Les adolescentes lesbiennes tombent enceintes deux fois plus souvent que la moyenne de leur groupe d’âge

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Voilà une information qui devrait faire réfléchir au discours habituel sur l’homosexualité. De nouvelles statistiques publiées dans le Minnesota aux Etats-Unis révèlent que les adolescents LGBT de cet Etat présentent beaucoup plus de risques que les autres jeunes de leur groupe d’âge de concevoir un enfant, qu’il s’agisse des jeunes filles lesbiennes ou des garçons homosexuels. « Cela est très contre-intuitif », note sobrement Judith Kahn, responsable de Teenwise Minnesota, l’organisation qui a réalisé l’étude des données récentes sur la santé sexuelle adolescente.
 
Ce constat arrive un moment où le taux de grossesse adolescente est en forte baisse au Minnesota.
 
Les organisations qui travaillent avec les adolescents LGBT attribuent le nombre de grossesses chez les lesbiennes à de nombreux facteurs : des problèmes de santé mentale s’ajoutent à l’absence de domicile, l’abus de drogues et la violence sexuelle, d’après le témoignage des jeunes filles enceintes interrogées. Les associations accusent également le langage moralisateur à la maison qui serait responsable de « comportements à risque ».
 

Les adolescentes lesbiennes tombent plus souvent enceintes que les hétéros

 
Mais on apprend au passage que les jeunes filles qui s’affirment bisexuelles ont cinq fois plus de risques de tomber enceintes à l’adolescence que les jeunes filles dites « hétéro », tandis que les garçons homosexuels ou incertains quant à leur orientation sexuelle son responsable de quatre fois plus de grossesses que les garçons dits « hétéro ».
 
Ce qui n’est pas du tout étonnant, c’est que les jeunes LGBT aient une activité sexuelle plus fréquente et plus précoce que les autres : 51 % des jeunes filles lesbiennes affirment avoir eu des rapports sexuels contre 23,5 % des filles que nous aurions pu qualifier en d’autres temps de « normales », d’après cette étude réalisée auprès d’élèves des 9e et 11e grades (en classe de troisième et de première selon la nomenclature française) du Minnesota. Même chose chez les garçons : quelque 49 % des garçons homosexuels affirmait avoir eu des rapports contre 265 % des « hétéros ». Il est somme toute logique que des jeunes préoccupés par leur « identité » et leur « orientation » sexuelle au point de se définir par elle soient plus enclins à passer à l’acte. Mais pour Judith Kahn, la révélation de leur tendance aux comportements à risque constitue « un choc ».
 

Dans un même groupe d’âge, les jeunes LGBT ont en moyenne plus de rapports que les autres

 
La responsable d’une clinique santé sexuelle de Saint-Paul, Minnesota, Erin Wilkins, affirme que c’est l’absence d’éducation sexuelle chez les jeunes LGBT qui est responsable : « Pour les jeunes queer qui ont fait leur coming out, l’information sur la prévention de la grossesse est laissée de côté parce que leurs proches adultes pensent qu’ils n’en ont pas besoin. La grossesse non désirée est un problème énorme dans le monde LGBTQ. »
 
Eh oui, ces adolescents supposément homosexuels ont des rapports hétérosexuels, ce qui laisse tout de même planer un doute sur la réalité de leur « orientation sexuelle », et indique plutôt que l’adolescence est un âge où les problèmes liés à la perception de soi peuvent entraîner des comportements de simple expérimentation voire de rejet de l’ordre établi à la maison. Le message culturel environnant fait une promotion éhontée de l’homosexualité : la normalité ne va plus de soi. Il ne faut pas s’étonner si Erin Wilkins explique que l’identité sexuelle « est complexe et plus fluide qu’on ne le pense ». Après la promotion de l’homosexualité, voici celle de la pansexualité, en somme.
 

Les adolescents LGBT ont aussi plus de relations hétérosexuelles…

 
On apprend également que davantage de jeunes LGBT ont des relations sous l’influence de la drogue ou de l’alcool que les autres, d’où un taux de grossesse plus élevé…
 
Le pasteur évangélique Mark Hodges note pour LifeSite que ces chiffres sont vérifiés par des études dans plusieurs pays, où l’on apprend que les homosexuels, garçons et filles, ont une activité sexuelle significativement plus élevée que celle des hétéros. Avec davantage de promiscuité. Et que les taux de grossesse peuvent s’y révéler jusqu’à sept fois plus importants chez les lesbiennes et les gays.
 
Tout cela nous apprend que l’homosexualité est loin d’être un absolu contre lequel on ne peut rien parce qu’on est « né comme ça », puisque de nombreux jeunes LGBT ont de nombreux rapports non homosexuels. L’insécurité affective et une éducation à l’identité défaillante ne seraient-elles pas à la racine de tout cela ?
 

Jeanne Smits