In memoriam, bien-aimé frère « Jean de Roquefort »
Je publie ces quelques lignes juste pour te témoigner, publiquement et maladroitement, ma gratitude.
Cher Jean, je réalise à l’occasion de ton passage vers l'autre monde, envahi que je fus par un vif chagrin, modéré toutefois ensuite par une joyeuse espérance dans ton salut éternel, que les liens fraternels qui se sont tissés au fil des années entre nous dans le monde a priori plutôt virtuel de l’Internet s’avèrent plus forts que je ne pouvais l’imaginer jusque-là.
Tu nous a donc quittés, sans crier gare, le samedi 16 Mai 2020 dans ta 44e année. Peut-être le Bon Dieu se plait-il en général à rappeler à Lui de bonne heure, qui est pour Lui une bonne heure, les âmes étant à la fois secrètement les plus assoiffées de Son amour dévorant et celles ayant le plus de difficulté à supporter cet exil et pèlerinage terrestre en raison de leur extrême sensibilité au mal. Un proverbe traduit d’ailleurs à sa façon cette idée en affirmant, en des termes certes trop radicaux : les meilleurs partent toujours les premiers !
A présent, cher ami, je te souhaite, après avoir pu franchir sans obstacles intérieurs l’épreuve du Feu de l’amour pur de Dieu, de contempler Là-Haut, dans une allégresse infinie, le Roi d'amour, le Roi des rois de France et d'ailleurs, l’Agneau de Dieu vainqueur, dans la Jérusalem céleste éternelle qui est évoquée dans le beau chant Céleste Jérusalem que tu appréciais. Et ce singulièrement dans la présence réjouissante de Marie l’Immaculée, Mère de Dieu et notre Mère dont tu aimais parler avec amour si souvent.
Maintenant, plus que jamais, tu dois voir clairement, mon frère, combien seules importent, au regard de l’éternité de Dieu, les œuvres ayant été accomplies dans l’amour véridique de Dieu et du prochain autant que notre nature de pécheurs le permette, et que toutes les œuvres qui en sont dénuées, fussent-elles réalisées théoriquement au nom du bien et de Dieu, sont vides, sont du vent, ne sont finalement que néant, pour faire écho à l’hymne à la charité de saint Paul.
" C'est une grande chose d'avoir une foi correcte et une saine doctrine, et il est très louable de circoncire la gloutonnerie, de montrer une tendre bonté et une chasteté pure ; pourtant toutes les vertus sont comme nues sans l'amour et, dans une vie, si excellente soit-elle, on ne peut dire fécond ce que l'amour n'a pas enfanté. " (Pape saint Léon le Grand)
Dans cette perspective, n'as-tu pas réalisé maintenant que les différentes conceptions qu’un catholique peut avoir sur le déroulé eschatologique ( par exemple un éventuel « grand avertissement », le rôle supposé d’un « grand monarque », etc. ) ne sont finalement pas l’essentiel ? Du reste, des Saints crurent eux-mêmes qu’ils allaient connaître le retour imminent du Seigneur Jésus dans la gloire, ce qui au demeurant finit par se produire, non comme ils se l’étaient figuré mais au moment de leur rencontre avec Lui à la faveur de leur mort physique.
Puisses-tu donc mon cher Jean être passé dans la paix et la joie dans l’autre monde de Dieu au travers d’un acte authentique de contrition et d’abandon à Sa volonté divine toute d’amour, suivant l’esprit des paroles révélées très possiblement par Notre Seigneur à la Servante de Dieu Luisa Piccarreta, paroles que tu likas d’ailleurs après que je les eusse citées dans un commentaire ***.
Que le Coeur très saint de Jésus et que le Coeur immaculé de Marie te soient, là où tu es, source vivifiante de consolation et de salut ! Amen et à Dieu !
« Je vous en conjure, filles de Jérusalem, n’éveillez pas, ne réveillez pas l’Amour, avant qu’il le veuille. CHŒUR : Qui donc est celle-ci qui monte du désert appuyée sur son bien-aimé ? LUI Sous le pommier, je t’éveille, là où ta mère t’a enfantée ; là, elle t’a enfantée et mise au monde. ELLE : Pose-moi comme un sceau sur ton cœur, comme un sceau sur ton bras. CHŒUR : Car l’amour est fort comme la Mort, la passion, implacable comme l’Abîme : ses flammes sont des flammes de feu, fournaise divine. Les grandes eaux ne pourront éteindre l’amour, ni les fleuves l’emporter. » (Sainte Bible, Cantique des cantiques, chapitre 8)
P.S. Il est possible d’offrir de saintes Messes à l’intention de l’âme de l’ami Jean-Luc. Par exemple ICI sur le site de l’Aide à l’Église en détresse (AED), association catholique qui est en contact avec des prêtres pauvres qui célèbrent des Messes aux intentions qui leur sont indiquées.
