Homélie de Mgr Michel Aupetit – Obsèques du président Jacques Chirac

Saint-Sulpice – Lundi 30 septembre 2019

1 Tim 2, 1-8 ; Ps 130 ; Mt 25, 31-40

Nous venons d’entendre saint Paul nous expliquer le sens de la cérémonie que nous sommes en train de vivre : « Frères, j’encourage avant tout à faire des prières et des actions de grâce pour tous les hommes, pour les Chefs d’état et tous ceux qui exercent l’autorité ». C’est donc une tradition ancestrale de l’Église de prier avec bienveillance et dans l’espérance pour ceux qui nous gouvernent. Si nous prions pour ceux qui sont chargés de nous diriger c’est parce qu’ils ont la responsabilité du bien commun, de chacune des personnes et de l’ensemble de la communauté afin que tous puissent atteindre leur plein épanouissement. Ce n’est donc pas une prière facultative pour nous, c’est une obligation qui tient à l’amour du prochain. Nous le savons aussi, le bien commun n’est pas l’intérêt général car celui-ci peut supporter le sacrifice et l’oubli du plus faible.

Le président Jacques Chirac avait axé sa campagne de 1995 sur le thème de la fracture sociale, portant ainsi son regard sur ceux qui restent sur le bord de la route. La fracture sociale est un mal qu’il est sans doute difficile de traiter puisque, aujourd’hui encore, certains se ressentent comme exclus. Un des rôles de l’Église est de construire la fraternité, cette fraternité qui constitue un des trois piliers de notre République et qui permet d’édifier une véritable unité entre nous. Cette fraternité est évidente pour les chrétiens puisqu’elle se réfère à l’unique Paternité de Dieu. C’est au nom de cette Paternité que Dieu, dès le commencement de l’humanité fracturée, demande à Caïn qui vient de tuer son frère Abel : « Qu’as-tu fait de ton frère » ?

L’attention aux plus petits, aux plus faibles, aux laissés-pour-compte est une caractéristique du christianisme. Nous l’avons entendu dans cet évangile choisi par la famille : « J’avais faim, tu m’as donné à manger, j’avais soif, tu m’as donné à boire, j’étais nu et tu m’as habillé, j’étais un étranger, tu m’as accueilli, j’étais malade et tu m’as visité, j’étais en prison et tu es venu jusqu’à moi ».

Il y avait chez notre ancien président, cet homme chaleureux soutenu par son épouse Bernadette, un véritable amour des gens. Aussi à l’aise dans les salons de l’Élysée qu’au Salon de l’agriculture, beaucoup en le rencontrant se sentaient considérés. Son amour pour sa famille était profond et, bien que pudique, chacun a pu percevoir la tendre compassion qu’il avait pour la vulnérabilité de sa fille Laurence.

Cette attention aux plus faibles a une raison plus profonde encore que la délicatesse de l’affection. Jésus dit « Ce que tu fais aux plus petits d’entre les miens c’est à moi que tu le fais ». C’est en raison de l’étincelle divine qui réside dans notre humanité, que toute personne, du commencement de sa vie à la conception, jusqu’à sa mort naturelle, est appelée à être aimée et respectée. Cela nous oblige à un changement de regard qui doit aller bien au-delà des apparences et des postures qui caractérisent nos sociétés humaines. Dieu voit le fond du cœur, il convient de se mettre à son école. En effet, les gestes que nous posons vis-à-vis d’un frère en humanité vont bien au-delà de l’entourage et de la dimension sociale et politique, car ils passent par le Christ et, par lui, atteignent les autres jusqu’aux extrémités du monde.

« Gouverner c’est prévoir » cette célèbre citation d’Émile de Girardin, le président Jacques Chirac l’a illustré à plusieurs reprises. En septembre 2002, lors du Sommet de la Terre, avant la prise de conscience écologique forte d’aujourd’hui, il avait dit : « Notre maison brûle et nous regardons ailleurs ».

De même, en février 2001, au forum mondial des biotechnologies, il avait vu la nécessité d’une conscience éthique : « Face à l’importance des enjeux et à la rapidité des progrès, il est essentiel que les avancées de la science s’accompagnent partout d’une conscience démocratique et d’une réflexion politique et morale aussi large que possible ».

Enfin, lorsque la France pouvait être engagée dans une guerre injuste et dangereuse pour l’équilibre mondial, il a su librement se démarquer des pays amis qui voulaient entraîner notre patrie dans une aventure imprudente. Puisse-t-il être entendu aujourd’hui sur tous ces sujets.

Mais si nous sommes ici, si nous célébrons cette messe de funérailles demandée par la famille et, je le crois, par tout le pays, c’est pour présenter cet homme à la Miséricorde de Dieu. Saint Paul nous l’a redit dans la première lecture : « Dieu veut que tous les hommes soient sauvés ». Si tous les hommes « naissent libres et égaux en droit », on sait aussi qu’ils ne naissent pas forcément égaux dans la réalité de leur existence. Tout dépend de la façon dont ils sont accueillis, acceptés, aimés et des conditions dans lesquelles émerge leur jeune vie. En revanche, la mort est bien le lieu commun de notre humanité et, au fond, l’égalité véritable de notre condition humaine.

