Brigitte Marie Michellod
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Uniquement les catholiques sont chrétiens Publié le 20 juin 2014 par Clément LECUYER Le Siège apostolique est toujours pur de toute erreur doctrinale et sa foi est à jamais indéfectible" (Pie IX - Pastor Aeternus, JE REMETS CET ARTICLE CAPITAL S'APPUYANT SUR LE MAGISTERE DE L'EGLISE car certains n'ont toujours pas compris que l'EGLISE EST UNE.SAINTE. CATHOLIQUE ET APOSTOLIQUE

Même chez les catholiques, nombreuses sont les personnes qui pensent que des non-catholiques peuvent être chrétiens. Ainsi, protestants, luthériens, orthodoxes... seraient eux-aussi chrétiens puisqu'ils croient en Jésus-Christ. Le catholicisme serait donc une branche du christianisme tout comme le serait le protestantisme. Cette vision est absolument fausse car seuls les catholiques sont des chrétiens.

A contrario, là où n'est pas l'Eglise catholique, là n'est pas le Christ....

- Grand catéchisme de saint Pie X :

Quel est le vrai chrétien ?

Le vrai chrétien est celui qui est baptisé, qui croit et professe la doctrine chrétienne et obéit aux pasteurs légitimes de l’Église

Qu’est-ce que la doctrine chrétienne ?

La doctrine chrétienne est la doctrine que Jésus-Christ Notre Seigneur nous a enseignée pour nous montrer la voie du salut.


"Là où est le Christ, là est l’Église catholique"Saint Ignace d'Antioche, Ép. ad Smyr. § 8)

- Mgr de Ségur, citant Bossuet :
"Le seul moyen d’être chrétien, c’est d’être catholique, c’est-à-dire d’appartenir non seulement par les sympathies et par les croyances, mais encore par la pratique ouverte et publique, à l’Eglise catholique, à l’Eglise gouvernée par le pape, au seul vrai bercail de Jésus-Christ.
Il n’y a jamais eu et il ne peut y avoir qu’un seul christianisme. Si le protestantisme était le christianisme, le catholicisme ne le serait point.
Ce n’est point ici une question de forme, mais bien une question de fond. L’institution de Jésus-Christ ne peut être soumise aux caprices de personnes, et le protestant qui se forge un christianisme à sa fantaisie n’a pas le vrai christianisme, le christianisme que Notre-Seigneur a apporté au monde et dont il a confié le dépôt et la diffusion à l’Eglise.

On a fait de nos jours un étrange abus de ce glorieux nom de chrétien. Depuis le protestant qui professe ou rejette à sa guise la divinité du Christ, jusqu’au socialiste qui ne voit la liberté que dans l’anéantissement de l’Eglise, toute la foule des hérétiques et des révolutionnaires fait parade de christianisme, mais quel christianisme !
Être chrétien, c’est être catholique; hors de là, on peut être luthérien, calviniste, mahométan, mormon, libre penseur, bouddhiste, mais on n’est pas, on ne peut pas être chrétien."

Mgr de Ségur - Causeries sur le protestantisme d’aujourd’hui

Le Siège apostolique est toujours pur de toute erreur doctrinale et sa foi est à jamais indéfectible" (Pie IX - Pastor Aeternus)
"Aucune hérésie ne peut souiller celui qui est assis sur la chaire de Pierre, car c’est le Saint-Esprit qui l'enseigne" (Saint Léon I, Sermon 98)
"Ceux-là sont la peste et la ruine de l’Église qui prétendent et veulent que le Pasteur suprême puisse errer dans ses jugements en matière de foi." (Saint Alphonse de Liguori, source)


Il en est qui, soit par ignorance, soit plutôt par malice, prétendent que le magistère de l’Église n’est infaillible que lorsqu’il définit les dogmes révélés par Dieu ; ils disent que l’Église s’acquitte de ce magistère uniquement lorsque, par un jugement solennel, elle définit un point de foi ou de morale, soit au sein des Conciles, soit dans les décrets pontificaux. Ces affirmations sont toutes deux contraires à la vérité.
D’abord le magistère de l’Église est double : l’un extraordinaire, l’autre ordinaire.
Le premier est uniquement celui qui s’exerce par un jugement solennel, quand certains doutes ont surgi par rapport à l’intelligence des dogmes, ou bien encore à raison de quelque erreur pernicieuse menaçant la pureté de la croyance ou des mœurs.
Mais le magistère ordinaire est celui qui s’exerce, sous la vigilance du Pape, par les pasteurs sacrés répandus dans le monde entier, soit par la parole écrite ou parlée dans les prédications et dans les catéchismes, soit par l’exercice du culte et des rites sacrés, soit par l’administration des sacrements et toutes les autres pratiques et manifestations de l’Église.
Ces deux genres de magistères sont affirmés en termes exprès par le Concile du Vatican [Vatican I] :
« On est tenu de croire, de foi divine et catholique, tout ce qui est contenu dans la parole de Dieu écrite ou transmise par la tradition, et que l’Église, soit par un jugement solennel, soit par un enseignement ordinaire et universel, propose à notre croyance comme révélé de Dieu. »

Prétendre que le fidèle n’est obligé de croire que ces vérités qui ont été l’objet d’une définition solennelle de l’Église, ce serait aboutir à dire qu’avant le Concile de Nicée il n’y avait pas d’obligation de croire à la divinité du Verbe ; ni à la présence réelle de Jésus-Christ en la sainte Eucharistie, avant la condamnation de Béranger.

En second lieu, l’infaillibilité du magistère extraordinaire et du magistère ordinaire ne s’étend pas uniquement aux dogmes que Dieu a révélés, mais encore aux conséquences qui y sont renfermées, et généralement à tout ce qui est connexe avec eux, à tout ce qui est indispensable pour les conserver intacts et les protéger contre les attaques et les pièges de l’erreur.

Sans cela, Dieu n’aurait pas pris des mesures suffisantes pour que les pasteurs sacrés fussent à même de préserver les fidèles contre les sources empoisonnées, il ne les aurait pas pourvus des moyens nécessaires pour garantir efficacement le dépôt de la foi qui leur est confié. »

(R.P. M. Liberatore, S.J., Le Droit public de l’Église, éd. Retaux-Bray, Paris, 1888, p. 113 et ss.)