*** « Notre Bonté et notre Amour sont si grands que Nous utilisons tous les moyens pour sortir la créature de son péché – pour la sauver; et si Nous ne réussissons pas durant sa vie, Nous faisons une dernière surprise d’Amour au moment de sa mort. Tu dois savoir qu’à ce moment, Nous donnons le dernier signe d’Amour à la créature en lui accordant avec nos Grâces, Amour et Bonté, en témoignant des Tendresses d’amour propres à adoucir et à gagner les cœurs les plus durs. Lorsque la créature se trouve entre la vie et la mort – entre le temps qui est sur le point de finir et l’éternité qui est sur le point de commencer – presque dans l’acte de quitter son corps, ton Jésus se fait voir avec une Amabilité qui ravit, avec une Douceur qui enchaîne et adoucit les amertumes de la vie, spécialement en ce moment extrême.
Puis, il y a Mon regard... Je la regarde avec tant d’Amour pour faire sortir de la créature un acte de contrition – un acte d’amour, un acte d’adhésion à ma Volonté. En ce moment de désillusions, en voyant – en touchant de ses mains combien Nous l’aimions et l’aimons encore, la créature ressent une si grande souffrance qu’elle se repent de ne pas Nous avoir aimés; elle reconnaît notre Volonté comme principe et accomplissement de sa vie et, en satisfaction, elle accepte sa mort pour accomplir un acte de notre Volonté. Car tu dois savoir que si la créature n’accomplissait pas même un seul acte de la Volonté de Dieu, les portes du Ciel ne s’ouvriraient pas; elles ne seraient pas reconnues comme héritière de la Patrie Céleste et les Anges et les Saints ne pourraient pas l’admettre parmi eux – et elle-même ne voudrait pas entrer, étant consciente que cela ne lui appartient pas. Sans notre Volonté, il n’y a ni Sainteté ni Salut. Combien de créatures sont sauvées en vertu de ce signe de notre Amour, à l’exception des plus perverties et des plus obstinées; même si suivre le long chemin du Purgatoire serait plus convenable pour elles. Le moment de la mort est Notre prise quotidienne – la découverte de l’homme perdu.
Puis Il ajouta : Ma fille, le moment de la mort est le temps de la désillusion. À ce moment, toutes les choses se présentent les unes après les autres pour dire : « Adieu, la terre est finie pour toi; maintenant commence l’éternité. ». C’est pour la créature comme si elle était enfermée dans une chambre et que quelqu’un lui dise : « Derrière cette porte, il y a une autre chambre dans laquelle se trouvent Dieu, le Ciel, le Purgatoire, l’Enfer; en somme, l’éternité. » Mais la créature ne peut voir aucune de ces choses. Elle les entend affirmer par d’autres; et ceux qui les lui disent ne peuvent pas les voir non plus, de sorte qu’ils parlent presque sans même trop y croire; sans accorder beaucoup d’importance au fait de donner à leurs paroles le ton de la réalité – comme quelque chose de certain.
Alors, un jour, les murs tombent et la créature peut voir de ses propres yeux ce qu’on lui avait dit avant. Elle voit son Dieu et son Père qui l’aimait d’un grand Amour; elle voit les dons qu’Il lui a faits, un par un; et tous les droits d’amour qu’elle lui devait et qui ont été brisés. Elle voit que sa vie appartenait à Dieu, et non à elle-même. Tout passe devant elle : éternité, Paradis, Purgatoire, et Enfer – la terre qui s’en va; les plaisirs qui lui tournent le dos. Tout disparaît; la seule chose qui lui reste présente dans cette pièce aux murs abattus : l’éternité. Quel changement pour la pauvre créature ! Ma Bonté est si grande, voulant sauver tout le monde, que Je permets la chute de ces murs lorsque les créatures se trouvent entre la vie et la mort – au moment où l’âme quitte le corps pour entrer dans l’éternité – afin qu’elles puissent faire au moins un acte de contrition et d’amour pour Moi, en reconnaissant sur elles mon Adorable Volonté. Je peux dire que Je leur donne une heure de Vérité afin de les sauver. Oh ! Si toutes connaissaient les industries d’amour que j’utilise au dernier moment de leur vie pour les empêcher d’échapper à Mes mains plus que paternelles – elles n’attendraient pas ce moment, elles m’aimeraient toute leur vie. » ( 1947 +, in Vol 36, le 22 mars 1938 )
Cher Jean, je réalise à l’occasion de ton passage vers l'autre monde, envahi que je fus par un vif chagrin, modéré toutefois ensuite par une joyeuse espérance dans ton salut éternel, que les liens fraternels qui se sont tissés au fil des années entre nous dans le monde a priori plutôt virtuel de l’Internet s’avèrent plus forts que je ne pouvais l’imaginer jusque-là.