Saint Jean de la Croix, ce grand mystique espagnol, nous l’avait révélé : « Au Ciel nous serons jugés sur l’amour ». Si nous présentons notre ancien président à Dieu avec tant de confiance, c’est parce que nous savons que seul l’Amour peut juger l’amour. Le Christ, Jésus de Nazareth, nous a révélé l’immensité de cet amour de Dieu qui dépasse infiniment nos connaissances expérimentales et nos capacités intellectuelles de connaître l’au-delà du réel qui nous entoure.

Pour finir, je voudrais citer cette phrase du président Chirac, tellement d’actualité, qu’il a prononcée pour la visite du Pape saint Jean-Paul II en 1980 : « C’est en ces lieux, sous le commandement des tours de Notre-Dame, à portée de la chapelle où Saint-Louis a honoré la Passion, au pied de la Montagne sainte-Geneviève où flotte encore le souvenir de l’antique bergère de Nanterre, patronne de la capitale, sous le regard de la prestigieuse Sorbonne où tant de docteurs ont enseigné, c’est en ces lieux que la France sent le plus fortement battre son cœur ».

Les événements récents et dramatiques survenus à Notre-Dame nous ont montré combien cette intuition était vraie. Adieu et merci M. Chirac.

Mgr Michel Aupetit,
archevêque de Paris
Spina Christi 2
@Psaume 62
"Comme le laissait entendre mon propos"
On n'a pas à décortiquer tes propos, que ton oui soit oui, ton non non !
Mais si mes uppercuts ("rage et hystérie" à tes yeux) ont réussi à débloquer ta langue et te faire enfin avouer -même si dans la douleur- l'importance égale de ces deux génocides que sont l'avortement (toujours et quotidiennement) et la shoah, tant mieux !
Donc : irais-tu …
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@Psaume 62
"Comme le laissait entendre mon propos"
On n'a pas à décortiquer tes propos, que ton oui soit oui, ton non non !
Mais si mes uppercuts ("rage et hystérie" à tes yeux) ont réussi à débloquer ta langue et te faire enfin avouer -même si dans la douleur- l'importance égale de ces deux génocides que sont l'avortement (toujours et quotidiennement) et la shoah, tant mieux !

Donc : irais-tu nous pondre une morale à deux pets de lapin si une cérémonie d'obsèques pour un haut dignitaire nazi était célébrée aujourd'hui par un archevêque ?

Bien sûr que non ! Hypocrite !
Psaume 62
Je laisse cet énervé s'énerver tout seul. Pour moi, fin d'échange (indirect).
Psaume 62
Décidément, le rageux et hystérique SC2 qui projette sur autrui ses états d’âme de violence n’a que l’injure à la bouche devant des arguments sensés qui l’énervent.
Comme le laissait entendre mon propos, le meurtre des vies humaines embryonnaires in utero via l’avortement est à mes yeux et matériellement aussi grave que le meurtre de vies humaines bien visibles ex utero via des génocides, …Plus
Décidément, le rageux et hystérique SC2 qui projette sur autrui ses états d’âme de violence n’a que l’injure à la bouche devant des arguments sensés qui l’énervent.

Comme le laissait entendre mon propos, le meurtre des vies humaines embryonnaires in utero via l’avortement est à mes yeux et matériellement aussi grave que le meurtre de vies humaines bien visibles ex utero via des génocides, puisqu’ils impliquent ensemble la suppression gravissime de vies humaines impuissantes à se défendre. Reste que les mobiles qui les animent ont bien entendu de l’importance aux Yeux de Dieu.
Spina Christi 2
@Psaume 62
Vipère ! Que fais-tu de ces paroles dans l'Evangile selon saint Luc où l'enfant à naitre Jean (le Baptiste) tressaille de joie à la venue de Marie, elle même Mère du Seigneur ?
Non, imbécile dégénéré et pervers, esclave de l'esprit du monde, le meurtre des enfants à naitre ne pèse pas moins que celui des "déjà nés" !
Chirac est donc co-responsable (avec Simone Veil, Pierre Simon …
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@Psaume 62

Vipère ! Que fais-tu de ces paroles dans l'Evangile selon saint Luc où l'enfant à naitre Jean (le Baptiste) tressaille de joie à la venue de Marie, elle même Mère du Seigneur ?

Non, imbécile dégénéré et pervers, esclave de l'esprit du monde, le meurtre des enfants à naitre ne pèse pas moins que celui des "déjà nés" !

Chirac est donc co-responsable (avec Simone Veil, Pierre Simon, Giscard et toutes les loges) du génocide de 9 millions de petits innocents qui à un moment ont pu, eux aussi, tressaillir de joie à la douce parole de leur mère ou de leur père !

