Ils ont choisi le Christ : de l'islam à la foi catholique - Entretien sur La Nef
Jean-François Chemain, agrégé et docteur en Histoire, a enseigné dix ans en ZEP. Il nous parle ici de son nouveau livre consacré à la conversion des musulmans.
La Nef – Vous avez rencontré un certain nombre de musulmans devenus catholiques : comment se sont faites ces rencontres et, d’après cette expérience, qu’est-ce qui a poussé ces musulmans à la conversion, alors que rien ici ne les y incite et que quitter l’islam signifie risquer sa vie ?
Jean-François Chemain – L’Église ne fait à peu près rien pour évangéliser les musulmans. Je suis donc frappé de constater que les personnes que j’ai interrogées ont été directement touchées par le Christ, ou la Vierge, qui leur sont apparus « réellement », ou en songe, ou encore qui ont réalisé pour eux des miracles. On ne peut non plus négliger deux facteurs importants : la rencontre avec des chrétiens vivant leur foi, sans esprit d’évangélisation, et aussi le rejet de l’islam perçu comme n’apportant pas de réponses satisfaisantes à des gens qui cherchent Dieu.
Comment résumeriez-vous l’attitude des chrétiens face à ces conversions, depuis le chrétien du rang de la paroisse, jusqu’aux curés et aux évêques ? Est-ce reçu comme une bonne nouvelle ?
L’accueil est très divers. Mais trop souvent on assiste à une certaine gêne de prêtres, peu préparés à la situation, ou inquiets des conséquences pour la sécurité de l’intéressé, ou encore engagés dans le dialogue interreligieux jusqu’au relativisme. Pour les laïcs c’est souvent la même chose. On a un discours convenu comme quoi il vaudrait « mieux être un bon musulman qu’un mauvais chrétien », comme si on ne pouvait pas aussi être « un bon chrétien » qui vaudrait mieux qu’un « mauvais musulman » !
Lire la suite sur le site La Nef lanef.net/…/ils-ont-choisi-…
La Nef – Vous avez rencontré un certain nombre de musulmans devenus catholiques : comment se sont faites ces rencontres et, d’après cette expérience, qu’est-ce qui a poussé ces musulmans à la conversion, alors que rien ici ne les y incite et que quitter l’islam signifie risquer sa vie ?
Jean-François Chemain – L’Église ne fait à peu près rien pour évangéliser les musulmans. Je suis donc frappé de constater que les personnes que j’ai interrogées ont été directement touchées par le Christ, ou la Vierge, qui leur sont apparus « réellement », ou en songe, ou encore qui ont réalisé pour eux des miracles. On ne peut non plus négliger deux facteurs importants : la rencontre avec des chrétiens vivant leur foi, sans esprit d’évangélisation, et aussi le rejet de l’islam perçu comme n’apportant pas de réponses satisfaisantes à des gens qui cherchent Dieu.
Comment résumeriez-vous l’attitude des chrétiens face à ces conversions, depuis le chrétien du rang de la paroisse, jusqu’aux curés et aux évêques ? Est-ce reçu comme une bonne nouvelle ?
L’accueil est très divers. Mais trop souvent on assiste à une certaine gêne de prêtres, peu préparés à la situation, ou inquiets des conséquences pour la sécurité de l’intéressé, ou encore engagés dans le dialogue interreligieux jusqu’au relativisme. Pour les laïcs c’est souvent la même chose. On a un discours convenu comme quoi il vaudrait « mieux être un bon musulman qu’un mauvais chrétien », comme si on ne pouvait pas aussi être « un bon chrétien » qui vaudrait mieux qu’un « mauvais musulman » !
Lire la suite sur le site La Nef lanef.net/…/ils-ont-choisi-…