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Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ

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Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ - Page 19 Empty Re: Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ

Message par Gilbert Chevalier Mer 29 Juin - 12:15

DÉCLARATION de Mgr VIGANÒ
sur
l’ARRÊT de la COUR SUPRÊME des ÉTATS-UNIS d’AMÉRIQUE :
« Les ADEPTES de l'ÉGLISE DE SATAN
considèrent l'AVORTEMENT comme LEUR RITUEL. »

Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ - Page 19 Cour_s10
La tentative d’intimidation des Juges de la Cour Suprême
a lamentablement échoué

La Cour Suprême des États-Unis d’Amérique, infirmant l’arrêt Roe v Wade du 22 janvier 1973, a guéri un vulnus de nature constitutionnelle et en même temps restauré la souveraineté des États fédérés après près de cinquante ans. La décision de la Cour Suprême ne s’est pas prononcée sur le « droit à l’avortement » – comme l’indique le récit médiatique– mais sur sa « légalisation obligatoire dans tous les États », permettant que la décision sur la « profonde question morale de l’avortement » retourne « au peuple et à ses représentants élus », à qui Roe v. Wade l’avait soustraite contre le diktat considéré comme constitutionnel.

La tentative d’intimidation des Juges de la Cour Suprême, qui a commencé par la diffusion malveillante du projet de loi par les représentants du lobby de l’avortement, a donc échoué. Tout comme la rhétorique de mort de la gauche démocratique, alimentée par des mouvements extrémistes et des groupes financés par l’Open Society de George Soros, a lamentablement échoué. Et il est significatif de voir quelles sont les réactions violentes et intolérantes des soi-disant libéraux, de Barack et Michelle Obama à Hillary Clinton, de Nancy Pelosi à Chuck Schumer, du procureur général Merrick Garland à Joe Biden, sans parler des déclarations des politiciens et des chefs d’État du monde occidental.

Cela suffirait, en réalité, à nous faire comprendre l’importance de cette sentence : les attaques des groupes pro-choix, les agressions contre les associations pro-vie, la profanation des églises, les scènes d’hystérie des partisans du droit de tuer la vie innocente de l’enfant à naître rassemblent de manière emblématique les représentants du Parti démocrate financé par Planned Parenthood à son tour financé par le gouvernement, la gauche Woke, les adeptes du mondialisme de Klaus Schwab, les représentants de la Franc-Maçonnerie internationale, les théoriciens du virage vert  et de la réduction démographique, les propagandistes du genre, de l’idéologie LGBTQ+ et des drapeaux arc-en-ciel, les adeptes de l’église de Satan qui considère l’avortement comme leur « rituel », les marchands de fœtus humains dans les cliniques de la mort, les spécialistes du marketing des « vaccins » produits avec des fœtus humains, les partisans de la farce pandémique et leur groupe grotesque d’experts, tous d’accord pour voir leur hégémonie menacée, qui depuis 1973 a causé la mort de 63 millions d’enfants aux États-Unis, offerts en sacrifice humain au Moloch du politiquement correct.

Le monde globaliste, qui a fait de la violation systématique du corps humain sa bannière idéologique, imposant une thérapie génique expérimentale contre toute preuve scientifique, déchire aujourd’hui ses vêtements revendiquant « l’autonomie corporelle » (bodily autonomy) de la femme et son droit de tuer la vie qu’elle porte dans son ventre. Ce monde globaliste, dans lequel une élite de criminels subversifs s’est emparée du pouvoir et s’est hissée au sommet des nations et des institutions internationales, a perdu les États-Unis d’Amérique, grâce à une condamnation historique prononcée par des Juges sages, parmi lesquels les derniers  nommés par le président Donald Trump, dont l’engagement en faveur de la défense du caractère sacré de la vie a aujourd’hui remporté une grande victoire pour l’Amérique et pour ceux qui la considèrent comme une un modèle à imiter. De nombreux États ont déjà déclaré la pratique de l’avortement illégale et grâce à la décision de la Cour Suprême, ils seront enfin en mesure de reconnaître et de protéger les droits de l’enfant à naître.

La presse vaticane et la Conférence épiscopale américaine évoquent ce jour historique avec une modération suspicieuse, comme s’il s’agissait d’un devoir embarrassant pour eux. Bergoglio est silencieux, mais il était si bavard quand il s’agissait d’attaquer Donald Trump ou de soutenir Clinton, Biden et les candidats Démocrates. Son silence face à la victoire du Bien sur l’idéologie de la mort du monde sans Dieu fait comme un écho à la propagande de l’église bergoglienne des soi-disant vaccins et au soutien à l’Agenda 2030 de l’ONU, qui est parmi les principaux partisans de la « santé reproductive » imposée aux nations précisément depuis la sentence de 1973. Sans oublier comment l’Académie Pontificale pour la Vie, voulue par Jean-Paul II, a été défigurée au cours des dix dernières années en incluant des personnages notoirement en faveur de l’avortement et de la contraception.

La haine envers Trump et le réseau de relations et d’intérêts de l’église profonde avec l’État profond ont mis en lumière, entre autres, cette grande contradiction de l’église bergoglienne, engagée à faire des affaires avec la haute finance mondiale et les sociétés pharmaceutiques, tandis que des scandales économiques et sexuels impliquant des politiciens et des prélats émergent.

Le jour où l’Église célèbre la fête du Très Sacré-Cœur de Jésus et de la naissance de Saint Jean-Baptiste qui tressaille de joie dans le sain de sa mère (Lc 1, 44), le Seigneur a voulu accorder aux États-Unis d’Amérique la possibilité de se racheter, de sorte que les lois humaines soient conformes à la Loi naturelle imprimée par le Créateur dans le cœur de l’homme. Et c’est la seule prémisse nécessaire pour qu’une nation soit bénie par le Ciel. One Nation under God.

J’espère que le peuple américain sera en mesure de chérir cette opportunité historique, et qu’il comprendra qu’il ne peut y avoir de justice là où le droit à l’avortement est reconnu, qu’il ne peut y avoir de paix et de prospérité dans une société qui massacre ses enfants, qu’il ne peut y avoir de liberté où la licence, le vice et l’orgueil subvertissent les commandements de Dieu.

+ Carlo Maria Viganò, Archevêque 

24 juin 2022,
Très Sacré-Cœur de Jésus
Gilbert Chevalier
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Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ - Page 19 Empty Re: Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ

Message par Gilbert Chevalier Mer 6 Juil - 16:52

EXCLUSIF :
Steve BANNON INTERVIEWE
l'HÉROÏQUE ARCHEVÊQUE VIGANÒ
Un entretien fondamental, à lire absolument.
Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ - Page 19 Vigano27

Bannon : Votre Excellence, après la psychopandémie, nous avons maintenant la crise russo-ukrainienne. Sommes-nous dans la "phase deux" d'un seul et même projet, ou pouvons-nous maintenant considérer que la farce Covid est terminée et nous préoccuper de l'augmentation des prix de l'énergie ?

Mgr Viganò : Si, au cours des deux dernières années, nous avions été confrontés à une véritable pandémie, causée par un virus mortel pour lequel il n'existe aucun remède à l'exception d'un vaccin, nous pourrions penser que l'urgence n'était pas voulue. Mais ce n'est pas ce qui s'est passé : le virus du SRAS-CoV-2 n'est rien d'autre qu'une grippe saisonnière qui aurait pu être soignée avec les traitements existants et une prévention efficace basée sur le renforcement des défenses immunitaires. L'interdiction de traitement, le discrédit de l'efficacité de médicaments utilisés depuis des décennies, la décision d'hospitaliser les personnes âgées tombées malades dans des maisons de retraite et l'imposition d'un traitement génique expérimental dont il a été démontré qu'il était non seulement inefficace mais aussi nocif et souvent mortel, tout cela nous confirme que la pandémie a été planifiée et gérée dans le but de créer le plus de dégâts possibles. C'est un fait qui a été établi et confirmé par les données officielles, malgré la falsification systématique de ces mêmes données.

Il est certain que ceux qui ont voulu gérer la pandémie de cette manière ne sont pas disposés à céder facilement, notamment parce qu'il y a des intérêts milliardaires derrière tout cela. Mais ce qu'"ils" veulent n'arrive pas toujours nécessairement.

Bannon : À votre avis, Excellence, la pandémie a-t-elle été gérée de cette manière en raison de l'inexpérience ? Ou était-elle due à la corruption de ceux qui occupent des postes de contrôle et qui sont en conflit d'intérêts parce qu'ils sont payés par l'industrie pharmaceutique ?

Mgr Viganò : C'est le deuxième élément à prendre en compte : la réponse à la pandémie a été la même partout dans le monde, où les autorités sanitaires se sont servilement adaptées à des protocoles sanitaires contraires à la littérature scientifique et aux preuves médicales, en suivant plutôt les directives d'"experts" autoproclamés, qui ont un palmarès d'échecs sensationnels, de prédictions apocalyptiques complètement déconnectées de la réalité et de très graves conflits d'intérêts. Nous ne pouvons pas penser que des millions de médecins dans le monde ont perdu leurs connaissances de base de l'art de la médecine, en croyant qu'il faut laisser une grippe se transformer en pneumonie et ensuite la traiter avec de la tachypirine ou en plaçant les patients sous ventilateur. S'ils ont agi ainsi, c'est sous la pression - jusqu'au chantage - des autorités sanitaires sur le personnel médical, avec l'aide d'une campagne scandaleuse de terrorisme médiatique et avec le soutien des dirigeants occidentaux. La plupart de ces dirigeants sont membres d'un lobby - le Forum économique mondial - qui les a formés et placés aux plus hauts niveaux des institutions nationales et internationales afin d'être certain de l'obéissance des gouvernants. Klaus Schwab s'est publiquement vanté, à de nombreuses reprises, d'être capable d'interférer même avec les chefs religieux. Ce sont là aussi des faits documentés dans toutes les nations qui ont suivi les directives de l'OMS et des entreprises pharmaceutiques. Il y a manifestement un scénario unique sous une direction unique : cela démontre l'existence d'un dessein criminel et la malice de ses créateurs.

Bannon : Dans certaines de vos autres déclarations, vous avez parlé d'un "golpe bianco" (un "coup d'État silencieux").

Mgr Viganò : Un "coup d'État silencieux" est un coup d'État qui a lieu sans recours à la force, réalisé par un gouvernement qui exerce le pouvoir de manière anticonstitutionnelle.

Dans ce cas, le coup d'État a été réalisé dans tous les pays occidentaux presque simultanément, dès les premières années de la décennie 1990. Pour l'Italie, ce coup d'État a commencé par la cession de sociétés d'investissement et la privatisation de services qui pesaient normalement sur le trésor, comme les services de santé et de transport, suite aux directives données par la haute finance à Mario Draghi le 2 juin 1992, sur le yacht Britannia. Oui, Mario Draghi, qui était à l'époque directeur général du ministère du Trésor et que le président de la République italienne de l'époque, Francesco Cossiga, a qualifié d'"homme d'affaires lâche". Dans d'autres nations, ce coup d'État s'est déroulé de manière analogue, avec une série de transferts progressifs de souveraineté vers des entités supranationales comme la Commission européenne, la Banque centrale européenne, le Fonds monétaire international et la Banque mondiale. Avec l'introduction de l'euro [en 2002], la souveraineté monétaire a été retirée aux nations adhérant au traité de Maastricht et transférée à la Banque centrale européenne, qui est une banque privée. Cette banque décide du taux avec lequel elle finance les budgets nationaux, en utilisant l'argent que ces mêmes nations lui ont déjà donné. Dans la pratique, la Banque centrale européenne exige des intérêts sur l'argent qu'elle ne rend qu'un centime à la fois, et seulement sous certaines conditions : réformes, réduction des dépenses publiques, imposition de lois favorisant l'égalité des sexes, le droit à l'avortement, l'endoctrinement des enfants, etc. L'introduction d'une exigence d'équilibre budgétaire dans la Constitution [italienne] - comme si l'État était une entreprise - a également fait partie du coup d'État silencieux.

Tous les membres de ces organismes, y compris les mêmes dirigeants qui ont été nommés sur recommandation de pouvoirs non élus ou ont réussi à se faire élire grâce à la manipulation de l'information, sont en même temps les serviteurs de groupes de pouvoir de la haute finance ou de grands fonds d'investissement - certains étaient leurs employés, comme Draghi de Goldman Sachs - d'autres sont devenus des employés après la fin de leur mandat. Tout comme les agences de médicaments et les organismes de santé sont composés d'anciens employés de BigPharma, qui reçoivent souvent des contrats de conseil et qui sont payés par les mêmes entreprises pharmaceutiques qu'ils sont censés surveiller.

Dans la pratique, jusqu'à la pandémie, le pouvoir était encore géré, du moins officiellement, par les différentes nations, et les lois étaient adoptées par les parlements. Mais depuis deux ans, les Parlements sont privés d'autorité, et tous ceux que le Forum économique mondial et d'autres lobbies ont réussi à placer au sommet des gouvernements et des institutions internationales ont commencé à légiférer contre la Constitution et les intérêts de la Nation, obéissant aux ordres qui leur sont donnés d'en haut - "des marchés", nous disent-ils - qui, en fait, sont constitués d'un très petit nombre de sociétés multinationales qui engloutissent les entreprises concurrentes, aplatissent les compétences professionnelles avec des dommages à la qualité du produit, et réduisent la protection et les salaires des travailleurs grâce à la complicité des syndicats et de la gauche.

En bref, nous sommes gouvernés par un haut commandement d'usuriers et de spéculateur
s, de Bill Gates qui investit dans de grandes exploitations agricoles à la veille de l'urgence alimentaire ou dans des vaccins juste avant le déclenchement de la pandémie, à George Soros, qui spécule sur les fluctuations des devises et des obligations d'État et finance avec Hunter Biden un laboratoire biologique en Ukraine.

Penser qu'il n'y a pas de relation entre les instigateurs de ces crimes et ceux qui les exécutent au plus haut niveau des gouvernements nationaux, de l'UE et de l'ONU est un signe de mauvaise foi, car même un enfant pourrait comprendre que nous sommes pris en otage par un groupe de technocrates idéologiquement déviants et moralement corrompus. Les peuples du monde doivent reconquérir leur souveraineté, qui a été usurpée par l'élite mondialiste.

