" Et cela semble te réjouir quand moi j'essaye désespérément de t'éviter le feu de l'enfer... "

J'ai suffisamment répondu sur la problématique de l'évangélisation. Mon intervention sur cette page se terminera donc sur une brève réponse aux mots ci-dessus. Si 'L'Epine du Christ 2" était vraiment animée entre autres par le désir sincère du salut de mon âme, il ne persisterait pas à calomnier très régulièrement mes propos ainsi que ma personne de façon très vile. Je ne crois donc pas un seul instant à la bonne foi de mon frère séparé et calomniateur. A d'autres... Je prie pour sa conversion à l'amour vrai du Christ, qui ne passera jamais.

Bon alors, La louange de mes lèvres, elle a ou elle n'a pas pour mission de prêcher, la diplomatie du Saint-Siège ?

"Evangéliser le monde et prendre soin du peuple catholique c'est donc aussi savoir s'adapter à la réalité humaine pour gagner des âmes au Christ. "
Et donc François en parlant comme eux a gagné celles des Jaïns !

"On est très loin ici du monde des petits donneurs de leçons théoriques qui ne savent que critiquer la hiérarchie de l'Eglise"
Pas que, mais quand nécessaire !

Pour répondre directement à l’esprit désorienté de La louange de mes lèvres :
Il suffira de lire attentivement tes commentaires pour voir que tu poses une différence entre "la situation d'un missionnaire de rue à la saint Paul avec celle de la diplomatie du Saint Siège", comme si la plus haute hiérarchie de l'Eglise était exempte du devoir de mission d'évangélisation.

Je note comme emmêlé dans ta propre désorientation tu ne sais pas -ou plus- toi-même si la dite "diplomatie du Saint-Siège a ou n'a pas mission de prêcher" !


Alors, vipère ? Quelle est ton opinion : la diplomatie du Saint-Siège n'a pas mission de prêcher -comme tu me reproches de te l'avoir fait écrire-, ou la diplomatie du Saint-Siège a pour mission de prêcher, mais alors force est de constater qu'elle ne le fait pas !

Ah que c'est dur la vie !!!!



"mon opinion sur le bien-fondé possible d’une tolérance temporaire et très conditionnelle envers une forme d’union civile homo"
Oui, on va finir par le savoir que tu es favorable à une forme d'union civile homosexuelle abominable aux yeux du Seigneur !

"je suis prêt à tout instant à renoncer à cette opinion dès que des catholiques m’auront démontré mon erreur voire mon hérésie"
Oui, demande donc ça à des catholiques ! Et puis convertis-toi...





"Autrement dit, si j’avais à répondre un jour de mon opinion mauvaise devant le tribunal de Dieu, il en porterait également une part de responsabilité."
Et cela semble te réjouir quand moi j'essaye désespérément de t'éviter le feu de l'enfer...
Sinon, tu connais l'histoire des deux mendiants ?

Je le répète, ceux qui s’imaginent qu’une pastorale et une évangélisation justes consistent à imposer à tous une même et unique forme de culture catholique sont des incultes ou ignorants qui font fi de la longue histoire de l’évangélisation des peuples aux cultures très variées, évangélisation qui s’est faite forcément progressivement et en s’adaptant en partie aux réalités humaines et culturelles. Au demeurant, les différences d’approche en matière d’évangélisation, à savoir la problématique des adaptations pastorales nécessaires, a donné lieu au cours de l’histoire de l’Église à des débats assez virulents et elle a provoqué des divisions au sein même des ordres missionnaires catholiques, bien avant le Concile Vatican II. S’enquérir à ce sujet de la fameuse querelle des rites.

La juste et sainte attitude consiste là encore dans une voie étroite qui selon les circonstances suppose une plus ou moins grande adaptation pastorale. « Car, bien que je sois libre à l'égard de tous, je me suis rendu le serviteur de tous, afin de gagner le plus grand nombre. Avec les Juifs, j'ai été comme Juif, afin de gagner les Juifs, etc. ». Ainsi Saint Paul pratiqua-t-il par exemple le rite judaïque de la circoncision sur son disciple Timothée en tenant compte des Juifs (voir Actes 16.3 ) tout en demeurant profondément fidèle à la vérité de l’Évangile du Christ et à la tradition apostolique de l’Église. Trop de rigidité et de raidissement en ce domaine met en péril l’évangélisation du monde et trop d’adaptation et de compromis met en péril la fidélité courageuse à l’Evangile du Christ.

