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Saint Romero-le-Rouge, apostat notoire, grille en enfer avec son copain Paulo-le-Pirate

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Mgr Romero et Paul VI :
qui sont les deux « saints » controversés
canonisés par le pape François ?


La cérémonie de canonisation de l’archevêque salvadorien et du pape italien est organisée dimanche au Vatican.

Le MONDE, le 14.10.2018


Deux personnalités contestées en leur temps, l’archevêque salvadorien assassiné Oscar Romero et son ami le pape italien Paul VI, ont pris une revanche, dimanche 14 octobre, en se faisant canoniser sur la place Saint-Pierre, à Rome. Plus de 60 000 fidèles et de nombreux chefs d’État étaient attendus au Vatican pour la cérémonie.

Au total, sept bienheureux ont été élevés au rang de saints, dont deux prêtres italiens, deux fondatrices d’ordre religieux et un jeune orphelin de 19 ans, Nunzio Sulprizo, né au XIXe siècle. Mais deux d’entre eux concentrent l’attention : l’archevêque salvadorien Oscar Romero, véritable icône en Amérique latine, et le pape italien Paul VI, qui avait été son professeur à Rome.

Mgr Oscar Romero, le défenseur des « sans-voix »

Né en 1917 dans un village de planteurs de café, à 150 kilomètres de la capitale du Salvador, Oscar Arnulfo Romero était un archevêque salvadorien conservateur, avant de se transformer en un ardent défenseur des droits humains, jusqu’à être assassiné en pleine messe en 1980.

Après des études au séminaire au Salvador, il est envoyé à Rome, où il est ordonné prêtre en 1942. En 1970, il est désigné évêque auxiliaire de San Salvador, puis évêque de Santiago de Maria. Lorsqu’il devint en 1977 archevêque de la capitale San Salvador, rien ne prédestinait ce prélat de 59 ans, plutôt traditionaliste, à devenir la bête noire de l’oligarchie en place.

Mais l’assassinat par des escadrons de la mort de son ami jésuite, Rutilio Grand, avec deux paysans en mars 1977 le fit changer du tout au tout : dès lors il devient « la voix des sans-voix », mettant son talent oratoire au service de la dénonciation des crimes, enlèvements et assassinats menés par l’armée salvadorienne et les escadrons de la mort.

Cet adepte de la théologie de la libération a été assassiné en pleine messe par un commando d’extrême droite, le 24 mars 1980. Ni les tueurs ni ses commanditaires n’ont comparu en justice. Mais cet assassinat, suivi d’un attentat qui a fait quarante morts lors des funérailles, a contribué à diviser le pays, qui s’est enfoncé dans une guerre civile de douze ans (1980-1992) ayant fait 75 000 morts et 7 000 disparus.
L’Église a longtemps bloqué toute reconnaissance officielle du prélat des pauvres. Mais deux ans après l’élection du pape François, le Vatican a reconnu son martyre, ouvrant la voie à sa béatification en mai 2015 devant plus de 200 000 fidèles à San Salvador.

Comme l’actuel pape argentin, l’archevêque Romero fustigeait le libéralisme économique qui opprimait les plus pauvres dans son pays. Critiqué par l’épiscopat latino-américain, il a notamment été accusé d’être un « déséquilibré » et « un marxiste ».

Le pape italien Paul VI, réformateur

Paul VI, né Giovanni Battista Montini en 1897, a été pape de 1963 à 1978, achevant le concile Vatican II lancé par son prédécesseur Jean XXIII, considéré comme une adaptation majeure de l’Église au monde moderne.

Le pape François fait coïncider sa canonisation avec le synode consacré aux jeunes en cours au Vatican, honorant ainsi celui qui avait institué cette assemblée consultative des évêques. Il cite souvent les écrits de Paul VI et les deux hommes ont en commun une volonté de réforme de la Curie romaine et d’atteindre la justice sociale.

Paul VI doit sa canonisation au miracle présumé d’une petite fille italienne, née très prématurément en 2014 malgré le percement de sa poche amniotique et les conseils d’avortement des médecins. La mère avait prié devant une relique de Paul VI dans un sanctuaire de Brescia.

Source : www.lemonde.fr/…/mgr-romero-et-p…

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Le pape canonise Paul VI et Oscar Romero, deux de ses modèles

François inscrit son action dans les pas de son prédécesseur, qui avait mené à bien le concile Vatican II dans les années 1960.

Par Cécile Chambraud, Le MONDE, le 15.10.2018


Sur ses épaules, une chasuble ayant appartenu à Paul VI, élu pape en 1963 et mort le 6 août 1978 ; à sa taille, une ceinture encore tachée du sang de Mgr Oscar Romero, l’archevêque de San Salvador, assassiné en pleine messe par un commando d’extrême droite, le 24 mars 1980.

Dimanche 14 octobre, le pape François a célébré deux figures catholiques qui lui sont très chères : devant quelque 70 000 personnes, place Saint-Pierre, à Rome, il a canonisé celui de ses prédécesseurs dont il se sent le plus proche et un prélat considéré par beaucoup, en Amérique latine, comme un héros, pour s’être élevé contre le pouvoir militaire. Cinq autres personnes ont, elles aussi, fait leur entrée dans la nombreuse légion des saints.

Les héros de la cérémonie, son contexte et le contenu de l’homélie ont fait de cette journée un concentré du pontificat de François. Quatrième pape du XXe siècle à être canonisé, après Pie X, Jean XXIII et Jean Paul II, Paul VI est le pape de référence de François, celui de ses premières années de prêtre et qu’il cite constamment. Pour lui, Paul VI est aussi, bien sûr, le pape qui a mené à bien le concile Vatican II (1962-1965), à l’initiative de son prédécesseur, Jean XXIII, concile qui avait pour objectif d’adapter l’Eglise catholique au monde moderne. Or, depuis son élection au trône de Pierre, François inscrit son esprit de réforme dans celui du concile, dont, selon lui, l’institution n’aurait pas encore tiré toutes les conséquences.

Ce n’est pas un hasard si, le 3 octobre, il a ouvert le synode des évêques consacré aux jeunes par un rappel du message adressé à ces mêmes jeunes par le concile, en 1965. De Paul VI, François reprend tout.

Source : www.lemonde.fr/…/le-pape-canonis…

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Album ACTU

>>> BERGOGLIO = 666 !!! Troublant, non ?
>>> Le CAS d'un PAPE HÉRÉTIQUE : si François l'est, concluez.
dvdenise
Sacré Coeur de Jésus, j'ai confiance en vous.
Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous.
Saint Paul VI, priez pour nous.
Saint Oscar Romero, priez pour nous.
Saint Louis-Marie Grignion de Montfort, priez pour nous.
Saint Gilbert, priez pour nous.
Montfort.
Et ils s'en sont aller
Chacun de son côté
Tandis que dans le lointain
Bavardaient les deux copains,
Je veux dire XA FC
Et Daoudal Hervé.
Laissons-les discutailler :
L'aventure est terminée.
Montfort AJPM
- Tiens, voilà ton XA
Qui passe : le vois-tu là-bas ?
- Il est avec son Daoudal :
Peut-être vont-ils au carnaval !
Mais au fait, tu devais partir !
- Tu fais bien de me le redire !
Margallone, je te dis à plus tard !
- Salut, à bientôt Bolivar ! »
GChevalier
Jésus s'anéantit dans chaque tabernacle afin que son abord soit plus facile ;
Moi Jésus II, dit Antéchrist, je suis en chair et en os et non pas un bout de pain, d'où le fait que mes genoux restent rigides et refusent de se plier devant une telle rondelle !