Les instigateurs de ce crime se montrent fièrement au Forum de Davos, aux réunions de la Commission trilatérale ou du groupe Bilderberg aux côtés des dirigeants, des premiers ministres, des directeurs de journaux et de chaînes de télévision, des PDG de banques sociales et des directeurs de plateformes sociales et de multinationales, des banquiers et des directeurs d'agences de notation, des présidents de fondations et des philanthropes autoproclamés. Tous ces gens partagent le même agenda - qu'ils publient sur leurs sites web - et sont si confiants dans leur propre pouvoir qu'ils affirment en toute impunité - comme Soros et Schwab l'ont fait récemment - qu'il est nécessaire de créer un récit à véhiculer par les médias grand public, afin de rendre leurs décisions acceptables pour le peuple. Ils adoptent la censure et la manipulation de masse comme instrumentum regni, et nous en avons eu la preuve tant avec la farce de la pandémie qu'avec la propagande pro-Zelensky en Ukraine.

Nous devons comprendre que nos gouvernants sont des traîtres à notre Nation qui se consacrent à l'élimination des populations, et que toutes leurs actions sont menées dans le but de causer le plus grand nombre de dommages aux citoyens.
Il ne s'agit pas d'un problème d'inexpérience ou d'incapacité mais plutôt d'une intentio nocendi - une intention délibérée de nuire. Les citoyens honnêtes trouvent inconcevable que ceux qui les gouvernent puissent le faire avec l'intention perverse de les miner et de les détruire, à tel point qu'ils ont beaucoup de mal à le croire. La cause principale de ce très grave problème se trouve dans la corruption de l'autorité et l'obéissance résignée des gouvernés.

L'Église catholique aussi, à partir de la révolution de Vatican II et surtout au cours des neuf dernières années du "pontificat" bergoglien, a connu la même dissonance cognitive : les fidèles et le clergé se sont résignés à obéir à de simples fonctionnaires cyniques - qui ne sont pas moins corrompus et pervertis que leurs homologues de l'État profond - bien qu'il ait été évident que le but des prétendues "réformes" a toujours été la destruction systématique de l'Église par ses plus hauts dirigeants, qui sont des hérétiques et des traîtres. Et je constate que l'Église profonde a eu recours aux mêmes faux arguments pour faire passer la dissolution doctrinale, morale et liturgique : tout d'abord, la fausse affirmation que ces réformes ont été demandées "à partir de la base" et non imposées par la force d'en haut. Tout comme les réformes prévues par le Forum économique mondial, le groupe Bilderberg et la Trilatérale sont adoptées par leurs infiltrés dans les plus hautes sphères des nations et des organismes internationaux, faisant croire que leurs plans sont ratifiés par le consentement populaire.

Bannon : Et que conseillez-vous, Monseigneur, pour sortir de cette impasse ?

Mgr Viganò : Le respect de l'autorité est connaturel à l'homme civilisé, mais il est nécessaire de distinguer entre l'obéissance et la servilité. Voyez-vous, toute vertu consiste en un juste milieu entre deux vices opposés, sans être un compromis, mais aussi comme le pic entre deux vallées, pour ainsi dire. La désobéissance pèche par défaut, en ne voulant pas se soumettre à un bon ordre d'une autorité légitime ; la servilité, en revanche, pèche par excès, en se soumettant à des ordres injustes ou donnés par une autorité illégitime. Le bon citoyen doit savoir comment désobéir à l'autorité civile, et le bon catholique comment faire de même avec l'autorité ecclésiastique, en désobéissant chaque fois que l'autorité exige l'obéissance à un ordre inique.

Bannon : De tels propos ne semblent-ils pas un peu révolutionnaires, Monseigneur ?

Mgr Viganò : Loin de là. Les anarchistes et les courtisans ont tous deux une conception déformée de l'autorité : les premiers la nient tandis que les seconds l'idolâtrent. Le juste milieu est la seule voie moralement viable, car elle répond à l'ordre que le Seigneur a imprimé au monde et qui respecte la hiérarchie céleste. Nous devons obéissance à l'autorité légitime dans la mesure où son pouvoir est exercé aux fins pour lesquelles l'autorité a été établie par Dieu : le bien temporel des citoyens dans le cas de l'État et le bien spirituel des fidèles dans le cas de l'Église. Une autorité qui impose le mal à ses sujets est pour cette raison même illégitime et ses ordres sont nuls. N'oublions pas que le vrai Seigneur d'où vient toute autorité est Dieu, et que l'autorité terrestre - tant civile que spirituelle - est toujours vicaire, c'est-à-dire qu'elle est soumise à l'autorité de Jésus-Christ, Roi et Grand Prêtre. Instaurer l'autorité vicaire des dirigeants à la place de l'autorité royale du Seigneur est un geste fou et - oui - révolutionnaire et rebelle.

Bannon : Que veut obtenir l'élite ? Elle nous promet la paix, la sécurité, la prospérité, le travail, mais il y a actuellement plus de cinquante conflits armés dans le monde ; nos villes sont invivables, pleines de criminels, plongées dans la décadence et dominées par des minorités de déviants.

Mgr Viganò : C'est le troisième élément indiscutable qu'il ne faut pas négliger : la pandémie a été planifiée comme un instrument pour l'établissement d'un régime totalitaire, conçu par des technocrates non élus et dépourvus de tout sens de la représentation démocratique.

La même chose se produit avec la crise ukrainienne : la majorité des citoyens n'est absolument pas favorable à l'envoi d'armes en Ukraine et à l'imposition de sanctions contre la Fédération de Russie, et pourtant les chefs de gouvernement agissent comme s'ils avaient le soutien total de leurs propres nations, soutenus par des falsifications embarrassantes de la réalité par les grands médias. Et dans certains pays, comme l'Italie, cela se passe dans une situation de complicité troublante de tous les pouvoirs de l'État, aussi bien pour légitimer la violation des droits fondamentaux par les règlements anti-covid que pour ratifier la participation à un conflit, alors même que le Parlement italien n'a jamais délibéré pour y entrer, et que même le Président de la République, garant de la Constitution, approuve et encourage, sous les applaudissements des technocrates européens. Dans ce cas également, les gouvernants n'obéissent pas à la volonté du peuple et ne poursuivent pas le bien commun, mais suivent les ordres qui leur sont transmis par des entités supranationales ayant leurs propres intérêts, dont nous savons qu'ils sont subversifs.

Quand ils parlent de "transformation des biens en services", d'"économie du partage" à travers le secteur numérique, ils ont l'intention d'exproprier les citoyens de leur propriété privée : "Vous ne posséderez rien et vous serez heureux". Et lorsqu'ils imposent la privatisation de biens ou de services d'État, ils veulent s'approprier les bénéfices en laissant les coûts sur les épaules de la collectivité. Mais comme tous les pays ne sont pas prêts à faire cette "réinitialisation", ils les forcent à l'accepter en provoquant des crises économiques, des pandémies et des guerres. C'est de la haute trahison et de la subversion.

La nature préméditée de cette subversion est évidente, tout comme la conscience des conséquences désastreuses des décisions sociales, économiques et sanitaires qui ont été prises, tant en ce qui concerne la pandémie que la crise ukrainienne. Bergoglio l'a également admis : un chef d'État lui a révélé, des mois avant l'opération militaire de Poutine en Ukraine, que l'OTAN et l'Union européenne provoquent délibérément la Fédération de Russie, après avoir ignoré pendant des années le nettoyage ethnique mené par Kiev contre la minorité russophone du Donbass et de la Crimée. Le but de cette provocation est de déclencher un conflit qui servirait de couverture pour légitimer l'imposition de sanctions contre la Fédération de Russie et forcer les nations occidentales à entreprendre la "transition verte." Et dans le même temps, elle prosternerait l'économie des nations au profit de quelques fonds d'investissement internationaux et de la spéculation boursière. En substance, les mêmes prémisses sont données qui ont été faites pour justifier les Enclosure Acts en Angleterre [1]  et plus tard l'Holodomor en Ukraine [2]  afin de transformer les masses paysannes en main d'œuvre à bas coût pour l'industrialisation des grandes villes. Si l'on voulait éviter la guerre, il n'aurait pas fallu élargir l'OTAN en violation des traités et assurer la protection de la minorité russophone en Ukraine, comme le demande le protocole de Minsk de 2014.

Si cela n'a pas été fait, c'est parce que le but réel qu'ils ont voulu atteindre n'a rien à voir avec le but apparent qu'ils ont publiquement déclaré. Et je note qu'il ne s'agit pas de spéculations abstraites mais de faits concrets qui ont été anticipés et planifiés il y a des décennies par les théoriciens du Great Reset, dans le but de forcer un changement social que personne ne souhaite, en faisant repartir l'économie et la finance du monde occidental à zéro - comme on redémarre un ordinateur.

Le fait que cela provoque la misère, la faillite, l'échec des entreprises, le chômage, l'instabilité sociale et l'élargissement du fossé entre les riches et les pauvres, la baisse du taux de natalité et la réduction des services essentiels est considéré comme un détail négligeable, dans le seul but d'endoctriner les masses avec de faux arguments en faveur de la guerre ou du contrôle de chaque détail de la vie des gens, en criminalisant quiconque s'oppose et en le désignant comme l'ennemi du peuple. Il me semble que ce récit est en train de sombrer sous le poids des mensonges de l'élite et de ses complices.

Bannon : Pouvez-vous nous donner un exemple, Votre Excellence ?

Mgr Viganò : L'exemple le plus évident est de découvrir que Richard Kalergi, l'un des pères fondateurs de l'Union européenne, voulait mener des politiques d'ingénierie sociale visant à modifier les sociétés nationales européennes par l'immigration et le métissage, en poussant les vagues migratoires grâce à l'attrait d'une main-d'œuvre moins chère. Le fait de voir la méchante obstination avec laquelle on continue à accueillir les vagues d'immigrants illégaux, même lorsque l'impact de ce phénomène sur la sécurité des villes et sur le taux de criminalité général et l'identité des populations nationales est évident, démontre que le plan initial a été réalisé en grande partie, et qu'il faut agir pour empêcher son achèvement.

Bannon : Et pourtant, ce ne sont pas des choses qui arrivent par hasard : ils nous l'ont dit.

Mgr Viganò :
Vous avez tout à fait raison : ce qui me déconcerte, c'est de constater avec quelle impudence les promoteurs de l'Agenda 2030 nous ont dit bien à l'avance quels projets criminels ils entendaient nous imposer contre notre gré ; malgré cette évidence, il y a ceux qui s'étonnent qu'après des années d'infiltration imparable, ils soient en train de réaliser leurs plans sous nos yeux, alors même qu'ils nous accusent d'être des "théoriciens du complot". Il y a bien une conspiration, mais ceux qui doivent être jugés sont ceux qui l'ont mise en œuvre, pas ceux qui la dénoncent.

Bannon : Joe Biden rejette la responsabilité de la crise sur Vladimir Poutine. Êtes-vous d'accord avec ce jugement ?

Mgr Viganò : Les Américains savent bien que le prix de l'essence avait augmenté bien avant la crise russo-ukrainienne, et qu'il a encore augmenté en raison des sanctions - réelles ou supposées - de la communauté internationale contre la Fédération de Russie. Nous savons aujourd'hui que les sanctions - comme il était prévisible - n'ont pas affecté Poutine le moins du monde, mais le motif derrière elles est qu'elles étaient censées frapper les nations occidentales, et en particulier les nations européennes, afin de provoquer une crise économique et énergétique au moyen de laquelle légitimer la transition écologique, les rations, le contrôle de la population et la censure de l'information.

Poutine n'a pas mordu à l'hameçon que lui offraient les provocations de l'État profond, se limitant à intervenir uniquement si nécessaire pour assurer la sécurité et la protection du Donbass russophone. Et il a pris d'assaut l'usine sidérurgique Azovstal, qui cachait l'un des biolabs américains secrets ayant produit des armes bactériologiques et mené des expériences sur le SRAS-CoV-2. D'autre part, la famille Biden avait tout intérêt à ce qu'il y ait une guerre en Ukraine, afin de couvrir les affaires de corruption impliquant Hunter Biden et de détourner l'attention des gens des scandales imminents qui menacent Obama et Hillary Clinton pour le Russiagate et l'État profond pour les fraudes électorales commises contre Trump.

La guerre par procuration des États-Unis contre l'invasion russe est en réalité une guerre de l'État profond contre une nation qui a refusé d'accepter d'être engloutie par les délires des technocrates mondialistes et qui dispose aujourd'hui des preuves des crimes commis par l'État profond. Mais si l'UE peut faire chanter les nations européennes, en liant le versement de fonds et les taux d'intérêt des prêts à la mise en œuvre de "réformes" - puisque ces nations ont une souveraineté monétaire et fiscale limitée - il n'en va pas de même pour la Russie, qui est une nation souveraine et indépendante, ainsi qu'autosuffisante en termes de matières premières, d'énergie et de ressources alimentaires agricoles.

Bannon : Cette vision bipolaire, qui repropose la confrontation de la guerre froide entre les États-Unis et l'URSS, n'est-elle plus valable ?

Mgr Viganò : La gauche hégémonique a établi une division manichéenne entre le bien et le mal : gauche contre droite, libéralisme contre fascisme, globalisme contre souverainisme, vaccinisme contre No-vax. Les "bons" sont évidemment ceux de gauche : libéraux mais solidaires, mondialistes, inclusifs, œcuméniques, résilients et durables. Les "méchants" sont tout aussi évidemment les patriotes, les chrétiens, les gens de droite, les souverainistes et les hétérosexuels.

Bannon : Qu'est-ce qui distingue la structure actuelle des pays occidentaux du passé ?

Mgr Viganò : La fusion du pire du libéralisme avec le pire du socialisme collectif. Nous voyons aujourd'hui, après deux ans de farce pandémique, comment le libéralisme mondialiste s'est servi des méthodes communistes et dictatoriales pour s'imposer avec sa Grande Reset, et comment les régimes communistes utilisent les méthodes libérales pour enrichir les hautes sphères du parti sans perdre le contrôle total de la population. Cela démontre que l'équilibre géopolitique évolue vers une vision multipolaire et que le bipolarisme alimenté par l'État profond est en déclin.

Bannon : Y a-t-il une analogie avec ce qui se passe dans l’Église catholique sous le pontificat de Jorge Mario Bergoglio ?