Evangéliser le monde et prendre soin du peuple catholique c'est donc aussi savoir s'adapter à la réalité humaine pour gagner des âmes au Christ. " Ne soyez un obstacle pour personne, ni pour les Juifs, ni pour les païens, ni pour l’Église de Dieu. Ainsi, moi-même, en toute circonstance, je tâche de m’adapter à tout le monde, sans chercher mon intérêt personnel, mais celui de la multitude des hommes, pour qu’ils soient sauvés. Imitez-moi, comme moi aussi j’imite le Christ." (Saint Paul apôtre aux Corinthiens).

On est très loin ici du monde des petits donneurs de leçons théoriques qui se vantant d'ailleurs d'être repliés dans l'entre-soi sur leur petit monde prétendument céleste et pur ne savent que critiquer la hiérarchie de l'Eglise et proférer des "y'a qu'à".

Pour répondre indirectement à l’esprit moqueur, tordu et malhonnête de « l’Epine du Christ 2 », il suffirait de lire attentivement mes commentaires plus bas pour saisir les contours de ma conception d’une juste évangélisation qui soit adaptée aux différentes institutions spécifiques de l’Église et aux diverses vocations dans l’Église.

Si mon contradicteur et calomniateur imagine que ses déformations calomnieuses réitérées quant à mon opinion sur le bien-fondé possible d’une tolérance temporaire et très conditionnelle envers une forme d’union civile homo, puissent en quoi que ce soit m’intimider ou me faire trembler à l’idée du Jugement futur de Dieu sur mon âme, je lui conseille de revenir sur terre car ça n'est pas le cas du tout. Non seulement ses jugements généralement extrêmement stupides et aveugles ne peuvent pas représenter un critère de bon discernement à mes yeux ( voir par exemple la manière dont il s’est jeté l'autre jour comme un vautour sur une vidéo stupide, moqueuse et calomnieuse, depuis lors heureusement supprimée, à l’encontre de l’abbé Fabrice Loiseau ) mais en plus je suis prêt à tout instant à renoncer à cette opinion dès que des catholiques se référant au magistère de l'Église enseignante ( qui est très différent du "magistère" des roquets schismatiques et hérétiques ) m’auront démontré mon erreur voire mon hérésie.

En outre, en supposant théoriquement que mon contradicteur ait raison et que je sois dans l’erreur sur ce sujet, les déformations calomnieuses, décomplexées et répétées qu’il a objectivement faites de mon opinion, ne peuvent que me donner l’impression que son point de vue n’est pas le bon. Autrement dit, si j’avais à répondre un jour de mon opinion mauvaise devant le tribunal de Dieu, il en porterait également une part de responsabilité.

La louange de mes lèvres
"Quand j’écris par exemple que « la diplomatie du Saint-Siège n’a pas mission de faire du ‘prêchi-prêcha’ agressif et direct », ma phase devient par sa volonté : " la diplomatie du Saint-Siège n’a pas mission de prêcher "."

Pardon, vipère, mais c'est bien toi qui juste avant vient de parler -et comparer- d'une situation de "missionnaire de rue à la Saint Paul".
Ne te gênes surtout pas et dis-nous ce qu'est selon toi faire du "prêchi-prêcha" ?! (Quelle condescendance dans le terme !)

Et si mon propos te dérange tant que ça ou si tu n'es pas d'accord avec lui, ne te gênes pas non plus pour préciser ta pensée en écrivant que "la diplomatie du Saint-Siège a mission de prêcher" !
Allez, courage !


