieu véritable pour le mensonge, et qui ont adoré et servi la créature de préférence au Créateur, (lequel est béni éternellement. Amen!)
C’est pourquoi Dieu les a livrés à des passions d’ignominie: leurs femmes ont changé l’usage naturel en celui qui est contre nature;>
de même aussi les hommes, au lieu d’user de la femme selon l’ordre de la nature, ont, dans leurs désirs, brûlé les uns pour les autres, ayant hommes avec hommes un commerce infâme, et recevant dans une mutuelle dégradation, le juste salaire de leur égarement.
Et comme ils ne se sont pas souciés de bien connaître Dieu, Dieu les a livrés à leur sens pervers pour faire ce qui ne convient pas,
étant remplis de toute espèce d’iniquité, de malice, [de fornication], de cupidité, de méchanceté, pleins d’envie, de pensées homicides, de querelle, de fraude, de malignité, semeurs de faux bruits,
calomniateurs, haïs de Dieu, arrogants, hautains, fanfarons, ingénieux au mal, rebelles à leurs parents,
sans intelligence, sans loyauté, [implacables], sans affection, sans pitié.
Et bien qu’ils connaissent le jugement de Dieu déclarant dignes de mort ceux qui commettent de telles choses, non seulement ils les font, mais encore ils approuvent ceux qui les font. (Rm 1.22-32)”

Pour signer la pétition, c’est ici.