Mgr Viganò : L'Église profonde est une émanation de l'État profond, dans un certain sens. C'est pourquoi il ne faut pas s'étonner d'assister à la démolition de la Foi et de la Morale au nom de l'œcuménisme et de la synodalité, en appliquant les erreurs libérales dans le domaine théologique ; et d'autre part à la transformation de la Papauté et de la Curie romaine en un politburo dans lequel l'autorité ecclésiastique est à la fois absolue et libérée de sa fidélité au Magistère, selon les modalités de l'exercice du pouvoir dans une dictature de type communiste. La loi n'est plus fondée sur la Justice mais plutôt sur la commodité et l'utilité de ceux qui l'appliquent : il suffit de voir avec quelle sévérité le clergé et les fidèles qui sont traditionnels sont traités par le Vatican, et d'autre part avec quelle indulgence le Vatican fait l'éloge de militants pro-avortement notoires (je pense à Biden et Pelosi parmi les cas les plus frappants) ainsi que des propagandistes de l'idéologie LGBTQ et de la théorie du genre. Ici aussi, le libéralisme et le communisme ont formé une alliance pour démolir l'institution de l'intérieur, comme cela s'est produit dans la sphère civile. Mais nous savons que contra legem fit, quod in fraudem legis fit - ce qui contourne la loi est fait contre la loi.

Bannon : Votre Excellence, comment pensez-vous que les choses peuvent changer aux États-Unis dans un avenir proche ?

Mgr Viganò : Le retour éventuel de Donald Trump à la Maison Blanche permettrait de véritables négociations de paix, une fois que l'État profond aura été éradiqué de l'administration et des agences gouvernementales. Mais la reconstruction nécessitera certainement la collaboration et les sacrifices de chacun, ainsi qu'une solide vision spirituelle qui inspire la reconstruction du tissu social. Si tout cela est arrivé à travers la fraude électorale démontrée de la dernière élection présidentielle, la victoire de Trump serait encore plus frappante et aurait de fortes répercussions sur les ramifications de l'État profond en Europe et en particulier en Italie.

En tout cas, les élections de mi-mandat pourraient permettre aux républicains d'avoir une majorité à la Chambre et au Sénat, une fois que les serviteurs de l'État profond - dont en premier lieu les "néo-cons" - auront été évincés.

L'échec de l'effort visant à rendre Trump responsable de la farce de l'assaut du Capitole devrait dissuader ses organisateurs - parmi lesquels on ne peut manquer de compter Nancy Pelosi - d'essayer de reproduire la scène la prochaine fois, ce qui tomberait dans le grotesque, en plus d'être un cas de déjà vu.

Bannon : Le Great Reset a-t-il donc échoué ? Pouvons-nous chanter un chant de victoire ?

Mgr Viganò : Un chant de victoire ne peut être chanté que lorsque la guerre a été gagnée. Le Great Reset est ontologiquement destiné à l'échec, car il est inspiré par des principes inhumains et diaboliques. Mais sa fin, aussi inévitable soit-elle, peut encore prendre un certain temps, en fonction de notre capacité à nous y opposer et aussi de ce qui est contenu dans les plans de la Providence divine.

Si le Seigneur veut nous accorder une trêve, une période de paix après que nous ayons compris l'horreur de l'enfer sur terre que les ennemis de Dieu et de l'homme désirent, alors nous devons nous engager à reconstruire - non pas "reconstruire en mieux", mais tout le contraire - oui, reconstruire ce qui a été détruit : la famille, le lien du mariage, l'éducation morale des enfants, l'amour de la patrie, le dévouement au travail, la charité fraternelle, surtout envers les plus démunis et les plus nécessiteux. Nous devons réaffirmer le caractère sacré et intouchable de la vie, de la conception à la mort naturelle ; défendre la complémentarité des deux sexes contre la folie de l'idéologie du genre, protéger les enfants de la corruption et garantir l'innocence à laquelle ils ont droit. Nous devons enfin mettre de côté la logique du profit - typique de la mentalité libérale - pour retrouver la fierté d'accomplir notre devoir même lorsque personne ne nous regarde, de produire ce que nous faisons de manière professionnelle et de le vendre à un prix honnête. Et nous devons cesser de nous considérer comme inférieurs simplement parce que quelqu'un a décidé que dans son modèle de société dystopique impie, être honnête, loyal, sincère et craignant Dieu est quelque chose dont il faut avoir honte. Ceux qui devraient avoir honte, au contraire, sont ceux qui appellent au meurtre des enfants et des personnes âgées, à l'extermination planifiée de la population par le biais de méchantes campagnes de vaccination, à la stérilisation massive, à la sodomie, à la pédophilie et à toutes les aberrations les plus déviantes.

Bannon : Votre Excellence, croyez-vous que le monde peut revenir à Dieu ?

Mgr Viganò : Le monde peut et doit revenir à Dieu : c'est une nécessité dictée par l'ordre divin que le Créateur a imprimé à la création
. Il doit revenir à Dieu, car ce n'est que là où règne le Christ qu'il peut y avoir une véritable justice et une véritable paix. Et le monde peut le faire, mais non pas dans une vision collectiviste ou communautaire dans laquelle les individus disparaissent dans la masse, mais plutôt dans une vision personnelle et individuelle, dans laquelle chacun de nous reconnaît librement que rien ne peut être meilleur que ce que notre Père céleste a préparé pour nous, puisqu'il nous aime et veut nous faire participer à sa gloire.

Si nous revenons tous à Dieu, nos Nations reconnaîtront également Sa Seigneurie et conformeront leurs lois à Sa Loi. Prions donc pour que ce que chante le psalmiste se réalise : Laudate Dominum omnes gentes ; laudate eum omnes populi (Ps 116,1) - Louez le Seigneur, vous toutes les nations, louez-le vous tous les peuples. Quoniam confirmata est super nos misericordia ejus ; et veritas Domini manet in æternum (Ps 116,2) - Car sa Miséricorde est confirmée sur nous, et la Vérité du Seigneur demeure à jamais.

+ Carlo Maria Viganò, archevêque

21 juin 2022,
Saint Louis de Gonzague

[1] À partir du XVIIe siècle, les Enclosure Acts ont aboli le système d'agriculture en plein champ en Angleterre et ont permis au gouvernement de s'approprier les terres dans un but d'efficacité et de rentabilité.

[2] La famine artificielle de 1932-33 par laquelle l'Union soviétique de Staline a tué des millions d'Ukrainiens.

(Sources : https://warroom.org/2022/06/30/exclusive-steve-bannon-interviews-the-heroic-archbishop-vigano/
&
Traduit avec www.DeepL.com : https://gloria.tv/post/XghetubiwaFA1SBgSfHVFGmQV )
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Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ - Page 19 Empty Re: Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ

Message par Gilbert Chevalier Mer 6 Juil - 22:04

INTERVENTION de Mgr Carlo Maria VIGANÒ
au IIº Festival de Philosophie "Antonio LIVI" :
« Le NAZISME et le COMMUNISME
PÂLISSENT devant les HORREURS de la RÉALITÉ ACTUELLE. »

Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ - Page 19 Vigano28

II° Festival de Philosophie « Antonio Livi » – Liberi in Veritate (1)
Laqueus contritus est, Et nos liberati sumus. (Ps 123, 7)
« Le filet a été déchiqueté, et nous, nous avons été délivrés. »

Je suis heureux de pouvoir adresser mes salutations aux participants de la deuxième édition du Festival de philosophie consacrée à la chère mémoire de Mgr Antonio Livi. Votre présence à cette journée montre que les souhaits exprimés en juillet de l’année dernière commencent à se réaliser avec l’engagement et la collaboration de tant de personnes de bonne volonté. À elles, ainsi qu’aux organisateurs du Festival, vont mes encouragements et l’assurance de mes prières.

Cette réflexion – plus de deux ans après le début de la grande farce psychopandémique et le coup d’État de la Grande Réinitialisation – n’aura cependant pas les sombres connotations de mon intervention précédente, mais sera marqué par une évaluation des événements que pour simplifier nous pourrions définir réaliste, dans un sens positif. Ce n’est pas vraiment de l’optimisme, car cela exagère dans la positivité ce que le pessimisme dépasse dans la négativité. Le réalisme me semble plus correct et correspond à la vérité.

La première raison de ce « réalisme positif » est basée sur la vertu théologale de l’Espérance : nous savons avec une confiance filiale que le Seigneur nous accorde tous les moyens nécessaires pour mériter le Paradis, et qu’Il ne nous expose à aucune épreuve, sauf celles que nous pouvons vaincre par Sa Grâce. Notre petite victoire sur la tentation du péché est une victoire de Dieu : omnia possum in eo qui me confortat, je peux tout en celui qui me donne de la force (Phil 4, 13). Nous ne parlons donc pas d’un sentiment humain basé sur une illusion, mais d’une prise de conscience basée sur la promesse du Sauveur : sufficit tibi gratia mea, ma grâce vous suffit (2 Co 12, 9).

La deuxième raison de regarder positivement le présent est peut-être plus subjective, mais à mon avis à ne pas sous-estimer. Ces deux années de délire mondial nous ont montré le vrai visage de l’adversaire, révélant qui a agi par soif de pouvoir, qui pour le profit, qui a suivi un plan criminel contre Dieu et contre l’homme. Nous sommes bien conscients des scandaleux conflits d’intérêts  qui se trouvent au sommet de l’autorité ; nous savons bien qui s’est vendu au mondialisme néo-malthusien, soutenant un récit aussi manifestement faux que délirant ; nous connaissons tous bien ceux qui, depuis les sièges du Parlement, les salles de rédaction des médias, les associations professionnelles, les syndicats et même les églises, sont devenus complices d’innombrables violations des droits naturels et responsables de la mort de millions de personnes dans le monde entier. Et nous connaissons nommément ceux qui, avec un cynisme froid, ont planifié la pandémie pour pouvoir inoculer un sérum génique qui compromet irrémédiablement le système immunitaire, rend les hommes et les femmes stériles, provoque des avortements chez les femmes enceintes et fait mourir les jeunes de crises cardiaques. Les horreurs du Nazisme et du Communisme font pâle figure par rapport à la cruauté impitoyable des théoriciens du dépeuplement du monde, selon lesquels – le ministre de la transition écologique Roberto Cingolani en tête – quatre milliards d’êtres humains devraient être éliminés. Il est impensable qu’un tel crime, commis partout avec les mêmes actions coordonnées et sous une seule supervision, reste impuni. Et s’il sera certainement puni par le Très-Haut, en présence duquel les victimes de l’eugénisme mondialiste crient justice, il faut espérer que même sur cette terre les peuples pourront condamner les responsables à des châtiments exemplaires.

L’année dernière, notre regard s’est tourné avec une grande appréhension vers l’évolution des événements, qui suivaient d’une manière apparemment indéfectible l’agenda des mondialistes du Forum Économique Mondial. De plus en plus de gens ont compris qu’ils étaient confrontés à un plan – mais appelons-le par le terme approprié : un complot – ourdi par des conspirateurs sans morale, mais ils se sentaient impuissants et dépassés. Nous aussi, qui pourtant avions une vue bien claire dès le début sur ce qui se passait, nous avions de multiples raisons de craindre une exacerbation du régime dictatorial qui était en train d’être établi. Et la crise russo-ukrainienne du début de l’année a semblé confirmer cette résurgence. Nous avons eu la confirmation, il y a quelques jours, de nul autre que Bergoglio, que bien avant le début de l’opération militaire russe en Ukraine, l’OTAN voulait provoquer l’intervention de Moscou pour avoir un prétexte pour imposer la transition écologique, suite aux sanctions de la communauté internationale. La pandémie pour le contrôle social, la guerre et la crise économique pour le virage vert, le crédit social, l’abolition de la propriété privée, le revenu universel.

Ces mondialistes sont si prévisibles, dans leurs délires grotesques de domination, qu’ils suscitent l’indignation de ceux qui les entendent parler de philanthropie alors qu’ils exterminent, stérilisent ou rendent des millions de personnes chroniquement malades ; de solidarité et de justice sociale, tout en théorisant l’exploitation de la main-d’œuvre bon marché et en provoquant une augmentation désastreuse du chômage ; de l’écologie, tout en polluant la planète avec des milliards de masques inutiles ou avec les batteries au lithium des voitures électriques. Et si vous remarquez, il semble qu’ils exigent un acte de soumission de leurs partisans, aussi plus les raisons qu’ils donnent pour légitimer leurs décisions sont absurdes et illogiques ou même méprisantes, plus grandes doivent être l’abdication de la raison et la soumission servile de la volonté chez les sujets.

Hétérogenèse des fins : précisément ceux qui, depuis des décennies, nous rabattent les oreilles de liberté, de choix conscient, de droit de critiquer, d’objection de conscience et de désobéissance civile se montrent aujourd’hui des exécuteurs zélés des dispositions sanitaires les plus ridicules, des règles d’hygiène les plus absurdes, des discriminations les plus viles. Et avec la même obéissance aveugle, les apôtres de l’antifascisme vont aujourd’hui de pair avec Pravij Sektor et le bataillon Azov, tandis que les gauchistes qui dénonçaient hier l’impérialisme américain et la dépendance de l’Italie à l’égard de l’OTAN exaltent maintenant les qualités de gouvernement d’un cocaïnomane assujetti à l’État profond qui hisse les symboles néo-nazis et célèbre comme des héros nationaux des criminels de guerre antisémites.

Je crois que de nombreux éléments peuvent nous faire considérer que l’assaut que l’élite mondialiste avait planifié avec l’Agenda 2030 et la Grande Réinitialisation a échoué. Cela ne signifie pas que la guerre est gagnée, mais que la Providence a daigné changer le cours des événements comme pour nous donner une dernière chance de repentir, une occasion de réparer les erreurs et les péchés commis, et d’y remédier. Certes, la pseudo-pandémie et la crise ukrainienne ont poussé de nombreuses âmes à multiplier les prières et les pénitences, implorant de Dieu une trêve qui permette à l’humanité de se réveiller de la narcose dans laquelle elle a sombré pendant des décennies, voire des siècles.

L’échec de l’élite est confirmé par les aveux de nombre de ses représentants, qui tiennent déjà pour acquise la fin du mondialisme. Les fanatiques qui tentent encore de maintenir ensemble le dangereux édifice psychopandémique n’ont pas compris que leurs dirigeants les abandonnent à eux-mêmes ; d’autres, avec l’intuition typique des courtisans, se dépêchent de se repositionner face au changement de récit qui ne peut être reporté. Bientôt, il sera admis que la pandémie et la crise ukrainienne faisaient partie d’un plan subversif mondial, mené avec la complicité de leaders mondiaux, de dirigeants et chefs d’État, de politiciens, de journalistes, de médecins, de professeurs, de magistrats, des forces de l’ordre, d’ecclésiastiques.