Irais-tu nous sortir une morale à deux pets de lapin si une cérémonie d'obsèques pour un haut dignitaire nazi était célébrée aujourd'hui par un archevêque ?
Spina Christi 2
@Psaume 62
"Bien que l’avortement de masse et le génocide de la Shoah soient tous deux des crimes gravissimes, il se distingue cependant..."
Je ne te demande pas de me parler des "mobiles", hypocrite serpent fuyard, mais de répondre simplement : le meurtre des enfants à naitre est-il "plus", "moins" ou "aussi grave" que celui des "déjà-nés" ?
"autant la réalité d’une vie humaine d’un embryon …Plus
@Psaume 62
"Bien que l’avortement de masse et le génocide de la Shoah soient tous deux des crimes gravissimes, il se distingue cependant..."

Je ne te demande pas de me parler des "mobiles", hypocrite serpent fuyard, mais de répondre simplement : le meurtre des enfants à naitre est-il "plus", "moins" ou "aussi grave" que celui des "déjà-nés" ?

"autant la réalité d’une vie humaine d’un embryon in utero ne va-t-il pas de soi."
Veux-tu dire qu'à tes pupilles fendues la vie d'un enfant à naitre a moins d'importance que celle d'une personne née ?

Quelle bave s'écoule de tes lèvres, infecte vipère, que tu sois à te tortiller dans tous les sens pour éviter d'avouer que pour toi le génocide de neuf millions de petits enfants à naitre est bien moins grave que celui de 6 millions de Juifs !
Psaume 62
Non, entre le fait d’écrire un commentaire, disons… à mon attention (en citant au début de celui-ci mon pseudonyme ’’Psaume 62’’ avec son url active qui déclenche automatiquement - comme Spina Christi 2 le sait bien - une notification … à mon adresse ! de la part de GTV ) et le fait d’écrire un commentaire ... à mon adresse (avec un ''@" ), il n’existe aucune différence fondamentale. De …Plus
Non, entre le fait d’écrire un commentaire, disons… à mon attention (en citant au début de celui-ci mon pseudonyme ’’Psaume 62’’ avec son url active qui déclenche automatiquement - comme Spina Christi 2 le sait bien - une notification … à mon adresse ! de la part de GTV ) et le fait d’écrire un commentaire ... à mon adresse (avec un ''@" ), il n’existe aucune différence fondamentale. De même qu’entre écrire « Untel, fondateur de telle communauté » et écrire « Untel le fondateur de telle communauté », il n’existe pas de différence en français courant, n’en déplaise à cet hypocrite à la mentalité des mauvais pharisiens d'antan.
Spina Christi 2
@Psaume 62
Il y a une différence entre s'adresser à un interlocuteur par l'usage du "@" -comme présentement- et citer simplement une tierce personne par un simple copier/coller de son avatar.
De même qu'il y a une différence entre écrire "untel est fondateur" et "untel est LE fondateur". Dans le premier cas, il est fondateur seul ou avec d'autre personnes, dans le second, il est fondateur seul
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@Psaume 62
Il y a une différence entre s'adresser à un interlocuteur par l'usage du "@" -comme présentement- et citer simplement une tierce personne par un simple copier/coller de son avatar.
De même qu'il y a une différence entre écrire "untel est fondateur" et "untel est LE fondateur". Dans le premier cas, il est fondateur seul ou avec d'autre personnes, dans le second, il est fondateur seul.

Ainsi Max Thurian a réellement et véritablement été fondateur de Taizé, bien que n'ayant pas été seul fondateur.

Ce qui par ailleurs n'empêche nullement certains des moines -prétendument catholiques- de Taizé d'enseigner aujourd'hui le coran antichrist à des immigrants musulmans.
Psaume 62
Le meurtre de millions d'enfants à naitre est-il, "plus", "moins" ou "aussi grave" que celui des "déjà-nés" ?
Bien que l’avortement de masse (mis en relation à bon droit par saint Jean-Paul II avec les morts de la Shoah) et le génocide de la Shoah soient tous deux des crimes gravissimes, ils se distinguent cependant en ce que leur mobiles sont très différents : d’un côté l’idolâtrie de la …Plus
Le meurtre de millions d'enfants à naitre est-il, "plus", "moins" ou "aussi grave" que celui des "déjà-nés" ?

Bien que l’avortement de masse (mis en relation à bon droit par saint Jean-Paul II avec les morts de la Shoah) et le génocide de la Shoah soient tous deux des crimes gravissimes, ils se distinguent cependant en ce que leur mobiles sont très différents : d’un côté l’idolâtrie de la liberté individuelle et/ou la compassion mal placée, égarée, hypocrite et/ou lâche pour des mères en détresse, de l’autre la haine raciale abjecte et barbare envers des êtres humains bien visibles.

De plus pour le sens commun autant la réalité d’une vie humaine ex utero, en chair et en os, bien visible, ne fait aucun doute (bien que les nazis déniaient effrontément cette réalité en réduisant plus ou moins certaines races à l’animalité), autant la réalité d’une vie humaine d’un embryon in utero ne va-t-il pas de soi.

