Est-ce que Jésus et ses Apôtres ont célébrés la messe selon le rite ordinaire ?
Vous mentez donc en affirmant que "les évangiles montrent que la messe célébrée par les Apôtres était la Messe moderniste" modifiée par le concile.
@petero : eh bien détrompez-vous, cher Spina Christ, Jésus quand il a célébré ce qui est appelé la cène dans l’Evangile, c'est son Père présent en Lui, qui était le Grand Prêtre sacrificateur, lui étant l'Agneau qui le lendemain allait être immolé. Jésus, c'est Dieu, le Grand Prêtre sacrificateur sorti du Saint des saints, le Ciel où demeure, portant dans son Esprit descendu sur Marie, son Verbe qui deviendra homme, le Père qui s'en retournera au Ciel, en portant dans ses bras, l'humanité rassemblée en son Fils, qu'il aura sauvée.
Où vivait le Grand-Prêtre sacrificateur dans l’ancienne alliance ? Dans le Temple, la demeure de Dieu au milieu des hommes. Pour offrir le sacrifice d’expiation, le Grand-Prêtre sortait du Temple pour recevoir des mains du peuple, l’agneau qui allait être immolé dans le sacrifice d’expiation. Ce Grand Prêtre, il représentait Dieu, après avoir reçu l’onction ; Dieu descendu du Ciel dans son Temple et qui envoyait son serviteur, le Grand-Prêtre au devant du peuple, pour recevoir le sacrifice du peuple, l’agneau ou le bêlier qui était offert par le peuple pour l’expiation de ses péchés.
Eh bien c’est qu’a fait Jésus, quand il est sorti de la demeure de Dieu son Père, le Saint de saint, représentant son Père présent en Lui et qu’on ne pouvait voir, pour venir accomplir une fois pour toutes le sacrifice d’expiation qui nous libérerait du péché, et notre sanctification.
Dans l’ancien alliance, l’animal remplaçait l’homme, après que Dieu est demandé à Abraham de lui sacrifier son fils Isaac et l’avoir fait remplacé au dernier moment par un bellier.
Dans le sacrifice de la Nouvelle Alliance, c’est le Fils de l’homme, Dieu dans sa Parole devenu homme, qui va prendre la place de l’animal, de l’agneau, le propre Fils de Dieu, sorti de Lui, du Saint des saint, porté par son Père, présent dans l’Esprit Saint.
C’est pour devenir l’homme qui serait offert pour l’expiation définitive de nos péchés, que Dieu s’est fait homme dans sa Parole devenue homme, devenu l’Homme pécheur, l’homme dans sa condition humaine de pécheur. C’était pour prendre sur Lui, tous les péchés des hommes, que Dieu dans sa Parole devenu homme, son Fils, s’est incarné.
C’est donc Dieu le Grand-Prêtre, présent par son Esprit en Jésus son Fils, qui à l’image d’Abraham a conduit son Fils Jésus jusqu’à la croix, le livrant aux grand prêtre, devenu le fils du diable, qui le fera condamner à mort par les romains.
Celui qui a offert le sacrifice d’expiation pour la rémission de nos péchés, c’est donc le grand-prêtre qui est sorti du Temple pour recevoir des mains du diable qui par Pilate le condamnera à mort, Jésus, l’agneau de Dieu qu’ils sacrifieront sur la croix, sans le savoir, pour expier leurs propres péchés, le péché qu’il avait commis en livrant Jésus à la mort.
En Isaac, nous avions la figure de Jésus et en Abraham la figure du Père, le Grand Prêtre sorti de sa demeure le Ciel, qui a accompagné son Fils jusque chez le Grand-Prêtre juif, puis au calvaire où il sera crucifié pour l’expiation des péchés du peuple juif qui l’avait rejeté et le faisait mourir.
Ce qui veut dire que la veille, le jeudi saint, c’est ce même Grand-Prêtre, Dieu le père, présent en Jésus son Fils, son Agneau sans tache, qui offrira à ses Apôtres pour l’expiation de leurs péchés, la rémission de leurs péchés, son Fils dans le Pain de Vie, dans son Sacré Cœur et qui nous renvoie au sacrifice de communion, célébré par les hébreux, dans leurs maisons, avant la sortie d’Egypte.
La sortie d’Egypte, elle préfigurait la sortie du monde de Jésus, traversant la mer rouge, tout ce sang qui avec lequel son corps sera recouvert sur la croix où il mourra, pour entrer dans cet autre désert gouverné par le diable, le shéol où il va entrer, avec tous ceux qui à ce moment là sur la terre, seront mort, comme le bon larron.
Pourquoi ce sacrifice de communion le jeudi saint et qui correspond au repas pascal que les hébreux prirent la veille au soir de leur sortie d’Egypte, dans leur maison ? Pour que le sang de l’agneau sacrifié, et avec lequel ils vont marquer le linteau de leur maison et les montant de leur porte, les protègent de la mort qui allait frapper tous les premiers nés des Egyptiens et des animaux vivant en Egypte.
Parce que par cette communion au Corps du Christ et surtout à son Sacré Cœur, donné dans le Pain de Vie, ceux qui le suivent, à l’image des hébreux qui suivirent Moïse, puissent traverser la mort qui les frappera quand ce sera pour eux l’heure de mourir, sans rester prisonnier de la mort et du shéol, d’où ils sortiront avec Jésus, pour s’en retourner auprès du Père.
Alors que Jésus mourra une fois pour toute, descendant dans la mort, le séjour des morts pour y retrouver tous ceux qui attendaient leur libération, le sacrifice de communion institué la veille, sera renouvelé, tant qu’il y aura des hommes à sauver, c’est-à-dire jusqu’à la fin du monde et qui pour être sauvé entreront dans l’Eglise que le Père, bâtit sur Pierre depuis 2000 ans, cet Eglise qui est le Corps de son Fils, vivant par son Cœur qu’il leur a donné le Jeudi Saint. Et c’est pour qu’il continu à vivre par le Cœur dans le Corps du Christ, quand le lendemain Jésus s’en retournera vers son Père, que le Père leur fera don du Sacré Cœur de son Fils, la veille de sa mort.
Le mémorial que nous célébrons le dimanche, c’est d’abord le mémorial du sacrifice de communion, que le Père et son Fils ont célébrés le jeudi saint, pour qu’avant la mort de Jésus, nous traversions tous la mort avec Lui, porté dans les bras du Père, l'Esprit Saint. Le sacrifice offert le vendredi saint, ce sera le sacrifice offert sans le vouloir par le Grand-Prêtre juif, pour l'expiation du péché qu'ils étaient entrain de commettre, en faisant mourir Jésus sur la croix, Jésus portant en son corps les pécheurs sauvés que nous sommes, avec nos péchés.