Mais précisément parce que cette trahison est maintenant manifeste ; précisément parce que les mensonges qui ont été répandus ont été révélés dans leur fausseté et leur spéciosité ; précisément parce qu’il a été compris que c’est l’autorité actuelle qui est irrémédiablement corrompue et corruptrice, une réaction désespérée est à prévoir, un coup de queue : parce qu’ils n’ont plus rien à perdre, et ils savent que ce qu’ils n’obtiennent pas aujourd’hui avec un dernier coup de queue, ils ne l’obtiendront pas demain, quand leur conspiration sera universellement connue et universellement exécrée.

Ce n’est pas, comme je l’ai dit, une victoire : c’est une trêve qui nous permet de jouer notre rôle dans le processus de reconstruction qui nous attend tous. Un processus qui doit être moral avant même matériel, du cœur avant de l’esprit.

L’effondrement de la société mondiale et la fin de la fausse bipolarité de matrice révolutionnaire (droite / gauche, USA / URSS, libéralisme / socialisme, progressisme / conservatisme) rendront nécessaire un engagement collectif, dans lequel la composante catholique doit jouer un rôle de premier plan, en tant que leader. Mais pour être protagonistes, pour combattre dans l’arène politique, il est nécessaire d’avoir une solide formation religieuse, morale, intellectuelle et politique. Avoir des idéaux, saints et héroïques, animés par le désir de chacun de se sanctifier dans tous les domaines de sa vie, de l’étude au travail, de la famille à l’engagement social. Et je dis se sanctifier soi-même, pour plaire à Dieu qui, dans ce but, nous a créés et nous a faits à son image et à sa ressemblance.

Il est nécessaire de redonner à la société sa dimension spirituelle, en guérissant la blessure séculaire infligée par la laïcité, le libéralisme et le communisme. Le Christ Roi doit régner sur les Italiens avant même l’Italie. Les laïcs catholiques sont appelés à témoigner de leur foi sur deux fronts : social, reconstruisant ce qui a été détruit, restaurant ce qui a été laissé s’effondrer. Écoles, universités, professions, métiers. Un patrimoine de civilisation intimement chrétien.

L’autre front doit être celui de la formation de ceux qui servent la communauté. Éduquons nos enfants à être de bons chrétiens et de bons citoyens, de bons pères et mères de famille, des travailleurs honnêtes, un exemple d’édification pour les autres. Apprenons-leur à ne pas avoir honte de professer d’être Catholiques et à ne pas considérer comme un déshonneur d’aimer la Patrie. Nous formons des dirigeants qui pensent au bien commun et non à leur propre profit ; qui accomplissent leur devoir en sachant qu’ils doivent en rendre compte au Seigneur.

Et n’oublions pas ceux qui, au cours de ces deux années de folie collective, n’ont pas cédé aux diktats d’une autorité soumise à l’élite. Que leur exemple soit un aiguillon pour les jeunes, qui ont besoin de modèles de cohérence, et pour la future classe dirigeante, qui sera appelée à remplacer cette génération de courtisans craintifs et de vils conspirateurs.

En définitive, voilà le véritable changement de ces derniers mois : avoir découvert que le progrès, la fraternité, l’inclusion, la résilience, la durabilité ne sont que des mensonges, qui derrière une apparence de solidarité horizontale  cachent une grande tromperie, une fraude, un plan criminel. Avoir compris qu’il ne peut y avoir de fraternité où le Père commun n’est pas reconnu ; qu’il n’y a pas de solidarité si l’on n’aime pas Dieu et son prochain par amour de Lui ; que la vraie liberté n’est ni l’arbitraire ni la licence, mais la faculté d’agir dans les limites du Bien ; que l’État, en tant que société composée de citoyens appelés à être enfants de Dieu par le baptême, ne peut se déclarer athée ou non confessionnel, mais doit plutôt reconnaître publiquement la soumission de l’autorité civile et de tous ses membres à l’Autorité suprême de Dieu, et à elle conformer ses lois. Car telle est la volonté de Dieu : ce n’est pas tous ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur, qui entreront dans le Royaume des cieux, mais celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux.  (Mt 7, 21).

Remettons Dieu au centre de nos vies, au centre de la famille et de la société, au centre de l’Église. Tout le reste viendra tout seul.

+ Carlo Maria Viganò, Archevêque 

25 juin 2022

(1) Liberi in Veritate : Alliance contre-révolutionnaire pour la défense de l’Ordre de la création

(©Traduction pour MPI de F. de Villasmundo relue et corrigée par Mgr Viganò)
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Message par Gilbert Chevalier Mer 6 Juil - 22:34

« Nous VIVONS un PROCESSUS d’APOSTASIE »
MESSAGE de Mgr VIGANÒ
aux PARTICIPANTS à la PROCESSION RÉPARATRICE
organisée CONTRE la GAY-PRIDE ITALIENNE
par le Comité de la Bienheureuse Giovanna Scopelli


Les dirigeants des affaires publiques
et les Pasteurs de la conciliaire
se montrent obéissants à l’anti-évangile du monde

Chers Fidèles, Laudetur Iesus Christus !

Pour ceux qui participent à la procession réparatrice de ce soir, et en particulier pour les moins jeunes d’entre eux, il semble presque incroyable qu’en quelques décennies, l’Italie ait pu être transformée de manière aussi radicale, effaçant l’héritage du Catholicisme qui l’a rendu grande et prospère entre les Nations. Nous assistons à un processus – apparemment irréversible – d’apostasie de la Foi ; un processus inverse à ce que saint Léon le Grand décrivait en célébrant la solennité des saints Apôtres Pierre et Paul, dans lequel il louait le rôle providentiel de l’Alma Urbe : de maîtresse de l’erreur, Rome est devenue disciple de la Vérité, écrivait le grand Pontife. Aujourd’hui, nous pourrions dire, avec le désarroi des enfants trahis par leur père, que la Rome des Martyrs et des Saints de maîtresse de la Vérité, est devenue un disciple de l’erreur. Car l’apostasie actuelle, qui implique l’autorité civile et religieuse dans une rébellion contre Dieu le Créateur et Rédempteur, n’est pas partie d’en bas, mais d’en haut.

Les dirigeants des affaires publiques et les Pasteurs de l’Église se montrent obéissants à l’anti-évangile du monde, et tandis qu’ils refusent de rendre hommage au Christ Roi et d’obéir à Sa sainte Volonté, ils plient les genoux devant les nouvelles idoles du politiquement correct, brûlent de l’encens au simulacre d’une humanité abrutie par le vice et le péché. Ceux qui aujourd’hui guident le peuple dans les choses temporelles et spirituelles ont pour but non pas le bien commun des citoyens et le salut des âmes des fidèles, mais leur corruption, leur damnation. Et la masse, ayant abandonné la voie de l’honnêteté, de la justice et de la sainteté, s’abandonne à la tromperie, à la corruption et à la révolte infernale contre Dieu.

Ne soyez pas surpris de voir les manifestations obscènes de la Fierté [gay-pride] défiler dans les rues des villes : l’espace que les égarés ont conquis au cours des dernières décennies avait été abandonné bien avant par les Catholiques, dont les clercs considéraient les processions en l’honneur du Saint-Sacrement, de la Sainte Vierge, des Saints Patrons comme des ostentations du « triomphalisme post-tridentin ».

Ne vous étonnez pas de voir le divorce, l’avortement, l’euthanasie, les unions sodomitiques et tout le pire qu’une humanité déviée et folle est capable de légaliser : si cela s’est produit, c’est parce qu’on a dit aux Catholiques qu’ils ne pouvaient pas imposer leur propre vision du monde et de la société, et qu’ils devraient cohabiter, au nom de la démocratie et de la liberté, avec les ennemis du Christ. Et ce fut une tromperie, parce que la tolérance qu’ils exigeaient de la majorité chrétienne du pays n’est plus autorisée, et tout le monde doit se soumettre à la dictature de la pensée unique, à l’idéologie du genre, à la doctrine LGBTQ. Vous rappelez-vous ? Le mariage n’a pas été remis en question, mais on demandait d’accepter les unions de fait. Et une fois que la légitimité a été donnée aux pacs, la porte a été ouverte au mariage homosexuel, aux adoptions pour les couples de même sexe, à la maternité de substitution, à l’avortement postnatal, à l’euthanasie imposée dans certains pays aussi aux jeunes et aux pauvres.

Scelesta turba clamitat : Regnare Christum nolumus
, nous chantons dans l’hymne Te sæculorum Principem de la fête du Christ Roi. La populace délirante crie : Nous ne voulons pas que le Christ règne. Ce cri infernal, inspiré par Satan, est peut-être la seule chose honnête qu’ils savent dire. Et c’est vrai : dans le Royaume social du Christ, il n’y a pas de place pour le vice, il ne peut y avoir de légitimité pour le péché, ni de tolérance pour la corruption des jeunes. Nos adversaires savent bien que la Civitas Dei et la civitas diaboli sont ennemies, et que toute coexistence est non seulement impossible, mais impensable et absurde, puisque la société chrétienne est antithétique et inconciliable avec la société « laïque ».

Vous êtes venus témoigner publiquement de la Foi, avec l’intention de réparer les sacrilèges et les blasphèmes de la scelesta turba contre Jésus-Christ et contre Sa Très Sainte Mère. Parce que face à la haine cruelle et obscène de ces âmes rebelles, nous devons suivre l’exemple du Seigneur, outragé par ses bourreaux au moment où Il se sacrifiait sur la Croix pour leur salut. C’est en effet le Christ lui-même, avec son Incarnation, sa Passion et sa Mort, qui a le premier réparé les péchés infinis des hommes envers le Père éternel. Car seul un Dieu pouvait expier la désobéissance à Dieu, et seul un Homme pouvait offrir cette réparation au nom de l’humanité. Et nous aussi, membres vivants du Corps mystique du Christ qui est la Sainte Église, nous pouvons et devons réparer les offenses et les péchés de nos semblables avec le même esprit, avec la même obéissance, avec le même abandon confiant au Père.

Et tandis que nous regardons avec tristesse la multitude de péchés érigés comme modèle à imiter par une société qui est contre l’homme précisément parce qu’elle est contre Dieu, le devoir de la Charité nous oblige à prier pour ceux qui se sont laissés séduire par la tromperie du Serpent, afin qu’ils puissent se convertir et se repentir. Le monde inclusif qu’ils vous ont promis ; la liberté supposée d’être et de faire ce que vous voulez indépendamment de la Loi du Seigneur ; la licence et le vice célébrés et la vertu moquée et discréditée sont des mensonges, tout comme était un mensonge la promesse d’être comme des dieux, que Satan a fait à nos premiers parents dans le paradis terrestre.

Je m’adresse à ceux qui participent à ces manifestations de la soi-disant « gay pride ». Non : vous ne serez pas comme des dieux, mais comme des bêtes. Vous n’aurez pas le bonheur, mais la douleur, la maladie, la mort : la mort éternelle. Vous n’aurez pas la paix, mais la discorde, les querelles et les guerres. Vous n’aurez pas la prospérité, mais la pauvreté. Vous ne serez pas libres, mais esclaves. Et cela se produira indéfectiblement parce que le Menteur est homicide depuis le début, et veut votre mort, effaçant à vos yeux l’image de Dieu, vous volant cette éternité bienheureuse qu’il a perdue le premier avec sa propre rébellion. Parce que le premier à pécher d’orgueil fut Lucifer lui-même, avec son Non serviam, je ne me plierai pas, je ne m’inclinerai pas devant Dieu, je n’accepterai pas de Le reconnaître comme mon Seigneur et Créateur. Comment pouvez-vous espérer que celui qui déteste l’Auteur de la vie puisse vous aimer, vous les créatures ? Comment pouvez-vous croire que celui qui a été condamné à la damnation éternelle soit capable de vous promettre cette béatitude éternelle dont il a été le premier à être privé à jamais ?

Cette procession ne doit pas être une occasion de confrontation, mais une occasion de montrer aux nombreuses personnes trompées par le Malin qu’il existe un peuple animé par des sentiments de Foi et de Charité, qui avec générosité et avec un regard surnaturel offre ses prières, ses jeûnes, ses sacrifices pour implorer le pardon des péchés de leurs frères. La charité, fondée sur l’immuable Vérité de Dieu, est une arme formidable contre Satan et un instrument infaillible pour convertir le monde et ramener de nombreuses âmes au Seigneur. Les ramener à Celui qui a versé son Sang aussi pour eux, par amour. Par un amour infini, irrévocable, un amour qui a vaincu le monde, un amour qui déplace des montagnes, qui donne un sens à notre vie, qui ne frustre pas notre existence.

Lorsque nous voyons l’image du Sauveur cloué sur la Croix et que nous pensons aux tourments qu’Il a subis pour nous racheter et nous sauver, nous ne pouvons pas rester insensibles, tout comme les païens, les idolâtres, les pécheurs des siècles passés ne sont pas restés insensibles. Les sociétés corrompues dans l’intellect et la volonté, dédiées aux pires vices, piégées par de fausses religions, ont été conquises par cet amour – en fait : par cette Charité – qui a conduit les martyrs même enfants, les femmes et les personnes âgées à ne pas réagir contre leurs bourreaux, afin de ne pas échouer dans l’amour de Dieu. Combien se sont convertis en voyant des chrétiens mourir dans la dignité, persécutés pour leur foi ! Combien ont été baptisés devant l’exemple des chrétiens et la simple Vérité de l’Évangile !

Faisons donc cette réparation. Faisons-la avec un esprit surnaturel, et avec la persuasion que c’est précisément dans l’humble suite du Christ sur le chemin du Calvaire que nous pourrons conduire à Lui tant d’âmes qui sont loin aujourd’hui. Et plus nous voyons le déchaînement des puissances du Mal, plus nous persévérons dans le Bien, dans la certitude de la victoire du Christ, unique et vraie Lumière du monde, sur les ténèbres du péché et de la mort.

Demandons avec une confiance filiale que le Saint-Esprit insuffle Sa Sainte Grâce aux pécheurs, touche leur cœur, éclaire leur esprit, stimule leur volonté. Afin que ceux qui ont été jusqu’à présent des maîtres de l’erreur et des exemples de péché puissent, avec l’aide et la miséricorde de Dieu et avec l’intercession de sa Très Sainte Mère et de notre Mère, être des disciples de la vérité et un exemple de vertu. Et qu’il en soit ainsi.

