News au 20 janvier 2020

AVEC le ROSAIRE CONTRE l’ÉGLISE de MARX
(+ vidéo anglaise)

Samedi, une coalition internationale de 120 catholiques a prié en silence pendant une heure sur l'Odeonsplatz de Munich. Il ne s'agissait pas d'une véritable manifestation, les participants ayant été personnellement invités par l'historien italien Roberto de Mattei. La manifestation était dirigée contre la Conférence épiscopale allemande, son président Reinhard Marx, et contre la Voie synodale allemande. Les médias présents étaient LifeSiteNews, RemnantNewspaper, EWTN's Register et Gloria.tv. Aucun informateur de l'archidiocèse de Munich n'a été repéré. Ils ne savaient apparemment rien. Les médias anti-Église, qui soutiennent le cardinal Marx, ont censuré l'événement.

Viganò accueilli par les fidèles

Parmi ceux qui priaient, il y avait l'archevêque dénonciateur Carlo Maria Viganò. C'était sa première apparition publique depuis l'été 2018. Après la prière, il a été accueilli par de nombreux fidèles qui ont embrassé sa bague et il leur a parlé avec gentillesse. Cependant, devant les représentants des médias, il a gardé une distance réservée.

Personne ne veut parler du problème du "pape hérétique"

Lors de la conférence de presse qui a suivi, le comte Peter zu Stolberg a objecté devant la foule que cet événement appelait à cimbattre François et les évêques, alors que les catholiques sont censés honorer un Pape, même s'il est sénile ou malade. Personne sur le podium ne voulait répondre à cette objection. Le modérateur John Smeaton la renvoya à de Mattei, mais il la transmit à José Antonio Ureta. Ureta a dit qu'il faut résister aux erreurs du pape, cependant, le Pape est jugé par le Christ, pas par les fidèles. Michael Matt, de The Remnant, a ajouté que toutes les personnes qui ont des doutes sur François n'ont pas besoin de se mobiliser. Matt a cité le livre de Ratzinger/Sarah sur le célibat comme exemple d'une approche indirecte. Ensuite, Stolberg a demandé à de Mattei de répondre également. Il refusa. De toute évidence, personne ne voulait dire en public qu'ils résistent aux hérésies de François.

Le plus grand problème pour le mouvement pro-vie : l'Église travaille contre lui

John Smeaton, qui travaille dans le domaine pro-vie depuis quarante ans, a révélé à la fin ce qui est actuellement le plus gros problème pour son travail : amener le Pape, les évêques et les prêtres au point qu'ils coopèrent avec le mouvement pro-vie au lieu de travailler contre lui.

[1- Ils ont pris un risque en invitant Viganò : ils n'auraient pas dû le faire car cela comporte un risque pour lui.
2- La conférence de presse est beaucoup trop floue parce qu'ils ne veulent pas dire les choses comme elles sont : en conséquence, ils tournent autour du pot.
3- Tant qu'ils agiront ainsi, ils n'avanceront pas.
4- Ils devraient faire le constat public suivant, savoir que Bergoglio est un hérétique formel et qu'en conséquence il n'est plus Pape : ce n'est pas un jugement mais un constat, et c'est ainsi que St Alphonse de Liguori et d'autres disent qu'il faut faire.]

Une NOUVELLE CONCEPTION
de la RELATION entre DOCTRINE et PRATIQUE

Après la polémique enflammée autour du plaidoyer pour le célibat des prêtres cosigné par Benoît XVI, et alors que François annonce qu’il s’apprête à publier un livre où il fait l’éloge de Jean-Paul II (dont il a par ailleurs méticuleusement démantelé l’Institut portant son nom) et clame qu’il est en faveur du célibat obligatoire pour les prêtres, le fidèle de base n’a plus de repères. Une réflexion de Stefano Fontana sur « le danger d’une doctrine confirmée et niée en même temps ».

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COURT-CIRCUIT

CÉLIBAT : NIER la DOCTRINE TOUT en la CONFIRMANT

par Stefano Fontana

L’idée s’est désormais répandue dans l’Église que ce pontificat veut changer beaucoup de choses doctrinales tout en réaffirmant la doctrine. Nous sommes confrontés à une nouvelle preuve évidente que dans l’Église aujourd’hui il y a deux langages théologiques incompatibles.