"il peut être opportun (...) d’exercer une tolérance juridique temporaire à l’endroit du mal grave qu’est une forme d’union civile unisexe à la seule condition que celle-ci évite aussi longtemps que possible le mal plus grave encore qu’est le mariage civil unisexe qui accorde les mêmes droits (d’adoption plénière notamment) qu’au mariage civil naturel"
Tu peux bien retourner le truc dans tous les sens, vipère, il n'en demeure pas moins que, -quels qu’en soient le contexte et les conditions-, tu prône bien la licéité des unions civiles homosexuelles.
Je comprends qu'une telle attitude te fasse trembler pour le jour où tu paraitras devant ton Juge, alors plutôt que de tenter pitoyablement de te rassurer en jouant avec des mots et des "si" et des "sous condition", reprends-toi tant qu'il est temps !

Quant à ton alibi hypocrite du sort des enfants, je te rassure, autrefois, avant ces lois iniques d'impudicité de ta chère république maçonnique, quand la France était vraiment catholique dans son peuple, ils n'avaient pas à souffrir des "droits d'adoption" et pourtant il n'y avait alors ni mariage homo ni unions civiles homo.
Ah mais il est vrai que selon les progressistes de ton engeance l'Eglise doit s'adapter au monde...

"Certains actes politiques et pastoraux du Saint-Siège sont bien sûr faillibles et parfois même condamnables. Encore faut-il les juger en toute impartialité et non de manière déformante."
Ce qui est le cas concernant déjà Vatican II, Assise, le bisou sur le coran et cette déclaration syncrétiste aux Jaïns...

Mon schismatique, hérétique et lefebvriste contradicteur procède encore par déformation, par raccourci et par amalgame. Quand j’écris par exemple que « la diplomatie du Saint-Siège n’a pas mission de faire du ‘prêchi-prêcha’ agressif et direct », ma phase devient par sa volonté : " la diplomatie du Saint-Siège n’a pas mission de prêcher ". Quand j’écris sous une forme d’opinion personnelle qu’il peut être opportun dans un contexte politique et culturel très défavorable d’exercer une tolérance juridique temporaire à l’endroit du mal grave qu’est une forme d’union civile unisexe à la seule condition que celle-ci évite aussi longtemps que possible le mal plus grave encore qu’est le mariage civil unisexe qui accorde les mêmes droits (d’adoption plénière notamment) qu’au mariage civil naturel, le roquet lefebvriste transforme mon propos en : « je prône les unions civiles unisexes dans leur ensemble comme moindre mal ».

Certains actes politiques et pastoraux du Saint-Siège sont bien sûr faillibles et parfois même condamnables. Encore faut-il les juger en toute impartialité et non de manière déformante.

La divinisation de la terre mère n’est bien sûr pas un élément de vérité contrairement à ce qu'a voulu lire notre contradicteur moqueur et foncièrement de mauvaise de foi. Mais en revanche le soin que les Jaïns mettent à respecter et à protéger toute vie terrestre est un élément de vérité et de bien à partir duquel l’Église peut les amener progressivement à l’amour et à la vérité du Christ.

Une fois encore, rappelons que la Foi catholique n’exclut du salut, pour incrédulité et pour défaut d’unité en matière de religion, que ceux qui sont formellement, c’est-à-dire volontairement infidèles, ou formellement hérétiques ou formellement schismatiques ; en un mot ceux qui, PAR ORGUEIL, s’élèvent contre la science de Dieu en repoussant l’Évangile ou en méprisant l’enseignement de l’Église de Jésus-Christ. Or, Dieu seul peut sonder les reins et les coeurs.

Saint Paul mit entre autres en avant un élément potentiel de vérité (« dieu inconnu » yves.petrakian.free.fr/456-bible/westphal/1425.htm) figurant parmi les croyances des Athéniens (globalement polythéistes et idolâtriques) pour les amener à la connaissance du Christ.

Reste que j’ai marqué à juste titre la différence entre la situation d’un missionnaire « de rue » à la Saint Paul d’avec la situation de « la diplomatie du Saint-Siège, dans le cadre de laquelle ces groupes non-catholiques sont reçus régulièrement par le pape, n’a pas mission de faire du « prêchi-prêcha » agressif et direct. Si elle en faisait, il y a fort à parier que progressivement les groupes de non-catholiques ne viendraient plus volontiers dans l’État du Vatican car personne n’aime être l’objet d'un prosélytisme religieux agressif d’où qu’il vienne. Il n’en demeure pas moins que de Son côté, l’Esprit Saint est parfaitement libre d’éclairer dans le secret les coeurs des hommes de bonne volonté non catholiques qui rencontrent le Pape et qui visitent le Vatican, en se servant de paroles et de signes indirectement évangélisateurs. Certes, l’évangélisation des non-catholiques est sans doute souvent trop timorée de nos jours et l’Église se doit de réfléchir à intervalles réguliers sur les moyens les plus justes et saints d’évangéliser les hommes de son temps en fonction des mentalités et des cultures respectives. »