Dieu seul connaît le degré de gravité d’une coresponsabilité d’un pécheur dans le péché d’avortement ( péché qui cependant est toujours matériellement très grave ), car cela dépend du degré de lucidité et de volonté du pécheur dans la commission de son crime. Un malade mental par exemple peut dans certains cas n’avoir que peu voire aucune responsabilité personnelle dans un crime.
Psaume 62
Euh, il me semble bien que c'est la tienne, d'erreur, qui a été par toi admise et donc montrée.
Entre le fait d’écrire un commentaire, disons… à mon attention (en citant au début de celui-ci mon pseudonyme ’’Psaume 62’’ avec son url active qui déclenche automatiquement - comme Spina Christi 2 le sait bien - une notification … à mon adresse ! de la part de GTV ) et le fait d’écrire un …Plus
Euh, il me semble bien que c'est la tienne, d'erreur, qui a été par toi admise et donc montrée.

Entre le fait d’écrire un commentaire, disons… à mon attention (en citant au début de celui-ci mon pseudonyme ’’Psaume 62’’ avec son url active qui déclenche automatiquement - comme Spina Christi 2 le sait bien - une notification … à mon adresse ! de la part de GTV ) et le fait d’écrire un commentaire ... à mon adresse (avec un ''@" ), il n’existe aucune différence fondamentale. De même qu’entre écrire « Untel, fondateur de telle communauté » et écrire « Untel le fondateur de telle communauté », il n’existe pas de différence en français courant, n’en déplaise à cet hypocrite à la mentalité des mauvais pharisiens d'antan.
Spina Christi 2
Lu sur "Riposte Catholique" :
"Dans un article nécrologique de près de 2 400 mots, ce qui n’est pas rien, l’organe officiel d’information du Saint-Siège Vatican News traite aujourd’hui du rappel à Dieu de Jacques Chirac sous le mode du panégyrique et de l’amnésie. Rien n’est dit, ni dans l’article ni dans l’entretien réalisé avec un prêtre qui avait personnellement connu l’homme politique …Plus
Lu sur "Riposte Catholique" :

"Dans un article nécrologique de près de 2 400 mots, ce qui n’est pas rien, l’organe officiel d’information du Saint-Siège Vatican News traite aujourd’hui du rappel à Dieu de Jacques Chirac sous le mode du panégyrique et de l’amnésie. Rien n’est dit, ni dans l’article ni dans l’entretien réalisé avec un prêtre qui avait personnellement connu l’homme politique, sur celui qui, en qualité de Premier ministre, contribua à faire adopter la loi dépénalisant l’avortement, ouvrant ainsi la voie à tout ce qui allait suivre. Rien n’est dit sur l’obstination du Président de la République à refuser la reconnaissance des racines chrétiennes de la France et de l’Europe, sur son opposition à toute loi morale qui s’imposerait à la loi civile : la loi des hommes supérieure à la loi de Dieu ! Il est stupéfiant qu’un organe d’information du Vatican fasse l’impasse sur tout cela. La diplomatie a tout de même ses limites. En l’occurrence, elles ont été dépassées."

👌 👏
Spina Christi 2
@Thierry73
"Je pense que la maladie de notre défunt Président l'avait fait "basculer" (j'espère que vous me permettrez cette formule) du côté des faibles, des petits, bref des humbles."
S'il avait perdu tout libre arbitre de par sa maladie, c'est donc qu'il avait épuisé aussi toute possibilité de repentance.
Une fois encore, c'est vers la Miséricorde de Dieu qu'il faudra l'en remettre (ce que …
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@Thierry73

"Je pense que la maladie de notre défunt Président l'avait fait "basculer" (j'espère que vous me permettrez cette formule) du côté des faibles, des petits, bref des humbles."
S'il avait perdu tout libre arbitre de par sa maladie, c'est donc qu'il avait épuisé aussi toute possibilité de repentance.
Une fois encore, c'est vers la Miséricorde de Dieu qu'il faudra l'en remettre (ce que je dis depuis plusieurs coms sur ce forum !)


"C'est difficile de porter un jugement sur un Homme d'Etat, surtout quand il s'agit d'une personnalité aussi complexe"
Mais c'est facile d'en porter un sur ses actes !
"Ne savez-vous pas que nous jugerons les anges ? Et nous ne jugerions pas, à plus forte raison, les choses de cette vie ?"


"Maintenant, si comme moi, tout le monde a fait une petite prière pour lui éviter les flammes éternelles, nul doute que notre ancien Président est aujourd'hui aux portes du Paradis"
Avant les Portes du Paradis, il y a l'épreuve du Purgatoire; et avant tout cela le Jugement personnel.
Si Chirac est au Purgatoire, nul doute que nos prières peuvent abréger, soit l'intensité de sa peine, soit sa durée, soit les deux.
S'il est en Enfer, impossible !


"Seul Dieu sait qui va en enfer et n'oublions pas que Jésus ne condamne jamais mais que c'est l'homme qui refuse parfois la miséricorde divine !"
En effet.

