
Quand on connaît un peu Garabandal ou qu’on regarde ces Apparitions d’un peu loin, on ne voit rien…. Cependant lorsqu’on creuse un peu… Il y a d’abord cet avertissement : « C’était en 1961, au temps de la certitude absolue et de l’allégresse indicible pour les enfants au sujet de leurs apparitions. A la sortie d’une extase collective, on les questionnait comme d’habitude toutes les quatre :- « Que vous a dit, cette fois, la Vierge ? Elles se regardèrent comme pour se consulter.
- « Mais, si dites-nous ! »
- « Nous ne comprenons pas bien. »
- « Dites quand même ! »
- « La Vierge a dit : « Un temps viendra où vous contredirez, toutes les quatre, au sujet des apparitions ; où vos familles ne se conduiront pas bien à leur sujet ; où vous irez jusqu’à douter de vos apparitions, jusqu’à les nier ».
- « C’est tout ? »
- « Non, Elle a ajouté : « Vous établirez ainsi entre vous une confusion pareille à celle qui existe maintenant dans l’Eglise. »
Un prêtre était présent. Il protesta vivement : « Ce n’est pas la Vierge qui apparaît. En effet, il n’y a pas de confusion dans l’Eglise. Donc, c’est le diable qui a parlé. » Et c’est ce prêtre qui a tenu cachée cette prophétie et qui, l’ayant comprise plus tard, en fait part au Père Laffineur dans les années 1968…
Il y a ensuite ces paroles de Loli … En août 1969, alors que l’on parlait des apparitions devant Loli celle-ci sommeillait ; lorsqu’on arriva à parler de la Crise de l’Eglise, elle se «réveilla » brusquement :
« on nous mène tout droit au Protestantisme…. D’ailleurs, il n’y aura plus besoin de prêtres pour lire à l’église, car ce seront nous les prêtres…. »
Ceci dit en 1969, au fin fond des Monts Cantabriques, la Nouvelle Messe n’était pas encore introduite…
Au sujet de cette conversation, Pépé Diez a bien précisé que tout cela était bien inscrit sur les bandes magnétophoniques et qu’au moment des apparitions, les prêtres disaient souvent :
« Mais elles disent des folies ! Mais ce sont des bêtises !.. »
Ces « folies », ces « bêtises », ce sont, tout simplement, me semble-t-il, les détails descriptifs de la Crise actuelle de l’Eglise, détails qui sont, depuis, restés cachés, car les enfants n’ont pas cru devoir -parce que non sollicitées- les dire aux gens.
Toute la révélation de la Vierge à ce sujet à dû se terminer sur le point d’Orgue du 2nd Message :
« Les Cardinaux, Evêques et Prêtres marchent nombreux sur le chemin de la perdition et entraînent avec eux beaucoup plus d’âmes ».
« Maintenant (1965), la Coupe déborde… A l’Eucharistie on donne sans cesse moins d’importance…Je veux vous dire que vous êtes ans les derniers avertissements…. Méditez la Passion de Jésus. »
Après la description de la Crise de l’Eglise en son point central à deux volets : Sacerdoce et Eucharistie, ce sont les remèdes à y apporter qui, de même, nous la découvrent également à l’envers…
De tout cela nous ne retirerons que ce qui est manifestement d’une clarté aveuglante de nos jours :
L’Eucharistie et le Sacerdoce, points centraux de Garabandal
les événements qui, dans l’Eglise et à l’extérieur, doivent précéder la réalisation des trois prophéties : Avertissement, Miracle et Châtiment…..
Quand on rapproche les deux phrases : « l’Eglise va devenir protestante » et « les cardinaux, évêques et prêtres marchent nombreux sur le chemind e la perdition……. », vous comprendrez le Message de Garabandal : le chemin de perdition, c’est le protestantisme…
Et qui mène sur ce chemin de la perdition ? la hiérarchie même de l’Eglise – nous sommes en effet quelques mois avant la clôture du Concile (Vatican II) : la Vierge à Garabandal en dénonce l’orientation foncière !De plus, remarquez bien que la phrase mentionnant la hiérarchie prècède immédiatement celle-ci, du même message : « on donne sans cesse moins d’importance à l’Eucharistie. »
Qu’est-ce que ce la veut dire : sinon que c’est l’Eucharistie qui est le chemin par lequel la hiérarchie de l’Eglise fait la passation insensible au Protestantisme !
Enfin cette dernière phrase n’est-elle pas prononcée le lendemain de la Fête Dieu ? prononcée un vendredi ? Un vendredi, jour de pénitence traditionnellement consacré dans l’Eglise à la méditation de la Passion et rappelons-le tout fort, particulièrement, de l’instant même de notre Salut : le Sacrifice de la Croix ? Ce Sacrifice renouvelé, précisément réactualisé sur nos autels à la consécration, au moment de la confection du Sacrement de l’Eucharistie ? Cette Eucharistie aujourd’hui vidée de sa substance sacrificielle et donc…. protestantisée… !
Vous avez là Garabandal, tout Garabandal, l’essence et la substance la plus réelle et la plus profonde du Message de Garabandal…. révélé à l’heure même où l’Eglise commençait à prendre le tournant, à se lancer -toutes voiles dehors- à la suite de Luther !
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