Après les anticipations du livre sur la question du célibat sacerdotal, les jeux se durcissent et le niveau de tension est très élevé. Les enjeux et les protagonistes eux-mêmes sont au taquet. Les commentateurs creusent dans diverses directions pour comprendre ce qui se passe dans l’Église. A leurs réflexions, je voudrais ajouter une observation non pas tant sur le contenu (célibat) que sur la méthode.

Nous sommes confrontés à une nouvelle preuve évidente qu’il y a deux langages théologiques incompatibles dans l’Église aujourd’hui. Au niveau de la pensée, le tremblement de terre qui se produit depuis un certain temps désormais peut être expliqué ainsi.

Le Pape François a affirmé à plusieurs reprises que pour lui la richesse du célibat est un fait certain et qu’on ne doit pas y toucher. Pourquoi, alors, y a-t-il un nouveau livre de Benoît XVI et du Cardinal Sarah défendant farouchement le célibat ecclésiastique? Il n’est pas en danger, le pontife régnant prétend le considérer comme une richesse pour l’Église. Ses défenseurs ont beau jeu de prétendre que le pape François ne dit rien de nouveau par rapport à ses prédécesseurs, lui aussi confirme la validité du célibat. Ce qui signifie que le livre doit être considéré comme un prétexte, dénué de fondement. Mais beaucoup ont salué le livre comme une libération, signe que la crainte que quelque chose d’important sur le célibat change dans l’Église est répandue. Mais pourquoi cette impression est-elle si répandue si le Pape François a affirmé que le célibat est une richesse, confirmant ainsi la vérité de tous les temps? Ceux qui craignent un changement de norme sur cette question étaient-ils distraits quand le pape François a exprimé sa confirmation du célibat? Comme on le le voit, c’est un cercle vicieux et c’est cela qu’il faut clarifier.

L’idée s’est désormais répandue dans l’Église que ce pontificat veut changer beaucoup de choses doctrinales tout en réaffirmant la doctrine. Beaucoup pensent que ce n’est qu’une tactique, d’autres, allant plus loin, pensent que c’est une façon de penser, nourrie théologiquement. C’est pourquoi quand le Pape dit que le célibat est une richesse, pour beaucoup, cela ne signifie pas qu’il n’y aura pas de changement sur le célibat et ils ne se sentent pas rassurés. Si le célibat est une richesse, pourquoi le pape a-t-il permis que les documents du Synode de l’Amazonie disent beaucoup de choses qui s’y opposent? Pourquoi a-t-il permis que des cardinaux réclament l’approbation universelle des prêtres mariés dans la région amazonienne? Pourquoi a-t-il initié un processus de discussion s’il n’a pas l’intention de changer les choses sur le célibat? De telles observations conduisent beaucoup à penser que des changements vont se produire, bien que le pape ait dit que le célibat est une richesse et qu’en tant que tel il n’est pas touché, et que ces changements s’étendront à toute l’Église.

Du reste, ces craintes sur l’avenir du célibat, malgré les propos rassurants du Pape, n’auraient aucun sens si elles n’étaient pas induites par d’autres cas précédents, au point de pouvoir parler d’une nouvelle façon de procéder de la part de l’autorité ecclésiastique. Le prototype de cette façon de faire a été Amoris laetitia. Dans ce cas également, il a été réitéré que ce que Jean-Paul II a enseigné est une richesse, aucune nouvelle doctrine n’a été officiellement annoncée, mais un processus a été engagé qui, de fait, a changé la doctrine, alors qu’elle était confirmée. Antonio Livi avait fait remarquer que cette façon de penser et de procéder est hégélienne: la thèse n’est pas annulée, mais maintenue dans la synthèse, laquelle toutefois naît de sa négation. L’interprétation est intéressante, mais il manque un petit ajout important. La synthèse ne sera pas une nouvelle doctrine mais une nouvelle praxis impliquant, mais n’exprimant pas, une nouvelle doctrine. De cette façon, il devient possible qu’il y ait une doctrine, et beaucoup de pratiques différentes avec la même doctrine, c’est-à-dire une doctrine et beaucoup de ses exceptions qui de fait éduquent à une nouvelle doctrine, qu’à ce stade nous pourrions appeler implicite.