Je vous pose les mêmes questions :
1) Le meurtre de millions d'enfants à naitre est-il, "plus", "moins" ou "aussi grave" que celui des "déjà-nés" ?

2) Si vous répondez "aussi grave", pensez-vous que vous seriez à parler de "compassion" ou de "personnalité complexe" devant le décès récent d'un haut dignitaire nazi coresponsable de la shoah et dans le cas où ses obsèques auraient été célébrées par un archevêque ?

Je ne fais pas de Chirac un nazi -ses motifs étant autres-, je dis qu'il est coresponsable de l'avortement de 9 millions de petits français même si lui, du fait justement qu'il n'était pas (plus) catholique, n'avait pas saisi la portée de ses actes.
Thierry73
@Spina Christi 2 Même si cette réponse était adressée à Psaume 62, je me permets de vous répondre sur la fin de votre message. Je cite : "Quant au repentir sincère -possible- de Chirac en ses derniers instants de vie, le seul fait de l'évoquer ou de le souhaiter ainsi que tu l'as fait (et moi aussi par ailleurs) forme bien un aveu dans ta bouche que sans ce repentir sincère, il y a une forte …Plus
@Spina Christi 2 Même si cette réponse était adressée à Psaume 62, je me permets de vous répondre sur la fin de votre message. Je cite : "Quant au repentir sincère -possible- de Chirac en ses derniers instants de vie, le seul fait de l'évoquer ou de le souhaiter ainsi que tu l'as fait (et moi aussi par ailleurs) forme bien un aveu dans ta bouche que sans ce repentir sincère, il y a une forte possibilité qu'il brûle en ce moment en Enfer !"
Je pense que la maladie de notre défunt Président l'avait fait "basculer" (j'espère que vous me permettrez cette formule) du côté des faibles, des petits, bref des humbles. C'est difficile de porter un jugement sur un Homme d'Etat, surtout quand il s'agit d'une personnalité aussi complexe que pouvait l'être Jacques Chirac. Je n'aimais pas cet homme quand il était Président, reniant sa parole et se nourrissant de compromissions. Je l'ai d'ailleurs toujours combattu, politiquement parlant. Mais c'est curieux, quand j'ai appris son décès le 26 septembre 2019, j'ai soudain été pris de compassion, voire ressenti une certaine tristesse comme si j'avais perdu un membre de ma famille. Je me souviens avoir perçu les mêmes sentiments lors de la disparition de François Mitterrand ou celle de Georges Pompidou en 1974. Pour de Gaulle, j'étais plus jeune et mon grand-père maternel m'avait demandé de regarder la retransmission de ses obsèques à la télévision (je lui en suis gré). Je revois encore le petit téléviseur noir et blanc dans la cuisine...
Maintenant, si comme moi, tout le monde a fait une petite prière pour lui éviter les flammes éternelles, nul doute que notre ancien Président est aujourd'hui aux portes du Paradis...
Toutes les souffrances vécues sur terre sont des occasions de rachat de nos fautes passées et je constate aussi que Madame Chirac a maintenu jusqu'au bout son lien d'Amour avec son époux ! Seul Dieu sait qui va en enfer et n'oublions pas que Jésus ne condamne jamais mais que c'est l'homme qui refuse parfois la miséricorde divine !
Spina Christi 2
@Psaume 62
"Ces quelques courtes lignes de ma part n’étaient pas de trop pour montrer de quel côté est la véritable erreur..."
Euh, il me semble bien que c'est la tienne, d'erreur, qui a été par toi admise et donc montrée.
Chirac a été un mauvais Président et a une responsabilité certaine dans le délabrement généralisé de la France.
Sur le seul plan religieux, lui-même a fricoté avec le …
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@Psaume 62

"Ces quelques courtes lignes de ma part n’étaient pas de trop pour montrer de quel côté est la véritable erreur..."
Euh, il me semble bien que c'est la tienne, d'erreur, qui a été par toi admise et donc montrée.

Chirac a été un mauvais Président et a une responsabilité certaine dans le délabrement généralisé de la France.
Sur le seul plan religieux, lui-même a fricoté avec le syncrétisme, voire le polythéisme.

De plus il est co-responsable direct (avec Simone Veil, Pierre Simon et Giscard) de l'assassinat de NEUF MILLIONS de petits enfants français à naitre dont visiblement tu n'as rien à cirer et dont la gravité de leur meurtre est à tes pupilles fendues de loin très inférieure à celui des déjà-nés.***

Car, vipère, s'il s'était agi pour l'Eglise catholique de célébrer une cérémonie d'obsèques pour un haut dignitaire nazi lui aussi co-responsable direct de la shoah (environ 6 millions de victimes), plutôt que de ramener un semblant de compassion, tu serais ici à baver de rage, à trépigner de haine et à hurler -très légitimement- au scandale ! (Il suffit de voir DEJA ton traitement quant à des gens comme Mgr Lefebvre, l'Abbé de Nantes ou encore dans un autre registre le Maréchal Pétain !)