La louange de mes lèvres
"Ces Jaïns ne sont sans doute pas ignorants au point de ne pas être au courant que la vision de l’Église catholique ne correspond pas en grande partie à leur croyance relative à la terre mère, ou aussi que l’Église catholique est missionnaire et qu’elle continue de nos jours de baptiser des personnes venant parfois de leurs terres d’origine et venant au départ de toutes les traditions religieuses."

Sans doute, en effet !



Bravo et merci la vipère !

Ainsi les Jaïns, pas plus que les musulmans ni les Juifs d'ailleurs, ne sont absolument pas des "ignorants invincibles", et de ce fait ont plus besoin encore de croire en le Seul Chemin qui mène à Dieu le Père : Jésus-Christ !

"Le fait que certaines traditions paganisantes inclinent à diviniser ou même divinise parfois la terre mère n’empêche pas les missionnaires catholiques de s’appuyer sur des éléments de vérité"...
Ah ? Parce que la divinisation de la "terre mère" est un élément de vérité maintenant ?
Rassures moi, vipère, tu es en train de répéter un sketch, là, non ?



Même si les missionnaires, à l'imitation de Saint Paul, s'appuient sur des éléments de vérité (les Athéniens ont un grand sens du religieux), ils ne le font -quelquefois au prix de leur sang- que pour conduire les nations à être baptisées au Nom du Père du Fils et du Saint-Esprit.

Ces Jaïns ne sont sans doute pas ignorants au point de ne pas être au courant que la vision de l’Église catholique ne correspond pas en grande partie à leur croyance relative à la terre mère, ou aussi que l’Église catholique est missionnaire et qu’elle continue de nos jours de baptiser des personnes venant parfois de leurs terres d’origine et venant au départ de toutes les traditions religieuses.

Le roquet et langue de vipère qui me traite à chaque fois de « vipère » peut aboyer autant de fois qu’il le voudra que la terre n'est absolument pas "une mère qui nous donne la vie ", il n’empêche qu’elle l’est d’un certain et réel point de vue, comme nous l’avons vu.

Le fait que certaines traditions paganisantes inclinent à diviniser ou même divinise parfois la terre mère n’empêche pas les missionnaires catholiques de s’appuyer sur des éléments de vérité et de bien qui y sont contenus pour amener progressivement et sans aucune forme de pression à l’amour et à la vérité du Christ Jésus des croyants de bonne volonté venant de ces traditions spirituelles. Il suffit d’ailleurs de connaître un tout petit peu l’histoire de l’évangélisation des peuples sur tous les continents pour savoir que les évangélisateurs se sont en partie appuyés sur une partie des croyances païennes pour répandre progressivement la foi catholique et gagner des âmes et des peuples au Christ.

Si davantage de catholiques mettaient fidèlement en pratique certains des bons principes précités de l’éthique soi-disant « mignonne » de ces Jaïns, sans doute seraient-ils plus crédibles pour évangéliser et gagner au Christ ces mêmes Jaïns !

« La terre n’est absolument pas une mère qui donne la vie » pense de façon péremptoire le commentateur ci-dessous, réduisant ainsi le monde à sa vision personnelle de la réalité. En réalité, en se plaçant depuis l’angle des causes secondes de la Création, la terre est bien une sœur et aussi une mère qui donne la vie, ce qui n'empêche pas de voir surtout que la cause première demeure bien entendu Dieu Tout-Puissant et trois fois Saint ainsi que le croit et l’a plusieurs fois rappelé le pape actuel.

