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Oui, saint Saturnin de Toulouse fut bien envoyé par saint Pierre, entre l'an 42, arrivée de saint Pierre à Rome, et l'an 49, date de l'exil de saint Pierre, qui lui permit d'aller visiter les Eglises, comme saint Paul. Tous les saints, tous les rois et tous les papes ont cru à cette "légende", mais au sens étymologique latin: Legenda, ce qui doit être lu, et gardé en mémoire perpétuelle. Retrouvons nos racines pour garder la foi et gonfler notre espérance que la France retrouve la sève qui passe par ses saints fondateurs, apostoliques!

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Si quelqu'un est d'accord pour organiser un débat sur cette question des origines chrétiennes de la France... je suis partant, et m'engage à la plus grande courtoisie, pour défendre la plus belle des vérités de notre histoire! Avis aux historiens, passionnés, critiques etc...

Paul1977

ça commence mal...
Saint Lazare de Béthanie n'est pas mort en France, mais à Chypre (Kition, aujourd'hui Larnaca) où il est devenu évêque et y a officié pendant 30 ans... son tombeau y est toujours visible.
Le tombeau du Lazare en France est celui de saint Lazare d'Aix (homme du Ve siècle), dont les reliques ont été transférées à Autun.

En pratique, il n'est pas difficile de quitter le sedevacantisme ni même le lefebvrisme, nous sommes nombreux à l'avoir fait : il suffit de sortir de chez soi et de se rendre à une messe saint Pie V ou même Paul VI bien dite, pour s'appercevoir que l'Eglise catholique existe bien et que les autres catholiques, laïcs ou prêtres, ne sont pas les monstres qu'on nous disait d'éviter à tout prix (la responsabilité des autorités schismatiques est très grande dans la manipulation des fidèles, si inconsciente qu'elle soit).
Revenir dans l'Eglise est cependant un miracle de conversion, comme on peut en constater de l'islam vers le catholicisme.
C'est en effet un devoir de témoigner de l'immense grâce reçue, car dès lors Dieu ne cesse de nous éclairer sur le mystère et la grandeur de l'Eglise.

Lux Æterna

Bonne question de Dieu et le Roi. Vous avez professez un sédévacantisme radical et je crois antisacramentaire. Par là vous avez probablement entraîner ou conforter de fidèles désorientés sur la voie de la perdition. Si vous vous êtes converti en abandonnant ce chemin hérétique, merci de témoigner de votre erreur et de montrer ce qui a été déterminant pour vous dans votre conversion à l'Église Romaine. Vous avez probablement fait preuve d'une grande humilité, il serait dommage de cacher l'œuvre de la grâce et votre combat intérieur. Cela est difficile de témoigner publiquement de ses erreurs, mais vous pouvez faire beaucoup de bien.

Lux Æterna

Ici on parle du "frère"(?) Arnaud.
Il n'y a pas de secte conciliaire, il y a l'Église catholique et la FSSPX qui en dépend comme de juste. Mais elle reste sur le point de bascule surtout avec les sacres. Va-t-elle basculer dans un sédévacantisme pratique ou va-t-elle réviser certaines de ses prises de positions excessives pour bénéficier d'évêques valides et legitimes, et d'un veritable statut ?
Va-t-elle comme son fondateur avant les sacres accepter un accord équilibré ou Va-t-elle comme son fondateur après les sacres rejeter en bloc tout ce qui vient de l'Église catholique et Romaine? Nous serons bientôt fixé.

Lux Æterna

Rassurez-vous Panetier c'est Dieu qui conduit l'histoire et surtout l'Église. Tant que l'on cherche sincèrement à être uni à l'Église catholique et à l'évêque de Rome, le bon Dieu ne peut que nous guider. En revanche dès que l'on cherche à s'en couper totalement en pensant être un pur de pur, comment Dieu pourrait-il nous aider, puisqu'on se guide orgueilleusement par soi-même ? "Qui s'élève sera abaissé, qui s'abaisse sera élevé". A la FSSPX de faire le bon choix car elle a de très bonnes choses à apporter à la société des baptisés et elle en a à recevoir de l'Église postconciliaire.

Je suis devenu lefèbvriste en début 1975 (ordre romain de fermeture du séminaire d'Ecône avec interdiction d'ordonner des nouveaux prêtres en juin).
Je connaissais Mgr Lefèbvre et la FSSPX à peine fondée, à la suite d'une importante conférence (la Cité catholique) tenue en 1973 par Michel de Saint Pierre à la grande salle du Palais des Beaux-Arts de Bruxelles. En 1975, 1976, 1977, la FSSPX n'était pas encore présente à Bruxelles, mais il y avait déjà trois chapelles traditionalistes, dont celle d'une petite école primaire privée.
Les quelques prêtres qui desservaient ces chapelles (exclusivement dans le rite de st.Pie V) étaient tous diocésains et parmi eux, il avait même un moine franciscain et un ancien évêque missionnaire (Congo belge). En ces années-là, j'ai fait plusieurs retours au rite de Paul VI et j'ai même lu les textes du concile Vatican II, mais cela ne m'a jamais définitivement convaincu. L'élection de Jean-Paul II (1978) avait suscité beaucoup d'espoir et j'étais tombé dans le piège "du Concile interprété selon la Tradition", en renouant avec le culte post conciliaire. Mais le style et les discours de Jean-Paul II m'avait fort déçu (la papolâtrie, le culte de l'homme, le mauvais goût liturgique,...) et en 1982, j'étais définitivement retourné à la chapelle FSSPX de Bruxelles. Et depuis lors je n'ai plus jamais participé et communié à une messe Paul VI.

Je vous que ce livre est préfacé par Mgr Le Tourneau. Vous vous êtes réconcilié avec l'Église ?