Et là, à ta poubelle tes jolis discours sur la "
composition dans certaines limites avec une partie de leurs exigences et contraintes", n'est-ce pas ?!

Moi je ne bave pas de rage ni ne trépigne de haine à l'endroit de Jacques Chirac, je dis simplement, comme l'a souligné justement l'archevêque dans la seule parole sensée de son sermon, qu'il a en effet grandement besoin de la Miséricorde de Dieu après tout le mal qu'il a fait à la fille ainée de l'Eglise.
Quant au repentir sincère -possible- de Chirac en ses derniers instants de vie, le seul fait de l'évoquer ou de le souhaiter ainsi que tu l'as fait (et moi aussi par ailleurs) forme bien un aveu dans ta bouche que sans ce repentir sincère, il y a une forte possibilité qu'il brûle en ce moment en Enfer !

***

"Dès qu'Elisabeth entendit la salutation de Marie, son enfant tressaillit dans son sein, et elle fut remplie de l'Esprit Saint. Elle s'écria d'une voix forte :
Tu es bénie entre les femmes, et le fruit de ton sein est béni. Comment m'est-il accordé que la mère de mon Seigneur vienne auprès de moi ? Car voici, aussitôt que la voix de ta salutation a frappé mon oreille, l'enfant a tressailli d'allégresse dans mon sein."
Psaume 62
Fais plus court quand tu admets t'être trompé.
Ces quelques courtes lignes de ma part n’étaient pas de trop pour montrer de quel côté est la véritable erreur...Plus
Fais plus court quand tu admets t'être trompé.

Ces quelques courtes lignes de ma part n’étaient pas de trop pour montrer de quel côté est la véritable erreur...
Psaume 62
Au cours de l’histoire, les relations des puissants (seigneurs, rois, princes, empereurs et autres gouvernants) avec l’Église ont régulièrement été compliquées. Les papes ont parfois dû composer, dans certaines limites, avec une partie de leurs exigences et contraintes. A toutes les époques une partie plus ou moins importante des prélats ont tendance à tomber dans la mondanité et la tiédeur …Plus
Au cours de l’histoire, les relations des puissants (seigneurs, rois, princes, empereurs et autres gouvernants) avec l’Église ont régulièrement été compliquées. Les papes ont parfois dû composer, dans certaines limites, avec une partie de leurs exigences et contraintes. A toutes les époques une partie plus ou moins importante des prélats ont tendance à tomber dans la mondanité et la tiédeur en n’osant pas rappeler clairement et courageusement toutes les exigences de l’Evangile aux puissants. Mais une cérémonie d’obsèques ( quoi qu’en dise stupidement ce professeur de Droit Franck Bouscau dont la lettre ouverte précitée contient néanmoins des objections pertinentes ) n’est vraiment pas le moment opportun pour invectiver agressivement quiconque mais pour témoigner en vérité, dans la paix et avec douceur, des exigences essentielles de l'Evangile et de l’espérance puissamment fondée en Dieu qui habite les chrétiens. Sans oublier que la critique au plan de la théorie est toujours plus aisée que l'art, que l'action, dans les circonstances concrètes...
Spina Christi 2
@Psaume 62
"J’avais lu... bla bla.."
Fais plus court quand tu admets t'être trompé.
🤗 😀Plus
@Psaume 62
"J’avais lu... bla bla.."

Fais plus court quand tu admets t'être trompé.

🤗 😀
Spina Christi 2
Lettre envoyée par Franck Bouscau (Professeur Agrégé à la Faculté de Droit, avocat honoraire à la Cour de Paris – Spécialiste en Droit Public, Maître en Droit Canonique) à l’Archevêque de Paris :
"Monseigneur.
Simple fidèle catholique, et un peu canoniste, je viens, comme cela est loisible à tout laïque, vous faire part de mon désaccord relatif au traitement qui a été réservé par l’Eglise …Plus
Lettre envoyée par Franck Bouscau (Professeur Agrégé à la Faculté de Droit, avocat honoraire à la Cour de Paris – Spécialiste en Droit Public, Maître en Droit Canonique) à l’Archevêque de Paris :

"Monseigneur.
Simple fidèle catholique, et un peu canoniste, je viens, comme cela est loisible à tout laïque, vous faire part de mon désaccord relatif au traitement qui a été réservé par l’Eglise au président Chirac lors de ses obsèques, lequel me paraît constituer un scandale.
En effet, sans entrer dans des détails politiques, Jacques Chirac était premier ministre à l’époque où le gouvernement français a fait adopter l’ignoble loi Veil sur l’avortement. Or cet acte est réprouvé par le droit canonique qui sanctionne les «procurantes abortum » par la peine suprême de l’excommunication (CJC 1917, canon 2350 §1 ; CJC 1983, canon 1398). Dans sa sagesse, la sainte Eglise a voulu marquer ainsi la gravité de cet acte.
Est-il juste que des femmes, certes coupables, mais parfois poussées à cette extrémité par des circonstances, subissent cette peine canonique, alors que l’un des principaux responsables politiques qui ont légalisé cette pratique assassine et l’ont donc rendue possible et facile est enterré, en présence de plusieurs évêques, non comme un pécheur public mais comme un chef d’État chrétien ? Le fait qu’il ait été président de la République change-t-il quelque chose ? Bossuet n’a-t-il pas écrit que les puissants seraient jugés puissamment et que Dieu leur demanderait un plus grand compte?