+ Carlo Maria Viganò, Archevêque 

Reggio Emilia
le 2 juillet 2022
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Message par Gilbert Chevalier Lun 18 Juil - 11:23

Mgr VIGANÒ :
Avec TRADITIONIS CUSTODES et DESIDERIO DESIDERAVI,
l‘ÉGLISE PROFONDE et l’ÉTAT PROFOND
sont UNIS par la HAINE contre le CHRIST


Dans un éditorial paru le 30 juin 2022 dans le Bulletin de la Doctrine Sociale de l’Église de l’Observatoire International du Cardinal Van Thuân, intitulé Cancel culture : l’éternel rêve gnostique de repartir de zéro, Mgr Giampaolo Crepaldi stigmatisait, avec une grande lucidité d’analyse, cette « attitude qui privilégie le nouveau sur l’ancien, qui fait coïncider la vertu avec l’adhésion aux nouveautés historiques et le péché avec la préservation du passé », et qui consiste en une damnatio memoriæ systématique et impitoyable de tout ce qui s’oppose à la modernité. L’archevêque de Trieste écrit : « Le progrès veut que tout change, mais pas le progrès, qui doit rester. Le progrès doit préserver le progrès comme quelque chose d’indiscutable et jamais critiquable, jamais surmontable, jamais effaçable. Il en va de même pour la révolution : les révolutions changent tout, mais pas la réalité immuable de la révolution, qui reste absolue. L’“annulation” doit aussi tout effacer, mais l’annulation doit rester un principe absolu. »

Cette dénonciation met en évidence le retour de la gnose antichrétienne, sans surprise alliée « aux Lumières et à la propagande antireligieuse de la bourgeoisie anglophone et protestante », résultat de « siècles de désinformation planifiée ». Depuis la pseudo-réforme luthérienne, l’unité de l’Europe catholique a été brisée par l’hérésie de l’hérésiarque allemand et par le schisme anglican, montrant sans équivoque comment les révolutions civiles (que l’on pourrait appeler hérésies politiques) trouvent leur base idéologique dans les erreurs doctrinales et morales précédentes.

Cet examen courageux de Mgr Crepaldi s’arrête, au moins apparemment, à la Cancel culture (1) dans la société civile, alors qu’il néglige celle non moins grave qui est poursuivi avec obstination tétragone au sein de l’Église catholique, à partir du Concile Vatican II. Cela confirme que l’apostasie des nations chrétiennes, qui en est venue à éliminer systématiquement toute trace de christianisme du corps social, devait nécessairement être précédée d’une ablation similaire du passé dans le corps ecclésial, à laquelle l’imposition du nouveau comme ontologiquement meilleur et moralement supérieur devait correspondre, indépendamment de ses bases, aux intentions de ceux qui l’imposaient et surtout à l’évaluation de ses conséquences. Saint Pie X a appelé le modernisme l’hérésie qui dérive de cette erreur philosophique. Le nouveau comme un bien absolu, en tant que nouveau. Et ce malgré les preuves des effets désastreux que l’annulation du passé de l’Église – doctrinal, moral, liturgique et disciplinaire, mais aussi culturel, artistique et populaire – pourrait causer, comme cela s’est produit ainsi que l’on pouvait s’y attendre.

Le Concile Vatican II a érigé la nouveauté et le soi-disant progrès comme une norme, mais il ne s’est pas limité à cela : ses architectes ont dû effacer le passé, parce que la simple comparaison entre novus et vetus désavoue la bonté du premier et la condamnation du second, en raison des résultats qu’elle détermine. La réforme liturgique elle-même était une « désinformation planifiée » : d’abord en l’ayant imposée sur la base d’un mensonge spécieux, c’est-à-dire que les fidèles ne comprenaient pas la célébration des rites en latin ; et deuxièmement par le fait que la lex orandi est devenue l’expression d’une lex credendi délibérément affranchie de l’orthodoxie catholique, voire sa négation. Le principal instrument de la propagande progressiste et de la Cancel culture appliquée dans la sphère ecclésiale était précisément la liturgie réformée, tout comme la pseudo-réforme luthérienne, qui a progressivement éliminé du peuple chrétien cet héritage de foi, de traditions et de gestes quotidiens dont des siècles de catholicisme vécu avaient imprégné la vie des fidèles et des nations.

La Cancel culture est inévitable, là où le nouveau doit être accepté sans critique, et où l’ancien – rejeté comme « vieux » – doit être oublié afin qu’il ne plane pas, comme un avertissement sévère, sur le présent. Et ce n’est pas un hasard si le roman 1984 de George Orwell préconisait une censure ex post (2) de l’information, allant jusqu’à corriger les nouvelles du passé en fonction de l’évolution de l’utilité présente. D’autre part, la présence d’un terme de comparaison, par elle-même, manifeste une différence qui stimule le jugement, remet en question le dogme du progrès, montre des trésors d’hier que personne ne pourrait aujourd’hui reproduire, précisément parce qu’ils étaient le résultat d’un monde que le présent rejette a priori.

Mais si, au cours des dernières décennies, les adeptes du « progressisme catholique » – une expression qui en soi est déjà un oxymore – ont œuvré à saper la Tradition et à la remplacer par son antithèse, au cours de ces dix années de « pontificat » bergoglien, la Cancel culture a pris les connotations d’une fureur idéologique, allant de la morale de la situation d’Amoris lætitia à l’écologisme néo-malthusien de Laudato si’ en passant par l’œcuménisme maçonnique de Fratelli Tutti, mais se manifestant aussi dans l’élimination effrontée des signes extérieurs, des vêtements liturgiques aux insignes et titres pontificaux, pour atteindre, avec Traditionis custodes et avec Desiderio desideravi, l’annulation substantielle de la liturgie apostolique, à laquelle le Motu Proprio Summorum Pontificum avait reconnu une parenthèse de liberté relative, après quarante ans d’ostracisme.

Et c’est de la Cancel culture à tous égards, tant pour les méthodes de réalisation que pour les fins qu’elle se fixe, tant pour l’idéologie qu’elle sous-tend, que pour le dénominateur commun qui unit ceux qui la promeuvent. Une opération subversive, certes, parce qu’elle utilise l’autorité de l’Église pour démolir l’Église elle-même, subvertissant la fin qui lui est propre, tout comme l’autorité de l’État est usurpée contre les intérêts de la Nation et le bien commun des citoyens.

« Parfois, apporter de la dentelle de grand-mère est bien, mais parfois. C’est pour rendre hommage à sa grand-mère, n’est-ce pas ? » affirme Bergoglio. Et il l’a fait avec cette superficialité irrévérencieuse qui montre l’inculte devant une œuvre d’art ou un chef-d’œuvre littéraire dont il ignore la valeur. Ou plutôt, typique de ceux qui connaissent bien sa valeur, mais ayant à proposer une alternative de déchets et de camelote, ne peuvent recourir à rien d’autre qu’au discrédit et à la dérision. Liquider les trésors inestimables de la doctrine et de la spiritualité de la liturgie apostolique avec des simplifications tirées des médias sociaux – « la dentelle de grand-mère » – trahit la conscience de ne pas avoir d’arguments, et explique la raison de tant d’impatience avec quelque chose qu’une personne de bonne foi serait également poussée à préserver, à garder, à comprendre.

Ceux qui persistent encore à réfuter individuellement les « actes de magistère et de gouvernement » de Jorge Mario Bergoglio ne veulent pas prendre conscience d’une réalité effrayante et douloureuse, qui trouve significativement son pendant dans le monde occidental. Qui, comme cela s’est toujours produit, prend exemple de l’Église, hier en étant inspiré par le bien et aujourd’hui en suivant le mal. Il est donc inutile de réfuter tel document ou telle déclaration, en se scandalisant pour ce qu’il peut représenter par rapport à la Tradition catholique : la Cancel culture – en tant qu’expression d’une pensée gnostique et révolutionnaire – est ontologiquement l’ennemi de la raison, même avant d’être l’ennemie de la Foi. Et ceux qui dénoncent les dommages incalculables de cette opération criminelle de suppression et de condamnation du passé, ne serait-ce qu’en montrant l’état désastreux dans lequel se trouvent les paroisses et les communautés religieuses, ne semblent pas se rendre compte que ce sont précisément ces dommages que l’on voulait consciemment obtenir. Ils tombent dans la tromperie de ceux qui, à l’occasion de la psychopandémie, s’étonnent qu’en présence d’effets secondaires graves et de « maladies soudaines » manifestement causées par le sérum expérimental, les autorités sanitaires n’interdisent pas la distribution du soi-disant vaccin, alors qu’il est clair qu’il était censé servir – comme nous l’a expliqué Bill Gates – à réduire la population mondiale de 10 à 15%.

En réalité, ne pas vouloir considérer la relation entre la cause et l’effet est consécutif au rejet de l’ensemble du système logique et philosophique occidental, qui est essentiellement aristotélicien et thomiste. Car la pensée déviante ne peut être acceptée que dans l’irrationalité aveugle et l’obéissance servile. Bien que, à y regarder de plus près, les architectes de la révolution aient un plan très lucide et logique, qu’ils ne peuvent pas déclarer ouvertement, en tant que subversif et criminel.

L’Église profonde et l’État profond évoluent en parallèle et en synchronisation, parce que ce qui les meut, c’est la haine de Jésus-Christ. La matrice de l’antéchrist réside dans la tromperie, qui est la marque du Menteur : une tromperie qui a commencé par faire croire à Adam et Ève que leur désobéissance les rendrait semblables à Dieu, alors qu’en réalité ils avaient été créés « à l’image et à la ressemblance de Dieu » précisément en se conformant librement au kosmos divin imprimé par le Créateur dans les créatures et dans la création. Nous retrouvons la même tromperie qui fait croire que l’homme peut renier Dieu et se rebeller contre Sa Loi sans conséquences, quand Satan en premier, péchant avec orgueil, s’est damné pour l’éternité. Le mythe de la liberté, dont la licence et le libertinage sont la contrefaçon, est un mensonge. La laïcité de l’État, qui nie la Seigneurie du Christ Roi dans la société, est un mensonge. L’œcuménisme, plaçant la Vérité de Dieu et l’erreur au même niveau au nom d’une paix et d’une fraternité qui ne peuvent exister en dehors de l’unique Église du Christ, la Sainte Église catholique, est un mensonge. C’est un mensonge d’avoir érigé le progrès comme un bien absolu, parce que ce qu’il considère comme un bien est en réalité un mal qui a des répercussions sur les individus et sur la société, tant temporelle que spirituelle. C’est un mensonge de faire passer pour une conquête du peuple quelque chose qu’une élite de conspirateurs a décidé d’imposer aux masses, dans le seul but de les dominer et de les conduire à la perdition.

C’est pourquoi, face aux verbiages bergogliens, qui célèbrent de manière apodictique les succès de Vatican II et les conquêtes de l’église post-conciliaire même en présence d’une immense crise, tout commentaire est superflu. Ce qui nous est vendu comme la dernière découverte de la modernité – de l’idéologie du genre au néo-malthusianisme sanitaire – est une vieille mascarade idéologique qui a pour seul but d’éloigner les âmes de Dieu, de sorte que dans l’adage Mal comune mezzo gaudio (3) est résumée l’action maléfique du diable, envieux qu’à des créatures dotées d’âme et de corps ait été accordée par la Providence cette Rédemption que les anges, en tant que purs esprits, n’ont pas eu. Une Rédemption accomplie par l’Incarnation de la Deuxième Personne de la Très Sainte Trinité, perpétuée dans ses fruits par le Corps Mystique du Christ, la Sainte Église.

Bergoglio accuse de gnosticisme et de pélagianisme ceux qui ne peuvent accepter l’idée d’un pape gnostique et pélagien, pour qui le bien ne consiste pas à s’adapter au modèle de perfection voulu pour nous par Dieu le Créateur et Rédempteur, mais à ce que chacun croit être. Mais après tout, ce n’est rien d’autre que le péché de Lucifer, le Non serviam érigé comme règle morale.

Mgr Crepaldi a donc eu raison de mettre en évidence la matrice antichristique de la Cancel culture ; mais cette analyse, valable et vraie pour ce qui se passe dans le monde civil, doit être courageusement étendue aussi au monde catholique, dans lequel elle est en vigueur sans contestation depuis que le Concile Vatican II a érigé le nouveau et le transitoire comme une idole, niant deux mille ans de Tradition fondée sur la Parole de Dieu et sur l’enseignement des Apôtres et des Pontifes Romains. La fureur idéologique de Bergoglio n’est que la conséquence logique de ces prémisses, et le fait qu’un masseur puisse concevoir le logo gay-friendly du Jubilé 2025 (ici) n’est que la confirmation sordide d’une métastase en cours.

J’exhorte mes confrères évêques, les prêtres et les fidèles à comprendre cet aspect fondamental de l’apostasie actuelle, car nous ne pourrons rien faire de bon pour convertir la société civile et restituer la Couronne royale au Christ, tant que cette Couronne sera usurpée dans le sein de l’Église par Ses ennemis.

+ Carlo Maria Viganò, Archevêque

Le 5 juillet 2022

Notes de bas de page
(1) Cancel culture : « la culture de la déconstruction »
(2) Les évaluations ex post analysent les impacts d’un programme sur les comportements des bénéficiaires en utilisant les données d’une enquête réalisée après sa mise en œuvre.
(3) Mal comune mezzo gaudio : « Mal commun, demi-joie » signifie qu’un mal commun à plusieurs personnes semble plus supportable.

(©Traduction pour MPI de F. de Villasmundo relue et corrigée par Mgr Viganò)
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Message par Gilbert Chevalier Mer 20 Juil - 23:00

LETTRE OUVERTE de Mgr VIGANÒ
au PRÊTRE EXPULSÉ de l'OPUS DEI
et SUSPENDU pour ses CRITIQUES de BERGOGLIO :

Ils te PUNISSENT parce que tu es CATHOLIQUE !
Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ - Page 19 Mgr_vi20

Amen dico vobis: tolerabilius erit
terræ Sodomorum et Gomorræorum
in die judicii, quam illi civitati.
Mt 10, 15
"Je vous assure qu'au jour du Jugement dernier
il y aura moins de rigueur pour Sodome et Gomorrhe
que pour cette ville."



            Révérend Père Janvier,

            Cher Père Jesusmary Missigbètò,

J'ai appris par la presse (ici) la nouvelle de votre suspension a divinis et de votre expulsion de l'Opus Dei, qui vous ont été imposées par la Congrégation des évêques comme sanction canonique pour avoir manqué de "respect et d'obéissance au Souverain Pontife".