Une étape importante dans ce type de parcours est que la situation existentielle, qui devrait être lue à la lumière de la doctrine, devient au contraire point de départ de la relecture de la doctrine, d’abord comme circonstance atténuante, puis comme exception. Si le célibat est une richesse pour l’Église en tant que tel, pourquoi n’est-il pas aussi une richesse pour l’Église en Amazonie? La situation en Amazonie est mise en cause pour atténuer la doctrine, mais ensuite elle devient une exception et beaucoup craignent qu’une fois généralisée, elle ne devienne une nouvelle doctrine, sinon formulée, du moins vécue. Il en est de même pour les divorcés remariés après Amoris laetitia: d’abord, leur situation devait expliquer l’atténuation de la règle découlant précisément des circonstances atténuantes liées à l’histoire de vie spécifique des personnes concernées, mais ensuite la situation, de circonstance atténuante est devenue exception et, dans de nombreuses parties de l’Église, elle est maintenant devenue une norme de fait.

Cette façon de faire cause de graves torts à l’Église. Le Pape devrait confirmer la doctrine, et il le fait aussi, mais ces confirmations ne nous rassurent pas, car il semble avoir une conception nouvelle et différente de la relation entre la doctrine et la pratique. De sorte qu’aujourd’hui, beaucoup de fidèles craignent l’ouverture de processus non validés en amont par la doctrine, même si celle-ci est formellement confirmée, et ils voient le danger d’une doctrine confirmée et niée en même temps, bien qu’à des niveaux différents. Les deux approches différentes semblent maintenant être entrées en conflit au sommet de l’Église.

fr.news  20 janvier 2020

L'archevêque Viganò vit-il en Suisse ?

La journaliste de cour de François, Franca Giansoldati, a suggéré sur IlMattino.it (19 janvier), que l'archevêque Carlo Maria Viganò, dénonciateur, vit peut-être en Suisse.

Franca Giansoldati continue de consacrer la majeure partie de son article de propagande grossière à diffamer Viganò, l'un des derniers évêques non corrompus de l'Église.

Elle n'est même pas prête à affirmer clairement que Viganò a été retiré du Gouvernorat du Vatican et envoyé comme nonce à Washington, parce qu'il a découvert une corruption endémique au Vatican.

Son article se contente de dire que Benoît XVI l'a « beaucoup apprécié » mais qu'il était « trop faible » pour le défendre.

Giansoldati atteint un nouveau sommet dans l'ignominie en suggérant que Viganò critique la curie décadente de François parce que son appartement au Vatican a été donné à quelqu'un d'autre après son retour d'Amérique.

[Comme il fallait s'en douter, c'est maintenant la chasse aux sorcières : il ne fallait pas faire sortir Viganò de sa cachette ; cela a été une imprudence qui risque de lui être fatale.]

fr.news  20 janvier 2020

Le cardinal Marx est pire que d'autres évêques terribles

Le cardinal de Munich Reinhard Marx est « pire » que les autres évêques qui sont « terribles », a déclaré John Henry Westen de LifeSiteNews.com.

Lors de la conférence de presse du 18 janvier pour l'Acies Ordinata à Munich (vidéo ici), Westen a expliqué pourquoi il fallait protester particulièrement contre Marx :

Marx est l'un des neuf conseillers de François, il est à la tête des évêques allemands, et l'Allemagne est « influente en poussant l'argent au Vatican » pour couvrir leur programme.

Les prises de parole de la conférence ont été publiées sur Gloria.tv en anglais, allemand et italien.


[En fait, Marx n'est qu'un pion dans la machine ; ce n'est pas lui qu'il faut attaquer mais Bergoglio.]

fr.news  20 janvier 2020

Il y a déjà un schisme : Deux religions dans une seule Église

Il existe déjà un schisme pratique, mais pas encore formel, dans l'Église, a déclaré l'historien italien Roberto de Mattei.

Lors de la conférence de presse du 18 janvier à Munich pour l'Acies Ordinata (vidéo en anglais ici), de Mattei a déclaré qu'« il y a deux religions différentes au sein de la même Église ».