Que l’on ne me dise pas que je juge alors que nous ne devons pas juger
. Je ne fais que tirer les conséquences d’actes publics et appeler au respect de la discipline ecclésiastique, qui n’est pas facultative. Pour le reste, Jacques Chirac relève désormais du tribunal de Dieu et je ne porte aucun jugement sur son sort éternel.
J’ai bien observé que, dans votre homélie, vous aviez parlé de l’attention aux plus faibles et même de « toute personne du commencement de sa vie à sa conception jusqu’à sa mort naturelle. » C’est peut-être une allusion. Si tel est le ce cas, cela est positif, mais, me semble-t-il, insuffisant. N’auriez-vous pas dû aller plus loin et refuser l’entrée de l’église à ce personnage (comme vous devriez d’ailleurs le faire, que ce soit pour les obsèques ou pour la communion, à l’égard des députés et sénateurs qui ont voté les lois avorteuses et, quand ce sera le moment, au président Giscard d’Estaing) ?
Le Pape Jean-Paul II qui disait : « le premier des droits de l’homme c’est de vivre » a aussi incité les catholiques à agir par cette phrase : « n’ayez pas peur. » Je constate avec regret que l’Eglise semble avoir peur d’un État à la laïcité agressive. Je ne m’explique pas autrement ce genre de cérémonie (de même d’ailleurs que précédemment des obsèques solennelles accordées par divers évêques à des francs-maçons notoires). Dès lors, quel crédit accorder aux normes canoniques ? Peut-on encore parler d’excommunication des femmes avortées et des francs-maçons ?
Que l’on ne m’oppose pas la miséricorde. En effet, celle-ci n’est due qu’au pécheur qui la demande en se repentant. Et je ne sache pas que le président Chirac se soit jamais repenti d’avoir fait passer la loi sur l’avortement. Si c’était le cas, sa repentance aurait dû être rendue publique, et ses obsèques auraient dû se dérouler discrètement et non en présence de plusieurs évêques (et, à défaut du courage de refuser, n’auriez-vous pu envisager un voyage urgent à Rome ou à Jérusalem, ou une maladie inattendue -morbus diplomaticus- pour épargner ce scandale ?)
La doctrine des rapports de l’Eglise et de l’État a-t-elle changé ? Nous voyons ici des évêques (qui, à ma connaissance, ne sont pas des fonctionnaires, et ne sont donc pas en service commandé) devant un parterre de politiciens athées et francs-maçons, solennisant par leur présence mitrée une cérémonie voulue par une République laïque est séparée de l’Eglise. Et, subsidiairement, n’était-ce pas au moins l’occasion d’infliger à ces politiciens quelques bonnes vérités ? Il me semble que Notre Seigneur n’avait pas tant de ménagements pour les autorités du Temple et les pharisiens de son temps
Je termine en précisant–mais la chose me semble aller de soi–que je n’ai aucune hostilité envers votre personne. Je n’ai pas l’honneur de vous connaître. Ma démarche vise seulement à rappeler que les catholiques sont en droit d’espérer des évêques fidèles à leur tradition plutôt que des évêques républicains.
Je prie votre Excellence d’agréer l’expression de mon respect pour ses hautes fonctions et l’assurance de ma prière à son intention."
Catholique et Français
Merci Spina Christi 2 pour ce texte rempli de bon sens et de Foi que je ne connaissais pas et auquel j'adhère évidemment pleinement (cf. mon commentaire d'il y a 50mn). Bonne nouvelle : après un déluge à la Verdun, il y a encore des (vrais) Catholiques en France 👍 !
Psaume 62
Non : relis mon com et tu n'y verras aucun "@" ! Décidément...
J’avais lu le début du commentaire suivant de SC2 en écrivant "( cf. @Psaume 62)". Admettons que SC2 ait donc écrit son 1er commentaire non à mon adresse mais, disons ... à mon attention ( cf. la citation de mon pseudonyme « Psaume 62 » avec son url active qui déclenche automatiquement une notification de Gtv ... à mon adresse ) …Plus
Non : relis mon com et tu n'y verras aucun "@" ! Décidément...

J’avais lu le début du commentaire suivant de SC2 en écrivant "( cf. @Psaume 62)". Admettons que SC2 ait donc écrit son 1er commentaire non à mon adresse mais, disons ... à mon attention ( cf. la citation de mon pseudonyme « Psaume 62 » avec son url active qui déclenche automatiquement une notification de Gtv ... à mon adresse ) : quelle différence fondamentale ! LOL. "Décidément"...
Spina Christi 2
@Psaume 62
"Non, ce commentaire était bien écrit à mon adresse (cf. @Psaume 62)"
Non : relis mon com et tu n'y verras aucun "@" !
Décidément...

