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Sissoco Embalo

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Lors du « Forum de Paris pour la paix » (où l’on vit le fils Soros fier de déguster un cognac avec Macron), le président de Guinée-Bissau et actuel président de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao), Umaro Sissoco Embalo, a vertement répondu à Macron qui pontifiait sur l’universalisme.

Voici ce que lui a dit le pseudo intello Macron :

«L'intérêt de ce panel pour moi est qu'on se parle très franchement de la manière dont vous approchez cette guerre, dont la communauté internationale doit se tenir face aux prémices et aux conséquences de la guerre, et ce qu'on met derrière ce mot universalisme et dans ce contexte, comment on peut bâtir un universalisme plus efficace, plus tangible et vraiment universel. Et sans doute moins européano-centré. »

Sissoco Embalo a répondu :

« On parle beaucoup dans la télévision, dans la presse écrite de la guerre Russie-Ukraine mais dans nos régions il y a aussi des guerres, le Mali, le Burkina Faso et y a des morts tous les jours. »

Et de préciser :

« Le problème de la Libye a causé des conséquences graves pour le Mali, le Burkina Faso, le Niger. Kadhafi était un mal nécessaire pour son peuple et Saddam Hussein était aussi un mal nécessaire pour son peuple. Le peuple vivait bien sous leurs régimes. Et aujourd'hui, je me demande s'ils sont heureux sans Saddam, sans Kadhafi, même si c'était des personnes néfastes. Il y avait la paix. Et maintenant, comment va-t-on acheter la paix ?»

Non sans ajouter :

« Je pense que nous devons réfléchir tous ensemble. Pour garantir la sécurité de l'Europe, on ne peut pas se passer de la Russie. »

Il n’est pas inintéressant de constater que Sissoco Embalo répondait à Macron en portugais, alors qu’à Moscou il s’exprimait… en français.

Commentaires

  • "Il n’est pas inintéressant de constater que Sissoco Embalo répondait à Macron en portugais, alors qu’à Moscou il s’exprimait… en français."
    Sissoco veut nous faire comprendre que Macron n'a jamais été français.

  • Il y a une petite différence entre Khadafi et les autres habituels "affreux" : Saddam Hussein ou Bachar al-Assad, etc. Ces derniers avaient/ont assis leur pouvoir sur un état qui aurait pu/pourrait leur survivre et contenir la nation. Quand on préserve pendant 40ans un système tribal, il ne faut pas s'étonner de sa liquidité.

  • Cette considération sur les tribus en Libye n'est en rien ni une justification ni une explication de l'invasion brutale et stupide de ce pays par les occidentaux.

  • Si Kadhafi a su composer avec une nation morcelée, c'est à porter à son crédit. L'était-elle davantage qu'en Irak ou en Syrie, ce n'est pas sûr. A choisir entre Kadhafi, Saddam Hussein et Bachar el Assad, je suis heureux que ce soit celui-ci qui ait été le plus heureux, grâce à son intelligence géopolitique, à son courage, à sa détermination et aux excellentes relations qu'il a su maintenir avec l'Iran, le Hezbollah libanais et surtout la Russie. Qu'on me corrige si je me trompe, mais je crois aussi que la Syrie met pas mal de restrictions à l'avortement. Bachar el Assad a plus ou moins autorisé les "vaccins" russe et chinois sur le territoire syrien, mais je doute qu'il ait mis en place des mesures de confinement ou un laisser-passer sanitaire.
    Un des rares hommes politiques auxquels je serais honoré de serrer la main. J'aimerais surtout faire la bise à sa femme.

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