Je vous demande: est-ce que vous remarqué que vôtre publication parle aussi d'un nouveau sacerdoce par la naturalisation de l'incarnation ? Qu'est-ce que cela veut dire ? Peut-être le conseil des frères parle à Bugnini d'un nouveau rite de consécration épiscopale, inspiré par une négation de l'incarnation?

NESTORIUS, LA PSEUDO NOUVELLE « CONSÉCRATION SACRAMENTELLE » EPISCOPALE ET L’ANTÉCHRIST

Que l’Église catholique ait des clercs aux convictions philomaçonniques voire dans certains cas des clercs réellement francs-maçons (donc ipso facto excommuniés), cela ne fait pas de doute. Pourtant, cette publication sent l’infox. Il serait d’ailleurs intéressant d’enquêter et d’écrire un livre sur ce sulfureux Don Villa, fils spirituel auto-revendiqué de saint Padre Pio et qui curieusement, aux dires mêmes de son entourage d’après ce que j’ai lu, célébrait lui-même la Messe selon … le Novus Ordo.

Lire sur ce sujet l’ouvrage sérieux sur Bugnini de l’historien catholique reconnu Yves Chiron, dont voici un résumé : « Mgr Bugnini, rumeurs et réalités » tradinews.blogspot.com/…/yves-chiron-ale…

La réalité est que nulle preuve matérielle irréfutable n’est sortie publiquement jusqu’à présent quant à l’appartenance de Mgr Bugnini à la FM, même de la part de Paul VI.

La réalité est que saint Paul VI ne revint jamais sur sa réforme liturgique conciliaire mais en assuma la responsabilité jusqu’à sa mort en tant que pape.

La réalité est qu’il est de foi catholique certaine qu’un pape est infaillible quand il promulgue universellement une loi liturgique, laquelle ne peut donc pas intrinsèquement empoisonner le peuple de Dieu, favoriser l’hérésie et l’impiété, à moins qu’il ne soit pas vraiment pape.

La réalité est qu’au milieu des années 60, c’est-à-dire quand apparurent les premiers changements dans la réforme liturgique conciliaire, Padre Pio demanda une exemption à ses supérieurs capucins, comme du reste la plupart des prêtres âgés qui étaient habitués à célébrer la Messe tridentine depuis plusieurs décennies, afin de pouvoir continuer à célébrer la Messe selon qu’il l’avait toujours fait. Il accepta toutefois de célébrer durant les derniers temps de sa vie des Messes sur un nouvel autel, face à l’assemblée des fidèles. Et le prophète qu’il était en maintes occasions ne mit pas publiquement en garde ses fils spirituels prêtres contre le pape Paul VI, au contraire ( cf. sa lettre ci-dessous *** ), ni contre la réforme liturgique EN SOI dont le Novus ordo fut promulgué par Paul VI en 1969, c’est-à-dire postérieurement à la mort du Saint en septembre 1968.

La réalité est que le saint Padre Pio soutint par une lettre le pape Paul VI, dix jours avant sa mort en 1968, ainsi que le constatèrent les historiens Yves Chiron (in Padre Pio, le stigmatisé, Ed. Perrin, 2004, 321-322 p.) et Joachim Bouflet (in Padre Pio, le témoin, textes choisis, Ed. Points-Sagesses, 87 p.). Citation de cette lettre datée du 12/09/1968 :

" Sainteté,

Je profite de votre rencontre avec les Pères capitulaires pour m'unir spirituellement à mes confrères et déposer humblement à vos pieds mon affectueux respect, toute ma dévotion envers Votre Auguste Personne, dans l'acte de foi, d'amour et d'obéissance à la dignité de Celui que Vous représentez sur la terre. L'Ordre des Capucins a toujours été en première ligne pour l'amour, la fidélité, l'obéissance et le dévouement au Siège Apostolique ; je prie le Seigneur qu'il reste ainsi et qu'il continue dans sa tradition de sérieux et d'austérité religieuse, de pauvreté évangélique, d'observance fidèle à la Règle et aux Constitutions, tout en se renouvelant dans la vitalité et dans l'esprit intérieur, selon les Directives du Concile Vatican II, pour être toujours plus prêt à accourir dans les nécessités de la Mère l'Eglise au signe de Votre Sainteté.

Je sais que votre coeur souffre beaucoup ces jours-ci pour le sort de l'Eglise, pour la paix du monde, pour les si grands besoins des peuples, mais surtout pour le manque d'obéissance de certains, même catholiques, à l'enseignement élevé que vous nous donnez, assisté par l'Esprit Saint et au Nom de Dieu. Je vous offre ma prière et ma souffrance quotidienne, comme don modeste, mais sincère, du dernier de vos fils, afin que le Seigneur vous réconforte par Sa Grâce pour continuer le chemin droit et pénible, dans la défense de la Vérité Eternelle qui ne change jamais avec les changements des temps.

Au nom de mes fils spirituels également, et des "Groupes de Prière", je vous remercie pour la Parole claire et décisive que vous avez dite dans la dernière Encyclique "Humane Vitae", et j'affirme à nouveau ma foi, mon obéissance inconditionnelle à vos directives éclairées.

Que le Seigneur veuille accorder le triomphe à la vérité, la paix à son Eglise, la tranquillité aux peuples de la terre, la santé et la prospérité à votre Sainteté, afin que, lorsque ces bourrasques passagères se seront dissipées, le Règne de Dieu triomphe dans tous les cœurs, par votre œuvre apostolique de Pasteur Supême de toute la chrétienté.

Prosterné à vos pieds, je vous prie de me bénir, en même temps que mes confrères, que mes fils spirituels, que les "Groupes de Prière", que mes malades, que toutes les initiatives de bien que nous nous efforçons d'accomplir au Nom de Jésus et avec Votre protection.

De votre Sainteté, le plus humble fils, P. Pio, Capucin. "

On dirait que c'est d'autant plus actuel avec le pape François. Nouveau dogme (Pachamama), nouveau rite, nouveau sacerdoce. (étapes à venir) Convaincu qu'il va nous présenter un lot de nouveautés œcuméniques bientôt. Le Père Amorth a dit que saint Padre Pio lui avait expliqué que le troisième secret de Fatima parle d'une 'fausse Église' à la fin des temps. Il y en a pour dire que la fin des temps, ça fait plus de 60 ans qu'elle est commencée. L'infiltration, oui, mais le nœud de la prophétie reste à venir, parce que la liste des papes est épuisée, et ne reste à venir que le pape des tribulations, 'Petrus Romanus' dans une époque de persécutions de la fausse Église contre les chrétiens qui gardent le dépôt de la foi. Cette période là ne durera pas des décennies… Depuis Vatican II, le bon grain cohabite avec le mauvais grain dans le même champ. À la fin, la mauvaise herbe sera arrachée et brûlée, Jésus l'a dit.