Correspondance de Maria Valtorta - son obéissance héroïque à la sainte Église
Réponse aux allégations de désobéissance faites par René Gounon
Comme dans tout son pamphlet, René nage en pleine confusion, d'autant plus qu'il s'efforce de nier les faits, pourtant étaillés par tant de preuves et de témoignages. Il serait inutile et fastidieux de reprendre ici pour le contrer, tout ce qui est si clairement exposé par François-Michel Debroise sur son site de référence Maria-Valtorta.org, dans la rubrique "histoire de la controverse", ainsi que dans l'ouvrage biographique très documenté de dom Zucchini : "Maria Valtorta, sa vie, ses visions, sa croix".
Donnons donc plutôt la parole à l'intéressée elle-même, car cela est suffisamment éloquent et se passe de commentaire.
Chère Maria Valtorta, vous avez la parole :
" Ma très chère Mère, ( sa confidente épistolaire, mère Thérésa Maria, supérieure d'un carmel )
je vous écris bien que je me trouve dans un océan de douleurs physiques - depuis quelques jours, j'ai en plus une névralgie faciale que je ne peux calmer avec du Veramon ou quelque autre calmant à cause de mes maux de coeurs - et morales, car je vois toujours plus clairement l'injustice, le parti-pris contre l'Oeuvre ainsi que les conséquences, toujours plus irréparables,
de la façon dont, aussi bien le père Migliorini depuis 1943 que le père Berti et lui de 1946 à 1948 se sont comportés :
ils ont heurté de front l'Eglise, fait du tapage, excité la jalousie de beaucoup qui souhaitaient avoir l'Oeuvre, puis ils les ont offensés en les écartant du Comité et s'en sont fait de tels adversaires qu'ils les ont changés en dénonciateurs de l'Oeuvre auprès du Saint Office...
Croyez-le bien, je n'en peux plus. Je sens que Dieu est très en colère contre les agissements de ceux qui bloquent l'Oeuvre et privent les âmes de ce don de Dieu, et cela sans vraie raison puisqu'il ne s'y trouve ni hérésie, ni doctrine nouvelle, ni quoi que ce soit d'inconvenant.
Je vois que des livres non révélés mais écrits par des théologiens, disent la même chose que le mien, et sont appuyés par des écrits de Pères de l'Eglise, de théologiens, de saints etc ; or eux sont approuvés, alors que, pour les mêmes choses, on prétend que le mien ne peut être approuvé.
Vous me direz : comment se fait-il que vous connaissiez ces ouvrages ? J'ai eu la permission de Notre Seigneur de rassembler des éléments pour un exposé que mon avocat présentera. Car cela ne peut plus durer !
Dans un monde qui n'est qu'injustice, l'Eglise, elle au moins, se devrait d'être juste ! Mais oui ! Et pourtant on se rend compte que la dictée du 23 décembre qui annonce comment le communisme allait prévaloir et éteindre nombre de lampes sur la montagnes ( les prêtres ) ou pourquoi des personnes vraiment saintes sont emprisonnées par les antéchrists ( .... )"
-------------------------------
" Ma petite maman,
Je suis heureuse que vous approuviez mes démarches : mais si vous saviez combien ils me font perdre mon calme ( les pères servites de Marie ) à cause de ma fermeté ! Ce serait trop long à raconter.
Sachez du moins qu'on essaie de me circonvenir par tous les moyens pour m'arracher un "faites ce que vous voulez", autrement dit : publiez sans tenir compte de l'ordre de l'Autorité ecclésiastique suprême, et sans attendre que Mgr Carinci et d'autres mettent tout en oeuvre pour obtenir de Sa Sainteté une révision et un verdict juste.
Et bien ! Cet ordre, je ne le donne pas, je ne le donnerai jamais.
Alors... Alors ils mentent et ils prétendent que j'ai accepté ce que je n'ai pas accepté ;
il s'en suit que les membres laïcs de la maison d'édition - généraux, professeurs, avocats, experts comptables, etc. - ne savent plus qui croire : moi qui dit non, ou le père Berti qui dit oui. Ils m'écrivent ou ils viennent, et je leur dis non.