Permettez-moi de vous exprimer ma proximité spirituelle, à un moment de grande épreuve pour vous : en tant que baptisé et ministre de Dieu, il doit être douloureux de vous voir accusé par celui qui, avec la miséricorde qui distingue chacun de ses actes, reçoit en audience les avorteurs notoires, les concubins publics, les travestis, les sodomites, les clercs rebelles, les hérétiques, les usuriers et les affameurs du peuple.

J'imagine qu'il est très inconfortable de se voir reprocher ce qui, en d'autres temps, méritait les louanges - sinon la gloire des autels - des saints qui n'hésitaient pas à réprimander, même durement, la corruption de la Cour papale. Un saint Pierre Damien, une sainte Catherine de Sienne seraient aujourd'hui scandalisés par la duplicité de ceux qui ne perdent aucune occasion de dénigrer les bons catholiques et de plaire aux ennemis du Christ et de son Église.

Ce que vous entreprenez par fidélité au Magistère et par véritable obéissance au Siège du Bienheureux Pierre est l'occasion d'expier les fautes et les scandales du clergé, dans l'esprit d'expiation et de réparation qui nous unit, membres du Corps mystique, à Notre Seigneur, sa Tête, qui s'est sacrifié sur la Croix pour réparer les offenses des hommes à la Très Sainte Trinité.

Votre épreuve, cher et révérend Père Gbénou, vous unit à d'autres tribulations, souvent plus difficiles à supporter, auxquelles beaucoup de vos confrères sont soumis par leurs Supérieurs : des prêtres chassés des paroisses et contraints de vivre et de dormir dans des voitures ou des logements de fortune ; des curés éloignés parce qu'ils ne veulent pas renoncer à la célébration du Saint Sacrifice selon le rite apostolique ; des religieux éloignés des monastères et des couvents parce qu'ils ne veulent pas renoncer à leur fidélité au charisme de l'Ordre ; des séminaristes empêchés de suivre une formation sacerdotale simplement parce qu'ils n'acceptent pas la dissipation et la mondanité qui leur sont imposées.

Si vous avez un jour des doutes sur les intentions de ceux qui, usurpant l'autorité contre le but pour lequel elle a été instituée par le Christ, se déchaînent contre le bien, je vous invite à considérer comment leur sévérité se dissout face aux manquements bien plus graves des clercs fornicateurs, des prélats corrompus, des cardinaux molesteurs et voleurs.

Votre faute, Révérend, est d'avoir créé un dangereux terme de comparaison avec eux, en mettant à jour le sépulcre vermoulu de l'église bergoglienne. Si vous aviez participé à la Gay Pride en publiant vos photos dans des attitudes indignes non seulement d'un ecclésiastique, mais aussi d'un païen ; si vous aviez provoqué un scandale en vous livrant à des relations honteuses avec un autre prêtre ; si vous aviez nié les vérités catholiques ou contesté la morale chrétienne, vous seriez maintenant à la tête d'un dicastère romain, ou d'un diocèse prestigieux, et vous apparaitriez dans des robes usées avec l'homme même qui vous a privé du pouvoir de célébrer, d'entendre les confessions et de prêcher. Comme vous, de nombreux autres prêtres et pas mal d'évêques et de cardinaux se voient moqués, offensés, injustement punis simplement parce qu'ils sont trop catholiques.

Je me demande si, face à la honte du Clergé corrompu que Bergoglio aime tellement qu'il s'en entoure jusque dans les salles de Santa Marta, vous ne devriez pas considérer les sanctions qui vous sont imposées comme une raison de vous vanter. L'exil qui m'est donné, m'honore. Si la maison de Dieu est devenue un repaire de voleurs, ceux qui veulent rester proches du Seigneur doivent secouer la poussière de leurs chaussures (Mt 10,14), et ne pas daigner saluer ceux qui renient le Christ et le crucifient quotidiennement par leur conduite.

Réjouissez-vous donc, cher et révérend Père, car si les ennemis de Dieu ne trouvaient en vous aucune raison de vous persécuter, cela signifierait que vous ne rendez pas témoignage de votre fidélité au Seigneur. Si le monde vous hait, sachez qu'il m'a haïe avant vous (Jn 15,18), a dit la Sagesse Incarnée. Que les épreuves présentes soient donc un motif de consolation spirituelle, une occasion de sanctification, une opportunité d'édification pour les simples. Le Seigneur vous récompensera au centuple pour ce que vous endurez.

À vous, cher Père, et à tous ceux qui, comme vous, sont persécutés propter justitiam (Mt 5,10), va mon souvenir priant dans le Saint Sacrifice de la Messe.

+ Carlo Maria Viganò, archevêque

6 juillet 2022


(Source : https://www.marcotosatti.com/2022/07/08/vigano-al-sacerdote-espulso-dallopus-e-sospeso-la-puniscono-perche-e-cattolico/
&
Traduit avec www.DeepL.com )
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Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ - Page 19 Empty Re: Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ

Message par Gilbert Chevalier Jeu 21 Juil - 20:42

DÉCLARATION de Mgr VIGANÒ
sur la SUSPENSION des CÉLÉBRATIONS de l’ICRSP
dans l’archidiocèse de CHICAGO
Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ - Page 19 Mgr_vi21
« Ce ne sont pas les rubans et les chapeaux romains ;
la mozette  et les dentelles :
le vrai
discrimen c’est la Messe Catholique ! »

Le cardinal Blase Cupich, avec l’autoritarisme bureaucratique qui distingue les fonctionnaires de l’église bergoglienne, a ordonné aux Chanoines de l’Institut du Christ-Roi Grand Prêtre, qui exercent leur ministère dans l’archidiocèse de Chicago, de suspendre les fonctions publiques dans l’ancien rite à partir de la fin du mois de juillet, révoquant les facultés qui leur ont été accordées conformément au Motu Proprio Summorum Pontificum .

Il est évident pour tous que cette décision vise à empêcher l’exercice d’un droit qu’aucune autorité ecclésiastique ne peut nier, a fortiori en le conditionnant à l’acceptation de principes doctrinaux et liturgiques qui sont clairement en conflit avec le Magistère immuable de l’Église catholique.

En effet, tout baptisé a le droit d’assister à la Sainte Messe et de recevoir les sacrements sous la forme que le Motu Proprio Summorum Pontificum de Benoît XVI a reconnu n’avoir jamais été abrogée. Priver les fidèles de Chicago de ce droit est un très grave abus, et le fait que la décision de Cupich soit tacitement approuvée par le Sanhédrin romain ajoute à la malversation de l’Ordinaire la confirmation d’un plan plus vaste, visant à effacer dans tout le monde catholique ce signe de contradiction qui est représentée par la Messe apostolique. Un signe de contradiction parce que son existence même est une condamnation silencieuse de décennies de déviations doctrinales, morales et disciplinaires.

Ce n’est pas un mystère que Bergoglio déteste la Tradition, et qu’il ne manque pas une occasion de se moquer et de discréditer ceux qui veulent rester Catholiques et ne veulent pas apostasier la Foi. Tout comme ses prédilections en matière de collaborateurs et de confidents sont également bien connues : tous unis par la sodomie, la soif de pouvoir et la corruption en matière financière. Il n’est donc pas surprenant que l’un de ses protégés – un ami intrinsèque du prédateur sexuel McCarrick ensemble avec d’autres prélats non moins controversés tels que Wuerl et Tobin – rend grâce de la promotion imméritée au bureau de Chicago en se montrant un exécuteur loyal des ordres de son bienfaiteur. Une promotion à laquelle – je me permets de le rappeler – je m’opposais vigoureusement lorsque j’ai servi le Saint-Siège en tant que Nonce Apostolique aux États-Unis et qui apparaît aujourd’hui encore plus scandaleuse après les révélations troublantes de Church Militant (ici et ici) sur l’implication de Cupich dans la dissimulation des preuves relatives aux crimes sexuels du défunt cardinal Joseph Bernardin. En 2019, Cupich a fait l’objet d’une enquête par les autorités fédérales et le procureur général de l’Illinois précisément pour ne pas avoir remis la documentation incriminante sur l’archevêque Bernardin et d’autres de ses complices, en possession du diocèse. Et nous apprenons que sur ce champion du progressisme que Cupich voudrait voir canonisé (ici) pèsent les graves accusations de l’une des victimes d’abus, auxquelles la Congrégation des Évêques, la Secrétairerie d’État et l’archidiocèse de Chicago n’ont jamais donné suite, nonobstant elles mentionnaient la profanation du Saint-Sacrement lors d’un rituel satanique avec des mineurs effectué en 1957 par le jeune prêtre Bernardin et son confrère John J. Russell, depuis consacré évêque et aujourd’hui décédé.

Il est en effet difficile, voire totalement impossible, de trouver une justification à la décision de Cupich, qui considère la célébration de la messe de tous les temps comme un péché de lèse-Concile, mais qui, en l’occurrence, sait être indulgent et compréhensif envers les sodomites, les agresseurs d’enfants, les avorteurs et les profanateurs des Saintes Espèces. Cupich pro domo sua. Qui, chargé par Bergoglio de présider la Commission sur les crimes sexuels du Clergé américain et interrogé sur mon Mémorial, commentait avec une impudence scandaleuse :

« Le Pape a un programme plus large : il doit aller de l’avant avec d’autres choses, concernant l’environnement et la protection des migrants et poursuivre le travail de l’Église. Nous ne descendrons pas dans le terrier du lapin pour cela…  Il y a quelques années, si un cardinal s’était permis de répondre de cette façon, le monde serait tombé ; mais aujourd’hui, évidemment, les temps ont changé… Vous pouvez également vous permettre un peu d’insolence.  D’ailleurs on sait bien que les médias ne déchireront pas leurs vêtements pour si peu » (ici).

Vous avez bien lu : « Pour si peu. » Dans le monde laïque, si un manager empêchait ses subordonnés d’effectuer leur travail et encourageait les employés malhonnêtes et corrompus en les promouvant et en dissimulant leurs crimes, il serait licencié et il lui serait demandé des millions d’indemnisation pour les dommages causés à l’image de l’entreprise. Au lieu de cela, dans le char multicolore de la lavender mafia protégée par Bergoglio, ces formes de complicité sordide avec le mal et d’aversion féroce pour le Bien sont devenues la norme, confirmant que la corruption morale est le corollaire nécessaire de la déviation doctrinale et de la licence dans les questions liturgiques. La crise de l’Autorité ecclésiastique – à partir de son sommet – est incontestable, comme le confirment la création de Cupich comme cardinal et les noms des cardinaux du prochain consistoire.

Si, dans les affaires temporelles, les dirigeants obéissants à l’État profond font appel à des fonctionnaires corrompus pour mener à bien le coup d’État blanc de la Grande Réinitialisation, sur le front ecclésial, nous voyons des cardinaux et des prélats non moins corrompus, obéissants à l’Église profonde, qui avec le placet de Bergoglio achèvent le plan subversif de Vatican II, destiné à aboutir à la Religion de l’Humanité voulue par la Franc-Maçonnerie.

Mais si d’une part il est juste de dénoncer et de condamner les abus intolérables de ces renégats dont le but est la destruction de l’Église du Christ et la suppression du Saint Sacrifice de la Messe ; d’autre part, à mon avis, il est nécessaire de reconsidérer comment certaines formes d’acceptation insouciante de Vatican II par l’Institut du Christ-Roi ont laissé croire à tort à ses membres que Rome fermerait les yeux sur les boucles et les cappemagne, tant qu’ils ne critiquaient pas le Concile ou le Novus Ordo.

Cela nous montre que – au-delà des connotations cérémonielles impromptues un peu trop ancien régime (d’ailleurs très modérées à Chicago et en général aux Etats-Unis) – c’est la Messe tridentine elle-même qui est une formidable profession de Foi et une réfutation impitoyable du patchwork de la liturgie réformée, qu’elle soit célébrée par un vieux curé ou un prêtre nouvellement ordonné, que vous portiez la chasuble romaine ou la chasuble médiévale. C’est cette Messe, la Messe par excellence, célébrée dans le seul Rite vraiment extraordinaire non pas parce qu’il est occasionnel, mais parce qu’il est incomparablement supérieur à la mauvaise copie protestantisé du rite montinien, qu’un curé d’Ars aurait regardé avec horreur.

Cette Messe, la Messe de la Sainte Église, la Messe des Apôtres et des Martyrs de tous les temps, notre Messe est le véritable scandale de ces gens. Ce ne sont pas les rubans et les chapeaux romains ; la mozette et les dentelles : le vrai discrimen est la Messe Catholique, et contre elle se déchaînent, avec la colère des hérétiques, ceux qui prêchent l’accueil et l’inclusivité, valables pour tous et sans conditions à l’exception des bons prêtres et des bons fidèles. Cela suffirait, en réalité, à ignorer totalement les derniers soupirs agonisants d’une Hiérarchie aveuglée dans l’intelligence et la volonté parce qu’elle est étrangère à la Grâce.

Cette énième épreuve de force de Cupich, cynique et impitoyable envers les fidèles avant que de l’être avec les Chanoines de l’Institut, peut constituer un moment de réflexion salutaire sur tant d’omissions et tant de malentendus qu’il faut éclaircir, notamment en matière d’acceptation de la mens conciliaire et du « magistère » bergoglélien. J’espère que les Chanoines du Christ Roi et tous les Instituts ex Ecclesia Dei sauront voir en ces jours d’épreuve une précieuse occasion de purification, en témoignant avec courage de la nécessaire cohérence entre la profession de la Foi et son expression cultuelle dans la Messe, et l’inconciliabilité qui en résulte entre celles-ci et les déviations doctrinales et liturgiques de Vatican II. Parce qu’il n’est pas possible de célébrer la Messe de Saint Pie V et en même temps d’accepter les erreurs de ses ennemis.

Cupich le sait très bien, et c’est pourquoi il veut empêcher la célébration de cette Messe. Il sait à quel point c’est un exorcisme très puissant contre les serviteurs du diable, mitrés ou non. Il sait à quel point elle est immédiatement compréhensible pour quiconque, en raison de son sens surnaturel du sacré et du divin – le mysterium tremendum de Moïse devant le buisson ardent – et comment elle ouvre les yeux des fidèles, réchauffe leurs cœurs, éclaire leurs esprits. Après des décennies de tortures indicibles, les fidèles peuvent s’approcher de la Majesté de Dieu, se convertir, changer leur vie, éduquer leurs enfants à la sainteté, propager la Foi par l’exemple. Quoi de plus désirable pour un évêque qui soit vraiment Pasteur des brebis qui lui ont été confiées par le Seigneur ? Et quoi de plus détestable, pour ceux qui veulent que ces brebis soient dévorées par les loups ou tombent dans l’abîme ?