"Quand bien même certains faits négatifs relatés seraient-ils tout à fait objectifs, et quand bien même n’y aurait-il qu’une bonne œuvre commise sous l’effet de Sa grâce dans la vie de M. Chirac..."
...ce qui ne semble même pas être le cas.
"...Dieu …Plus
@Psaume 62
"Non, ce commentaire était bien écrit à mon adresse (cf. @Psaume 62)"
Non : relis mon com et tu n'y verras aucun "@" !
Décidément...


"Quand bien même certains faits négatifs relatés seraient-ils tout à fait objectifs, et quand bien même n’y aurait-il qu’une bonne œuvre commise sous l’effet de Sa grâce dans la vie de M. Chirac..."
...ce qui ne semble même pas être le cas.

"...Dieu cependant, qui n'est qu'Amour miséricordieux jusque dans Sa justice, en tiendrait compte comme d’un diamant à mettre précieusement en lumière"
un morceau de charbon plutôt pour celui qui fut co-responsable de l'abomination du meurtre de millions d'enfants à naitre, refusait la référence aux racines chrétiennes de l'Europe mais déclarait : "La France est un Etat laïc. Cela veut dire qu'on doit respecter la laïcité. C'est capital pour la sérénité de notre espace culturel".

On voit bien comme notre espace culturel est aujourd'hui serein...
Catholique et Français
Dans un monde "normal", il me semble en conscience que l'archevêque de Paris aurait dû refuser catégoriquement non seulement des obsèques religieuses mais même de laisser entrer sous les voutes d'une église catholique (faisant actuellement office de Cathédrale !) les "cendres" de cet abominable pécheur public, évidemment non repentant et affichant publiquement le plus profond mépris des Droits …Plus
Dans un monde "normal", il me semble en conscience que l'archevêque de Paris aurait dû refuser catégoriquement non seulement des obsèques religieuses mais même de laisser entrer sous les voutes d'une église catholique (faisant actuellement office de Cathédrale !) les "cendres" de cet abominable pécheur public, évidemment non repentant et affichant publiquement le plus profond mépris des Droits de Dieu ! Mais le scandale public, source de profonde et de gravissime désorientation pour le commun des pauvres fidèles, ils ne savent même plus ce que c'est... Kyrie Eleison !
Psaume 62
Non, simplement écrit en te citant.
Non, ce commentaire était bien écrit à mon adresse (cf. @Psaume 62), fût-ce à son insu ou à l’insu de son plein gré, et en me citant.
Non, quand on sait (ou apprend, merci Catholique et Français) tout ce que Chirac a commis d'ignoble, que ce soit sur le plan politique, celui de la morale ou de la religion, c'est à dire finalement contre la France et contre …Plus
Non, simplement écrit en te citant.

Non, ce commentaire était bien écrit à mon adresse (cf. @Psaume 62), fût-ce à son insu ou à l’insu de son plein gré, et en me citant.

Non, quand on sait (ou apprend, merci Catholique et Français) tout ce que Chirac a commis d'ignoble, que ce soit sur le plan politique, celui de la morale ou de la religion, c'est à dire finalement contre la France et contre l'Eglise, la seule chose de chrétienne et de sensée à dire et à espérer, c'est bien de "présenter cet homme à la Miséricorde de Dieu" !

Quand bien même certains faits négatifs relatés seraient-ils tout à fait objectifs, et quand bien même n’y aurait-il qu’une bonne œuvre commise sous l’effet de Sa grâce dans la vie de M. Chirac, Dieu cependant, qui n'est qu'Amour miséricordieux jusque dans Sa justice, en tiendrait compte comme d’un diamant à mettre précieusement en lumière, Lui qui veut que tous soient sauvés et parviennent au repentir. Une vie d'homme comporte généralement des ambivalences et des contradictions.

Reste qu’il est insensé, pour tout chrétien ayant pris connaissance de cette homélie et jouissant de toutes ses facultés mentales et morales, d’affirmer que la seule parole sensée de Mgr Aupetit soit la parole en question déjà citée.


Chevènement plutôt ... ?

Non plus et pas du tout. Je vois à quoi SC2 fait allusion (Je ne suis pas ce chartiste anticlérical chevènementiste qu’il croit que je suis dans ses fantasmes de diffamateur).

On peut penser (forcément en partie subjectivement et partialement) ce que l’on veut des bilans d’un Pétain, d’un Franco, d’un Chirac etc. (et il y a matière dans leurs vies respectives à de nombreuses et sévères accusations contre eux) et bavarder à l’infini sur ces bilans, à la fin c’est Dieu qui juge en toute justice et miséricorde, à la fin ce sont les âmes qui comparaissent devant Dieu, soit humbles et repentantes pour une éternité de bonheur, soit hélas orgueilleuses et impénitentes pour une éternité de malheur.

N'oublions pas non plus cette parole du Seigneur : c'est à la mesure dont vous jugez que l'on (Dieu) vous jugera...