Ils rentrent à Rome et rapportent ma réponse. Alors le père Berti vient bien imprudemment. Il essaie de me convaincre puis déclare que mes "qu'on attende" sont au contraire des "qu'on le fasse immédiatement".
Je reçois alors d'autres lettres des membres de la maison d'édition pour me demander pourquoi je me contredis et pour savoir quoi faire...
Hier, j'étais à deux doigts d'une extravasation de sang à la tête tant leur petit jeu malhonnête et dangereux m'a fait perdre mon calme... Que vous en semble ? Je ne l'écris pas au père Luigi, parce que les pères servites lui sont déjà férocement antipathiques, et je ne veux pas augmenter cette antipathie - justifiée, du reste - , et puis... il est bien douloureux de devoir dire qu'un prêtre n'est pas sincère ni soumis à l'Eglise. Bah !
Quant au père Migliorini... Il partage le même péché que les autres. A cela s'ajoute qu'il manque de charité envers moi, je veux dire de charité morale. Avec vous, il s'est montré tout sucre, tout miel ; mais avec moi... Je lui ai fait remarqué toutes les violations du droit canon commises par le Saint-Office comme elles m'ont été expliquées par l'illustre magistrat et canoniste qui m'aide à y voir clair dans cette situation ( il est encore venu hier ).
Je lui ai dit : "L'unique raison valide de condamnation est que les manuscrits dactylographiés ont été diffusés partout, même parmi les laïcs avant l'approbation ecclésiastique ; si vous avez fait cela, l'erreur est la vôtre ; personnellement, je l'ai toujours condamné, mais c'est moi qui en subis les conséquences aujourd'hui."
Devant cette vérité, il s'est tourné contre moi comme une vipère dont on aurait écrasé la queue, en disant que je suis dure, injuste, hostile, etc.
Eh non ! Ils sont bien loin de la perfection ! Et je suis toujours plus convaincue que le Seigneur les châtie parce qu'ils ont manqué à leur devoir avec une pleine volonté, et continuent de le faire.
Nous assistons ainsi au spectacle de laïcs de toutes classes sociales qui obéissent à l'Eglise, et de consacrés qui lui sont rebelles !
Puisque vous devez écrire au Père Migliorini, dites lui, avec votre tact exquis qui exprime toute chose doucement mais fermement ( sans laisser entendre que vous savez tout par moi ) ( ... )
-----------------------
(...)
Un livre est paru en France sous le titre : "Marthe et Marie, un message du Très Haut", écrit par une "voix" vivante comme moi, qui a des dialogues, des leçons, des dictées ( comme moi) de Jésus.
Ce livre est présenté par tous les prêtres et avec trois approbations bien que l'écrivain soit vivant et le livre ouvertement annoncé comme révélé.
Il s'agit de conseils et de leçons sur les dogmes. L'Osservatore était très élogieux...
Je l'ai fait venir parce qu'il me sert à réfuter les excuses du blocage : "l'écrivain est vivant et l'oeuvre est révélée."
Si vous pouvez le lire en français, je vous l'enverrai après l'avoir lu et annoté, et vous prendrez votre temps pour le lire tranquillement." (...)
----------------------------
(...)
"J'ai épargné un scandale à l'ordre en empêchant le Père Berti et le Père Migliorini de désobéir au Saint-Office et de publier dans un esprit de rébellion.
J'ai écris un ouvrage ( parce que Notre Seigneur l'a voulu... ) dans lequel on n'arrive pas à trouver la moindre erreur.
J'ai vu s'écrouler la volonté de Dieu, ma paix... tout, à cause du Père Migliorini et de ses comparses.
Et c'est comme cela qu'on me traite.
Les communistes sont mieux traités, ma parole ! On les a excommuniés, mais ensuite, une fois le décret retouché ici, retouché là, tout s'est finalement réduit à un grand tapage, mais à un petit châtiment.
Mais les communistes, ils en ont peur... alors qu'ils ne craignent rien de moi.
J'ai donné la mesure de mon respect à l'Eglise, de ma patience et de ma douceur, alors ils osent tout... puisqu'ils savent que je ne me rebelle pas ! Et donc... torturons !
Qu'en dites-vous ?" ( ... )
----------------------------------
Qu'en disent-ils, les calomniateurs aveugles qui empêchent les âmes - spécialement celles des catholiques traditionnels - d'accéder à cette oeuvre du ciel ?