Les fidèles, les prêtres et les évêques ont l’impérieux sacré devoir de se soulever contre les décisions de ces personnages largement discréditées et d’exiger, sans céder, que la vénérable liturgie tridentine reste un rempart inviolable de doctrine, de morale et de spiritualité. Nous devons obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes (Actes 5, 29), surtout quand ces derniers ont montré, par leur conduite répréhensible, qu’ils n’aiment ni Dieu ni leurs frères dans la Foi.

+ Carlo Maria Viganò, Archevêque

20 juillet 2022
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Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ - Page 19 Empty Re: Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ

Message par Gilbert Chevalier Mer 3 Aoû - 16:28

CONSEILS PASTORAUX de Mgr VIGANÒ
sur la COHÉRENCE des CANDIDATS
aux ÉLECTIONS POLITIQUES
pour un VOTE CATHOLIQUE CONSCIENT
Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ - Page 19 Rynavy11

Une crise très grave frappe l'Italie et, avec elle, de nombreuses autres nations où la direction internationale subversive du Forum économique mondial a pris le pouvoir. Au cours de ces années, nous avons vu apparaître des personnages jusqu'alors inconnus, des Young Global Leaders of Tomorrow, qui comme par magie ont atteint des postes gouvernementaux, ou des employés de banques commerciales recevant des investissements institutionnels sans aucun vote du peuple qui, en paroles, se prétend souverain.

Mais ce peuple souverain, après deux ans de folie criminelle de la part de tous ces gouvernements et parlements au service de la finance internationale, n'a peut-être pas encore compris l'immense crime commis contre l'humanité par ces conspirateurs, mais il s'est rendu compte que les partis du "système" ont honteusement trahi leurs engagements envers les électeurs, se rendant complices de ce coup d'État blanc réalisé d'abord sous le prétexte de l'urgence pandémique, puis de l'urgence guerrière et enfin de l'urgence énergétique.

L'hémorragie des voix du gouvernement et des partis d'opposition sera la confirmation d'une fracture profonde entre la classe politique et les citoyens, équivalente à celle qui sépare la hiérarchie bergoglienne des fidèles catholiques. L'État profond a fait tomber son masque, révélant le visage de la tyrannie, tout comme l'Église profonde se montre dans tout son caractère hérétique et apostat. Les citoyens et les fidèles observent avec consternation l'Autorité - qui est censée être leur guide et leur aide - se déchaîner contre eux pour les frapper dans le corps et les tuer dans l'âme.

Et qu'est-ce que c'est, sinon la révélation obscène - au sens étymologique du mot apocalypse - d'un monde d'où le Christ-Roi, le Prince de la paix, a été expulsé, d'une Église qui le renie en paroles et le crucifie par sa conduite scandaleuse ?

Cette trahison de l'Autorité nous montre à quel point il est important que ceux qui occupent des rôles de direction et de gouvernance - tant dans l'État que dans l'Église - se souviennent que le pouvoir est vicaire à celui du Christ, qui est le Roi des Nations et la Tête du Corps Mystique. Non est enim potestas nisi a Deo (Rm 13,1), dit saint Paul : il n'y a pas d'autorité qui ne vienne de Dieu.

Ceux qui cherchent à jouer un rôle dans la société civile doivent savoir que leur engagement envers le gouvernement et leur action politique doivent être conformes à la finalité pour laquelle Dieu a institué l'autorité temporelle ; toute leur action doit être orientée vers le bien commun, régie par la justice et tempérée par la miséricorde, animée par la charité et guidée par la foi. Ce qu'il faut, c'est une classe politique qui prenne la tête de la renaissance morale du pays, et qui considère son rôle comme un service rendu à la communauté, sachant qu'elle doit rendre des comptes au Christ Roi, dont elle est le vicaire. Sans un principe moral transcendant, il ne peut y avoir de rédemption pour l'Italie ou pour le monde, puisque la révolution même qui a subverti les nations pendant plus de deux siècles était basée sur l'élimination de la Religion dans la société.

Les paroles de notre Seigneur "Rendez donc à César ce qui est à César" (Mt 22,21) se réfèrent non seulement au devoir du catholique de payer le tribut dû à l'Autorité civile, mais aussi à celui de s'engager en tant que citoyen, titulaire de droits électoraux actifs et passifs, coopérant au bien commun. Par conséquent, le vote est un devoir, dans la mesure où le catholique peut choisir consciemment celui qui défendra le mieux en son nom les principes du droit naturel et de la religion. S'il n'y a alors aucun parti pour s'occuper de ces questions, l'électeur jugera s'il doit s'abstenir de voter.

La situation politique actuelle est extrêmement complexe, tant en raison de la trahison de la volonté de l'électorat et de la violation des libertés fondamentales par tous les partis de la composition parlementaire et par l'opposition autoproclamée, que parce que les nouveaux partis et mouvements semblent avoir un programme plutôt générique, voire totalement discutable, sur certaines questions que les catholiques considèrent à juste titre comme inavouables. Voter pour un candidat pro-avortement est un péché grave, tout comme voter pour un parti favorable à l'euthanasie, aux manipulations génétiques, à l'endoctrinement des LGBTQ ou à la théorie du genre. Un parti qui ne s'oppose pas fermement à la légalisation du soi-disant "mariage gay" ou à l'adoption d'enfants par des couples de même sexe ne devrait même pas être considéré par un catholique, avant même de connaître sa position sur d'autres questions. J'imagine que les ennemis du Christ font de même, en prenant soin de ne pas voter pour des partis ou des candidats opposés à la gestation pour autrui ou à la libéralisation des drogues.

Il est donc nécessaire que, dans la confusion qui règne sur ces questions d'ordre moral, les catholiques demandent aux candidats et aux partis d'exposer clairement leur position, afin que le vote de l'électeur puisse être exprimé de manière responsable et lui permettre de voir mis en pratique au Parlement ce que le candidat ou le parti s'est engagé à faire une fois élu.

Je voudrais souligner quelques points, en espérant que les partis voudront faire une déclaration claire et officielle (même en indiquant simplement que la question ne fait pas partie de leur programme). Je suis sûr que les catholiques, également désorientés par le silence déconcertant de la Hiérarchie, comprendront l'importance de la cohérence de leur vote avec les principes de la morale chrétienne : un vote conscient et responsable est la meilleure confirmation de donner à César ce qui appartient à César.

J'invite tous les fidèles à invoquer l'Esprit Saint afin que, par l'intercession de Marie Très Sainte, Sedes Sapientiæ, il éclaire les électeurs dans leur élection et les candidats dans leur service à Dieu et à la Patrie, en contribuant au bien commun et à la renaissance spirituelle des Italiens.

+ Carlo Maria Viganò, archevêque

26 juillet 2022


Quelques POINTS à CLARIFIER
pour une CAMPAGNE ÉLECTORALE HONNÊTE
et un VOTE CATHOLIQUE RESPONSABLE
 

    I- Caractère sacré et inviolable de la vie et de la personne

    1- Le parti et/ou le candidat défend-il la vie de la conception à la mort naturelle ?

    2- S'oppose-t-il résolument à l'avortement et à l'euthanasie ? S'engage-t-il à promouvoir la suppression de leur légalisation ?

    3- S'oppose-t-il à l'insémination artificielle, à l'expérimentation sur les embryons, aux manipulations génétiques, aux mères porteuses, ainsi qu'aux doctrines et pratiques du transhumanisme ?

    4- Combat-il - au moins dans les grandes lignes - le néo-malthusianisme, les théories sur la surpopulation de la planète, les tests de médicaments sur les humains ?

    5- Entend-il s'opposer à l'utilisation de matériel humain avorté pour la recherche scientifique ou la production de médicaments ou d'autres produits ?

    6- Vous opposerez-vous aux thérapies hormonales pour les mineurs ?


    II- Moralité familiale et sociale

    1- Le parti défend-il la famille naturelle, composée d'un homme et d'une femme ?

    2- Propose-t-il des formes d'aide aux familles et d'encouragement à la natalité ?

    3- S'oppose-t-il au "mariage" homosexuel ?

    4- S'oppose-t-il à l'adoption d'enfants par des couples homosexuels ?

    5- Êtes-vous opposé à l'idéologie LGBTQ et à la théorie du genre ?

    6- Reconnaît-il le droit originaire des parents à éduquer leurs enfants ? S'oppose-t-il à l'endoctrinement des enfants et des jeunes par l'État ?

    7- Le parti interdit-il expressément l'adhésion de ses membres aux sectes secrètes, aux loges maçonniques et paramaçonniques ?
 

    III- Souveraineté de la nation, immigration, pandémie

    1- Le parti poursuit-il clairement la sortie de l'Italie de l'Union européenne ? Quelles actions spécifiques entend-elle mener, et avec quelle échéance ?

    2- A-t-il l'intention de sortir de l'OTAN et de renégocier la présence de bases militaires étrangères sur le territoire italien ?

    3- Le parti poursuit-il clairement la sortie de l'Italie de l'OMC et d'autres organisations internationales qui portent atteinte à sa souveraineté nationale ?

    4- S'engage-t-il avec des propositions concrètes pour retrouver la souveraineté monétaire, d'abord en sortant de l'euro et en établissant une banque centrale véritablement publique et soumise à l'autorité politique ?

    5- Envisage-t-il de supprimer la contrainte budgétaire de la Constitution ?

    6- Quelles sont les propositions du parti en matière de protection de l'intérêt national ?

    7- Par quelles actions entend-il interdire l'ingérence des lobbies internationaux dans la politique italienne ?

    8- Quelle est sa position sur la nécessité de nationaliser les services publics ?

    9- Quelles mesures entend-il prendre pour mettre fin à l'immigration clandestine ? Entend-il faire rapatrier les immigrants clandestins ?

    10- Le parti est-il favorable à la suspension des livraisons d'armes à l'Ukraine et comment s'engage-t-il dans le forum international pour des négociations de paix équitables ?

    11- Quelle est (et si oui, quelle a été jusqu'à présent) la position du parti sur l'urgence pandémique ? A-t-il des propositions spécifiques pour prévenir de futures violations des droits fondamentaux et des dommages à la santé des citoyens ?

    12- Le parti s'engage-t-il à promouvoir la création d'une commission d'enquête parlementaire sur les crimes liés à la soi-disant pandémie ?

    13- Est-il décidé à retirer les fonds actuellement alloués à l'édition, qui se sont avérés être une forme de contrôle de l'information ?


(Source : https://www.marcotosatti.com/2022/07/27/vigano-consigli-pastorali-sulla-coerenza-dei-candidati-alle-elezioni-politiche/
&
Traduit avec www.DeepL.com : https://gloria.tv/post/pXfwgtYFGQMU1Kaay8W6Rdz2a )
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Message par Gilbert Chevalier Jeu 4 Aoû - 21:58

Mgr VIGANÒ sur le VOYAGE de BERGOGLIO au CANADA :
CULTE du MENSONGE
& ACTE de SOUMISSION au NOUVEL ORDRE MONDIAL
Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ - Page 19 Imm10
Bergoglio avait hâte d’humilier une fois de plus
l’institution qu’il représente indignement.
« Redde rationem villicationis tuæ :
jam enim non poteris villicare »

(Lc 16, 2)

« Ma femme, lorsqu’on lui a demandé qui l’avait convertie au catholicisme, répond toujours, ″le diable ». G.K. Chesterton

Ce n’est pas un hasard si Satan est appelé διάβολος, dans le double sens de menteur et d’accusateur. Satan ment parce qu’il déteste la Vérité, qui est Dieu dans Son être. Il ment parce que s’il affirmait la vérité, il découvrirait ses propres tromperies. Il ment parce que ce n’est qu’en mentant qu’il peut aussi être l’accusateur de nos frères, « celui qui, jour et nuit, les accusait devant notre Dieu » (Ap 12, 10). Et tout comme la Très Sainte Vierge, tabernacle de la Vérité incarnée, est advocata nostra, Satan est notre accusateur et l’inspirateur des faux témoins contre les justes.

La Révolution – qui est un renversement du kosmos divin pour établir le chaos infernal – n’ayant aucun argument pour discréditer l’Église du Christ et la société chrétienne inspirée et guidée par l’Elle à travers les siècles, a recours à la calomnie et à la manipulation de la réalité. La Cancel Culture n’est rien de plus qu’une tentative de traduire la Civitas Dei en justice pour la condamner sans preuve, imposant la civitas diaboli avec son pendant de la prétendue liberté, égalité, fraternité. Pour ce faire, comme il est évident, elle confisque aux masses la connaissance et le savoir, parce que sa tromperie est basée sur l’ignorance et la mauvaise foi.

Cette prémisse est nécessaire pour comprendre la gravité du comportement de ceux qui usurpent le pouvoir de vicaire découlant de l’Autorité suprême de l’Église pour la calomnier et l’accuser devant le monde, dans une parodie grotesque du procès du Christ devant le Sanhédrin et Pilate. C’est aussi à cette occasion que l’autorité civile écouta les fausses accusations portées contre Notre-Seigneur et, tout en reconnaissant son innocence, pour plaire au peuple attisé par les Grands-Prêtres et les scribes, il L’a d’abord flagellé et couronné d’épines, puis L’a mis à mort, par le plus humiliant des supplices : la crucifixion. Les membres du Sanhédrin ont donc abusé de leur autorité spirituelle, tout comme le Préfet de Judée.

La même farce a été répétée mille et mille fois tout au long de l’Histoire, car derrière chaque mensonge, derrière chaque accusation infondée contre le Christ et contre son Corps mystique qu’est l’Église se cache le diable, le menteur, l’accusateur. Et il est évident, au-delà de tout doute raisonnable, que cette action satanique inspire les événements rapportés par la presse ces jours-ci, depuis le mea culpa perfide de Bergoglio pour les fautes prétendument commises par l’Église Catholique commises au Canada contre les peuples autochtones, jusqu’à la participation de celui-ci aux rites païens et aux cérémonies infernales d’évocation des morts.

