Magnifique encyclique, trop peu connue ! Au risque de me répéter, je le redis encore une fois avec une lourde insistance car la propagande maçonnique intensive à enfin réussi à mettre l'erreur dans la tête des français, y compris catholiques : "Rendez à Dieu ce qui est à Dieu et à César ce qui est à César" NE SIGNIFIE ABSOLUMENT PAS "séparation de l'Église et de l'état" mais "distinction de l'Église et de l'état", c'est à dire qu'il y a des sujets qui n'appartiennent qu'à l'Église, d'autres qu'à l'État et d'autres encore sont communs à l'Église et à l'État ("heureusement concertés", comme disait saint Pie X).
- la religion et l'état mêlés : c'est la barbarie mahométane, survivance monstrueuse des barbaries de l'Antiquité.
- l'Église et l'État séparés : c'est l'idéologie maçonnique (issue du protestantisme) puis communiste apparue au XVIII°s; l'État "séparé", livré à lui-même, se fait lui-même un absolu, indépendant, "libre", n'ayant de comptes à rendre à personne. Détaché de la soumission à la Vérité religieuse, il prend insensiblement la place de Dieu, se faisant lui-même Dieu et s'attribuant au fil du temps des prérogatives auxquelles il n'a aucun droit : c'est le monstrueux glissement TOTALITAIRE auquel nous assistons depuis 1789. L'Église est peu à peu dépouillée de son autorité et reléguée dans ses sacristies et au fond des "consciences"; mais cependant étroitement surveillée et interdite de contredire ou de ruer dans les brancards de César.
- l'Église et l'État distincts mais "heureusement concertés" (saint Pie X) : c'est la vraie (et la seule) civilisation. Signalons toutefois que l'Église précède l'état dans l'ordre des préséances et que l'état a pour premier devoir de reconnaitre que son créateur et maitre est Dieu (Saint Paul).