Tu nous a donc quittés, sans crier gare, le samedi 16 Mai 2020 dans ta 44e année. Peut-être le Bon Dieu se plait-il en général à rappeler à Lui de bonne heure, qui est pour Lui une bonne heure, les âmes étant à la fois secrètement les plus assoiffées de Son amour dévorant et celles ayant le plus de difficulté à supporter cet exil et pèlerinage terrestre en raison de leur extrême sensibilité au mal. Un proverbe traduit d’ailleurs à sa façon cette idée en affirmant, en des termes certes trop radicaux : les meilleurs partent toujours les premiers !
A présent, cher ami, je te souhaite, après avoir pu franchir sans obstacles intérieurs l’épreuve du Feu de l’amour pur de Dieu, de contempler Là-Haut, dans une allégresse infinie, le Roi d'amour, le Roi des rois de France et d'ailleurs, l’Agneau de Dieu vainqueur, dans la Jérusalem céleste éternelle qui est évoquée dans le beau chant Céleste Jérusalem que tu appréciais. Et ce singulièrement dans la présence réjouissante de Marie l’Immaculée, Mère de Dieu et notre Mère dont tu aimais parler avec amour si souvent.
Maintenant, plus que jamais, tu dois voir clairement, mon frère, combien seules importent, au regard de l’éternité de Dieu, les œuvres ayant été accomplies dans l’amour véridique de Dieu et du prochain autant que notre nature de pécheurs le permette, et que toutes les œuvres qui en sont dénuées, fussent-elles réalisées théoriquement au nom du bien et de Dieu, sont vides, sont du vent, ne sont finalement que néant, pour faire écho à l’hymne à la charité de saint Paul.
" C'est une grande chose d'avoir une foi correcte et une saine doctrine, et il est très louable de circoncire la gloutonnerie, de montrer une tendre bonté et une chasteté pure ; pourtant toutes les vertus sont comme nues sans l'amour et, dans une vie, si excellente soit-elle, on ne peut dire fécond ce que l'amour n'a pas enfanté. " (Pape saint Léon le Grand)
Dans cette perspective, n'as-tu pas réalisé maintenant que les différentes conceptions qu’un catholique peut avoir sur le déroulé eschatologique ( par exemple un éventuel « grand avertissement », le rôle supposé d’un « grand monarque », etc. ) ne sont finalement pas l’essentiel ? Du reste, des Saints crurent eux-mêmes qu’ils allaient connaître le retour imminent du Seigneur Jésus dans la gloire, ce qui au demeurant finit par se produire, non comme ils se l’étaient figuré mais au moment de leur rencontre avec Lui à la faveur de leur mort physique.
Puisses-tu donc mon cher Jean être passé dans la paix et la joie dans l’autre monde de Dieu au travers d’un acte authentique de contrition et d’abandon à Sa volonté divine toute d’amour, suivant l’esprit des paroles révélées très possiblement par Notre Seigneur à la Servante de Dieu Luisa Piccarreta, paroles que tu likas d’ailleurs après que je les eusse citées dans un commentaire ***.
Que le Coeur très saint de Jésus et que le Coeur immaculé de Marie te soient, là où tu es, source vivifiante de consolation et de salut ! Amen et à Dieu !
« Je vous en conjure, filles de Jérusalem, n’éveillez pas, ne réveillez pas l’Amour, avant qu’il le veuille. CHŒUR : Qui donc est celle-ci qui monte du désert appuyée sur son bien-aimé ? LUI Sous le pommier, je t’éveille, là où ta mère t’a enfantée ; là, elle t’a enfantée et mise au monde. ELLE : Pose-moi comme un sceau sur ton cœur, comme un sceau sur ton bras. CHŒUR : Car l’amour est fort comme la Mort, la passion, implacable comme l’Abîme : ses flammes sont des flammes de feu, fournaise divine. Les grandes eaux ne pourront éteindre l’amour, ni les fleuves l’emporter. » (Sainte Bible, Cantique des cantiques, chapitre 8)
P.S. Il est possible d’offrir de saintes Messes à l’intention de l’âme de l’ami Jean-Luc. Par exemple ICI sur le site de l’Aide à l’Église en détresse (AED), association catholique qui est en contact avec des prêtres pauvres qui célèbrent des Messes aux intentions qui leur sont indiquées.
