Covid-19 : une lycéenne de 16 ans meurt après sa deuxième dose, le vaccin serait-il en cause ?

  • Pour l'heure aucun lien n'est établi entre la mort de la jeune fille et le vaccin. Une enquête est en cours.
    Pour l'heure aucun lien n'est établi entre la mort de la jeune fille et le vaccin. Une enquête est en cours. Illustration Midi Libre - MiKAEL ANISSET
Publié le , mis à jour

La jeune fille est décédée quelques jours après avoir été vaccinée. Pour l'heure aucun lien n'a été établi, mais son cas a été signalé à la pharmacovigilance.

Elle était élève au lycée agricole de Gardanne dans les Bouches-du-Rhône et est décédée alors qu'elle était âgée d'à peine 16 ans.

La jeune fille est morte le 21 septembre à Aix-en-Provence, quelques jours après avoir reçu une dose du vaccin Pfizer.

Alors forcément quand un décès de ce type intervient après une injection, un lien possible avec le vaccin est envisagé et doit être étudié.

D'autant plus que depuis le 15 juin, les enfants de plus de 12 ans sont non seulement éligibles au vaccin contre le Covid mais en plus le pass sanitaire va devenir obligatoire pour eux dès ce jeudi 30 septembre.

Une embolie pulmonaire comme hypothèse

Pour l'heure aucune donnée n'a filtré sur les causes exactes de son décès, les circonstances n'ont pas été dévoilées, mais d'après une source proche du dossier, l'hypothèse de l'embolie pulmonaire serait envisagée, comme le rapporte Libération.

De plus, il n'y a pas eu de rapport d'autopsie pour préciser les causes de son décès. 

Cas signalé et les investigations lancées

Néanmoins, le cas a bel et bien été signalé à la pharmacovigilance.

Ce qui est plutôt logique puisque comme le précise l'Agence nationale de sécurité du médicament, "dans le cadre de la surveillance renforcée des vaccins utilisés contre la Covid-19, une enquête de pharmacovigilance est mise en place pour surveiller en temps réel le profil de sécurité des vaccins disponibles en France à partir des déclarations réalisées par les professionnels de santé, les personnes vaccinées ou leur entourage."

Les investigations sont en cours pour établir un lien éventuel entre le décès de cette jeune fille et le vaccin.

Mais l'enquête débute à peine et le prochain comité doit se réunir le 7 octobre prochain, les résultats des investigations ne seront pas communiqués avant. 

D'autres pistes explorées

Au-delà du vaccin, d'autres pistes vont être explorées si on prend en compte l'hypothèse d'une embolie pulmonaire.

D'autres facteurs peuvent provoquer ce type d'obstruction due à un caillot sanguin comme le tabac, la prise d'une contraception ... 

Aucun autre cas signalé

Dans son dernier rapport, l'ANSM (l'Agence nationale de sécurité du médicament) se veut plutôt rassurante sur la sécurité du vaccin pour les jeunes de 12 à 17 ans.

"Depuis le 15 juin 2021, la vaccination chez les sujets les plus jeunes (12-18 ans) est possible avec le vaccin Comirnaty (le vaccin Pfizer)", précise l'Agence.

Avant d'ajouter : "Au 16 septembre 2021, plus de 4,5 millions d’entre eux ont reçu au moins une injection. Au total, 591 cas dont 206 graves ont été rapportés après la vaccination. Aucun signal spécifique n’a été identifié chez les sujets les plus jeunes. Au vu des données analysées, le profil de sécurité du vaccin Comirnaty chez les jeunes de 12 à 18 ans est largement comparable à celui des adultes."