Comme dans tout son pamphlet, René nage en pleine confusion, d'autant plus qu'il s'efforce de nier les faits, pourtant étaillés par tant de preuves et de témoignages. Il serait inutile et fastidieux de reprendre ici pour le contrer, tout ce qui est si clairement exposé par François-Michel Debroise sur son site de référence Maria-Valtorta.org, dans la rubrique "histoire de la controverse", ainsi que dans l'ouvrage biographique très documenté de dom Zucchini : "Maria Valtorta, sa vie, ses visions, sa croix".
Donnons donc plutôt la parole à l'intéressée elle-même, car cela est suffisamment éloquent et se passe de commentaire.
Chère Maria Valtorta, vous avez la parole :
" Ma très chère Mère, ( sa confidente épistolaire, mère Thérésa Maria, supérieure d'un carmel )
je vous écris bien que je me trouve dans un océan de douleurs physiques - depuis quelques jours, j'ai en plus une névralgie faciale que je ne peux calmer avec du Veramon ou quelque autre calmant à cause de mes maux de coeurs - et morales, car je vois toujours plus clairement l'injustice, le parti-pris contre l'Oeuvre ainsi que les conséquences, toujours plus irréparables,
de la façon dont, aussi bien le père Migliorini depuis 1943 que le père Berti et lui de 1946 à 1948 se sont comportés :
ils ont heurté de front l'Eglise, fait du tapage, excité la jalousie de beaucoup qui souhaitaient avoir l'Oeuvre, puis ils les ont offensés en les écartant du Comité et s'en sont fait de tels adversaires qu'ils les ont changés en dénonciateurs de l'Oeuvre auprès du Saint Office...
Croyez-le bien, je n'en peux plus. Je sens que Dieu est très en colère contre les agissements de ceux qui bloquent l'Oeuvre et privent les âmes de ce don de Dieu, et cela sans vraie raison puisqu'il ne s'y trouve ni hérésie, ni doctrine nouvelle, ni quoi que ce soit d'inconvenant.
Je vois que des livres non révélés mais écrits par des théologiens, disent la même chose que le mien, et sont appuyés par des écrits de Pères de l'Eglise, de théologiens, de saints etc ; or eux sont approuvés, alors que, pour les mêmes choses, on prétend que le mien ne peut être approuvé.
Vous me direz : comment se fait-il que vous connaissiez ces ouvrages ? J'ai eu la permission de Notre Seigneur de rassembler des éléments pour un exposé que mon avocat présentera. Car cela ne peut plus durer !
Dans un monde qui n'est qu'injustice, l'Eglise, elle au moins, se devrait d'être juste ! Mais oui ! Et pourtant on se rend compte que la dictée du 23 décembre qui annonce comment le communisme allait prévaloir et éteindre nombre de lampes sur la montagnes ( les prêtres ) ou pourquoi des personnes vraiment saintes sont emprisonnées par les antéchrists ( .... )"
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" Ma petite maman,
Je suis heureuse que vous approuviez mes démarches : mais si vous saviez combien ils me font perdre mon calme ( les pères servites de Marie ) à cause de ma fermeté ! Ce serait trop long à raconter.
Sachez du moins qu'on essaie de me circonvenir par tous les moyens pour m'arracher un "faites ce que vous voulez", autrement dit : publiez sans tenir compte de l'ordre de l'Autorité ecclésiastique suprême, et sans attendre que Mgr Carinci et d'autres mettent tout en oeuvre pour obtenir de Sa Sainteté une révision et un verdict juste.
Et bien ! Cet ordre, je ne le donne pas, je ne le donnerai jamais.
Alors... Alors ils mentent et ils prétendent que j'ai accepté ce que je n'ai pas accepté ;
il s'en suit que les membres laïcs de la maison d'édition - généraux, professeurs, avocats, experts comptables, etc. - ne savent plus qui croire : moi qui dit non, ou le père Berti qui dit oui. Ils m'écrivent ou ils viennent, et je leur dis non.
Ils rentrent à Rome et rapportent ma réponse. Alors le père Berti vient bien imprudemment. Il essaie de me convaincre puis déclare que mes "qu'on attende" sont au contraire des "qu'on le fasse immédiatement".
