Ludovic Denim
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6 faits à connaître sur le vote du 25 Mai contre l'avortement en Irlande. Source : Life Site News A la fin de la semaine dernière, j'ai été avec trois de mes collègues (l'un d'entre eux est mon …Plus
6 faits à connaître sur le vote du 25 Mai contre l'avortement en Irlande.

Source : Life Site News

A la fin de la semaine dernière, j'ai été avec trois de mes collègues (l'un d'entre eux est mon épouse) en Irlande pour travailler sur "Save the 8th Campaign" pour les deux dernières semaines avant le référendum sur l'avortement le 25 Mai, avant que les Irlandais votent pour savoir s'ils abandonnent leur amendement constitutionnel qui protègent les bébés encore dans le ventre contre l'avortement. Je vous écrirai à propos de ce qu'il se passe ici sur le terrain, mais pour ceux parmi vous qui ne sont pas familiers avec la situation en Irlande, j'ai pensé que je me devais d'exposer 6 faits qui vous permettront de comprendre un peu mieux ce qu'il est en train de se produire tout de suite :

Le 8ème Amendement de la Constitution de la République d'Irlande garantit explicitement la protection aux bébés qui sont dans le ventre de leur mère,
ce pourquoi les militants pro-avortement ont besoin de le faire abroger pour mettre en place un infanticide (NDLR : foeticide) d'état. L'Amendement dit que :
"L'Etat reconnaît le droit à la vie de tous les enfants à naître et, avec les regards dû à la vie de la mère de manière égale, garantit dans ses lois le respect, et qu'aussi possible dans la pratique, par ses lois défend et fait valoir ce droit."


Si le 8ème Amendement est abrogé, le gouvernement irlandais prévoit de mettre en place un agenda extrémiste pour arriver à l'avortement qui inclut l'avortement à la demande jusqu'à la 12ème semaine de grossesse, et l'avortement pour une raison vague de "santé", laquelle est intentionnellement ambigüe pour permettre virtuellement tous les avortements, jusqu'à 6 mois ou même la naissance.

Les politiciens et les militants en faveur de l'avortement sont en train de cacher le fait durant la période précédant le référendum parce que beaucoup d'Irlandais ne sont pas en faveur de l'avortement à la demande. Le ministre de la santé Simon Harris a même dit que le gouvernement financerait les avortements même si le droit à la vie doit être abrogé.

Les militants pour l'avortement revendiquent que l'avortement est nécessaire pour "sauver les vies des femmes" avec des variations sur le thème mis en avant de façon proéminente sur leurs pancartes. En fait, c'est précisément tout à fait le contraire qui est vrai, puisque même d'après les Nations Unies pourtant très en faveur de l'avortement, l'Irlande dispose d'un Taux de Mortalité Maternelle (analysant combien de femme meurt durant ou après la grossesse) qui est l'un des plus bas au monde. Ce fait a rendu folle de rage les militantes pour l'avortement pendant des décennies, et les a succinctement exposé à leur mensonge de l'avortement en tant que "soin" en prouvant que l'avortement n'était pas nécessaire pour la santé de la mère.

Les docteurs irlandais ont confirmé de temps à autre que l'avortement n'a pas besoin d'être légal pour eux de manière à soigner les femmes. Le docteur John Monaghan, un obstétricien consultant depuis plus de 30 ans a ainsi rapporté que "Dans ma carrière, j'ai réalisé plus de 5 000 accouchements. Il n'y a pas eu une seule occasion où j'ai été empêché d'agir de manière à protéger la vie d'une femme à cause du 8ème Amendement."

Beaucoup de médecins traitants désapprouvent fortement l'avortement - 70% d'entre eux disent qu'ils ne voudraient pas fournir la pilule contraceptive. Lors d'une conférence publique en 2013, des médecins irlandais ont confirmé que pas une seule femme irlandaise est morte à cause du 8ème Amendement.

Les militants pour l'avortement en Irlande sont en train de mentir de manière à en obtenir l'abrogation, de la même manière que d'autres militants pour l'avortement ont menti pour dans leur quête d'obtenir la légalisation de la pratique de l'avortement aux Etats-Unis et partout ailleurs. Par exemple, prenons le cas de Savita Hallappanavar, qui est morte en 2012 après une fausse couche à la 17ème semaine de grossesse. Le fait est qu'il y a eu trois enquêtes officielles concernant la mort de Hallappanavar qui ont trouvé qu'elle n'était pas morte pour avoir refusé l'avortement - un fait que les docteurs ont confirmé. En réalité, elle est morte d'une septicémie (empoisonnement du sang) et les professionnels de la médecine ont apparemment manqué au moins 13 occasions de sauver sa vie.

En ce moment, l'Irlande a un taux d'avortement exceptionnellement bas. En Angleterre, 1 bébé sur 5 est tué par avortement, incluant 90% de ceux qui sont diagnostiqué avec le Syndrome de Down (c'est tout autant comparable avec les autres pays occidentaux). L'Irlande, d'un autre côté, a un taux d'avortement de seulement 1 bébé sur 19 - soit autour de 3 500 femmes voyagent depuis l'Irlande jusqu'à l'Angleterre chaque année pour avorter. Ce nombre n'a pas cessé de décliner depuis 16 ans, et a maintenant diminué de 50% - une baisse qui a commencé avant la mise à disposition des pilules contraceptives à travers l'internet. D'après "Save the 8th Campaign", le 8ème Amendement sauve la vie de 1 sur 30 bébés irlandais chaque année.

Le peuple irlandais a voté contre l'abrogation du 8ème Amendement 5 fois jusqu'à présent : une fois en 1983, 3 fois en 1992, et une fois en 2002. Cinq fois ils ont voté contre l'agenda sanglant des militants pour l'avortement. Maintenant, ils vont aller au dépouillement une 6ème fois et le moindre petit vote compte. Depuis deux semaines, les militants pour la vie seront sur leurs téléphones, occupé à faire du porte à porte, et dans les rues à chercher à entrer en contact avec chaque passant tous les jours et chaque soir. Des vies sont en jeu et les enjeux ne pourraient pas être plus à risque.