Elle donne la vie, oui, indirectement et au plan naturel, car elle est nourricière et généreuse, nous ne pouvons pas nous passer de ses fruits, de même qu’elle nous gouverne et nous soutient, comprendre au plan naturel et visible, dixit le grand Saint d’Assise, tandis qu’à un niveau encore supérieur, dans l’invisible et comme causes secondes, les saints Anges également soutiennent et gouvernent la Création et l’humanité, et tandis qu’au niveau ultime et invisible et comme Cause première et absolue c’est Dieu lui-même le Créateur qui donne la vie, qui soutient et gouverne la Création et l’humanité créée.

Autre remarque, quand quelqu’un dit : « celle qui m’a donné la vie » en parlant de sa mère biologique, il ne nie pas en soi que Dieu soit l’auteur suprême de sa vie humaine par la participation de sa mère humaine.

Dire que le fait de recevoir amicalement des croyants Jaïns, et que mettre en valeur le bien et le vrai étant dignes d’estime qui se trouvent dans leur tradition spirituelle [ Citations : « (Ils) prononcent cinq grands vœux de non-violence (avec respect impérieux de toute vie), de sincérité (ne rien dire qui fasse du tort), d’honnêteté (ne rien prendre qui ne soit pas donné), de chasteté (fidélité absolue à son conjoint pour les laïcs et abstinence sexuelle pour les moines et nonnes, , et de non-attachement aux choses du monde » ], certes parmi d’autres éléments erronés et possiblement idolâtriques, ne peut pas constituer du tout un acte indirect d’évangélisation, relève du procès d’intention et du jugement téméraire de la part d'esprits très prompts à la critique et aux « Y’a qu’à », mais qui mis en situation réelle de responsabilité montreraient sans doute très rapidement leurs déficiences.

« Honorez dans vos cœurs la sainteté du Seigneur, le Christ. Soyez prêts à tout moment à présenter une défense devant quiconque vous demande de rendre raison de l’espérance qui est en vous ; mais faites-le avec douceur et respect. » (Apôtre Saint Pierre, premier pape de l’Église). Saint Paul valorisa quant à lui à Athènes le sens religieux aigu des Athéniens dont les croyances étaient pourtant globalement idolâtriques.

Et en l’occurrence la diplomatie du Saint-Siège dans le cadre de laquelle ces groupes non-catholiques sont reçus régulièrement par le pape, n’a pas mission de faire du « prêchi-prêcha » agressif et direct. Si elle en faisait, il y a fort à parier que progressivement les groupes de non-catholiques ne viendraient plus volontiers dans l’État du Vatican car personne n’aime être l’objet d'un prosélytisme religieux agressif d’où qu’il vienne. Il n’en demeure pas moins que de Son côté, l’Esprit Saint est parfaitement libre d’éclairer dans le secret les coeurs des hommes de bonne volonté non catholiques qui rencontrent le Pape et qui visitent le Vatican, en se servant de paroles et de signes indirectement évangélisateurs. Certes, l’évangélisation des non-catholiques est sans doute souvent trop timorée de nos jours et l’Église se doit de réfléchir à intervalles réguliers sur les moyens les plus justes et saints d’évangéliser les hommes de son temps en fonction des mentalités et des cultures respectives.

Quant aux paroles de Saint Pierre sur l’ultime ébranlement cosmique de ce monde passager (2 P 3, 12-13), elles évoquent le passage du monde ancien au monde nouveau dans lequel Dieu enfin sera tout en tous (Saint Paul, 1 Corinthiens 15), passage qui sera de l’ordre d’une consomption et d’une purification totale dans l’Esprit de Dieu, d’une transformation et d’une assomption en Dieu, mais non d’une destruction ou d’un anéantissement ainsi que l’ont bien compris des pères de l’Église comme Saint Irénée.

La Création a été donnée par le Créateur à l’être humain non pour qu’il s’en fasse le prédateur ravageur mais pour qu’il en soit le gardien aussi sage et contemplatif qu’ingénieux. La destruction contemporaine de l’environnement participe bien d’une structure de péché de l’humanité comme l’enseigne la doctrine sociale de l’Eglise. Elle découle notamment de la convoitise sans frein des richesses et d’un désir de domination sur autrui, d’un manque total de sagesse dans l’Esprit de Dieu. Tant il est vrai sous un certain angle que « l'amour de l'argent est la racine de tous les maux » (Saint Paul, 1 Timothée 6.10)