Je reçois alors d'autres lettres des membres de la maison d'édition pour me demander pourquoi je me contredis et pour savoir quoi faire...
Hier, j'étais à deux doigts d'une extravasation de sang à la tête tant leur petit jeu malhonnête et dangereux m'a fait perdre mon calme... Que vous en semble ? Je ne l'écris pas au père Luigi, parce que les pères servites lui sont déjà férocement antipathiques, et je ne veux pas augmenter cette antipathie - justifiée, du reste - , et puis... il est bien douloureux de devoir dire qu'un prêtre n'est pas sincère ni soumis à l'Eglise. Bah !
Quant au père Migliorini... Il partage le même péché que les autres. A cela s'ajoute qu'il manque de charité envers moi, je veux dire de charité morale. Avec vous, il s'est montré tout sucre, tout miel ; mais avec moi... Je lui ai fait remarqué toutes les violations du droit canon commises par le Saint-Office comme elles m'ont été expliquées par l'illustre magistrat et canoniste qui m'aide à y voir clair dans cette situation ( il est encore venu hier ).
Je lui ai dit : "L'unique raison valide de condamnation est que les manuscrits dactylographiés ont été diffusés partout, même parmi les laïcs avant l'approbation ecclésiastique ; si vous avez fait cela, l'erreur est la vôtre ; personnellement, je l'ai toujours condamné, mais c'est moi qui en subis les conséquences aujourd'hui."
Devant cette vérité, il s'est tourné contre moi comme une vipère dont on aurait écrasé la queue, en disant que je suis dure, injuste, hostile, etc.
Eh non ! Ils sont bien loin de la perfection ! Et je suis toujours plus convaincue que le Seigneur les châtie parce qu'ils ont manqué à leur devoir avec une pleine volonté, et continuent de le faire.
Nous assistons ainsi au spectacle de laïcs de toutes classes sociales qui obéissent à l'Eglise, et de consacrés qui lui sont rebelles !
Puisque vous devez écrire au Père Migliorini, dites lui, avec votre tact exquis qui exprime toute chose doucement mais fermement ( sans laisser entendre que vous savez tout par moi ) ( ... )
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(...)
Un livre est paru en France sous le titre : "Marthe et Marie, un message du Très Haut", écrit par une "voix" vivante comme moi, qui a des dialogues, des leçons, des dictées ( comme moi) de Jésus.
Ce livre est présenté par tous les prêtres et avec trois approbations bien que l'écrivain soit vivant et le livre ouvertement annoncé comme révélé.
Il s'agit de conseils et de leçons sur les dogmes. L'Osservatore était très élogieux...
Je l'ai fait venir parce qu'il me sert à réfuter les excuses du blocage : "l'écrivain est vivant et l'oeuvre est révélée."
Si vous pouvez le lire en français, je vous l'enverrai après l'avoir lu et annoté, et vous prendrez votre temps pour le lire tranquillement." (...)
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"J'ai épargné un scandale à l'ordre en empêchant le Père Berti et le Père Migliorini de désobéir au Saint-Office et de publier dans un esprit de rébellion.
J'ai écris un ouvrage ( parce que Notre Seigneur l'a voulu... ) dans lequel on n'arrive pas à trouver la moindre erreur.
J'ai vu s'écrouler la volonté de Dieu, ma paix... tout, à cause du Père Migliorini et de ses comparses.
Et c'est comme cela qu'on me traite.
Les communistes sont mieux traités, ma parole ! On les a excommuniés, mais ensuite, une fois le décret retouché ici, retouché là, tout s'est finalement réduit à un grand tapage, mais à un petit châtiment.
Mais les communistes, ils en ont peur... alors qu'ils ne craignent rien de moi.
J'ai donné la mesure de mon respect à l'Eglise, de ma patience et de ma douceur, alors ils osent tout... puisqu'ils savent que je ne me rebelle pas ! Et donc... torturons !
Qu'en dites-vous ?" ( ... )
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Qu'en disent-ils, les calomniateurs aveugles qui empêchent les âmes - spécialement celles des catholiques traditionnels - d'accéder à cette oeuvre du ciel ?