*** « Notre Bonté et notre Amour sont si grands que Nous utilisons tous les moyens pour sortir la créature de son péché – pour la sauver; et si Nous ne réussissons pas durant sa vie, Nous faisons une dernière surprise d’Amour au moment de sa mort. Tu dois savoir qu’à ce moment, Nous donnons le dernier signe d’Amour à la créature en lui accordant avec nos Grâces, Amour et Bonté, en témoignant des Tendresses d’amour propres à adoucir et à gagner les cœurs les plus durs. Lorsque la créature se trouve entre la vie et la mort – entre le temps qui est sur le point de finir et l’éternité qui est sur le point de commencer – presque dans l’acte de quitter son corps, ton Jésus se fait voir avec une Amabilité qui ravit, avec une Douceur qui enchaîne et adoucit les amertumes de la vie, spécialement en ce moment extrême.
Puis, il y a Mon regard... Je la regarde avec tant d’Amour pour faire sortir de la créature un acte de contrition – un acte d’amour, un acte d’adhésion à ma Volonté. En ce moment de désillusions, en voyant – en touchant de ses mains combien Nous l’aimions et l’aimons encore, la créature ressent une si grande souffrance qu’elle se repent de ne pas Nous avoir aimés; elle reconnaît notre Volonté comme principe et accomplissement de sa vie et, en satisfaction, elle accepte sa mort pour accomplir un acte de notre Volonté. Car tu dois savoir que si la créature n’accomplissait pas même un seul acte de la Volonté de Dieu, les portes du Ciel ne s’ouvriraient pas; elles ne seraient pas reconnues comme héritière de la Patrie Céleste et les Anges et les Saints ne pourraient pas l’admettre parmi eux – et elle-même ne voudrait pas entrer, étant consciente que cela ne lui appartient pas. Sans notre Volonté, il n’y a ni Sainteté ni Salut. Combien de créatures sont sauvées en vertu de ce signe de notre Amour, à l’exception des plus perverties et des plus obstinées; même si suivre le long chemin du Purgatoire serait plus convenable pour elles. Le moment de la mort est Notre prise quotidienne – la découverte de l’homme perdu.
Puis Il ajouta : Ma fille, le moment de la mort est le temps de la désillusion. À ce moment, toutes les choses se présentent les unes après les autres pour dire : « Adieu, la terre est finie pour toi; maintenant commence l’éternité. ». C’est pour la créature comme si elle était enfermée dans une chambre et que quelqu’un lui dise : « Derrière cette porte, il y a une autre chambre dans laquelle se trouvent Dieu, le Ciel, le Purgatoire, l’Enfer; en somme, l’éternité. » Mais la créature ne peut voir aucune de ces choses. Elle les entend affirmer par d’autres; et ceux qui les lui disent ne peuvent pas les voir non plus, de sorte qu’ils parlent presque sans même trop y croire; sans accorder beaucoup d’importance au fait de donner à leurs paroles le ton de la réalité – comme quelque chose de certain.
Alors, un jour, les murs tombent et la créature peut voir de ses propres yeux ce qu’on lui avait dit avant. Elle voit son Dieu et son Père qui l’aimait d’un grand Amour; elle voit les dons qu’Il lui a faits, un par un; et tous les droits d’amour qu’elle lui devait et qui ont été brisés. Elle voit que sa vie appartenait à Dieu, et non à elle-même. Tout passe devant elle : éternité, Paradis, Purgatoire, et Enfer – la terre qui s’en va; les plaisirs qui lui tournent le dos. Tout disparaît; la seule chose qui lui reste présente dans cette pièce aux murs abattus : l’éternité. Quel changement pour la pauvre créature ! Ma Bonté est si grande, voulant sauver tout le monde, que Je permets la chute de ces murs lorsque les créatures se trouvent entre la vie et la mort – au moment où l’âme quitte le corps pour entrer dans l’éternité – afin qu’elles puissent faire au moins un acte de contrition et d’amour pour Moi, en reconnaissant sur elles mon Adorable Volonté. Je peux dire que Je leur donne une heure de Vérité afin de les sauver. Oh ! Si toutes connaissaient les industries d’amour que j’utilise au dernier moment de leur vie pour les empêcher d’échapper à Mes mains plus que paternelles – elles n’attendraient pas ce moment, elles m’aimeraient toute leur vie. » ( 1947 +, in Vol 36, le 22 mars 1938 )