En ce qui concerne les « fautes » des Missionnaires jésuites, je pense que Corrispondenza Romana (ici) a répondu de façon exhaustive, énumérant les atrocités auxquelles les Martyrs du Canada ont été soumis de la part des Indiens iroquois. Il en va de même pour les prétendues accusations relatives aux Indian Residential Schools [pensionnats indiens] que l’État avait confiés à l’Église Catholique et aux Aanglicans pour civiliser les peuples autochtones et favoriser l’assimilation de la culture chrétienne du Pays. On découvre ainsi que « les Oblats [de Marie Immaculée] étaient les seuls défenseurs de la langue traditionnelle et du mode de vie des Indiens du Canada, contrairement au gouvernement et à l’Église anglicane, qui insistaient sur une intégration qui déracinait les peuples autochtones de leurs origines ». On apprend aussi que le prétendu « génocide culturel » des peuples autochtones auquel la Commission de vérité et réconciliation a dû faire face en 2008 s’est ensuite transformé, sans aucun fondement ni vraisemblance, en « génocide physique », grâce à une campagne médiatique absolument fausse, soutenue par le premier ministre Justin Trudeau, élève de Klaus Schwab et partisan notoire du mondialisme et de l’Agenda de Davos.

Mais si la vérité a aussi été officiellement reconnue par des experts et des historiens non partisans, le culte du mensonge a néanmoins poursuivi son processus inexorable, culminant avec les excuses officielles du « chef » de l’Église, exigées par Trudeau et immédiatement faites siennes par Bergoglio, qui avait hâte d’humilier une fois de plus l’institution qu’il représente indignement. Dans l’empressement à se livrer au récit officiel et à plaire à leurs maîtres, Trudeau et Bergoglio considèrent comme un détail négligeable l’inexistence totale de preuves sur les fosses communes fantômes dans lesquelles des centaines d’enfants auraient été secrètement enterrés. Cela suffirait à démontrer leur mauvaise foi et le caractère fallacieux des accusations et des mea culpa; aussi parce que la presse de régime demande les têtes des ennemis du peuple avec des procès sommaires, mais prend soin de ne pas réhabiliter les innocents faussement accusés.

Le but de cette horrible opération médiatique n’est que trop évident : discréditer le passé de l’Église Catholique, coupable des pires atrocités, légitimer sa persécution actuelle, tant par l’État que par la Hiérarchie elle-même. Parce que cette Église, l’Église Catholique « intolérante », « rigide », qui a prêché l’Évangile à tous les peuples, laissant ses missionnaires se faire martyriser par des tribus plongées dans la barbarie du paganisme, ne doit plus exister, ne doit pas « faire de prosélytisme » – « une solennelle sottise », « un péché très grave contre l’œcuménisme » – et ne doit pas prétendre avoir aucune Vérité à enseigner aux nations pour le salut des âmes. Et Bergoglio tient à faire savoir qu’il n’a rien à voir avec cette Église, tout comme de cette Église il déteste la doctrine, la morale et la liturgie, au point de persécuter impitoyablement les nombreux fidèles qui ne se sont pas encore résignés à le suivre vers l’abîme de l’apostasie et qui voudraient honorer Dieu par la Messe Apostolique.

Non que personne n’ait jamais pensé que Jorge Mario pouvait être catholique de quelque manière que ce soit : chacune de ses déclarations, chaque geste, chaque mouvement trahit cette aversion pour tout ce qui rappelle même de loin Notre Seigneur, au point de rendre désormais superflus ses attestations d’irréligiosité et d’impiété sacrilège. Le voir assister impassiblement aux rites sataniques d’évocation des morts effectués par un chaman aggrave jusqu’à l’invraisemblable le scandale d’avoir rendu un culte idolâtre à l’infernale pachamama dans la Basilique Vaticane, la profanant. Au-dessus du lieu de sépulture du Prince des Apôtres.

Demander pardon pour les péchés inexistants des Missionnaires est un acte méprisable et sacrilège de soumission au Nouvel Ordre Mondial qui trouve une correspondance parfaite dans les silences coupables et les protections scandaleuses dont Bergoglio est responsable envers les vraies victimes d’abus accomplis par ses protégés. Nous pouvons l’entendre demander pardon en Chine, en Afrique, dans les glaces de l’Antarctique, mais nous ne l’entendrons jamais prononcer un mea culpa pour les abus et les crimes commis en Argentine, pour les horreurs de la lavender mafia de McCarrick et de ses complices, et de ceux qu’il a promus comme ses collaborateurs. Nous ne l’entendrons jamais présenter des excuses crédibles pour s’être prêté comme testimonial la campagne de vaccination, dont nous savons aujourd’hui qu’elle est à l’origine d’un nombre terrifiant de morts subites et d’effets indésirables. Pour ces péchés, il ne se frappera jamais sa poitrine. Au contraire il en est fier et sait qu’un geste de repentance sincère ne serait pas apprécié par ses mandataires, pas moins coupables que lui.

Nous voici donc devant le menteur, l’accusateur. Nous voici devant l’impitoyable persécuteur des bons clercs et des fidèles, d’hier et d’aujourd’hui, et allié zélé des ennemis du Christ et de l’Église. Farouche opposant à la Messe Catholique, mais participant œcuménique aux rites sataniques et aux cérémonies païennes. Un homme divisé dans l’âme par son double rôle de chef de la secte qui occupe le Vatican et d’inquisiteur de l’Église Catholique. A ses côtés, dans cette performance sordide, l’enfant de chœur Trudeau, qui propage la doctrine du genre et l’idéologie LGBTQ au nom de l’inclusion et de la liberté, mais qui n’a pas hésité un instant à réprimer dans le sang les révoltes justes et légitimes de la population canadienne, privée de ses droits fondamentaux sous prétexte de l’urgence pandémique.

Un beau couple, il n’y a rien à dire ! Tous deux parrainés dans leur carrière par l’élite mondialiste anti-chrétienne. Tous deux mis à la tête d’une institution avec la tâche de la démolir et d’en disperser les membres. Tous deux traîtres de leur rôle, de la justice, de la vérité.

Ces procès sommaires peuvent peut-être être appréciées par des contemporains de mauvaise foi ou ignorants, mais ils ne tiennent pas face au jugement de l’Histoire, et encore moins le jugement sans appel de Dieu.

Le jour viendra où celui-ci sera appelé à rendre des comptes pour son administration : « Redde rationem villicationis tuæ : jam enim non poteris villicare » (Lc 16, 2), dit le maître dans la parabole de l’Évangile. Dans l’attente de ce moment, en tant que baptisés et membres vivants du Corps mystique, nous prions et faisons pénitence, afin que soient éloignés de nous les châtiments que ces scandales attirent sur l’Église et sur le monde. Invoquons l’intercession des Martyrs du Canada, outragés par l’accusateur assis sur le Trône de Pierre, afin qu’ils obtiennent auprès du Trône de Dieu la libération de l’Église du fléau actuel.

+ Carlo Maria Viganò, Archevêque

1er août 2022,
Saint Pierre aux Liens,
Sts Martyrs Macchabées
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Message par Gilbert Chevalier Sam 27 Aoû - 16:59

MESSAGE de Mgr Carlo Maria VIGANÒ
à l’occasion du XXVe ANNIVERSAIRE de LIFE SITE NEWS
Vous êtes la « BONNE PRESSE » :
Ad MULTOS ANNOS !

Chers amis de LifeSite News,

Il semble que quelques années se soient écoulées depuis qu’un groupe de Catholiques d’Amérique du Nord, animés par le désir de défendre la Vérité, a commencé la grande aventure qui, aujourd’hui, cinq lustres plus tard, s’est avérée être une œuvre providentielle et de grand succès. Une œuvre providentielle, c’est-à-dire bénie par la Providence, parce que nécessaire pour faire face à l’amas confus d’erreurs et de mensonges qui affligent le monde tant dans les questions sociales et politiques que dans les questions religieuses et spirituelles.

Parlons donc de la « bonne presse », en utilisant une expression typiquement catholique aujourd’hui délibérément oubliée. Saint Jean Bosco et le bienheureux Jacques Alberione ont parlé de la bonne presse, conscients du pouvoir des médias à la fois dans la propagation du bien et dans la propagation du mal. « Nous chassons la mauvaise presse parce que c’est un fléau pire que la peste, la faim, la guerre », a déclaré le fondateur de la Pieuse Société de Saint-Paul, aujourd’hui emblématiquement rebaptisée Saint Paul Holding. Mais chasser la « mauvaise presse » aujourd’hui est beaucoup plus complexe qu’auparavant, parce que nous vivons dans un paradoxe dans lequel les erreurs et les mensonges contre la Vérité révélée sont répandus et promus par les médias dits catholiques, par celle qui devrait être la « bonne presse ». D’autre part, il est difficile d’espérer que la presse catholique ne fasse pas la propagande de l’œcuménisme iréniste maçonnique ou du paganisme idolâtre, alors que c’est Bergoglio lui-même qui l’impose « magistérialement » comme une nouvelle doctrine à laquelle chacun doit se conformer.

La « bonne presse » a eu dans le passé la tâche d’être la voix de la Vérité, parce qu’elle amplifiait cette même Vérité enseignée par l’Église. Aujourd’hui que l’Église est éclipsée par une secte de fornicateurs apostats, il n’est pas surprenant que les médias bergogliens agissent comme une caisse de résonance pour les proclamations hérétiques de leur référent idéologique qui siège à Rome. Il n’est pas non plus surprenant que, parmi les priorités de la presse de régime, le profit passe avant l’information correcte, confirmant à quel point la déviation doctrinale et morale s’accompagne – indéfectiblement, je dirais – de la mentalité mercantile typique de la pensée protestante.

La grande aventure de LifeSite News nous montre l’œuvre de la Providence, sa sage intervention dans les événements du monde et de l’Église avec des outils parfois inattendus et des résultats qui vont au-delà du simple succès médiatique. Plus la Vérité est niée et cachée à la multitude par ceux qui devraient au contraire la proclamer courageusement, plus elle trouve de nouveaux chemins, de nouveaux débouchés, comme l’eau inarrêtable d’une rivière en crue. Si le lit de la rivière est dévié, le courant trouve d’autres moyens d’atteindre l’embouchure. Et ce courant, qui dans la stabilité de l’ordre suit son propre cours en irriguant les champs et en étanchant la soif des troupeaux, dans le désordre de la Révolution civile et ecclésiastique vient submerger, surtout près de la mer, tout ce qu’il trouve le long de son chemin : ponts, cultures, villes.

Il y a vingt-cinq ans, une source jaillissante d’eau fraiche et pure a jailli dans le désert de la crise post-conciliaire. A ce moment-là – nous nous en souvenons tous avec émotion – cette source étanchait la soif de quelques assoiffés, comme une oasis dans les dunes. Aujourd’hui, cette source alimente une rivière bien endiguée, où puisent des millions de personnes, trouvant un soulagement dans la chaleur de ce monde rebelle et des eaux claires dans cette apostasie qui obscurcit les sources de la Foi et de la Morale. Parce que tout le monde a soif : à la fois ceux qui connaissent une vérité dont ils sont privés, et ceux qui tâtonnent dans les ténèbres de l’erreur et de la confusion et ne trouvent pas la paix.

Votre rôle, chers amis de LifeSite News, est un rôle essentiel en ce moment. Parce que l’erreur n’est plus reconnue pour cela, tout comme la vérité est niée, précisément par ceux qui devraient nous défendre contre l’erreur et le mensonge.

L’État et les gouvernements – de Biden et de Trudeau – nous mentent. L’Union Européenne, l’OMS, les Nations Unies, l’OTAN nous mentent quand ils nous trompent sur les crises – la psychopandémie, la guerre en Ukraine, le réchauffement climatique, l’énergie et le rationnement alimentaire – parce que frauduleusement ils veulent que nous acceptions des solutions présumées qui cachent des objectifs inavouables : la réduction de la population mondiale, la destruction et l’asservissement des nations souveraines, la dépendance à l’égard des potentats économiques et financiers, le contrôle de la population et la restriction des libertés fondamentales des citoyens. L’État profond a brisé le pacte social, dissolvant le lien qui existe entre le pouvoir de l’État et sa fin, qui est le bonum commune.

L’Église profonde nous ment, quand elle veut nous faire croire que la voie synodale a été conçue pour favoriser la collaboration entre l’Église enseignante et l’Église enseignée, alors qu’en fait elle sert à saper de l’intérieur l’Autorité des Pasteurs, dissolvant le lien indissoluble et substantiel qui existe entre le pouvoir et sa fin, qui est le salus animarum. Elle [l’Église profonde] nous a menti hier quand elle a fait passer les profanations de la Messe pour actuosa participatio ; elle nous ment aujourd’hui quand elle supprime la liturgie apostolique au nom d’une unité qu’elle n’a pas hésité à briser avec le Novus Ordo. Elle nous ment quand elle se tait sur la Vérité que les hérétiques nient, au nom de l’œcuménisme et de la fraternité universelle. Elle nous ment quand elle déguise en miséricorde l’acquiescement envers le vice et le péché, puis se montre impitoyable et cruelle avec ceux qui veulent rester fidèles à l’Évangile : une fausse miséricorde, qui est la prémisse de la damnation éternelle des pauvres pécheurs qu’aucun Prélat ne ramène à Dieu, qu’aucun Évêque ne va chercher parmi les rochers et les ronces pour la ramener au bercail. Une miséricorde perverse, qui contredit la Charité surnaturelle fondée sur la Vérité divine ; qui usurpe à Dieu la magnificence du pardon, le vendant à ceux qui invalident la Passion et la Rédemption, niant la culpabilité.

LifeSite News
est une oasis dans laquelle de nombreuses âmes ont trouvé un rafraîchissement, abandonnées à elles-mêmes par l’autorité civile et religieuse. Si cet effort titanesque, ce déploiement du professionnalisme et des compétences, cette action d’apostolat et d’information correcte avait sauvé une seule âme, y apportant la lumière de la Grâce et la conduisant à Dieu, votre engagement n’aurait pas été vain. Mais nous savons tous que les âmes touchées par le Seigneur à travers vous sont nombreuses, très nombreuses.

Que ce soit votre véritable consolation, dans la certitude de recevoir cette récompense éternelle et incorruptible, devant laquelle tous vos travaux, vos sacrifices, votre dévouement acquièrent un sens et une valeur surnaturelle.

Ad multos annos
, chers amis. Avec la bénédiction de Dieu et sous le manteau de la Sainte Vierge.

+ Carlo Maria Viganò, Archevêque,


9 août 2022
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