dimanche 7 février 2021

Noël : Dans cette étable

Voici le dernier Noël du recueil de Besnier. Dans la première strophe sont dépeints les charmes de l'Enfant-Dieu si aimable en sa petitesse et dont la beauté merveilleuse surpasse toutes les beautés terrestres. Dans la seconde est manifestée sa puissance qui le rend si redoutable à tout l'enfer, puisqu'en sa naissance commence l'œuvre de rédemption qui mettra un terme à leur tyrannie sur l'humanité. La troisième strophe montre ensuite comment par ses souffrances Jésus enfant apaise la justice de son Père, commençant dès lors à payer notre dette. Dans la quatrième nous comprenons la tendresse de son cœur qui le fait pleurer sur nos malheurs, et qui doit émouvoir le nôtre en retour. La dernière strophe enfin formule un acte de foi en sa royauté divine cachée sous les voiles de l'enfance.

Cantique chanté avec partition vocale affichée sur l'introduction :

 


Une autre version chantée avec la même harmonisation peut également être écoutée ici.


Couplet musical en boucle pour accompagner les chanteurs :

 

- Version 1 (orgue seul) 



- Version 2 (orgue + mélodie à l'accordéon)




Paroles du cantique :

 

1
Dans cette étable,
Que Jésus est charmant,
Qu'il est aimable
Dans son abaissement !
Que d'attraits à la fois !
Tous les palais des rois
N'ont rien de comparable
Aux beautés que je vois
Dans cette étable !

2
Que sa puissance
Paraît bien en ce jour,
Malgré l'enfance
Où le réduit l'amour !
Le monde racheté,
Et tout l'enfer dompté,
Font voir qu'à sa naissance
Rien n'est si redouté
Que sa puissance.

3
Touchant mystère !
Jésus, souffrant pour nous,
D'un Dieu sévère
Apaise le courroux.
Du testament nouveau
Il est le doux Agneau ;
Il doit sauver la terre,
Portant notre fardeau :
Touchant mystère !

4
S’il est sensible
Ce n’est qu’à nos malheurs,
Le froid pénible
Ne cause point ses pleurs.
Mon cœur, à tant d'attraits,
A de si doux bienfaits,
A ce charme invincible
Doit céder désormais,
S’il est sensible.

5
Ah ! je vous aime !
Vous vous cachez en vain,
Beauté suprême,
Jésus, Enfant divin !
Vous êtes à mes yeux
Le puissant Roi des cieux,
Le Fils de Dieu lui-même
Descendu dans ces lieux :
Ah ! je vous aime !