Il a fait la distinction entre la religion des évêques allemands autour du cardinal Marx d'un côté, et la religion catholique de l'autre.

De Mattei a souligné que François doit également décider s'il veut être le Vicaire du Christ ou « le chef de l'Eglise germano-amazonique ».

Les prises de parole de la conférence ont été publiées sur Gloria.tv en anglais, allemand et italien.

[Ceci est du grand n'importe quoi. L'Antéchrist a suffisamment dit et fait pour constater qu'il est hérétique, apostat et idolâtre, ce que disait fort bien la Protestation que ces messieurs ont signée et dont on ne parle plus et pour cause...]

fr.news  20 janvier 2020

Quel a été le résultat de la grande étude du cardinal Marx sur les abus ? Rien du tout

Un an et demi après la publication par les évêques allemands d'une grande "étude sur les abus", les autorités bavaroises n'ont pas porté la moindre accusation, rapporte la Deutsche Presse-Agentur.

Les raisons pour lesquelles les enquêtes ont été suspendues étaient le manque de preuves et la prescription. Seules quatre enquêtes sont encore en cours en Bavière. Quelques affaires ont été transmis à des parquets hors de Bavière.

Le cardinal Reinhard Marx de Munich avait présenté l'étude « avec des chiffres choquants ». Elle a fait sensation dans le monde entier. Afin d'augmenter l'effet de choc, des cas présumés avaient été déterrés jusque dans la lointaine année 1946.

Selon l'étude, au moins 3 677 mineurs ont été « maltraités » par 1 670 religieux.

Les voix critiquant l'étude ont été censurées par les médias oligarchiques (voir article en allemand).

Ces voix ont souligné qu'un tiers des accusations énumérées ne concernaient même pas les abus sexuels, un autre tiers considérait la parole d'une personne contre celle d'une autre, 6% des cas énumérés étaient des accusations déjà rejetées. Même les déclarations anonymes ont été répertoriées.

Le criminologue allemand Christian Pfeiffer n'est pas surpris par les résultats de l'étude : « Il était clair dès le départ que les enquêtes ne mèneraient à rien. »

A propos de l'annonce de Marx que tout avait été transmis au ministère public, M. Pfeiffer a déclaré : « Tout ça, c'était pour le spectacle - rien de plus. »

L'exagération des "abus" sert aux évêques allemands à faire pression pour l'abolition du célibat et l'introduction de prêtresses.

[Voilà qui est très bien dit ! Et il faut ajouter que le plus grand abuseur est la Tarasque de Santa-Marta...]

fr.news  20 janvier 2020

Procès Preynat : sale tour contre le cardinal Barbarin

Les avocats du cardinal de Lyon Philippe Barbarin ont publiquement critiqué le procès spectacle contre l'ancien curé Bernard Preynat, qui aurait abusé de scouts dans les années 80 et 90 (LyonCapitale.fr, 20 janvier).

En mars 2019, Barbarin a été condamné pour avoir "étouffé" l'affaire et s'est depuis retiré de la gestion de l'archidiocèse de Lyon.

Cette condamnation a été tellement scandaleuse que le cardinal Sarah a qualifié Barbarin de martyr.

Au cours de son procès, Preynat a tenté d'impliquer Barbarin dans ses crimes, bien qu'ils se soient produits une décennie et plus avant que Barbarin ne prenne la tête de l'archevêché de Lyon.

Aujourd'hui, les avocats de Barbarin dénoncent la duplicité des accusateurs de Preynat « qui ont constamment contesté la crédibilité de M. Preynat » mais utilisent maintenant ses déclarations pour pousser à une éventuelle mise en accusation du cardinal.

En outre, ils ont attaqué Barbarin en son absence lors du procès Preynat mais ont auparavant évité de demander une confrontation entre le Cardinal et Preynat.

[Tout ce spectacle a été monté contre Barbarin, c'est évident ; mais dire de là que Barbarin est un martyr, c'est une aussi grosse stupidité ! Car si Barbarin n'a rien à voir avec l'affaire Preynat, par contre il a commis des sacrilèges, comme le gueuleton à Saint-Bonaventure, etc...]